Café Campana

1 rue de la Légion d’honneur, 75007 | Station vélib’ 119 rue de Lille, à 150m | Dimanche de 10h:30 à 17h:00 | Musée d’Orsay, 5ème étage, accessible  symbole-handicap

Note globale : 14

Situation : 17  | Cadre : 14 | Accueil : 11 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,70 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Faîte du jour » pour « Lucarne »

 

D’abord “Café des hauteurs” (il est au dernier étage), puis “Café de l’horloge” (restée son élément central), il a été entièrement relooké par les célèbres frères brésiliens (d’où son nom !) : design contemporain – un peu inattendu dans ce musée d’art plutôt classique -, mais qui manque quelque peu de chaleur. S’il n’y avait l’immense horloge de l’ancienne gare et les superbes suspensions dorées, ça ferait même un peu cantine pour tout dire !

L’ensemble est d’ailleurs bruyant, et les paravents formés d’un enchevêtrement de fils métalliques corail, même s’ils sont originaux (et assortis aux corbeilles de pain !), guère efficaces. Or, il y a beaucoup de monde dès l’ouverture : on imagine en milieu de journée ! …

Heureusement, les volumes sont généreux et la vue vraiment superbe : on aperçoit l’Opéra et le Sacré Cœur, et puis, plus bas, les quais de Seine et jardins des Tuileries. Aux beaux jours, on a même accès à la terrasse surplombant la rive droite !

Expresso agréable quoique court en bouche, crème manquant de mousse, tasses sympas ; possibilité de picorer trois feuilles de salade ou un petit bol de potage ; service juste correct : après avoir parcouru les collections, un bon endroit pour breaker !

Attention, pour y accéder, il faut :

1 ) Régler l’entrée (sauf le premier dimanche du mois où l’accès est gratuit),
2 ) Traverser l’immense verrière centrale et prendre l’escalier mécanique (bien caché !),
3 ) Parcourir toute la Galerie Impressionniste (On a connu plus déplaisant !),
4 ) Attendre que l’hôtesse vous place.

Pour conclure : pour muser plus que se régaler.

http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/vers-le-nouvel-orsay/le-cafe-campana.html

 

 

 

 

 

 

 




Le Bistro parisien

Port de la Bourdonnais, 75007 | Vélib’ Quai Branly | Dimanche de 10:00 à 23:00

Note globale : 9

Situation : 17  | Cadre : 12| Accueil : 5 | Ambiance : 6 | Qualité du café : 5

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Chapeau de paille» pour «épi»

 

Une semaine de reprise et déjà la nostalgie des vacances. Nom d’une mouette en plastique, il faut se bouger : cap au bord de l’eau pour un café-restaurant flottant ! Avec vélocité, on enfourche nos destriers parisiens pour se diriger, sans tambour ni trempette, au pied de la dame de fer – pas plus, mais guère moins !

L’accueil est … quasiment inexistant. On nous répond du bout des lèvres : « Oui, c’est bien ouvert mais il faut se servir soi-même à la machine à café » … et ensuite, plus personne ! Une serveuse traîne bruyamment une table puis des chaises ; deux autres s’interpellent sans se soucier des clients. Comme si on n’existait pas !!

Mais bon, le site est grandiose, le cadre plutôt agréable : va donc pour le self service ! Les instructions sont bien indiquées ; par contre, pour la « tasse », on repassera : c’est un vulgaire gobelet en carton avec une touillette en guise de cuillère. De quoi gâcher un peu le plaisir, quand même ! … Et le contenu est au niveau du contenant : décevant ! Ils auraient pu au moins investir dans un percolateur … ou au minimum, être un peu plus accueillants !

