La Cantine du Troquet

53 bd de Grenelle, 75015 | Vélib’ en face, sous le Métro aérien ! | Dimanche de 9:00 à 23:30

Note globale : 12

Situation : 12 | Cadre : 14 | Accueil : 6 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Joue de mauvais tours » pour «Rein»

 

Une serveuse m’avait indiqué quelques jours avant que la Cantine ouvrait à 8 heures le dimanche, mais quand nous nous présentons à 8h45 ce matin-là, on s’entend dire, de façon assez déplaisante, que c’est 9 heures. C’est fort de café ! … Mais bon, il y a des jours avec et des jours sans … et les jours sans, il faut faire avec: on en profite donc pour faire un tour de quartier … et notre réserve de kugelhopfs à la boulangerie alsacienne de la rue de Lourmel toute proche !

Vingt minutes plus tard, les chaises sont encore sur les tables et rien n’est prêt. A l’extérieur, une (future) cliente s’est installée et patiente, emmitouflée dans son châle. Après un bref moment d’hésitation, nous décidons de faire de même :
la terrasse n’est pas désagréable bien que déjà bruyante, entre les voitures du boulevard, pourtant peu nombreuses en ce jour de repos, et les métros aériens qui passent juste au dessus.

Une vieille dame ridée comme un code-barres arrive du marché voisin en traînant son caddie, tandis qu’une famille nombreuse envahit les dernières tables.
Deux petits scouts passent devant l’estaminet, sac au dos et béret sur la tête : attendrissant et … décalé à la fois !

A l’intérieur, la salle est confortable : tables de bois foncé et chaises recouvertes de velours rouge à l’instar des banquettes du fond, comptoir en zinc et tee-shirts de rugbymen basques encadrés sous verre. Il doit faire bon s’y restaurer l’hiver, d’autant que les produits ont l’air de qualité : nos « expresso » et « noisette » sont pleins d’arômes, et la collègue qui m’a conseillé cette adresse jure que c’est là qu’on trouve le meilleur chocolat chaud de la capitale.

Dommage que la serveuse soit si rêche : le seul moment où elle daigne nous sourire est celui où l’on apporte l’addition pour régler … Pas suffisant pour nous donner envie de laisser un pourboire !

Pour conclure : dommage qu’ils n’aient pas troqué la cantinière …

http://fr.mappy.com/activite/restaurant/75015-paris/la-cantine-du-troquet

 




La Rotonde

6/8 place Stalingrad, 75019 | Station vélib’ Quai de Seine | Dimanche de 10:00 à 23:00 | Accessible  symbole-handicap 

Note globale : 13

Situation : 11  | Cadre : 15 | Accueil : 14 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,00 €

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Voit rouge en premier » pour «Est »

Belle lumière ce matin sur la piste cyclable qui longe le canal de l’Ourcq ! Quelques promeneurs ou joggeurs, des canoës qui glissent silencieusement sur le bassin de la Villette : l’atmosphère est délicieusement tranquille. Dommage qu’il y ait autant de détritus et de petites mauvaises odeurs …

Au bout du quai, sur l’esplanade, une grande terrasse pavée couverte de chaises joyeusement peintes et de plantes en pots (et même dans une vieille luge !)
Juste derrière, l’imposante rotonde de Nicolas Ledoux, conçue à l’origine pour les services de l’octroi. La Révolution venant, c’est finalement la garde républicaine qu’elle a abritée, pour devenir une réserve à sel à la fin du XIXème. Le métro a failli avoir raison d’elle ensuite, mais son tracé a fort heureusement été détourné : il se contente de la raser dans un virage impressionnant. Les services archéologiques s’y sont installés quelques décennies durant ; puis, après une restauration réussie, un café-restaurant branché – il paraît même qu’il est possible de louer les salons des deux étages pour des soirées privées : avis aux amateurs !

Sous la verrière centrale, un puits de lumière inonde l’espace central et circulaire ; les tables y sont déjà dressées pour le brunch dominical. Impossible pourtant de s’y installer : c’est à 12 h et pas avant !
Va pour les arcades : plusieurs petites pièces disséminées tout autour pour se détendre et se désaltérer, un peu sombres néanmoins. Dans chacune, un mobilier disparate mais non sans charme. On choisit la grande table (pour cruciverber à notre aise !) et l’on apprécie les vieilles chaises d’école, les fauteuils de cinéma collés-serrés, l’antique flipper bleu-ciel et son compère écarlate qui doit bien avoir un million de parties au compteur : à ce stade, ce n’est plus un babyfoot, c’est un papyfoot !

Peu de monde à cette heure, mais la circulation extérieure est déjà bruyante et les métros aériens qui passent à intervalles réguliers au-dessus de nos têtes nous rappellent qu’on est bel et bien au cœur de la ville : pour en profiter vraiment, il vaut mieux ouvrir les mirettes mais … fermer les esgourdes !

Pour conclure : un octroi que l’on règle sans rechigner.

http://www.larotonde.com




La Maison rose

2 rue de l’Abreuvoir, 75018 | Vélib’ rue Lepic | Dimanche de 11:00 à 23:00

Note globale : 14

Situation : 17  | Cadre : 14 | Accueil : 14 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Fond de commerce» pour «Arrière boutique»

De la « Rose de France » à la « Maison rose » : c’est toujours de la même couleur qu’on voit la vie !

Aujourd’hui, c’est donc Montmartre … où nous sommes loin d’être seuls ! Malgré l’heure matinale, la butte est déjà assaillie par ses admirateurs. Quittons vite les abords de la Basilique pour nous réfugier rue de l’Abreuvoir, la bien nommée !

