Dernier bar avant la fin du monde

19 avenue Victoria, 75001 | Station vélib’ en face | Dimanche de 10:00 à 0:30

Note globale : 16

Situation : 16  | Cadre : 18 | Accueil : 15 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Eclaire au café » pour « Néon »

2012, l’apocalypse est annoncée ! Oui, je sais, on l’attendait déjà en 2000, mais là c’est du sérieux (le calendrier maya), et c’est pour le 21 décembre : plutôt que de s’apitoyer en attendant le funeste jour, de jeunes quadras rachètent une ancienne galerie d’art mitoyenne du Théâtre du Châtelet et ouvrent ce bar pour partager leur passion de la littérature fantastique.
«Le Dernier Restaurant avant la fin du monde», titre d’un ouvrage de science fiction, leur inspirera le nom …

Dehors, une grande terrasse comme tant d’autres … mais c’est pour mieux nous surprendre une fois entrés, quand R2D2* nous invite à «déposer nos armes» : bienvenue dans un univers parallèle !
Sur plusieurs niveaux, d’impressionnants fauteuils (quoique usés !) Pas d’écrans, mais des reliques (Saint Graal, philtres, potions et squelettes), des jeux de société, de cartes ou de rôles, et des livres, de Jules Verne au Seigneur des anneaux en passant par des comics ou mangas (qu’on peut tous emprunter) : on se croirait dans la bibliothèque d’Indiana Jones, un vrai décor de film !

L’immense salle est déserte en ce début de matinée. Seul un trio est occupé à jouer, avec, en fond sonore, le générique de la Guerre des étoiles … sous l’œil d’un monstre humanoïde à tête de seiche, tentacules de pieuvre et ailes de dragon** !

Le Droïde de service nous indique la page intérieure du «Kraken Tribune», posé en guise de set. Surprise : c’est la carte ! Mais il faut être un vrai geek pour en saisir les subtilités. Cocktails avec ou sans alcool (Jedi, Poison Ivy ou Gargle Blaster Pan-Galactique), restauration vegan ou sans gluten, il y en a pour tous les goûts.

Sur ses conseils, je me risque dans les entrailles, un véritable labyrinthe éclairé au néon façon guerre des étoiles :
au premier sous-sol, l’ambiance est futuriste et l’atmosphère digne d’un vaisseau spatial de Stargate.
Au second, c’est plus rustique avec une taverne médiévale et ses tables en bois et fûts de bière. Il y a aussi un dragon et le trône de fer de Game of Thrones, tandis qu’une pancarte précise : «Ne nourrissez pas le troll» …
Et pour ceux que la fin du monde effraie vraiment, il y a même … un bunker anti zombie !

Pour conclure : un vaisseau spécial au cœur de Paris.

* Le gentil robot de Star Wars.
** Cthulhu, créature imaginée par Lovecraft.

www.dernierbar.com
http://www.youtube.com/watch?v=BHHLy0ZSTIU%5B%2Fyout

 




Le Bel aujourd’hui

19 rue Ernest Renan, 22 220 Tréguier | Samedi de 10:00 à 19:00

Note globale : 15 | Situation : 15 | Cadre : 14 | Accueil : 16 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,70 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il pèse son poids » pour « Livre »


Le bel aujourd’hui, c’était … hier ! Avant de repartir, nouvelle halte dans cette jolie cité de caractère nichée entre fleuves et mer. Elégantes demeures à colombages, venelles pavées, jardins cachés et belles librairies anciennes où il fait bon s’attarder … et puis une autre, plus surprenante : un café-librairie ! De quoi conjuguer deux de nos plus grands plaisirs …

C’est en 2005 qu’une boulangère bio décide de changer de vie pour se consacrer à sa passion : la littérature. Avec sa sœur, elle ouvre cette boutique et lui donne ce nom qui sonne bien à leurs yeux – dont elles découvriront plus tard que c’est aussi celui d’un des poèmes les plus emblématiques de Mallarmé.

Depuis, la cadette propose des textes d’ici et d’ailleurs, tout en partageant ses coups de cœur. Mais pas seulement ! Chaleureuse, elle aime créer du lien et accueille régulièrement des auteurs, peintres ou musiciens : pour la rentrée littéraire, un concours d’écriture, une dédicace ou une expo dans la petite galerie accolée au magasin.

Les enfants ne sont pas oubliés qui ont leur coin dédié, avec des bibliothèques à leur taille et des jouets issus du commerce équitable. Deux d’entre eux construisent justement une tour de kaplas sur l’épais tapis, entre le château fort et le cheval à bascule. Certains jours, Léonie propose des lectures ou concours de dessins : « Les gâteaux d’anniversaire » pour le dernier, histoire de fêter les dix ans de la boutique … avec goûter de remise des prix !

