Indiana

2 place de la Porte de Saint Cloud, 75016 Paris | Station vélib’ devant ! | Dimanche de 8:00 à 1:00

Note globale : 13

Situation : 10  | Cadre : 14| Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,70 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Tient la corde » pour « arc »

Un saloon ! Au cœur de la capitale ! Notre œil de lynx l’a repéré de loin ; on laisse nos montures à l’entrée. Dehors, quelques squaws tout juste sorties de leur réserve s’échangent des signaux de fumée, leurs peaux rouges déjà grillées par le soleil. Nous franchissons le seuil et pénétrons en territoire américain : décor tipi-que, univers ethnique et coloré, à dominante noir et orangé ; tableaux de flèches, totems, calumets et même un tomahawk décoré de rubans et de plumes.

Voilà qui nous change de la tristissime Porte de Saint Cloud !

En veste à franges et mocassins, un apache accoudé au comptoir descend de l’eau de feu, tandis que deux papooses l’évitent en riant, avec des ruses de sioux … sous le regard sévère du grand Manitou prêt à leur voler dans les plumes.

Des voyageurs sont attablés devant un solide breakfast (Ah ! La native food de l’ouest !) mais on peut aussi le prendre à la française, avec la traditionnelle baguette, voire sans gluten (Rossella, c’est pour toi !) Quant aux lève-tard, ils ont le choix entre un brunch « ordinaire » ou « détox » (saumon fumé, galettes de quinoa et salade d’agrumes ajoutés aux boissons).

Une tribu entière se présente et attend bruyamment devant le bar, en file indienne. La serveuse les place avec diligence et part en flèche – des fois qu’ils s’impatientent et déterrent la hache de guerre ! Car-quoi, elle n’a pas envie d’y laisser des plumes …

Mais l’heure de la ruée vers l’ouest a sonné : en selle sur nos bisons d’acier !

Pour conclure : un café original dans un secteur ouest terne.

http://www.indianacafe.fr/restaurants-clubs/46/saint-cloud.html

 




Brasserie d’Auteuil

78 rue d’Auteuil, 75016 Paris | Station vélib’ 76 rue d’Auteuil | Dimanche de 9:00 à 2:00

Note globale : 14

Situation : 14  | Cadre : 15 | Accueil : 13 | Ambiance : 11 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,90 €

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il est sur les dents » pour « émail »

Envie d’une petite place au soleil en cette fraîche matinée de novembre. Porte d’Auteuil, une brasserie a justement ouvert l’été dernier. Installée dans l’ancienne gare, elle en a gardé le charme, avec son toit pointu et ses lanternes. Atout plus : sa large terrasse ensoleillée abritée par un immense store vert et entourée de plantes exotiques. On dirait le sud !

Personne ce matin, Paris reste encore hébétée par les événements de l’avant-veille. Seuls quelques passants se précipitent au kiosque central, en quête des dernières nouvelles. Nous nous réfugions dans notre café du jour. Un immense bar fait face à l’entrée dans une première salle toute aussi monumentale, à la déco style récup’. Un peu hall de gare à vrai dire. Glaciale, même, malgré les plantes dégringolant des suspensions en rotin qui le surplombent – d’ailleurs, elles frémissent avec les courants d’air. Nous aussi.

La salle voisine est plus chaleureuse avec ses longues tables blanches devant de grandes baies vitrées, mais le couvert y est déjà mis ; quant au salon de billard du fond, il nous parait bien sombre : va pour le bar !

Avec beaucoup de nonchalance, l’unique serveuse nous apporte nos cafés servis dans de (petits) verres de cantine. Ils sont certes accompagnés de (grands) verres d’eau … de cantine eux aussi ! Quant aux sucres et cuillères, ils sont plantés dans un pot : pas vraiment la grande classe …

Le barman semble perdu derrière son comptoir mais attentif. Pour répondre à nos questions, il nous invite à monter voir le roof top.
Et là, coup de cœur ! Au milieu des orangers, pieds de vignes et plantes vertes, de larges banquettes en bois aux coussins colorés et chaleureux, des fauteuils en osier à déplacer selon les envies et des parasols chauffants en vue des frimas. Un cocon de verdure à l’abri du trafic de la ville et de ses tracas. Un vrai havre de paix …

Pour conclure : brasse peut-être mais rit peu.

www.auteuil-brasserie.com/

 




The Peninsula

19 avenue Kléber, 75116 Paris | Station vélib’ rue Galilée | Dimanche de 7:00 à 17:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 16| Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 8,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Coup de pompe » pour « Faste »

 

Envie d’une fraîche terrasse après l’étuve des derniers jours !

