Bermuda onion

7 rue Linois, 75015 | Station Vélib’ quai de Grenelle … juste en dessous ! | Dimanche de 10h00 à minuit | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 14

Situation : 14 | Cadre : 14 | Accueil : 15 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Qui s’emporte facilement » pour « Léger»

 

Prendre de la hauteur, voilà qui est toujours utile … et souvent agréable !

Perché au dernier étage du nouveau centre commercial de Beaugrenelle,
notre café du jour plonge sur la Seine. A travers les immenses baies vitrées, c’est confortablement installés dans de majestueux fauteuils bleu-canard qu’on profite de la vue imprenable : un bateau de croisière amarré au quai, l’île aux Cygnes et sa réplique en miniature de la statue de la liberté, et plus loin la maison de la Radio (tout récemment rénovée elle aussi) et la péniche des Glénans … Une belle invitation au voyage !

Un lieu résolument branché, ré-ouvert depuis peu. Dès l’entrée, le comptoir donne le ton : design et circulaire, d’un blanc translucide et orné d’élégantes orchidées. Musique lounge, jeux de lumière bleutés, lampadaires de plaques nacrées ; tout contribue à rendre l’atmosphère à la fois raffinée et pleine de zénitude. Et comme nous sommes les premiers arrivés, nous sommes aussi les mieux placés : on en prend plein les mirettes !

Nulle viennoiserie ou autre substance comestible pour accompagner les boissons, et des tarifs un poil élevés. Quoique : un expresso et un cappuccino pour 8,50 E, ce n’est pas prohibitif, surtout dans un cadre pareil et vu la qualité (saveur + mini biscuit et verre d’eau pour les accompagner, service attentionné : tout y est !) Bon, maintenant, on n’a pas testé le repas complet ; l’addition ne semble pas vraiment tendre.

Justement, l’heure du déjeuner approche. Notre serveur s’applique à la mise en place du couvert, et l’on comprend qu’il ne serait pas de bon ton de s’éterniser. Ca tombe bien, notre shopping de Noël nous attend : quatre étages de magasins qui ouvrent leurs portes pour ces trois premiers dimanches de décembre, on va pouvoir magasiner !

Pour conclure : on y est soigné aux petits onions.

http://bermuda-onion.fr

 

 

 




Bouquet de Grenelle

68 avenue de la Motte Piquet, 75015 | Station Vélib’ sous le Métro aérien | Dimanche de 6h30 à 2h00

Note globale : 14

Situation : 13 | Cadre : 14 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix du café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Donne des pommes » pour « Terre »

 

En voilà un emplacement stratégique ! Après quelques emplettes rue du Commerce ou au marché du dimanche sur l’avenue, l’occasion d’une petite pause régénératrice avant de s’engouffrer dans la bouche de métro qui s’ouvre à ses pieds.

La terrasse s’étale largement à l’angle des deux boulevards. Bruyante, c’est qu’il y a du trafic ! En plus, il fait frisquet : d’une douce quiétude presque estivale, on est passé cette nuit à un petit froid bien sec … Une bonne excuse pour se réfugier dans un café !

Déco typique des brasseries parisiennes ; de grands luminaires orange et chaleureux, des coupures de journaux au plafond et des photos à la Doisneau aux murs. En musique de fond, Radio nostalgie. Et surtout plein de petits coins sympas pour des groupes, trios, couples ou solitaires : chacun peut trouver son bonheur. Toutes les générations s’y côtoient d’ailleurs, des poussettes aux cannes …

« Un café et un crème, Mr Bertrand ! » s’égosille le patron. Le serveur, tenue traditionnelle et quelques années déjà au compteur, se précipite. Avec sa chemise blanche à manches courtes, il dénote face aux clients emmitouflés dans leurs écharpes et leurs bonnets. Mais c’est vrai qu’il se démène et court dans tous les sens sans jamais se départir de sa gentillesse et de son sourire.

« Attention les gars ! » Une appétissante tarte quitte le comptoir pour la vitrine réfrigérée … passant à quelques centimètres de nos narines : c’est vraiment du bar à Tatin, çà … pas du baratin !

L’arôme du petit noir est moins exceptionnel, mais l’eau chaude servie à part de l’expresso permet de doser l’allongé à sa convenance, ce qui est suffisamment rare pour être souligné …
Pour conclure : un bouquet qui mérite des fleurs !

http://www.pagesjaunes.fr/pros/54340329

 

 




Chez Papa

101 rue de la Croix-Nivert, 75015 | Station Vélib’ de l’autre côté du carrefour | Dimanche de 10h00 à 1h00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 15

Situation : 14  | Cadre : 16| Accueil : 17 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Mâle de mère » pour « Père »

 

Voilà un Papa comme on l’aime : agréable et lumineux !