Au fond, près du comptoir tout de rondeur et de bois clair, quatre petites tables entourées de livres donnant sur un patio : l’espace est certes limité, mais lumineux et convivial ; idéal pour bouquiner ou échanger avec ses voisins, façon café littéraire … pour peu qu’on y trouve une place !

Nos boissons arrivent sur un plateau : les tasses sont joyeusement bigarrées et ma cafetière individuelle à piston de bon augure (de quoi remplir au moins trois tasses !), le jus de raisin de mon cher et tendre se révèle délicatement parfumé. De quoi attendre tranquillement un beau lendemain …

Pour conclure : une bonne adresse que je vous livre !

librairie-lebelaujourdhui.blogspot.com/




Le timbre poste

31 rue Rouget de l’Isle, 92 240 Malakoff | Station vélib’ rue Charles de Gaulle face au Métro | Dimanche de 9:00 à 2:00

Note globale : 16

Situation : 12  | Cadre : 19| Accueil : 15 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Experte en électronique » pour « Puce »

Jolie découverte que ce resto-pub : ça vaut le coup de passer le périph’ !

Direction boulevard Adolphe Pinard (ça ne s’invente pas !)
Au milieu de maisonnettes et leurs jardinets, une façade couverte d’enseignes anciennes (à répéter 30 fois à toute vitesse !)

Non, ce n’est pas le Musée de la pub rétro mais une bonne petite adresse pour les chineurs du dimanche : le propriétaire, un collectionneur invétéré, s’est installé à un saut de puce du « Marché de Vanves » (pourtant à Paris !)

A l’intérieur, le même bric-à-brac, une vraie caverne qui nous laisse baba : affiches, réclames des années 30, plaques émaillées, maquettes d’avions, de bateaux ou d’hélicoptères, néons, figurines et autres objets étonnants accrochés aux murs, au plafond ou dehors sur la terrasse. Plus un seul centimètre carré de libre : chargé … mais si fun !

On passe son temps le nez en l’air jusqu’à en avoir le tournis et les yeux trouvent toujours quelque chose sur quoi s’accrocher. La mémoire se met en route : on s’amuse à retrouver les marques et les logos sous l’œil bienveillant de Fernandel et autres acteurs posant sur les affiches, sous les feux de vieux spots de cinéma. Sacrée ambiance !

Un lieu hors du commun mais où l’on joue au coude à coude : mieux vaut oublier le dîner romantique et venir plutôt avec une bande de potes pour un repas à la bonne franquette. Ou un soir de match pour les amateurs de foot ou de rugby : si les écrans cathodiques semblent des enseignes parmi les autres, ils diffusent aussi les meilleurs moments sportifs. Nul besoin de son, l’ambiance bruyante et animée le couvre de toutes façons.

Et pour les mélomanes, de chaleureuses soirées jazz parfois le vendredi soir. Une adresse vraiment différente qui ne nous laisse pas indifférents !

Pour conclure : un pub avec des pubs.

www.timbre-poste-malakoff.fr/

www.youtube.com/watch?v=8mE3fIBHXPg

 




Le Fil rouge café

3 rue René Boulanger, 75010 | Station vélib’ au 50 de la même rue |Dimanche de 10h à 15 h

Note globale : 15

Situation : 13  | Cadre : 18| Accueil : 15 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Etoiles qui tournent» pour « Stars »

 

A deux pas des théâtres et de la République, la statue de la liberté trône sur le trottoir d’une petite rue parallèle au boulevard. Quelques tables sur les pavés, idéal pour une pause tranquille quand le soleil pointe …

Retour dans l’Amérique des sixties : à l’intérieur, du sol au plafond, c’est du 100% made in USA : vieille voiture, scooter, jukebox, affiches, drapeaux, anciens téléviseurs et photos de pin up. On imagine Fonzie accoté au comptoir, en train de piocher dans le bocal à candies !

Au fond, un petit corner propose des produits tout droit venus des States (chewing-gum à la cannelle, pop corn, moutardes sucrées) : pas besoin de prendre l’avion pour rapporter des souvenirs de l’Oncle Sam !

Le patron a mis le paquet pour nous faire traverser l’Atlantique ; sans doute un peu chargé, mais so cute ! Haut en couleurs, c’est un vrai passionné.
Un poil brusque au départ, il s’adoucit en évoquant le décès de son fils et ses projets pour rester constructif : chaque 4 juillet (jour de l’indépendance !),

il crée l’événement en tentant de battre un record. En 2012, le plus gros double cheeseburger du monde  (177 kg tout de même !) : pas vraiment diet mais tellement fédérateur et fun – utile aussi puisqu’il a pu reverser 5000 € à l’association               « Enfance et partage ». L’été dernier, c’était un Bagel, et pour le prochain, on annonce le plus gros des hot-dogs : avis aux amateurs !

