La Chambre aux Oiseaux

48 rue Bichat, 75010 Paris | Station Vélib’ quai de Jemmapes | Dimanche de  10:00 à 18:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 16 | Accueil : 14 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Elle aimerait bien avoir la paix» pour «ONU»

 

Après une balade le long du canal Saint Martin, voici un endroit parfait pour une pause sympa : un petit café d’antan mignon à croquer !

La déco est cosy, très british : papier peint vieillot, tapis élimé, cheminée en stuc blanc avec sa pendule 1930 et ses vinyles, meubles hétéroclites– chaises, bergères, banquettes avec de gros coussins, ou fauteuils de cuir dans lesquels on a envie de s’enfoncer avec un bon bouquin (ça tombe bien, il y en a à disposition sur l’étagère !)

Sur les tables, le couvert est mis :quelques assiettes dépareillées en porcelaine ancienne, un sucrier rétro, de gros bocaux de confitures, des fleurs fraîches trempées dans de grands verres…

Ici, on se sent comme à la maison, et les enfants ne sont pas oubliés : une chaise haute à l’ancienne attend les plus petits, tandis qu’une vieille valisette de cuir grande ouverte invite leurs aînés à feuilleter des albums ou à se lancer dans un coloriage …

Un jeune couple prend son petit déjeuner, son petit fox terrier confortablement installé sur ses genoux. « Mention pour le flan » décrète la demoiselle ! « La confiture de coings, une tuerie ! » rétorque le second.

Les clients arrivent peu à peu : un trio d’amies venues bruncher, deux motards pour un break, des habitués qui claquent la bise aux patrons, un solitaire pour observer le mouvement de la rue tout en sirotant un citron chaud au gingembre et au miel, de la tablette basse accolée à la grande baie vitrée. Dehors quatre petites tables en rang d’oignon s’offrent au soleil du matin …

A 11h, c’est complet. Le téléphone continue de sonner et le cahier de réservations se remplit …De délicates effluves s’échappent de la kitchenette d’angle ouverte sur la pièce. On y aperçoit des cakes, muffins, cheese-cakes aux biscuits roses de Reims et autres carrot cakes : c’est frais et home made.

L’ambiance est calme et détendue … dommage qu’une musique anglo-saxonne un peu impersonnelle ne vienne la troubler …

Pour conclure : des oiseaux de bon augure …

http://lachambreauxoiseaux.fr




La Marine

55 bis quai de Valmy, 75010 Paris | Station Vélib’ Jemmapes | Dimanche de 9:00 à 2:00 |

Note globale : 14

Situation : 15  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il est au bord de la ruine » pour « Etai »

 

Petite balade romantique le long du Canal Saint Martin. Nous faisons escale à la Marine, dont le nom rappelle les mariniers qui s’y sustentaient autrefois. Il nous inspire aussi notre aîné tout juste parti des States pour rejoindre le bercail en voilier …

Quelques tables sont alignées à l’extérieur, d’où l’on a une jolie vue sur la passerelle en arcade qui lui fait face : cela doit être bien agréable quand le soleil se lâche ! … Mais le grain menace, et nous préférons nous réfugier prudemment à l’abri. Un client sort au même moment en tanguant dangereusement, pour disparaître dans la rue Dieu qui fait l’angle : celui-ci a dû tuyauter du goulot !

A l’intérieur, on se sent transporté presqu’un siècle en arrière ; c’est bien un bistrot de quartier qui a gardé sa patine … et ses peintures écaillées ! Mais avec ses moulures au plafond, ses piliers en fonte et miroirs dorés, ses banquettes de faux cuir bordeaux et son rideau de velours rouge, on lui trouve une vraie gueule d’atmosphère !

Autour du beau bar rond, on peut vite se laisser mener en bateau : quelques habitués accoudés au zinc ou perchés sur leurs tabourets persiflent de concert, d’autres devisent dans un coin sans faire de vagues.                                                         En ce début de matinée dominicale, l’ambiance est déjà bien animée, et l’on s’imagine bien venir partager une de leurs planches de saucisson, à l’heure de l’apéro avec de vieux amis … Mais l’heure est plutôt aux tartines beurrées : ça tombe bien, leurs ficelles sont bien fraîches et croustillantes, et à 2,50 E on n’est pas ruinés par ce petit déjeuner !

Un solitaire tente de s’ancrer dans son bouquin, mais l’affaire n’est pas aisée :  outre les conversations bruyantes et les rires pleins de gouaille, on entend aussi le gargouillement du percolateur et le ronronnement du moulin à café, le tout sur fond de musique reggae …

Pour conclure : pas beau mais bobo …