Une petite maison aux murs roses se dresse au carrefour. Elle nous rappelle quelque chose : eh oui, ce célèbre tableau d’Utrillo. On comprend qu’il ait eu un coup de cœur, l’endroit est plein de charme ; on se croirait à la campagne !
Quelques tables sur les trottoirs de chaque côté de la rue, et passée la porte (base, la porte !), on accède à la salle
(petite, la salle !) : quelques chaises bistrot et tables roses, de petits tableaux aux murs, mais pour le reste, la déco est plutôt quelconque et la vue sur la cuisinette pas des plus glamour. Une file de clients poireaute devant la porte des lieux d’aisance, et quand elle s’ouvre, on ne peut pas dire que ça sente la rose. Finalement, on préfère s’installer dehors …

L’atmosphère est tranquille : quelques touristes reprennent leur souffle autour d’un verre (de rosé, forcément !),
une jeune fille est plongée dans un roman (à l’eau de rose, à coup sûr !), tandis qu’un amoureux transi déclare
sa flamme à sa dulcinée (fraîche comme une rose, évidemment !) qui fort heureusement ne l’envoie pas … sur les roses !

L’accueil est souriant, pas forcément efficace : de nombreuses tasses traînent encore sur les tables pourtant libérées
depuis un moment. Le café est correct, sans plus. Tout n’est pas si rose finalement …

Pour conclure : un beau rose mais un noir pas terrible.

http://www.flickr.com/photos/lumiere-du-matin/6892128634/




La Rose de France

24 place Dauphine, 75001 | Vélib’ : Quai de l’horloge | Dimanche de 8:00 à 22:00  symbole-handicap

Note globale : 17

Situation : 19  | Cadre : 17| Accueil : 16 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 16

Prix d’un café : 3,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Faire usage de faux» pour «Moissonner»

On est parti de bon matin, on est parti avec entrain, à bicyclette ; en arrivant au Vert Galant, on a choisi de prendre notre temps, plus d’bicyclette ! Pour un café place Dauphine, face au nid choisi il fut un temps par Casque d’or et Montand, pour abriter leurs amours naissants. Ca avait pourtant mal commencé entre eux : on dit qu’ils s’ignoraient …

Il est vrai que cette ancienne place royale, qui doit son nom au futur Louis XIII encore dauphin à l’époque de sa construction, est un vrai petit bijou architectural : une trentaine de maisons de pierres blanches et de briques avec arcades au rez-de-chaussée, lovées autour de cette placette triangulaire.
Tout est étonnamment tranquille alors même que l’on est au cœur de la capitale. L’endroit est magique ; pour un peu, on se croirait en province ! Un lieu à taille humaine aussi, plus authentique que la place des Vosges.
Et qui ne manque pas de vie : une mamie traverse avec son panier de courses, un petit bout de chou galope pour effrayer les pigeons, un jeune cabot lève la patte pour faire pousser un vieux vélo accroché à une grille, tandis qu’un vacancier bouquine au soleil sur un banc …

La terrasse se remplit rapidement ; quelques vélibistes notamment qui comme nous font une halte. Elle est aussi petite que l’intérieur : un vrai mouchoir de poche ! Les vieilles pierres donnent infiniment de charme à l’ensemble, et sur les tables, de petits bouquets de fleurs fraîches ajoutent une note de gaieté. Une gigantesque carte annonce une belle variété de plats aussi inventifs que raffinés, avec des prix certes conséquents, mais pour un dîner romantique, pourquoi pas ?

Le patron n’est pas un grand causeur devant l’Eternel, mais il est attentif et efficace. Nos boissons sont servies dans un bel ensemble en porcelaine blanche, avec le verre d’eau de rigueur, un savoureux spéculoos et un bel assortiment de sucres la Perruche : la classe !

Pour conclure : un lieu mythique où je passerais bien tout mon temps …

http://www.restoaparis.com/fiche-res…/la-rose-de-france.html




Le Bistro parisien

Port de la Bourdonnais, 75007 | Vélib’ Quai Branly | Dimanche de 10:00 à 23:00

Note globale : 9

Situation : 17  | Cadre : 12| Accueil : 5 | Ambiance : 6 | Qualité du café : 5

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Chapeau de paille» pour «épi»

 

Une semaine de reprise et déjà la nostalgie des vacances. Nom d’une mouette en plastique, il faut se bouger : cap au bord de l’eau pour un café-restaurant flottant ! Avec vélocité, on enfourche nos destriers parisiens pour se diriger, sans tambour ni trempette, au pied de la dame de fer – pas plus, mais guère moins !

L’accueil est … quasiment inexistant. On nous répond du bout des lèvres : « Oui, c’est bien ouvert mais il faut se servir soi-même à la machine à café » … et ensuite, plus personne ! Une serveuse traîne bruyamment une table puis des chaises ; deux autres s’interpellent sans se soucier des clients. Comme si on n’existait pas !!

Mais bon, le site est grandiose, le cadre plutôt agréable : va donc pour le self service ! Les instructions sont bien indiquées ; par contre, pour la « tasse », on repassera : c’est un vulgaire gobelet en carton avec une touillette en guise de cuillère. De quoi gâcher un peu le plaisir, quand même ! … Et le contenu est au niveau du contenant : décevant ! Ils auraient pu au moins investir dans un percolateur … ou au minimum, être un peu plus accueillants !

On oriente donc oreilles et yeux vers l’extérieur : le va-et-vient des péniches et autres bateaux-mouches, les aigles impériaux du pont d’Iéna, le Palais de Chaillot encore un peu plus loin. Bercés par le clapotis de l’eau, on se laisse hâler …

Pour conclure : un emplacement exceptionnel mais une piètre mise en Seine.

http://www.cofrase.com/restaurant/bistro-parisien/frame.html