Problème : la plupart n’ouvrent pas avant 11h ou midi ; beaucoup trop tard pour nous autres qui piaffons dès le lever du soleil !

Solution : choisir celle d’un grand hôtel. En route pour l’Etoile !

Sur la tranquille avenue Kléber, un peu en retrait et légèrement en hauteur, quelques larges fauteuils agréablement placés sous de grands parasols sont installés devant une (somptueuse) façade Haussmannienne. Deux solides lions de pierre gardent les marches, tandis qu’un groom nous accueille de manière très protocolaire. Un élégant voiturier est à disposition pour prendre les clés de notre Rolls, mais bon, on a préféré la discrétion du vélib : inutile de lui confier notre Pass Navigo.

C’est ici qu’en 1928, Gershwin a composé « Un américain à Paris » devenu depuis la musique du célèbre film. Quelques décennies plus tard, on traverse l’écran ; ça y est : on est dans le film ! Des Américains, en voilà justement, attablés sur la large terrasse à l’ombre d’un arbuste. Sans doute fortunés si l’on en croit les tarifs de l’hôtel : 795 E pour les chambres les plus modestes, 6700 E pour les suites les plus prestigieuses. Tiens, il y en a une qui est descendue pieds nus dans ses tennis roses : chics mais sportifs … à moins que ce ne soit pour aller se montrer à Roland Garros, finale du jour oblige !

Le service est un peu guindé – on est dans un palace tout de même ! – mais courtois et d’une grande disponibilité tout en restant discret. Demoiselles en robe noire à col et tablier blancs, messieurs en costume, tous sont parfaitement anglophones, of course. Sur la table, le raffinement est perceptible dans les moindres détails : argenterie, porcelaine fine, nappes et serviettes en tissu blanc immaculées. Le décorum est en tous points splendide : de quoi passer un moment d’exception … comme la note !

Pour conclure : un palace dont je ne suis pas lasse.

paris.peninsula.com/fr/

 




Le Chalet

63 rue de la Pompe, 75016 | Station Vélib’ avenue Henri Martin, en face de la Mairie | Dimanche de 11h00 à 23h00

Note globale : 13

Situation : 12  | Cadre : 13 | Accueil : 14 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Partie de charme » pour « Tronc »

 

Là-haut sur la montagne (de Chaillot),
L’était un (pas si) vieux chalet …

Au carrefour des rues de la Tour et la Pompe (la bien nommée !), voilà une petite adresse de derrière les fagots. Toute la jeunesse du quartier y squatte d’ailleurs les quelques tables du trottoir … pour vapoter tranquillement au milieu des pots d’échappement.

Au rez-de-chaussée, une brasserie sans charme particulier mais vaste, et dont les différents espaces permettent à chacun de trouver le sien.
Un trio de sexygénaires prend le thé. L’une s’émerveille de la forme de sa voisine et lui demande son secret : « Le sport, jamais de sport ! » glousse-t-elle ravie (une admiratrice de Churchill, assurément !) Une saucisse poilue somnole à ses pieds. Un gentleman charmeur entre et scanne la pièce, puis se dirige vers une lectrice esseulée. Peine perdue ; il n’aura même pas un regard et repart avec son 06 …

Déco ordinaire, atmosphère plutôt léthargique, alors pourquoi ce choix ? C’est qu’il y a une pépite ! On escalade l’escalier (surtout, ne pas s’en faire une montagne !) A l’étage, boiseries, fauteuils et même une cheminée, c’est nettement plus chaleureux ! Mais le must est à l’extérieur, sur le balcon tout-en-bois. C’est là qu’il faut s’installer (venir tôt !) : on peut alors profiter, été comme hiver, de l’intimité du lieu, tout en observant nonchalamment les mouvements de la rue en contrebas. Le dépaysement est total !

L’heure tourne ; il est temps de rajouter du bois dans la chaudière :

Que nos cousins québécois ne puissent pas dire que nous ne sommes jamais en retard … sauf une fois au chalet !

Pour conclure : un refuge ex-skis.

http://www.marmiton.org/restos/restaurant_chalet-du-16eme_31431.aspx
 




Le Café Poussin

2 rue Poussin, 75016 | Vélib’ rue La Fontaine | Dimanche de 8:00 à 22:00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 14

Situation : 13  | Cadre : 14| Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Bonne en dessin » pour « Bécassine »

 

Au cœur du village d’Auteuil, une petite voie pavée qui dégringole : des poules et leurs petits s’égayaient encore il y a peu dans la cour du jardin d’enfants des Nations Unies ; las, une épidémie les a décimés depuis … En bas, à l’angle de la rue Poussin, un café rend hommage au peintre du même nom : les lettres de l’artiste sont artistiquement suspendues à l’intérieur d’un cadre doré.