A la fois moderne et chaleureux avec ses pierres brutes et son parquet – sans compter LA petite touche originale : de mini radiateurs à l’ancienne posés les uns au-dessus des autres ! (j’adoooore !)

Pour fêter son héros (c’est vrai qu’il sait tout faire : un vrai couteau suisse !), notre second nous fait l’honneur de nous accompagner (une pensée pour l’aîné à l’autre bout de l’Atlantique !)

Sur la terrasse pour certains, c’est déjà l’apéro mille dieux ! Une brochette de clients s’enflamme pour son équipe de rugby … avé un accent qui sent bon le soleil.
On délaisse le coin lounge (aux petits fauteuils pourtant bien tentants), pour s’attabler sur les banquettes du fond … et s’attaquer au brunch dominical – tout droit venu du sud-ouest : c’est du lourd, du très lourd, de l’excellent !

– Plateau avec croissant ou tartine et confiture de figues, salade de fruits, jus d’oranges et boisson chaude (NB. Pour les exal-thés, une valisette entière de sachets différents !)

– Planche de jambon de pays, saucisson, cantal et œufs brouillés ou au plat, accompagnés de pommes de terre sautées et salade verte,

– Et le meilleur pour la faim : un véritable pain père-du (pas pour tout le monde !) et sa boule de glace caramel au beurre salé (prémices de nos futures vacances !).

Gargantuesque ! Le tout à la bonne franquette … et à la papa : attentif et attentionné, mais sans hâte et grands efforts ! Pas grave, on a toute la journée devant nous …

Voilà un Papa comme on l’aime : convivial et généreux !

Pour conclure : évidemment, à la maison c’est papa-reil !

http://www.chezpapa-paris15.com

 

 




La Source

39 rue Alain Chartier, 75015 | Station Vélib’ 183 rue de la Convention | Dimanche de 6h00 à 2h00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 13| Accueil : 14 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Un petit chez soi » pour « Môme »

 

Au cœur du XVème arrondissement, un quartier à l’esprit « village » avec son marché dominical très vivant, ses cinémas et ses nombreuses brasseries.
Au centre, une place piétonne très animée, entièrement pavée, avec des bouches de métro et des fontaines Wallace autour desquelles s’étalent les terrasses des cafés.

Au pied du manège, celle d’un artisan limonadier se démarque des autres :
il y a déjà beaucoup de monde … plutôt bon signe !
A l’intérieur, c’est un (agréable) mouchoir de poche : quelques chaises et petites banquettes accueillantes, et tout au fond, un comptoir de bois clair coiffé de curieux de lustres en forme de boules. Déco sympa qui se distingue des concurrents voisins …

Mauvaise surprise par contre à la lecture de la carte : sans être exorbitants, les tarifs sont au-dessus de la moyenne parisienne ce qui est étonnant pour le coin. Heureusement, les formules « petit déjeuner » sont plus attrayantes : café-croissant à 2,90 (quand le premier est à 2,50) et boisson chaude-viennoiserie à 4,90 (quand le breuvage seul est au même prix !)
Autre bon point : alors qu’on a commandé café-croissant et café-crème, le garçon nous compte un expresso et une formule, moins onéreux au final !

Difficile cependant de partager notre feuilleté triangulaire tant son élasticité est ahurissante : il s’allonge tellement qu’on dirait du latex ! Et en plus, il est bien trop blanc et mou pour avoir du goût ! Mais mon petit noir n’est pas dépourvu de saveur et le crème légèrement caramélisé et bien moussu selon notre (désormais) spécialiste.

Pour conclure : un limonadier artisan mais un croissant industriel …

http://www.ruedesexperts.com/video/reconnaitre-un-bon-croissant-dmlkZW8vMzk=.html




Ciel de Paris

33 avenue du Maine, 75015 | Station vélib’ rue de l’Arrivée | Dimanche de 8h30 à 1h00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 16

Situation : 20  | Cadre : 15 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 4,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Il tombe de haut » pour « Parachutiste »

Echappée au Mont-Parnasse le bien nommé (nos mollets s’en souviennent !), puis nouvelle ascension : en 40 secondes, cette Tour Maine au paradis …
Au 56ème, la vue est à tomber ! Non, je plaisante, la baie vitrée est très sécure !

