Café Panis

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21 quai Montebello, 75005 | Station vélib’ du Fouarre | Dimanche de 8:00 à 00:00

Note globale : 16,5

Situation : 17  | Cadre : 17 | Accueil : 17 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 16

Prix d’un café : 6,90 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Porte feuilles » pour « Arbre »
Et la pire : « Aérage » pour « Ventilation dans une galerie souterraine »

Départ dès potron-minet pour une balade le long de la Seine aussi tranquille qu’agréable. Nous nous arrêtons, côté rive-gauche, à la hauteur de Notre-Dame, que des grappes de japonais mitraillent déjà malgré l’heure matinale.

C’est une authentique brasserie parisienne où le temps semble s’être arrêté depuis les années 20. Passé l’épais rideau de velours rouge en arc de cercle de l’entrée, on accède à une grande salle à la déco surannée.
Des étagères de vieux livres font office de cloisons et écho aux bouquinistes tout proches. De gros fauteuils club bien confortables vous accueillent, et même, pour les amoureux, deux mini-banquettes d’angle absolument croquignolettes, à l’écart de l’atmosphère agitée et bon enfant du service … avec pleine vue sur l’ancienne demeure de Quasimodo !
Un vieux tube d’Eddy Mitchell passe en musique de fond …

L’accueil est direct et chaleureux : les garçons s’activent, dynamiques et efficaces, contribuant à l’ambiance si parisienne de la Maison …
On nous apporte notre petit noir ainsi que notre grand crème recouvert d’une mousse magnifique, tandis que, dans une vitrine au charme désuet, une pléiade de desserts nous incite au péché de gourmandise : cheese-cake, crumbles poire-chocolat ou pomme-cannelle, tiramisu au Nutella etc.
Un coup d’œil sur la carte nous indique que les prix sont tout à fait corrects, y compris pour les plats et les vins : preuve que l’on peut trouver des établissements de bonne qualité qui ne sont pas des attrape-touristes malgré un emplacement exceptionnel.

On vient ici pour discuter, se détendre, travailler, voire surfer sur le net en profitant du réseau wifi. Au comptoir, meuble patiné aux multiples tiroirs, les habitués s’agglutinent et les conversations vont bon train. Le cuisinier apporte une tatin toute chaude qui fait frétiller les narines … Un quatuor de géants américains fait son entrée, casquettes vissée sur le crâne, et s’installe en terrasse pour profiter de la vue à travers les larges baies vitrées.

En sortant, nous traversons la rue pour rejoindre le square Viviani qui héberge le plus vieil arbre de Paris, un robinier de 15 m de haut et 3,50m de circonférence, rapporté des Amériques en 1601 par le botaniste Robin.
Retour enfin par les quais à présent libérés des voitures : un vrai bonheur !

Pour conclure : un « panis-gyrique » amplement mérité.

 

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