Au Cadet de Gascogne

4 place du Tertre, 75018 | Station vélib’ Tardieu | Dimanche 9:00 à 1:00

Note globale : 11

Situation : 18  | Cadre : 12| Accueil : 6 | Ambiance : 6 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 3,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Fait jouer du tambour » pour « Essore »

 

Avec Anne-Marie et André, nos amis québécois venus visiter Paris en novembre dernier, on avait repéré deux cafés sympas sur la Butte : le Consulat et la Maison rose. Renseignements pris, ils sont ouverts le dimanche. Voilà un but de promenade tout trouvé !

Il pluviote mais ce ne sont pas quelques gouttes qui vont nous arrêter. Tenue étanche de rigueur. On pousse la roue dans l’ascension finale (car comme son nom l’indique, Montmartre, ça monte !) Et en haut … c’est le coup de pompe ! A boire, tavernier ! Pas de chance : nos cafés sont fermés … et on est full trempés !

Heureusement, les gargotes ne manquent pas dans le secteur : le Clairon des chasseurs, la mère Catherine, la Bohème, chez Eugène et le Cadet de Gascogne qui nous semble le plus authentique. Il pleut de plus en plus dru, on ne tergiverse pas !

A l’intérieur hélas, le charme est vite rompu : un écran géant sur les pierres apparentes, des cloisons marronnasses à côté des vieilles briques et un ventilateur années 50 suspendu aux poutres anciennes. On rêvait de chansons françaises dignes du Lapin agile ? On a droit à des tubes américains assourdissants.

Mais bon, il faut bien se sécher. On s’installe donc à une banale petite table côté fenêtre pour profiter de la vue : et ça, c’est vrai que ça vaut le coup d’œil. La place du Tertre est quasiment déserte et follement romantique sous les gouttes. Seuls quelques courageux artistes attendent leur muse, plantés devant des chevalets abrités par de grands parapluies : chapeau ! (c’est le cas de le dire)

Nos boissons arrivent, sans crème, ni sucrette. Le service est fatigué, voire blasé. Ca sent son usine à toutous ! D’ailleurs, il n’y a qu’un couple d’anglais aussi ruisselants que nous. La douloureuse arrive sans qu’on s’en étonne vraiment : on paye l’emplacement unique … mais ils auraient pu aussi forcer sur le sourire !

Pour conclure : l’accueil semble être le cadet de leurs soucis …

http://www.cadet-de-gascogne.com/zoom.php

 




Le Dôme

149 rue St Dominique, 75007 | Station vélib’ 43 avenue Rapp | Dimanche 8:00 à 2:00

Note globale : 12

Situation : 14  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Garde la chambre » pour « Pneu »

 

L’hiver prend ses quartiers : ce matin, Paris a revêtu son manteau blanc et si l’on veut circuler en vélib’ aujourd’hui, c’est avec les chaînes !

Il nous prend des envies de tour Eiffel : cap sur le champ de Mars ! …
Quelques aventuriers sont déjà en place : une bottée fatale en Moon boots s’abrite sous un éclatant parapluie jaune, des adulescents se lancent des boules de neige, une petite famille achève un sympathique bonhomme de neige (avec un béret bien franchouillard en point final !), tandis qu’une octogénaire chaudement emmitouflée promène son yorkshire sur … une luge !
Un peu plus loin, au milieu de cette mer de neige, un touriste ganté inscrit tranquillement sa déclaration d’amour à la capitale : « I love Paris » !

Où se réfugier tout en gardant un œil sur la dame de fer ? Le café le Dôme – sans doute en lien avec les Invalides toutes proches – nous parait le mieux placé : de sa terrasse qui s’étire à l’angle des deux rues, on a une belle vue sur notre monument national … tout en étant bien confortablement installés : chauffage et cloisons vitrées.

A l’intérieur, c’est un petit bistrot typiquement parisien, tout en longueur avec son comptoir à l’extrémité. Des poignées et porte-manteaux en laiton délicieusement rétros, quelques tables plutôt serrées, mais par ces temps-là, ce serait presqu’un avantage ! Peu de monde à cette heure, si ce n’est quelques touristes frigorifiés, et un fond musical hélas trop bruyant qui casse un peu la magie de la matinée …

Notre breuvage du jour est un café « Richard » … le bien nommé !

Car l’addition finale … nous glace ! (mais on est dans l’un des 6 arrondissements du centre de Paris dont les m2 sont les plus chers de la capitale, c’est vrai !)

