La Terrasse des Archives
51 rue des Archives, 75003 Paris | Station Vélib’ Blancs Manteaux | Dimanche de 9:00 à 2:00 |
Note globale : 14
Situation : 17 | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 11
Prix d’un café : 2,20 €
Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Sortie pour un tour » pour « urne »
En plein cœur du Marais, nous optons pour ce café bien nommé, car la terrasse est effectivement son principal atout.
En fait, il y en a deux : celle qui l’entoure, bien à l’abri, et la seconde au milieu de la placette qui fait l’angle des rues des Archives et des Haudriettes. Toutes deux sont déjà baignées de soleil à cette heure matinale – mais nous ne manquons pas de remarquer qu’il est prévu qu’elles soient chauffées pendant les mois d’hiver.
La belle fontaine XVIIème, les murs classés, les vieux pavés, le grand arbre offrant son ombre et l’atmosphère paisible qui y règne donnent à l’ensemble un côté provincial ; l’impression d’un havre de paix.
Moins heureuse à mon goût, l’immense fresque qui la surplombe : une œuvre de Combas, peintre star des années 80, sur plus de 15 mètres de haut …
Nous arrivons à l’ouverture, et l’on sent que le service a du mal à se mettre en route : les garçons doivent fonctionner en mode diesel !
Ils sont particulièrement jeunes … et pas vraiment réveillés.
L’un d’eux, taillé comme un menhir, apporte une dernière table, tandis que le second remplit la desserte en faisant tintinnabuler les verres.
Un troisième finit par nous apporter nos boissons. Celles-ci n’ont d’ailleurs rien d’exceptionnel, malgré une agréable petite mousse sur le crème.
Peu de monde à cette heure : une vélibiste qui vient se rafraîchir les amygdales, puis une trentenaire descendue en voisine semble-t-il pour prendre le soleil tout en avalant sa tartine …
Bien que particulièrement bien installée dehors, je pousse la conscience professionnelle jusqu’à aller jeter un œil à l’intérieur : déco agréable, avec une élégante tour en fer forgé remplie de bouteilles qui ne manque pas d’originalité.
Pour conclure : mérite qu’on s’y in-terrasse.