Le Café des techniques vapeurs

292 rue St Martin, 75003 Paris | Station Vélib’ Réaumur | Dimanche de 10:00 à 18:00

Note globale : 13

Situation : 12  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Il parle du nez » pour « ORL »

 

Et si l’on brunchait intelligent ? Cap sur le musée des Arts et Métiers où nous avons dégotté notre dernier café !

Niché dans l’une de ses grandes salles, il abrite lui-même une maquette du paquebot France longue de plusieurs mètres … et l’on est qu’à quelques pas des machines volantes de Léonard de Vinci et autres objets incroyables : c’est que ce musée est à lui seul passionnant et mérite le détour !

Le cadre du café lui-même est un peu austère et sombre à mon goût ; la déco industrielle manque singulièrement de chaleur.

Heureusement, le soleil est de la partie et nous permet de profiter de l’immense terrasse où quelques tables et parasols sont installés dans l’agréable cour pavée, sous le regard (de pierre) de Denis Papin, l’inventeur de la machine à vapeur : un vrai havre de paix, bien loin de l’agitation de la capitale. Dommage qu’il n’y ait plus les grandes plantes vertes qui offraient des recoins bien agréables en leur temps …

Le brunch, pourtant prometteur avec ses salades de pâtes variées, ses charcuteries italiennes et ses antipasti, est de bonne facture sans être extraordinaire. Les mini viennoiseries sont correctes, et pour le gosier, rien que du très classique : des boissons chaudes ou jus de fruits en bouteille.

Beaucoup de monde par ailleurs (nous ne sommes pas seuls à vouloir étancher notre soif de culture !), et donc d’attente, alors que le réapprovisionnement semble se faire au compte gouttes.

L’addition reste raisonnable sachant que la visite du musée est comprise : 22.50 € par adulte (18 € le 1er dimanche du mois), et 11 € pour les enfants de moins de 10 ans : de quoi allier érudition et gastronomie !

Attention : l’entrée se fait par le musée ce jour-là, au 60 rue Réaumur. Nous nous sommes fait refouler par un gardien semblant sorti d’une autre époque …

A noter, pour les accros, des Rencontres organisées le 3e jeudi de chaque mois, de 18 h 30 à 20 h. Un débat est animé par un journaliste spécialisé, autour des changements dans le domaine scientifique : leur impact sur les hommes, les perspectives qu’ils nous ouvrent etc.

Pour conclure : un endroit où s’a-musée …




Le Nemrod

51 rue du Cherche-midi, 75006 Paris | Station Vélib’ rue St Placide | Dimanche de 7:30 à 0:00

Note globale : 13

Situation : 14  | Cadre : 13 | Accueil : 11 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Transport en commun » pour « Liesse »

 

Un bistrot de quartier très bien placé, à un carrefour particulièrement animé en ce dimanche matin, à deux pas du Bon Marché pour ceux qui y viendront en semaine.

D’où tire-t-il ce curieux nom ?
Du personnage biblique, vaillant chasseur devant l’Éternel, qui a donné son nom aux amateurs de chasse aussi habiles que passionnés ?
Ou de la BD fantastique narrant l’histoire de 3 amis transformés 
en loups garous, à la recherche d’un remède à leur état ?

Pour le savoir, il faudrait connaître le passe-temps favori de ses propriétaires. Sans doute des Auvergnats, si l’on en croit la carte proposant nombre de spécialités de ce terroir mais aussi le brunch dominical :

Pour 27 E, vous pouvez démarrer la journée avec une assiette « Découverte » (aligot, truffade, saucisse fraîche rôtie, jambon d’Auvergne, cantal et salade) accompagnée d’un verre de beaujolais, un panier du boulanger, une gaufre et une boisson chaude. Le tout servi à partir de 12 h …

Bon d’accord, faut pas être lève-tôt !

La salle s’étend tout autour du comptoir. Plusieurs affiches tapissent les murs : des vaches de l’Aubrac qui vous regardent placidement … D’où le nom du Saint de cette première rue peut-être ?

Assises face à face sur des tête-à-tête en peau d’autruche crème, deux vieilles dames discutent sous des abat-jours en forme de tonneaux. Au fond, quelques touristes, assis sur la longue banquette, étudient un plan de Paris …

Une grande terrasse s’étale sur tout l’angle : ainsi peut-on choisir sa place en fonction de celle du soleil … d’où le nom de Cherche-midi pour cette seconde rue, sans doute tiré d’une ancienne enseigne représentant un cadran solaire. Et quand viennent les frimas, on peut la fermer complètement et activer les appareils de chauffage à quartz pour plus de confort …

Pour conclure : on n’aime y rôder …




Le Pierrot

67 av de la Motte-Piquet, 75015 Paris | Station Vélib’ Bd de Grenelle | Dimanche de 7:00 à 1:00

Note globale : 14

Situation : 13  | Cadre : 15 | Accueil : 14 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Est nulle en classe » pour « Inélégante »

 

Bien situé à un carrefour très animé du XVème, à deux pas de la rue du Commerce, notre café du jour est au pied du métro aérien (l’escalator arrive quasiment à la porte !).