Pour conclure : Un Dôme qui n’atteint pas des sommets !

http://www.google.fr/search?q=Caf%C3%A9+Le+D%C3%B4me+75007&hl=fr&tbo=d&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=VD0CUfXZKenW0QX2mYCIAw&sqi=2&ved=0CAcQ_AUoAA&biw=1024&bih=509

 

 




Sip Babylone

46 bd Raspail, 75007 | Station vélib’ en face sur le même boulevard | Dimanche 8:00 à 20:00

Note globale : 11

Situation : 13  | Cadre : 12| Accueil : 7 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,90 €

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’ : « Soldat de la paie » pour « Mercenaire »

 

Rive gauche, à deux pas du Bon marché (le mal nommé !), le « Sip Bab’ » comme l’appellent les branchés : un lieu stratégique pour une halte shopping !

Terrasse chauffée à l’extérieur pour profiter de l’animation de la place et des quelques brins de verdure du square Boucicaut … même si les plastiques qui la protègent heurtent un peu notre sens esthétique : on préfère rentrer !

A l’entrée, quelques pâtisseries appétissantes dans une vitrine, qu’on retrouve un peu plus tard sur la carte : des spécialités germaniques ou anglo-saxonnes assez tentantes effectivement … bien que le prix ne soit pas particulièrement attractif. Celui du café non plus d’ailleurs : il a grimpé d’un euro par rapport à l’Eclair d’il y a deux semaines, alors que nous sommes dans le même arrondissement ! Mais bon, on est en face du Lutétia : c’est peut-être l’effet miroir !

L’accueil est glacial, limite hostile. On a vraiment l’impression qu’on les dérange au milieu de leur livraison de bouteilles : pas étonnant qu’il n’y ait pas grand monde, on a envie de repartir en courant !

La déco est plutôt chaleureuse pourtant : ambiance « salon » :                         boiseries chocolat et banquettes vieux rose (plus accueillantes que les serveurs !), bibliothèques garnies de livres, vases et autres théières, lampadaires jaunes-orangés et lumière tamisée par les stores. Quelques tableaux façon Miro aussi, pour la touche artistique, et même un cadre ancien pour mettre en valeur l’ardoise du menu. On aurait donc plutôt envie de s’installer bien confortablement, si on ne se sentait poussé vers la sortie…

Pour conclure : SIPeu accueillant. Dommage …

http://www.google.fr/search?q=Sip+Babylone&hl=fr&tbo=u&tbm=isch&source=univ&sa=X&ei=GWjyUNPTD8yAhQeV1IGICw&ved=0CGoQsAQ&biw=1024&bih=509

 

 




Le Café rouge

32 rue de Picardie | Station vélib’ Mairie du IIIème | Dimanche de 10:00 à 1:00 

Note globale : 17

Situation : 16  | Cadre : 19 | Accueil : 16 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,20 E

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Discipline de fer » pour « Escrime »

 

Axel s’envolant demain à Helsinki, et MH rentrant tout juste de Montréal, nous décidons d’un brunch en famille ; Alice accompagne le premier, Aymeric, la seconde. Premier tour de roue à 11 h : leur grand suisse de père ronge son frein (c’est le cas de le dire !) : c’est qu’il a un coucou monté dans l’estomac !

Enfin, on y est ! Entre la République et le Marais, une petite rue tranquille à deux pas du carreau du Temple. A l’extérieur, le café est classique, avec sa terrasse aux stores rouges bien sûr, et deux premières salles tout à fait ordinaires. On s’engouffre jusqu’ au fond, et là, surprise : une immense verrière déverse un puits de lumière sur une salle étonnante, surplombée de 2 étages et leurs poutres métalliques. Renseignements pris, il s’agit d’une ancienne orfèvrerie dont la structure est signée Eiffel – pas plus, mais guère moins !

Au centre, d’immenses canapés regroupés dos à dos, style anglais ; autour, de grandes tables rondes. Murs rouges ornés de vieux vinyles, bougies et lumière tamisée, espace et jazz en fond : voila qui est propice aux conversations tranquilles.

Le service est sympa, un peu débordé, mais c’est vrai qu’il y a du monde (nous avons réservé, et bien nous en a pris : on a eu la dernière table !). Notre brunch est varié : vrai jus d’orange, viennoiseries et boisson chaude, tartines, beurre/confiture ou Nutella, pommes de terre nouvelles accompagnées d’œufs sous différentes formes, et salade de fruits pour terminer. Le tout pour 20 E : tout à fait honorable !

Un petit tour dans les étages avant de partir : on emprunte le petit escalier en colimaçon pour arriver jusqu’aux mezzanines : quelques tables encore, de gros fauteuils, et aussi … un babyfoot géant, pour une partie endiablée !

Pour conclure : un bon petit noir chez les rouges.

http://www.lecaferouge.fr/