Mon Coeur Belleville

Mon Cœur Belleville, 1 rue des Envierges, 75 020 Paris | Station Vélib’ 30 rue Piat | De 11h à 2h du lundi au samedi, de 10h à 23h le dimanche

Note globale : 13

Situation : 15  | Cadre : 13 | Accueil : 14 | Ambiance : 13 | Café : 12

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Point de vue » pour « cécité »

Belleville, quartier cosmopolite perché sur une colline*. En dégringolant la rue du même nom,
on découvre la maison sur les marches de laquelle Piaf a vu le jour. De petites rues pavées au charme provincial nous mènent ensuite au belvédère surplombant le Parc** : vue plongeante sur tout Paris et la Tour Eiffel ! On s’amuse à reconnaître les principaux monuments …

Sur cette jolie placette, il flotte comme une ambiance de village. Avec un café qui ne manque pas de hauteur et permet, de sa terrasse, de profiter du panorama tout autant que de la douceur automnale. Petites et grandes tables sont d’ailleurs vite prises d’assaut.
L’intérieur est un peu suranné mais plaisant. Idée récup’ : de vieux cageots fixés au mur en guise de bibliothèque au–dessus du canapé d’un autre âge.

Les clients sont en famille ou entre amis pour boire un simple café ou bruncher***.
Le jeune serveur sait quand on a besoin de lui, ni trop zélé, ni porté disparu ; il n’hésite pas à réveiller tout ce petit monde avec une bonne tourne de reggae et proposer des jeux de société ou kaplas aux plus jeunes.

Notre nectar du jour est un café Brosio bio mais il manque malheureusement de caractère ;
un petit verre d’eau l’accompagne. Mais quelle est donc cette saveur discrète en arrière-goût ? Bon sang, mais c’est bien sûr : du concombre ! 

Pour conclure : Belle vie à Belleville …

http://moncoeurbelleville.com/en/

* Deuxième colline la plus haute de la capitale après Montmartre, avec 128 mètres de hauteur.

** D’une surface de 45 000 m², le Parc de Belleville a été crée en 1988 : outre sa vue panoramique imprenable sur la capitale, il propose un village de bois avec escaliers, tourelles
et toboggans pour les petits d’hommes, des cascades et jets d’eau, mais aussi – en souvenir
du passé viticole de la butte – 140 pieds de vignes dont le raisin est récolté chaque année.

*** Brunch dominical : 19 € l’assiette + 5 € pour les deux boissons (pas donné !!)




Les Caves populaires

Les Caves populaires, 22 rue des Dames, 75 017 Paris | Station Vélib’ 10 bd des Batignolles |
De 8h à 1h du lundi au samedi, de 11h à 1h le dimanche

Note globale : 13

Situation : 9  | Cadre : 11 | Accueil : 16 | Ambiance : 16 | Café : 13

Prix d’un café : 1,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Cave pleine de rouge » pour « veine »

Dans les Caves populaires
Les artisans parisiens,
Viennent prendre leur jus au zinc
Avant d’attaquer le turbin.

Dans les Caves populaires
Les p’tits r’traités du coin,
Viennent lire le quotidien
Dès l’ouverture, de bon matin.

Tous perchés d’vant l’comptoir
Ils échangent à tout va,
Sont là pour boire un coup,
D’autres réviser leur cours,
Ou déj’ner sans détour,
D’une planche, d’un verre,
Pour rire entre fous
D’une bande de potes ; y a foule
Le soir, quand la nuit tombe chez nous,
Aux Caves populaires (bis).

C’est un troquet comme on n’en trouve plus beaucoup, authentique et rustique. Jeunes ou vieux, d’ici ou d’ailleurs, échangent au comptoir, jouent aux échecs ou tapent le carton.
Et à l’heure de l’apéritif, on s’y serre comme des sardines pour boire un petit ballon de rouge dans un joyeux brouhaha : c’est pas le grand confort mais on y refait le monde dans une ambiance chaleureuse et animée, à la bonne franquette quoi !

Une planche de bois en guise de plateau, un verre de café du Guatemala bio,
un pot de bâtons de cannelle pour le parfumer et deux saupoudreuses de sucre blanc ou roux : le tout à 1 € … Du jamais vu !!

Pour conclure : ce café mérite 1 franc succès !

https://www.facebook.com/Les-Caves-Populaires-113011202222238/
 




Le Baromètre

Le Baromètre, 38 Bd Voltaire, 75 011 Paris | Station Vélib’ 104 bd Richard Lenoir | Du lundi au samedi de 7h30 à 2h, le dimanche de 10h à 1h

Note globale : 10

Situation : 11  | Cadre : 10 | Accueil : 10 | Ambiance : 13 | Café du brunch : 6
(Brunch : 13)

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il se taille quand on a besoin de lui » pour « crayon »

Tandis que les vacances commencent pour certains parents, c’est la rentrée pour élèves* et enseignants**. Il va en falloir de l’énergie scolaire : tous au bar-au-maître !

C’est un petit café-restaurant situé à deux pas du Bataclan***** dont la terrasse spacieuse et arborée fait l’angle du boulevard Voltaire et de la rue Oberkampf. L’intérieur est plus étriqué et quelque peu banal, mais nos banquettes en simili cuir sont confortables (=bien fermes !)

Clientèle branchée, dont quelques sportives de la Parisienne, course*** du jour …

Le brunch démarre avec quinze minutes de retard, le buffet mettra une bonne heure à s’organiser et nous verrons le plateau de charcuteries-fromages arriver au moment du dessert : les serveurs sont pourtant en nombre (4 !), mais c’est l’improvisation la plus totale … et il y a du tirage dans l’air !

Si les viennoiseries, tartines et jus de fruits sont corrects, les confitures manquent à l’appel et le café (filtre) est très âcre – nous l’aurions bien adouci d’un peu de lait, mais notre demande restera vaine. Autre ombre au tableau : pas de plat chaud. Par contre, le saumon est moelleux, les aubergines et autres légumes en salade bien cuisinés, les samousas délicieux (on regrette juste d’avoir dû se servir dans le plat avec nos doigts !!) et les desserts vraiment top (meilleure note au tiramisu, crémeux et parfumé à souhait !)

Au terme de cette évaluation-surprise****, on ne va pas lui mettre une bulle mais il peut – il doit – mieux faire, beaucoup mieux faire !

Pour conclure : un baromètre dont on attend la remontée.

www.barometre-paris.com

* « Apprenants », ** « Didacticiens formatifs », *** « Déplacement planifié dans un milieu plus ou moins connu », ****« Evaluation formative aléatoire » … en langage Educ’ Nat’ !

**** Où les survivants du 13 novembre 2015 se sont réfugiés après l’assaut du raid.