On oriente donc oreilles et yeux vers l’extérieur : le va-et-vient des péniches et autres bateaux-mouches, les aigles impériaux du pont d’Iéna, le Palais de Chaillot encore un peu plus loin. Bercés par le clapotis de l’eau, on se laisse hâler …

Pour conclure : un emplacement exceptionnel mais une piètre mise en Seine.

http://www.cofrase.com/restaurant/bistro-parisien/frame.html

 




Le Dôme

149 rue St Dominique, 75007 | Station vélib’ 43 avenue Rapp | Dimanche 8:00 à 2:00

Note globale : 12

Situation : 14  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Garde la chambre » pour « Pneu »

 

L’hiver prend ses quartiers : ce matin, Paris a revêtu son manteau blanc et si l’on veut circuler en vélib’ aujourd’hui, c’est avec les chaînes !

Il nous prend des envies de tour Eiffel : cap sur le champ de Mars ! …
Quelques aventuriers sont déjà en place : une bottée fatale en Moon boots s’abrite sous un éclatant parapluie jaune, des adulescents se lancent des boules de neige, une petite famille achève un sympathique bonhomme de neige (avec un béret bien franchouillard en point final !), tandis qu’une octogénaire chaudement emmitouflée promène son yorkshire sur … une luge !
Un peu plus loin, au milieu de cette mer de neige, un touriste ganté inscrit tranquillement sa déclaration d’amour à la capitale : « I love Paris » !

Où se réfugier tout en gardant un œil sur la dame de fer ? Le café le Dôme – sans doute en lien avec les Invalides toutes proches – nous parait le mieux placé : de sa terrasse qui s’étire à l’angle des deux rues, on a une belle vue sur notre monument national … tout en étant bien confortablement installés : chauffage et cloisons vitrées.

A l’intérieur, c’est un petit bistrot typiquement parisien, tout en longueur avec son comptoir à l’extrémité. Des poignées et porte-manteaux en laiton délicieusement rétros, quelques tables plutôt serrées, mais par ces temps-là, ce serait presqu’un avantage ! Peu de monde à cette heure, si ce n’est quelques touristes frigorifiés, et un fond musical hélas trop bruyant qui casse un peu la magie de la matinée …

Notre breuvage du jour est un café « Richard » … le bien nommé !

Car l’addition finale … nous glace ! (mais on est dans l’un des 6 arrondissements du centre de Paris dont les m2 sont les plus chers de la capitale, c’est vrai !)

Pour conclure : Un Dôme qui n’atteint pas des sommets !

http://www.google.fr/search?q=Caf%C3%A9+Le+D%C3%B4me+75007&hl=fr&tbo=d&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=VD0CUfXZKenW0QX2mYCIAw&sqi=2&ved=0CAcQ_AUoAA&biw=1024&bih=509

 

 




Sip Babylone

46 bd Raspail, 75007 | Station vélib’ en face sur le même boulevard | Dimanche 8:00 à 20:00

Note globale : 11

Situation : 13  | Cadre : 12| Accueil : 7 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,90 €

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’ : « Soldat de la paie » pour « Mercenaire »

 

Rive gauche, à deux pas du Bon marché (le mal nommé !), le « Sip Bab’ » comme l’appellent les branchés : un lieu stratégique pour une halte shopping !

Terrasse chauffée à l’extérieur pour profiter de l’animation de la place et des quelques brins de verdure du square Boucicaut … même si les plastiques qui la protègent heurtent un peu notre sens esthétique : on préfère rentrer !

A l’entrée, quelques pâtisseries appétissantes dans une vitrine, qu’on retrouve un peu plus tard sur la carte : des spécialités germaniques ou anglo-saxonnes assez tentantes effectivement … bien que le prix ne soit pas particulièrement attractif. Celui du café non plus d’ailleurs : il a grimpé d’un euro par rapport à l’Eclair d’il y a deux semaines, alors que nous sommes dans le même arrondissement ! Mais bon, on est en face du Lutétia : c’est peut-être l’effet miroir !