En attendant, et selon la tradition américaine, c’est l’heure du brunch : quesadillas et nachos, oeufs pochés ou au plat suivis d’un burger kingsize pour les affamés, puis cheese-cake, brownies et pancakes. 
Sans oublier les nombreux softs (Cherry coke, Dr. Pepper etc.) ou boissons chaudes … pour faire glisser tout çà ! L’ambiance est conviviale et colorée. Un jukebox diffuse du Elvis ou de la country : c’est Rock’n Roll à Paname !

Pour conclure : Sam plait vraiment !

http://www.lefilrougecafe.com

www.dailymotion.com/…/xrzbke_record-du-monde

                              

 

 

 

 




ZZZ

23 quai Anatole France, 75007 | Station vélib’ : Port de Solferino |Dimanche de 12h à 19h30 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 14

Situation : 16 | Cadre : 13| Accueil : 16 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle emplit la boîte » pour « Sono »

 

Aujourd’hui, nos fils nous invitent ; ils ont une idée derrière la fête.

RV sur les berges de la Seine, en contrebas de l’Assemblée nationale, à deux foulées du musée d’Orsay et juste en face des Tuileries : vue imprenable sur la grande Roue – et réciproquement.

On va bruncher sur une péniche ? Non, beaucoup plus original :
nos héritiers ont décidé de nous offrir une sortie en boîte …
dans un container maritime revisité. Ca c’est de la mise en Seine !

A l’intérieur, 4 bancs autour d’une table qu’ils ont garnie de viennoiseries, salades, bagels, yaourts, pain d’épices, corbeille de fruits et jus d’oranges. Mais le café me direz-vous ? Quelle impatience, il arrive ! L’aîné file dans l’échoppe voisine : du Richard – enfin pas trop, si j’en crois le gobelet en carton, mais juste chaud comme il faut. Pendant ce temps, le cadet nous propose un plaid moelleux en attendant que le radiateur ait réchauffé la pièce. Ambiance Z comme Zen !

Nous voilà propriétaires, une heure trente durant, d’un petit cabanon au bord de l’eau : pour pique-niquer, siroter, bouquiner, faire la papote, se distraire (des jeux de société sont à dispo dans la grande malle), écouter de la zique (il y a même une prise !), voire roupiller (sur les coussins géants du fond – pour les transats sur la terrasse, on attendra les beaux jours) ou tout simplement … se mettre en boîte : ça tombe bien, on adore ça !

Dehors, Paris est à nos pieds … et les touristes aussi : à travers la baie vitrée, on se fait mitrailler. En route vers la postérité !

Pour conclure : une eau-berge originale

http://www.dailymotion.com/video/x12o9a2_les-zzz-box-prennent-place-en-bord-de-seine_news

Réservation en ligne sur http://lesberges.paris.fr/envies/zzz/

 

 

 




Maison !

Pointage avec le doigt, façon E.T : « MAISON ! » | Station debout : impossible | Dimanche du matin au soir | Accessible (non contamineuse)

Note globale : 13-19 (de tension)

Situation : sous contrôle | Cadre : de vie | Accueil : familial | Ambiance : bouillotte  | Café : plutôt tisane

Pris  : au lit

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Effets de jambes » pour « Bas »
 

C’est Noël, mais ça sent le sapin. Vous allez m’enguirlander :
j’ai été incapable d’aller au rad ce matin ; c’est moi qui suis en rade …
et j’ai les boules, vraiment !

Ces dernières semaines m’avaient complètement dézinguée.

Heureusement – comme dirait mon cousin Bertrand -, j’ai réussi à terminer le trimestre … en flaque, mais réussi ! Même pour la Schrumpfête d’hier !

Au réveil, terrass–ée par la fatigue et le stress, c’étaient les montagnes russes sous mes cheveux et j’arborai un sinistre teint blanch-âtre.

Impossible de des-cendres pour cheminer, même au troquet d’en bas, même à la Nespresso de la cuisine.

Donc, pas de changement de décor malgré la période.

Pour résumer, ce n’était pas café olé mais café au lit … à vrai dire, pas de café du tout, car j’étais plus tentée par des tisanes (je sais, ça va vous paraître incroyable, ô fidèles lecteurs !!)

Comme le père Noël, depuis des heures, je me traîneau lit … sauf que je ne suis pas un cadeau : ma compagnie n’a rien eu d’emballant aujourd’hui !

Il ne me reste plus qu’à laisser tomber la neige en attendant d’être reniaquée … car pas d’inquiétude, j’ai la couenne dure – comme diraient nos cousins québécois !

