Maison de Jeanne

24 rue Ernest Renan, 22 220 | Dimanche de 11:30 à 19:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 16| Accueil : 16 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Souvent donnée, jamais rendue » pour « Heure »

 

Changement d’heure et même … d’époque ! A l’occasion d’une escale sur le Jaudy, remontant la grand rue de la capitale du Trégor jusqu’à sa cathédrale St-Tugdual, notre œil (de lynx) repère l’ardoise posée devant une vieille maison à pans de bois: «Vente de crêpes». Pourtant rien ne laisse augurer d’une boutique…

Passée la lourde porte, nous voilà propulsés un siècle avant ; pour un peu, on se croirait chez une lointaine grand-tante : la salle n’est ni très grande ni très claire (les ouvertures sont étroites et les poutres et meubles très sombres), mais rustique et authentique. Deux longues tables attendent les groupes tandis que les deux autres, rondes, s’offrent aux solitaires ou aux duos. Un vieux fourneau et une grande cheminée de granite complètent le mobilier – où devant l’âtre, des conteurs viennent animer les veillées durant les longues soirées d’hiver.

Des ustensiles et autres bocaux de confitures garnissent les étagères, tandis que d’anciennes photos de Trégorroises en costumes ornent les murs de pierres. L’un des ouvrages mis à disposition des clients nous apprendra que leurs «Touken» de dentelle, ces étonnantes coiffes à deux ailes, étaient destinés à cacher aux regards les cheveux considérés comme des «allumettes du diable». Voilà une maison qui ne manque pas d’âme …

Une bonne odeur de galette emplit l’espace : dans le coin cuisine ouvert sur la salle, la patronne s’active sur son billig. Impossible de résister : à la boisson prévue viendra s’ajouter une crêpe au miel de châtaignier ou de sarrasin (bien parfumé, mais fort de caractère !) Etonnamment, les assiettes sont en papier et les couverts en bois : recyclables, certes, mais moyen pour l’œil et le palais (Merci, les écolos !!) Heureusement, le contenu, lui, n’est pas en carton, plutôt goûteux même …

Nos breuvages sont servis dans des bolées. Le jus de pomme artisanal de mes compères se révèle d’une grande finesse ; pour moi par contre, ce n’est plus un café, c’est une baignoire ! Mais bon, c’est raccord avec le cadre …

Les produits proposés sont tous locaux ; on peut aussi les emporter (Ah, leurs lichouseries bretonnes !) : une cuisine de tradition, simple et fraîche, à l’image de l’hôtesse de la maison aussi tranquille et agréable que sa demeure.

Pour conclure : cote d’amour en Côtes d’Armor.

dilka.over-blog.com/article-treguier-capitale-du-tregor-111028936.html

 

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Le hibou

16 Carrefour de l’Odéon, 75006 Paris | Station vélib’ 6 rue des quatre vents |

Dimanche de 8:00 à 23:30

Note globale : 14

Situation : 16  | Cadre : 14| Accueil : 13 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Passa les menottes » pour « Tâta »

 

Nom d’une chouette en carton, voilà de quoi me donner envie de prendre la plume: une vraie terrasse ! Pas quelques tables en rang d’oignons sur un trottoir où l’on se fait marcher dessus ! Et chauffée en plus – option appréciée en ce jour ! On n’y est pas non plus asphyxié par les pots d’échappement car elle est en retrait du carrefour, et pourtant bien au cœur de l’animation germanopratine.
D’ailleurs, c’est un vrai show-off : « Qui c’est déjà ? » Ici, on vient pour voir autant qu’être vu : les élégances locales, hommes politiques (le Sénat n’est pas loin) ou acteurs (l’Odéon est tout proche). Comme le quartier, l’établissement est dans l’air du temps de ce qui est à la mode en ce moment dans la capitale. Les touristes ne s’y trompent pas qui affluent à tire d’ailes…

Si la façade est bleue de bleue, l’intérieur est noir … très noir ! Même les chaises de bébé à l’ancienne ! Déprimés s’abstenir, presbytes également : difficile de déchiffrer la carte ! Une fois l’œil habitué à l’obscurité, on apprécie le décor : parquets, boiseries, portraits XIXème et lustres à pampilles ; quelques éléments plus inattendus aussi, tels ces volatiles naturalisés qui semblent surveiller le bar ou cette grande table d’hôte (plus accueillante !) dans la pièce du fond …

Un large escalier de bois sombre mène à l’étage vers une salle plus intime, un salon « cottage » avec cheminée et un autre bar à cocktails. De drôles d’oiseaux aussi, empaillés ! De quoi donner la chair de poule à ceux que cela Effraie … Pour le sous-sol, un « One Way » indique la voie. On accède aux ténébreux lieux d’aisance : lavabos à l’ancienne au centre, cabines de chaque côté. A gauche, les dames ; à droite, les messieurs … quand on parvient à décrypter les pancartes !