Si la vue n’est pas exceptionnelle, elle est dégagée, et il doit être bien agréable de siroter un verre sur la terrasse quand le soleil montre le bout de son nez. Orientée au sud, elle permet, par sa situation au cœur de ce quartier très fréquenté, d’observer le défilé des passants.

Mais le matin, c’est l’autre côté de la place qui est réchauffé par les rayons solaires. Nous choisissons donc de nous engouffrer à l’intérieur.

Le décor est celui d’un vrai café à l’ancienne délicieusement rétro, qui semble resté dans son jus. Ici, pas de déco tape à l’œil, mais une ambiance parisienne style belle époque. En un instant, on se retrouve 100 ans en arrière : une belle cure de rajeunissement à peu de frais.

Des tables de toutes tailles, carrées ou rondes pour plus de convivialité, des chaises en bois et une grande banquette d’angle en molesquine noire dans un coin ; des lampes d’inspiration Gallé rappelant le style art nouveau du métro tout proche, un papier peint gaufré beige-kaki à la couleur passée, ainsi que quelques plaques publicitaires en tôle émaillée (Berger, Martini, Byrrh…). Tout donne envie de s’y attabler.

Notre serveuse est souriante et agréable, toute de noir vêtue, avec un petit polo Ralph Lauren au dos duquel le nom de l’établissement se détache en lettres blanches, ainsi qu’un long tablier qui lui arrive presque aux pieds. Au bar, ses collègues plaisantent joyeusement ; l’ambiance est bon enfant.

Beaucoup d’habitués sont accoudés au comptoir où les conversations vont bon train, l’atmosphère est conviviale. Quelques couples prennent tranquillement leur petit déjeuner … Sur la carte, le breakfast à l’anglaise, facturé 11 euros est bien tentant, surtout dans la fraîcheur du matin …

Pour conclure : du rétro près du métro !




Le Flandrin

4 place Tattegrain, 75016 Paris | Station Vélib’ Bd Flandrin | Dimanche de 8:00 à 1:00 |

Note globale : 12

Situation : 12  | Cadre : 13 | Accueil : 11 | Ambiance : 11 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 3,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «La campagne lui a réussi» pour « Elu »

C’est dans une gare fin XIXème qui desservait l’ancienne ligne de chemin de fer de la Petite Ceinture – remise en service depuis avec la nouvelle ligne du RER C -que se trouve notre brasserie du jour

L’ambiance est tranquille. Quelques clients isolés, plongés dans un des quotidiens mis à disposition. Certains échangent des commentaires entre eux d’une table à l’autre. Apparemment des habitués car le maître d’hôtel vient commenter l’actualité avec eux : l’élection présidentielle bien sûr !

Une jeune femme tousse désespérément pour attirer l’attention. On s’en inquiète enfin. Nous en profitons pour passer commande. Le service est professionnel, le serveur est impeccablement sanglé dans son long tablier noir, un petit nœud papillon ajoutant une note classe à son habit.

La déco est sobre mais un peu passée : des peintures qui mériteraient d’être rafraichies et des lampes un peu vieillottes, et des sièges en raphia tressé avec coussins de velours et de lourds rideaux pour calfeutrer l’entrée. L’ensemble est confortable et éclairé par les baies vitrées.

L’espace est vaste avec une belle hauteur sous plafond. Au fond, un magnifique escalier mène à une grande loggia avec tables, canapés en cuir et fauteuils confortables, entourée d’une splendide balustrade en fer forgé.

Dehors, une vaste terrasse où quelques courageux se sont installés, en ayant prudemment gardé leur manteau sur le dos. Ils peuvent ainsi profiter de la vue sur la place déjà passante à cette heure, et surtout des majestueux marronniers qui encadrent l’allée centrale du boulevard.

Nos boissons sont de qualité tout à fait honorable, mais sans fioriture :   ni verre d’eau, ni carré de chocolat pour les accompagner ; encore moins de plateau ou napperon. La note par contre est salée : ils se sont bien sucrés, et l’on se dit que si le service est minimum, le tarif est maximum !

Pour conclure : Gare à l’addition !