Premiers arrivés, premiers servis : on choisit notre table face à la Tour Eiffel. Temps clair, ciel dégagé. La vue vaut le dé-tour, la capitale est à nos pieds : Grand Palais, Invalides, Sacré Cœur, Arc de triomphe, et puis, en arrière plan, la Défense, les bois de Boulogne et Meudon, et bien d’autres coins qu’on s’amuse à identifier. C’est simple : on en prend plein la vue !… Mais quel est ce grouillamini qui traverse la place de la Concorde ? Bon sang, mais c’est bien sûr ! C’est aujourd’hui le Marathon de Paris !

Il y a 22 ans, notre petit deuxième faisait son apparition : quoi de mieux qu’un petit déjeuner familial pour fêter l’événement ? Bonne pioche, il est à la hauteur : boisson chaude (café au lait particulièrement parfumé), orange pressée (de qualité), mini-viennoiseries et brioche toastée accompagnée de beurre d’Echiré et de mini confitures ou miel. Le prix est un peu élevé car l’ensemble n’est pas très copieux, mais quoi d’étonnant : à cette hauteur !
(et quand on apprend ensuite que le seul accès au 56ème étage et à la terrasse panoramique du 59ème coûte 14,50 E par adulte, on relativise !)

Le service est sympathique et discret, le cadre sobre et feutré : blanc et caramel, très seventies avec ses jeux de miroirs, sa déco de bulles et ses tables et fauteuils tout en rondeur – mention spéciale à ces derniers non seulement confortables, mais qu’on peut fort agréablement faire tourner !
Une mélodie s’égrène en sourdine, un peu impersonnelle … tandis que je me surprend à fredonner le célèbre refrain d’Edith Piaf : « Sous le ciel de Paris s’envole une chanson…» Mais il est déjà l’heure de redescendre sur terre …

Pour conclure : au sommet de la qualité, de l’originalité et de la gentillesse.

http://www.cieldeparis.com

 




La Cantine du Troquet

53 bd de Grenelle, 75015 | Vélib’ en face, sous le Métro aérien ! | Dimanche de 9:00 à 23:30

Note globale : 12

Situation : 12 | Cadre : 14 | Accueil : 6 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Joue de mauvais tours » pour «Rein»

 

Une serveuse m’avait indiqué quelques jours avant que la Cantine ouvrait à 8 heures le dimanche, mais quand nous nous présentons à 8h45 ce matin-là, on s’entend dire, de façon assez déplaisante, que c’est 9 heures. C’est fort de café ! … Mais bon, il y a des jours avec et des jours sans … et les jours sans, il faut faire avec: on en profite donc pour faire un tour de quartier … et notre réserve de kugelhopfs à la boulangerie alsacienne de la rue de Lourmel toute proche !

Vingt minutes plus tard, les chaises sont encore sur les tables et rien n’est prêt. A l’extérieur, une (future) cliente s’est installée et patiente, emmitouflée dans son châle. Après un bref moment d’hésitation, nous décidons de faire de même :
la terrasse n’est pas désagréable bien que déjà bruyante, entre les voitures du boulevard, pourtant peu nombreuses en ce jour de repos, et les métros aériens qui passent juste au dessus.

Une vieille dame ridée comme un code-barres arrive du marché voisin en traînant son caddie, tandis qu’une famille nombreuse envahit les dernières tables.
Deux petits scouts passent devant l’estaminet, sac au dos et béret sur la tête : attendrissant et … décalé à la fois !

A l’intérieur, la salle est confortable : tables de bois foncé et chaises recouvertes de velours rouge à l’instar des banquettes du fond, comptoir en zinc et tee-shirts de rugbymen basques encadrés sous verre. Il doit faire bon s’y restaurer l’hiver, d’autant que les produits ont l’air de qualité : nos « expresso » et « noisette » sont pleins d’arômes, et la collègue qui m’a conseillé cette adresse jure que c’est là qu’on trouve le meilleur chocolat chaud de la capitale.

Dommage que la serveuse soit si rêche : le seul moment où elle daigne nous sourire est celui où l’on apporte l’addition pour régler … Pas suffisant pour nous donner envie de laisser un pourboire !

Pour conclure : dommage qu’ils n’aient pas troqué la cantinière …

http://fr.mappy.com/activite/restaurant/75015-paris/la-cantine-du-troquet

 




Le Petit Voisin

167 rue St Charles | Station Vélib’ 59 rue Convention | Dimanche de 8:00 à 23:00

Note globale : 14

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 16 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Premier timbre émis» pour «Areu»

 

Venus en voisins, on repère une belle terrasse sur le Rond-point Saint Charles. Juste en face, un fleuriste donne à la place un air de campagne, et en levant le nez, on distingue même un bout de tour Eiffel au-dessus des immeubles. Il y a un petit côté province ici ; tout est si calme, alors même qu’on est à deux pas de la partie très animée de la rue. C’est un vrai havre de paix … peut-être trop pour certains ? Pourtant, l’ambiance ne manque pas quand on franchit la porte.