L’endroit est accueillant : un sapin joliment décoré à l’entrée, des magazines à disposition sur une table basse et les quotidiens du dimanche accrochés à leurs barres à journaux. Au fond, une immense reproduction du Maître et – hommage à Bacchus – un gigantesque tonneau en guise de table d’appoint.

Accueil cordial et ambiance agréable, c’est un vrai lieu de convivialité. Des réunions y sont d’ailleurs régulièrement organisées : celle du Mouvement des Poussins par exemple en juin, à l’origine de la pétition pour l’avenir des auto-entrepreneurs, signée par 90 000 personnes, excusez du peu ! C’est ici aussi qu’ont été tournées l’an dernier quelques scènes d’« Une estonienne à Paris », chronique douce-amère où Jeanne Moreau, impériale, campe une vieille dame à qui une compatriote est chargée de tenir compagnie … contre son gré ! Surprise : Carla Bruni pousse-in/cognito la porte : elle est venue en voisine …

Mais l’atmosphère de cette brasserie n’est pas son seul atout : selon une collègue fine gastronome, on trouve ici LE meilleur café gourmand de la capitale. Vérification faite (tiramisu, feuilleté aux pommes, crème brûlée, macaron-pistache et tuile aérienne présentés avec un trait de confiture framboise maison au pinceau : un vrai tableau pour 7 € !), je confirme et je reconfirme : le paradis des becs sucrés! N’hésitez pas à venir y picorer et en prendre de la graine …

Pour conclure : avec ce poussin, vous ne tomberez pas sur un bec.

http://www.widoobiz.com/evenements/apero-poussin/16926com  

 

 

 




La Garçonnière

98 rue Michel Ange, 75016 | Vélib’ à moins de 10 mètres ! | Dimanche de 8:00 à 23:00

Note globale : 13

Situation : 11  | Cadre : 14 | Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Base de calcul» pour «Rein »

 

Au sud du un-six, un petit bistrot de quartier aussi discret que tranquille qui contraste avec la Porte de Saint-Cloud, sa sinistre et bruyante voisine.

Une belle terrasse triangulaire pointe à l’intersection des deux petites rues, bien exposée pour donner l’envie de lézarder au soleil.
Quelques clients profitent d’ailleurs déjà de ses premiers rayons : une glam’azone plongée dans son heureux-scoop, un garçonnet pianotant fébrilement sur son jeu électronique pour échapper à la conversation des adultes, et même une vieille dame en robe de chambre rose arrivée au bras de sa fille : l’hôpital de la Croix Rouge est juste en face.

L’intérieur est sympathique et chaleureux, à l’image de l’équipe, souriante et décontractée, qui discute avec les habitués du comptoir : c’est qu’il y a déjà du monde au perchoir et la machine à coudes bat son plein !
Les esprits s’échauffent presque autant que les gosiers : « une fois, je m’suis fait braquer 20 000 Euros à l’aéroport !» ou encore, « la tête, quand il a déballé ses barrettes ! » : en voilà deux qu’on aurait bien vu figurer dans l’une des scènes des Tontons flingueurs ! Un troisième s’enflamme … du genre à sortir le canon pour tuer une mouche : encore un qu’Audiard n’aurait pas renié !

De grandes ardoises proposent une large sélection de vins : pour un verre entre copains ou une dégustation d’œnophiles – à boire avec modération, bien sûr !

Quelques régalades alléchantes sont également annoncées : et pourquoi pas un tiramisu au Nutella pour éponger ? (Ca, c’est pour MH !)

Pour conclure : une garçonnière à découvrir dès aujourd’hui …

http://www.laetitia-mounier.com/article-la-mosaique-de-la-gar-onniere-54185563.html

 

 

 

 




Le Moulin d’Auteuil

75 bis rue d’Auteuil, 75016 | Station Vélib’ en face ! | Dimanche de 8:00 à 23:00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 13| Accueil : 15 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,60 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Amateur de son» pour «âne»

 

Un café-loto-tabac apparemment banal, mais dont on apprécie, une fois installés, le confort et la déco soignée (j’adore les lustres façon papier froissé !).