Pour se remettre de ces pérégrinations, un petit noir ! (On reste dans le ton !) Pas de biscuit ou de carré de chocolat pour l’accompagner, juste un verre d’eau. Le crème de mon cher et tendre est quant à lui servi sans soucoupe pour la bagatelle de 5,80 €. On ne le prendrait pas pour un pigeon ? Attention, ce n’est pas un perdreau de l’année, il pourrait bien leur clouer le bec ! Mais nos breuvages s’avèrent excellents et la musique doucement jazzy nous fait oublier cette note.

Pour conclure : un endroit plutôt chouette !

www.lehibouparis.fr

 

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Le Chantefable

93 avenue Gambetta, 75020  | Station vélib’ Mairie du XXème | Dimanche de 8:30 à 1:00

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 14 | Accueil : 17 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,10 €

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Prélude pour violon » pour « Ebriété »

Amoureux de l’Art Déco, cette brasserie est pour vous ! A deux pas du théâtre de l’Est parisien, elle vous plonge dans le Paris des années 30. Mieux encore : on y sert encore tard le soir. L’ardoise est franchouillarde et met en appétit : idéal pour un souper après une pièce (par contre, il en faudra plus d’une pour régler !)

Autrefois taverne, les poètes du quartier s’y réunissaient pour chanter des fables. Des reproductions de Toulouse-Lautrec l’agrémentent désormais lui donnant un charme particulier. Des banquettes de moleskine, on en profite d’autant plus qu’elles sont démultipliées par de grands miroirs. Toute une époque !

Un petit d’homme, haut comme deux pommes, déboule en courant et grimpe sur une chaise en criant joyeusement « Café ! » (le premier mot qu’il a prononcé, qui sait ?!!). Sa mère accourt en expliquant : « C’est la place où on est d’habitude ! ».
Ils retournent sur la terrasse rejoindre le reste de la famille. Un peu en retrait de l’avenue, juste en face du square et sous un beau ciel azur : pour la vitamine D, c’est quand même mieux qu’une cuillérée d’huile de foie de morue, non ?

Un vieillard entre.
– Ca fait belle lurette qu’on vous a pas vu, Lucien ! Un café ? interroge la serveuse.
– Oui, Madame Sophie, avec deux sucres et un verre d’eau !
Il nous aperçoit alors et salue avec trois doigts sur le chapeau :
– M’sieur, Dame !

La demoiselle court d’une table à l’autre, toujours souriante. Gilet noir multi poches et long tablier blanc, elle est raccord avec le cadre. Un bistrot resté dans son jus, bruyant mais chaleureux, avec une ambiance familiale et une clientèle d’habitués : une bonne maison, en vérité !

Pour conclure : une serveuse à fables.

http://www.chantefable.fr/




Terrasse Choron

4 rue Choron, 75009 Paris | Station vélib’ au 24 de la même rue |

Dimanche de 9:00 à 2:00

Note globale : 12

Situation : 12  | Cadre : 12| Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Fauteur de troubles » pour « émoi »

L’atout principal de « La Terrasse Choron », c’est … sa terrasse !

Impossible de la manquer : au tri-angle des trois rues, elle occupe une belle place. De grands arbres, de beaux pavés, de quoi donner envie de s’y installer ! Du calme aussi : en retrait du trafic, ses tables colorées au milieu de pots de fleurs géants rose fuchsia, lui donnent un charme très provincial. Voilà qui nous change des terrasses parisiennes en plein boulevard !

Même quiétude à l’intérieur, petit mais agréable avec ses pierres à nu, ses baies vitrées cernées d’orange et son sympathique tableau publicitaire pour une marque de fromage, où la célébrissime vache hilare vache arbore des boîtes mises en abyme en guise de boucles d’oreilles : de quoi mettre les plus ronchons d’humeur guillerette !

Des habitués sirotent leur café du jour (un robusta qui arrache : de quoi se lever pour la tartinette !), tandis que les touristes de l’hôtel voisin se sont attablés pour un brunch (classique, mais copieux). Les prix sont raisonnables (pas de quoi bousculer nos portefeuilles !), l’accueil aimable et la musique de fond plutôt énergique : pour l’espace tranquille, monter au premier !

Petit retour en arrière avec le fin mot de l’Histoire : c’est pendant l’été 1960 (particulièrement faste !), et dans l’immeuble plutôt cossu d’en face, qu’une bande de joyeux drilles, fantasques et provocateurs, créa un hebdomadaire à l’humour dérangeant : « Hara Kiri ». Parmi eux, Georget Bernier, plus connu sous le nom   du Professeur Choron … directement inspiré du lieu de naissance de ce fameux canard !

Plus récemment, à la dernière rentrée (s’colère) très exactement, c’est juste à côté que le Syndicat des Enseignants a installé son open space – histoire d’assurer en Rodier ! Nul doute que, pour les class‘croûtes, cette terrasse sera bien placée …

Pour conclure : ici, c’est la vache Kiri !

http://laterrassechoron.fr

 

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