A l’intérieur, le décor n’est pas vraiment original, même s’il est agréable : murs noirs et tables de bois clair, fil de néon serpentant au plafond …
Mais sur les tabourets-chaises du comptoir, toute une brochette de clients est déjà perchée.
Sur le zinc, un seau à champagne trône, avec dedans, une brassée de roses : elles embaument délicieusement la salle ! Tout de petit monde échange paisiblement sur fond de bossa nova. On n’attend plus que Jeanne Cherhal pour nous susurrer tranquillement son Petit Voisin tout en pianotant. Deux m-amies arrivent du marché, leurs caddies débordant de légumes et de fruits … L’atmosphère est conviviale : on se sent bien ici, un vrai café de quartier !

L’unique serveuse (patronne ?) est partout : elle se faufile de la terrasse au comptoir en passant par la salle, avec autant de discrétion que d’efficacité.

A des attentions pour tous aussi : elle claque la bise aux habitués, offre une rose à toutes les mamans dont c’est la fête aujourd’hui – même celles qui, comme moi, viennent pour la première fois !

Le crème arrive, onctueux et mousseux comme jamais : elle doit avoir un sacré émulsionneur, sa bécane ! De quoi se faire une belle moustache vaporeuse ! Et puis, un peu plus tard, la note, serrée dans une pince à linge en bois : sympa … et plus encore quand on en découvre le total !

Pour conclure : la crème des voisins …

https://www.facebook.com/pages/Le-Petit-Voisin/509961115704570?ref=stream

 

 




L’Auvergne à Paris

102 rue Blomet, 75015 | Station Vélib’ place Adolphe Chérioux | Dimanche de 5:30 à 23:30

Note globale : 11

Situation : 11  | Cadre : 11| Accueil : 13 | Ambiance : 11 | Qualité du café : 10

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Du vieux avec du neuf » pour « nonagénaire »

 

Face à la Mairie du XVème, de l’autre côté de la petite place piétonne, voilà un café plutôt classique, avec sa terrasse (malheureusement) protégée par une bâche en plastique : un bon point pour les fumeurs … mais pas pour l’esthétique !
Pas évident de trouver l’entrée ; c’est un tonneau recouvert de cartes de visites qui nous met sur la piste. Pas facile non plus de se frayer un passage, l’ensemble est tarabiscoté et encombré. On atteint quand même la banquette…

Le cadre est plutôt banal, genre rad des années 60 avec néons blafards, heureusement atténués par le puits de lumière qu’offre la verrière à ciel ouvert.
En bruit de fond, les moteurs d’une course automobile qui vrombissent sur un grand écran (faut aimer !).

On réalise alors qu’il y a des voitures partout, des centaines, soigneusement rangées dans des vitrines dans tous les coins. Des plaques de rallyes aussi, et puis une pancarte : « Au rendez-vous des amateurs de sports mécaniques et amateurs de rugby». On apprend que le patron est un fervent supporter de l’ASM Clermont et accueille régulièrement l’association «Les Arvernes de Lutèce» qui en a fait son QG : avis aux collectionneurs invétérés !

Le garçon nous accueille gentiment, puis installe les nappes pour le déjeuner, rouges et blanches : ça fait auberge de campagne ! On s’imagine bien attaquer l’une des spécialités auvergnates du cru : chou farci, tripoux, potée, aligot, truffade ou petit salé aux lentilles du Puy … pas vraiment diététique, mais ça fleure bon le terroir !   En espérant cependant que la qualité soit meilleure que le café qui est franchement amer (3 sucres sont nécessaires !), bien que joliment servi sur un plateau avec sucrier, pot à lait, verres à pied et bouteille d’eau décorée de sympathiques vaches Salers.

Mais on n’a pas vu l’heure tourner : il va falloir mettre le turbo !