Les espaces sont bien différenciés, chacun peut y trouver sa place : on a choisi celle de l’angle de la rue, pour profiter du spectacle de la Porte d’Auteuil. Un endroit toujours très animé : avec l’arrivée de l’autoroute de l’ouest toute proche, le terminus de bus, la station de taxis et, juste en face, l’ancienne station de métro créée par Hector Guimard, le mouvement est continuel. En plus, tous les commerçants, ou quasi, sont ouverts en ce dimanche matin.

Dehors, quelques tables sur le large trottoir, mais aussi, si l’on traverse la partie restau, un agréable petit patio bien caché tout au fond.

Au comptoir, beaucoup de monde aussi : une vraie ambiance de rad !

Le serveur est affable et efficace. Il se faufile, galope entre les tables, le plateau chargé sur une main … Beaucoup de mousse sur notre crème, çà c’est rare ! Par contre, le café est loin d’être exceptionnel et son prix vertigineux !

Un Grand Breton, veste et casquette en tweed de rigueur, interpelle deux compatriotes venus assister au Grand Steeple Chase de l’après-midi.

Ah ! Le Grand Steeple Chase ! C’est l’épreuve reine de l’obstacle, la course mythique pour tous les jockeys, la consécration pour celui qui l’emporte !         Depuis 1873, l’hippodrome d’Auteuil, est le seul de la région parisienne à proposer des courses d’obstacles. Aujourd’hui, seize partants survoltés seront au départ pour disputer ce titre légendaire. Ils vont parcourir 5800 mètres et franchir 13 obstacles en une petite dizaine de minutes : de quoi donner des poussées d’adrénaline aux milliers de spectateurs. Certains seront assis sur les gradins de l’élégante tribune, tandis que les autres, au centre de la pelouse, feront le va-et-vient d’un côté à l’autre pour suivre la course au plus près : toute une ambiance !

Pour conclure : une note un peu salée mais un bon fAuteuil.

http://www.restaurant-lemoulindauteuil.fr/

 

 




Béchu

118 avenue Victor Hugo, 75016 | Station Vélib’ devant ! | Dimanche de 7:00 à 20:30

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 15 | Accueil : 10 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Bien élevé » pour « haut »

 

Ce matin, le baromètre est au beau fixe et le thermomètre affiche 1° :   pendant que mon cruciverbiste préféré cherche le quotidien, c’est dans un état d’esprit primesautier que je procède aux vérifications d’usage des vélibs, en sifflotant gaiement …
– Qu’est-ce qui se passe ? Vous avez gagné au loto ? grogne un octogénaire en passant.
– Même pas !, je lui réponds, la banane jusqu’aux oreilles.
– Pfff ! Après tout, c’est peut-être vous qui avez raison, marmonne-t-il en esquissant un quart de demi-sourire …

Pas facile de circuler aujourd’hui avec le Marathon de Paris ! Près de l’Etoile, on arrive, un peu par hasard, devant cette Maison de l’avenue Victor Hugo : une boulangerie-pâtisserie-chocolaterie-salon de thé. La file d’attente qui s’étire jusqu’au trottoir est de bon augure : nous posons pied à terre !

Dans un salon à l’ancienne flottent de bonnes effluves. Les vitrines ont gardé leurs décorations de Pâques, originales et stylées. Quelques tables seulement, et un tout petit comptoir : c’est un mouchoir de poche. Un autre salon derrière, plus minuscule encore : quatre tables seulement ! Mais il y a aussi une belle terrasse sur le trottoir de l’avenue. On passe commande :
– Vous ne prenez rien d’autre ?…
Pas un mot d’accueil, pas un sourire. Et les autres clients ne bénéficieront pas d’un meilleur traitement. La serveuse sert : c’est tout ! Pour un peu, elle nous mettrait au pain sec et à l’eau. La seule chose qu’elle apporte en un éclair, c’est l’addition ! Et elle est salée ! Ses collègues du bar ne sont guère plus affables. Seule la caissière (patronne ?) se fend d’un petit mot gentil pour chacun de ses clients.

Le salon s’est rempli : un trio d’espagnoles fait la papote, un vieil homme lit son journal, tandis qu’un couple d’habitués savoure des pâtisseries : c’est vrai qu’elles ont l’air exquises ! Un marmiton apporte un plateau de grandes brioches au sucre fort appétissantes. S’il n’était le service, il ferait bon céder au pécher de gourmandise dans ce salon ancestral qui a su préserver son charme d’antan.