L’accueil est glacial, limite hostile. On a vraiment l’impression qu’on les dérange au milieu de leur livraison de bouteilles : pas étonnant qu’il n’y ait pas grand monde, on a envie de repartir en courant !

La déco est plutôt chaleureuse pourtant : ambiance « salon » :                         boiseries chocolat et banquettes vieux rose (plus accueillantes que les serveurs !), bibliothèques garnies de livres, vases et autres théières, lampadaires jaunes-orangés et lumière tamisée par les stores. Quelques tableaux façon Miro aussi, pour la touche artistique, et même un cadre ancien pour mettre en valeur l’ardoise du menu. On aurait donc plutôt envie de s’installer bien confortablement, si on ne se sentait poussé vers la sortie…

Pour conclure : SIPeu accueillant. Dommage …

http://www.google.fr/search?q=Sip+Babylone&hl=fr&tbo=u&tbm=isch&source=univ&sa=X&ei=GWjyUNPTD8yAhQeV1IGICw&ved=0CGoQsAQ&biw=1024&bih=509

 

 




L’éclair

32 rue Cler, 75007 Paris | Station Vélib avenue Bosquet | Dimanche de 7:00 à 2:00

Note globale : 16

Situation : 16  | Cadre : 15 | Accueil : 17 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,90 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il nous met au courant » pour « Electricien »

 

De la rue piétonne, large et commerçante, on hésite un peu devant la peinture écaillée des montants de la terrasse    et la pénombre qui semble régner à l’intérieur. On pousse néanmoins la porte, et là on n’est pas déçu.
Plusieurs serveurs nous accueillent d’un chaleureux « bonjour », et des muffins, cheese-cakes et cookies bien appétissants attirent notre regard à l’extrémité du comptoir. C’est le sosie de James Dean qui est aux commandes,  les cheveux collés par la brillantine.

La déco est originale et décalée, pour cet arrondissement huppé : de petites tables rondes en acier, de vieilles chaises en fer, une banquette rétro capitonnée, ainsi que de nombreux objets de récup’ (porte-œufs en métal, calendrier en alu, lampes-spot …) qui accentuent le style néo industriel de l’ensemble.

Le crème de mon cher et tendre arrive peu après … la mousse tellement dense que le sucre qu’il a versé dessus en pyramide reste un long moment à sa surface : c’est un véritable spectacle que de le voir s’enfoncer lentement ! Vingt minutes plus tard, la mousse tient encore. Voilà un barman qui sait se servir de son percolateur !

Les conversations sont animées et ponctuées d’éclats de rire. Le voisin d’en face qui affiche « Jeusselin traiteur » au dos de son gilet noir, le poissonnier dans sa vareuse vert bouteille (mais sans les bottes !), ou encore le boucher et son long tablier blanc sur pantalon à petits carreaux bleus : c’est visiblement le rendez-vous des commençants du secteur. Quelques touristes aussi, qui entrent avec leur sac à dos ou valise (rose fuchsia!) à roulettes … Le tout sur fond de musique américaine des années 60 : niveau ambiance, ça décoiffe !

Et puis, la douloureuse arrive : on s’attend au pire compte-tenu du quartier. Mais là encore, bonne surprise :
c’est 30 c de moins que la moyenne parisienne !

Pour conclure : c’est cler, voilà un Eclair qui éclaire une journée !

http://www.facebook.com/pages/LEclair/520641901298740

 

 




Le Café Branly

27 quai Branly, 75007 Paris | Station Vélib sur le quai | Dimanche de 9:30 à 18:00 |

Accessible  symbole-handicap

Note globale : 15

Situation : 17  | Cadre : 16 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Ceux qui y travaillent ont tous un grain» pour «Rizière»

 

Passé le magnifique mur végétalisé, on emprunte le parcours sinueux qui traverse le foisonnant jardin du musée des Arts premiers. Et là, on bascule dans un monde paisible qui contraste avec le vacarme de la circulation des quais.

