Trêve estivale

La trêve ? Le rêve !

Finie la trépidante vie parisienne et sa course contre la montre !
Oubliés les z’écrans ! S’ils nous ont bien souvent sauvé la mise ces dix-huit derniers mois – pandémie oblige – ,
bonjour la fatigue visuelle, les maux de tête et autres douleurs à la nuque, aux épaules, aux poignets et aux mains !

A présent, cap sur le farniente … et la découverte de nouveaux cafés 😉
Pour nous, ils seront bretons, mais nous en garderons le secret :
je reprendrai la plume à la rentrée.

Il fait trop chaud ?

. Première option : le café glacé.
A l’origine,  le mazagran. Préparé à partir de sirop de café et d’eau fraîche, il est servi dans un verre haut et étroit.
Les troupes françaises le découvrent en 1837, quand l’Algérie leur cède la citadelle du même nom.
Cette boisson connaît deux variantes avec du rhum :
celle des autrichiens qui y ajoutent des glaçons et celle des portugais avec du citron.
Dans l’hexagone, certains cafés en vogue le servent mais on peut aussi le fabriquer :
soit on l’infuse froid, soit on ajoute simplement quelques glaçons.

. Second option : le café frappé.
Bien plus récent et d’origine grecque*, il doit son nom au fait qu’il est secoué pour obtenir une mousse épaisse devenue sa marque de fabrique. On le prépare avec du café instantané* et une infime quantité d’eau qu’on verse ensuite dans un verre avec des glaçons. Du sucre et/ou de lait concentré non sucré l’agrémentent parfois.
A partir de là, on peut le décliner à l’infini :
avec de la mousse, de la vanille, de la cannelle, du cacao ou du caramel.

Il ne reste plus qu’à le déguster entre amis. Sur la terrasse, au jardin ou à la plage, les doigts de pieds en éventail :
on a tout l’été !

 

* Foire commerciale internationale de Thessalonique, 1957 : un assistant veut profiter de sa pause pour se faire un café instantané. Mais impossible de trouver de l’eau chaude. Que faire ? Il décide alors de le préparer en le mélangeant à de l’eau froide grâce à un shaker : le premier café frappé de l’histoire est né !

** C’est une boisson dérivée des grains de café broyés appelée aussi « café soluble » ou « café en poudre ».
Préparé par lyophilisation ou atomisation, le café doit être réhydraté pour être consommé.

 




Café Léa

 Le 4 juillet 2021
Café Léa, 5 rue Claude Bernard, 75005 Paris
Tous les jours de 9h à 2h (10h le dimanche)
Note globale : 13
Situation : 13
Cadre : 12
Accueil : 15
Ambiance : 15
Café : 14 
Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
« Passage d’une berge à l’autre » (anniversaire)

 

Léa, est notre café du jour … et le prénom de l’aînée de nos amis : ceci explique cela !
Bien situé, en bas de la Mouffe*, il ne paye pas de mine mais c’est un vrai bistrot populaire,
à l’ambiance conviviale des petits cafés parisiens.

Son intérieur est gentiment désuet, mais chaleureux avec ses murs orange, jaune et mauve dont la peinture s’écaille.
Nous lui préférons les chaises alignées à l’angle des deux rues, le long des baies vitrées : vue imprenable sur les scooters garés juste devant, certes, mais bénéfice des doux rayons de l’astre suprême … entre deux averses !

La matinée est tranquille : des habitués lisent le journal qu’ils ont récupéré à l’entrée et trempent de généreuses tartines dans leur café au lait. Les accros de l’expresso – dont je fais partie ! 😉 – apprécient qu’il soit servi sur un joli petit plateau argenté avec ses spéculoos et sucres en sachets – sans compter le verre d’écolier rempli d’eau : un service royal vu le prix !

L’atmosphère s’anime à midi ; on s’y presse pour le plat du jour. Ce n’est pas de la haute gastronomie, mais un bon repaire où se détendre les papilles, avec un goût de revenez-y. Du coup, il est plus prudent de réserver son rond de serviette.

Avec l’après-midi arrive une nouvelle parenthèse de calme : les habitants du quartier s’y retrouvent pour discuter ou simplement bouquiner. Pendant l’année universitaire, l’ambiance est carrément studieuse. Entre les étudiants de la Fac voisine** qui révisent leurs cours et les professeurs qui corrigent leurs copies, ça phosphore sec …

Le soir, la tension neuronale retombe et l’animation revient. La salle devient même bruyante : c’est vite bondé ! 

Pour conclure : un bon quartier général.

https://www.petitfute.com/v17231-17300-paris-75005/c1169-s-amuser-sortir/c182-bar-cafe/21050-cafe-lea.html

* La rue Mouffetard est l’une des rues les plus anciennes et les plus pittoresques de la capitale. Longue et pavée,
elle dégringole en pente douce de la montagne Sainte-Geneviève, bordée de nombreux commerces et restaurants.
** Appelée aussi Sorbonne Nouvelle ou Paris 3, elle fait partie des treize nouvelles universités qui ont remplacé l’ancienne Université de Paris, dissoute après les événements de mai 1968. Son siège est à la Sorbonne, bâtiment historique qu’elle partage avec deux autres universités. Elle dispense principalement des enseignements en lettres, langues, arts du spectacle, communication et études européennes.