Pour conclure : allez y faire un tour, il tient la route.
www.lauvergne-a-paris.fr

 

 




Les Cafés Charles

Parc des Expositions, 75015 | Station Vélib’ Ernest Renan | Dimanche 10:30 à 19:00

Note globale : 11

Situation : 10  | Cadre : 11 | Accueil : 13 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La def’: «Apparaît au front quand le corps est dégarni» pour «Réserviste»

 

Le Salon du Bien-être fête ses trente ans : une destination toute trouvée pour s’offrir un petit carré de ciel rose par ces temps de grisaille. Munis de nos précieux sésames (invitations téléchargées gratuitement sur internet : le bon plan !), nous fonçons Porte de Versailles.

Un vrai spectacle : des professionnels pour certains revêtu d’une blouse blanche histoire de se donner une caution scientifique, aux plus farfelus avec leurs lunettes à la Star Trek et leur air ténébreux.

Et puis tous ces appareils, tous plus miraculeux les uns que les autres : un espèce de scanner qui ne donne pas vraiment envie d’y entrer (mais apparemment d’en sortir si l’on en croit le regard suppliant de la testeuse du jour oubliée semble-t-il par le démonstrateur !), des accessoires de bien être, cosmétiques (Du collier de noisetier qui soulage des reflux gastriques ou les ulcères buccaux au recueil d’histoires drôles destinées à stimuler le système immunitaire et donner envie de sortir des prisons du conformisme : tout un programme !) Devant les milliers de boîtes de gélules, une question me vient: que devient-on si l’on décide de toutes les essayer ?

Quelques stands pour rêver : la thalasso … Ah ! Une petite échappée à la Rochelle ou Saint Malo. Ou pourquoi pas le festival du chamanisme organisé dans le Jura par le Cercle de sagesse de l’union des traditions ancestrales ? On peut aussi se faire masser : les mains, les pieds, le dos, et la tête (… alouette !)

A l’extrémité, un stand bio propose un véritable café artisanal torréfié au feu de bois 100% arabica : le gosier asséché, je m’accoude à l’unique comptoir. Les patrons discutent avec les quelques clients, l’ambiance est volubile et le contact chaleureux. Il me sert mon précieux breuvage dans un mini gobelet jetable (ça, j’aime pas trop : le contact du carton m’est franchement désagréable ; eh oui, Madame a ses exigences !). Le sucre est servi dans un ancien pot de yaourt en terre recyclé (ça, c’est plutôt sympa), avec une cuiller pour le service (comme à la maison) et un agitateur en bois pour le touiller (ça me rappelle le tire-langue du docteur). Au goût, rien d’exceptionnel … rien de catastrophique non plus : un peu décevant tout au plus, tant on nous vante les mérites du bio …

Pour conclure : un café bien dans son bio-tope …

www.salon-medecinedouce.com

 




Au dernier Métro

70 bd de Grenelle, 75015 | Station vélib’ au 54 | Dimanche 6:00 à 2:00

Note globale : 16

Situation : 13  | Cadre : 17 | Accueil : 15 | Ambiance : 18 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Onze de France » pour « Aude »

 

Impossible de le manquer : en face du marché qui se tient sous le métro aérien de Dupleix, une mini-break et un triporteur aux couleurs de l’établissement sont garés juste devant !

On passe sous la marquise de l’entrée ; à l’intérieur, également art déco, une salle toute en longueur couverte de plaques émaillées. Quelques chisteras et de nombreuses grappes de piment d’Espelette aussi pour rappeler l’origine des propriétaires …

Devant le magistral bar en étain, une brochette de bonnets occupe toutes les places. Les conversations vont bon train : on commente la déculottée prise la veille par nos rugbymen ! Le ton monte, les esprits s’échauffent …

L’un d’eux donne le signe du départ :
– Bon dimanche, Pierrot !
Et le patron de lui répondre de sa voix rocailleuse :
– Sans rancune, Patxi !
– C’est quoi le prochain match ?
– Manchester !
– On va bouffer du rosbeef : après les macaronis, le rosbeef ! conclut-il … avant de revenir hilare, quelques minutes plus tard : J’ai oublié d’te payer, mon grand !

Ici, le tutoiement est de rigueur. L’ambiance est chaleureuse et gentiment bruyante : un vrai bistrot, bien dans son jus, qui fleure bon le sud-ouest … On se croirait au pays (basque bien sûr) !

On essaie de se dégotter un bout de banquette derrière la rangée de tables serrées les unes contre les autres ; j’en fais valser une tasse vide !

Au fond, une pena de supporters casse-croûte à la baguette : eux, c’est le foot !

Un couple d’octogénaires – béret pour lui, mitaines pour elle – fait son entrée : « M’ssieurs, dames ! » : ça ne désemplit pas !

Pour conclure : il ne manque pas de piment, accrochez-vous à ses basques !

http://www.auderniermetro.com/