C’est un véritable havre de paix au milieu duquel se niche ce café aux lignes épurées, imaginé, comme l’ensemble des bâtiments, par l’architecte Jean Nouvel.

Dehors, une vaste terrasse propose de nombreux fauteuils installés pour la plupart face à la tour Eiffel qui, à cette heure, émerge de la brume matinale : un vrai décor de rêve ! Et à la nuit tombée, quand les veilleuses s’allument, ce doit être tout simplement féérique !

A l’intérieur, la déco est sobre et moderne : sol en béton brut ciré, paravent de roseaux séchés pour intimiser l’entrée, large comptoir en alu, lampadaires blancs très design, chaises oranges accompagnés de tables gris perle.

Plusieurs couples ou duos sont déjà installés : ils ont tous choisi les places contre l’immense baie vitrée qui ouvre sur le jardin et ses arbres aux couleurs automnales. Deux jeunes femmes arrivent peu après : « C’est un endroit vraiment privilégié, explique la première, j’aime venir m’y poser »

Le service est discret et attentionné, les tasses originales et stylisées, le sucre issu de l’agriculture biologique ; seul le café lui-même ne nous transporte pas vraiment mais le biscuit à la cannelle qui l’accompagne l’agrémente fort agréablement.

Une quinzaine de jeunes envahissent brusquement la terrasse, tout aussi bruyants que joyeux : l’un d’eux brandit une coupe toute doriturée. Quel exploit peuvent-ils fêter ?

Un autre groupe, plus important encore, entre dans la salle ; il est aussitôt dirigé vers un espace plus à l’écart pour ne pas troubler la quiétude des clients déjà présents … à notre grand soulagement, car nos neurones ont besoin de tranquillité pour leur scène de méninges hebdomadaire !

Pour conclure : OK pour le quai !

http://www.quaibranly.fr/fr/soutenir-le-musee-privatiser/privatiser-les-espaces/cafe-branly.html




Le Pain quotidien

25 rue de Varenne, 75007 Paris | Station Vélib’ Raspail | Dimanche de 08:00 à 20:00

Note globale : 16

Situation : 13  | Cadre : 17 | Accueil : 15 | Ambiance : 15 | Qualité des produits : 16

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Une bonne moitié » pour « Epouse »

 

Aymeric ne regagnant le Canada que la semaine prochaine, c’est à 4 que nous partons aujourd’hui. L’aîné nous ouvre la voie en rollers …

Par un temps froid mais ensoleillé, nous longeons les quais jusqu’aux Invalides, à gauche desquels nous trouvons la rue de Varenne : nous passons devant le Musée Rodin, l’ambassade d’Italie, Matignon et arrivons à bon port …

Notre adresse du jour est une boulangerie-table d’hôtes. Les habitués comme les gens de passage se retrouvent dans cet espace magnifique aux murs de pierres apparentes sous une grande verrière. Conçu par un architecte, il s’articule autour de deux grandes tables très conviviales, entourées de plus petites de deux ou de quatre. Le décor est à la fois chaleureux et tranquille, avec ses rayonnages de spécialités toutes plus appétissantes les unes que les autres et son mobilier de bois blond.

Le chocolat et la citronnade font l’unanimité, et si le petit noir n’est pas extraordinaire à mon goût, le café crème ne manque pas de saveur.

Pour accompagner les boissons, de grandes tartines de pains frais et variés, avec moult confitures faites maison, le tout bio, bien sûr …

Axel teste la gaufre belge, curieux de savoir ce qu’elle a de différent des nôtres :s’il n’a pas véritablement trouvé de réponse à son existentielle question, il n’en apas moins passé un fort bon moment ! Aymeric opte pour un fromage blanc au miel. Et nous nous promettons de revenir un jour au déjeuner pour goûter l’appétissant pot-au-feu qui figure sur la carte …

Pour conclure : nous ferions bien de ce Pain notre quotidien !