Pour conclure : une boulangerie où l’on vous mène à la baguette.

http://www.gillespudlowski.com/36113/produits/le-pain-du-dimanche-chez-bechu-paris-16e#.UWGETaJQZc0

 




Zébra square

3 place Clément Ader, 75016 Paris | Station Vélib à 10 m, rue Gros | Dimanche de 8:00 à 23:00 |

Note globale : 16

Situation : 13  | Cadre : 18 | Accueil : 18 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 18

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Pilote de ligne » pour « Té »

 

En face du pont de Grenelle, le bâtiment intrigue par son architecture atypique, bien que je ne trouve pas que ce soit une réussite : trop massif, trop gris, trop froid… Il y a bien une terrasse abritée par une haie de bambous qui ne doit pas être désagréable l’été, mais aujourd’hui, le soleil n’est pas vraiment au rendez-vous …

A l’intérieur par contre, c’est la bonne surprise ! Un cadre moderne, sobre et chic à la fois, et de beaux volumes. Sur le mur principal, une immense carte peinte qui invite au voyage ; et un peu partout, des palmiers et orchidées pour la touche nature. Un coin salon vraiment sympa aussi, avec des tables basses et des canapés design et épurés.

Musique d’ambiance, lumière tamisée, service discret et souriant à la fois. A cette heure matinale, seul un client petit déjeune tranquillement le long des stores, zébré par les rais de lumière. Voila qui est bon pour notre concentration : ça tombe bien, la grille du jour n’est pas facile !

En semaine par contre, ce doit être la ruche car la Maison de la Radio est juste en face, et le tout Paris médiatique doit s’y presser. La carte n’est pas donnée (le brunch à lui seul est proposé à 28 E), mais le cadre sort vraiment de l’ordinaire, et si les plats sont aussi bons et joliment présentés que notre boisson du jour, cela mérite sans doute le détour …

Au premier étage de l’hôtel, il y a même une galerie d’art que nous nous empressons de visiter. En ce moment, c’est une expo de Yane Lépinay, genre pop Sixties, graphique et colorée, avec des toiles agrémentées de textes et de collages qui en font des œuvres quelque peu décalées : avis aux amateurs !

Pour conclure : un petit noir avec ce drôle de zèbre ne doit pas vous ef-rayé !

http://www.zebrasquare.com/




Le Tsé

78 rue d’Auteuil, 75016 Paris | Station Vélib au 76 de la même rue | Dimanche de 10:30 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 14  | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : Ambiance … aucune à cette heure ! | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,60 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Etreinte et éternité » pour « Anagrammes »

 

Bien au chaud sous la couette, on entend la pluie ruisseler sur le zinc du toit ; s’il faut sortir, autant être dépaysés :
et pourquoi pas le Tsé ?

Installé dans l’ancienne gare de la Petite Ceinture, il est à deux pas de l’hippodrome du même nom, où les courses d’obstacles ont justement lieu le dimanche en novembre et en mars, et tout près du bois de Boulogne, véritable poumon vert de 850 hectares.

Notre ami Google nous signale qu’il n’ouvre pas avant 10 h 30 le matin : je piaffe ! Mais pour être sûre de saisir l’ambiance, j’évite l’heure d’ouverture et attends 20 minutes de plus. Je ne suis pas déçue : les employés sont encore en pleins préparatifs et il n’y a aucun client !

A la serveuse qui est à l’entrée, je m’inquiète de savoir s’il est possible de prendre un verre : « C’est ouvert ! » me répond elle en m’ouvrant grand la porte. Elle me propose de m’installer au bar, s’enquiert de ma commande et retourne à sa conversation téléphonique … Le barman s’active dans son coin, avec une discrétion de violette ; il s’inquiète néanmoins ce que je veux. Pas le temps de répondre qu’une tasse glisse devant moi : c’est la première qui revient : efficace ! Et son breuvage est ma foi, fort goûteux … Mais je ne m’éternise pas, et demande juste à faire un détour touristique pour jeter un œil à l’intérieur.

Je ne le regrette pas : on se croirait dans le Shanghai des années 30 ! Murs laqués, tissus soyeux, grands vases rouges, ancienne porte de temple et paravents chinois … Plusieurs espaces se succèdent, chacun avec son atmosphère : partie restaurant élégante et raffinée, coin canapé-cheminée très cosy, fumoir tibétain plus feutré. Il y a même deux grandes terrasses : sur le toit et isolée du brouhaha par une haie de bambous ; à l’entrée pour la seconde et ouvrant sur la petite place d’Auteuil, toujours animée quel que soit le jour de l’année.

Prometteur, donc, au niveau du cadre… mais à une autre heure !!

Pour conclure : quelle mouche les a piqués ?

http://www.restaurant-tse.fr/