Pour conclure : aujourd’hui, le café, c’est pas ma tasse !

http://www.psychologies.com/Bien-etre/Medecines-douces/Se-soigner-autrement/Articles-et-Dossiers/La-verite-sur-les-bienfaits-des-tisanes

 




Fleur des thés

Route de la cale, port d’Argenton, 29 840 Landunvez | Dimanche de 10h30 à 19h30, 8 h le mercredi, jour de marché (à partir de 14h30, sauf le lundi, hors saison)

Note globale : 17

Situation : 17  | Cadre : 17 | Accueil : 19 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Une bonne partie du Finistère » pour « Bécassine »

Cap sur la côte des légendes, là où finit la terre : un ancien fileyeur* devenu salon de thé est amarré au bout du quai, juste en face du phare du Four.

Et hop ! Marie-Claude nous fait « mon thé » à bord … et nous envoie à fond de cale (trop chaud pour s’installer sur le pont supérieur transformé en terrasse !) : à l’entrée, quelques produits régionaux et autres lichouseries – caissettes garnies de beaux assortiments de gourmandises bretonnes (caramels et carambars au beurre salé, thés aux algues et même des sacs de kig ha farz !). Au fond, de confortables banquettes gris-bleu et une grande table ovale particulièrement conviviale. Il y a même un piano pour les mélomanes et un pupitre d’écolier pour les plus petits… ou les nostalgiques !

Notre tonifiante balade sur le sentier des douaniers nous a mis en appétit.
Ca tombe bien, il y a aussi de quoi grignoter sur place : quiches, tartes, fars, kouign amann et autres petites choses toutes droit sorties de la cambuse.
On se laisse ensuite bercer par les chants marins et le roulis du bateau (c’est marée haute !) pour plonger dans l’album souvenir : photos retraçant l’histoire du bateau, puis des animations depuis l’ouverture (dédicaces, débats, concerts, vernissages, ateliers culinaires et même défilé de mode !) Marie-Claude profite d’un moment d’accalmie pour venir discuter avec nous, bientôt rejointe par son mari : comment l’idée leur est venue ainsi que les surprises rencontrées depuis …

Mais il est déjà l’heure de filer ; on aurait bien prolongé tant cet endroit nous parait mer-veilleux : une vraie plage de sérénithé ! Et c’est avec la pêche qu’on s’en repart, ragaillardis par cette escale inattendue !

Pour conclure : Un bateau-café … mais pas un café bateau !

http://www.iroise-tv.fr/?p=689

*Navire de pêche au filet

 

 




L’Anti Café Beaubourg

79 rue Quincampoix, 75003 | Station Vélib’ au 27 de la même rue | Dimanche de 10h00 à minuit

Note globale : 16

Situation : 15  | Cadre : 16 | Accueil : 16 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 15

Prix de la première heure : 4,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Jeu de cartes » pour « Atlas »

 

En Russie, les Tsiferblat (« cadrans de la montre ») proposent boissons et nourriture à volonté. Léonid, jeune étudiant Ukrainien, s’en est inspiré pour ouvrir cet Anti-Café l’an dernier : ici, le temps, c’est de l’argent ! On règle la durée, pas les consommations. Et tout est fait pour que l’on se sente bien.

Explications à l’entrée : on nous sert les boissons chaudes à volonté, pour le reste, c’est comme à la maison, tout est à dispo : boissons fraîches et plaquette de beurre dans le frigo (transparent !), baguette, Nutella, marbrés, madeleines, galettes de riz, céréales et fruits. Des produits simples, mais les plus difficiles peuvent apporter leurs casse-croûtes (sauf alcools).

C’est donc le concept novateur d’un lieu idéal de détente ou de travail puisqu’on y trouve livres, jeux et wifi ; et que l’on peut utiliser le projecteur, l’imprimante et le scanner moyennant une modique participation.

Quelques animations aussi : courts-métrages ou conférences, permanences de juristes ou d’experts comptables, ateliers sur l’entrepreneuriat et le monde associatif, jeux de société, cours d’origami ou de dessin …

La déco est claire et lumineuse, l’atmosphère studieuse et détendue : des étudiants, de jeunes créateurs d’entreprises, quelques SBF (« Sans Bureau Fixe ») qui pianotent sur les tables ou sont confortablement installés au fond des canapés. Ca geeke grave !

Au mur ou sur le site, de petites annonces et cartes de visite : c’est là que s’exprime la « Communauté des Anticafteurs » pour se présenter, trouver des associés, signaler ses annonces, offres d’emploi et recherche de jobs …

Pour conclure : nous avons été anti-èrement satisfaits.

Post-scriptum pour mon amie Rossella : un petit frère est né le 20 juin au 4 de la Via Veio, dans le quartier San Giovanni à Rome !

http://anticafe.eu/cafe/cafe3

 

 

 

 




Galeria

Rua Galeria de Paris, 56, Porto (Portugal) | Dimanche de 8:00 à 23:00

Note globale : 17

Situation : 14  | Cadre : 18 | Accueil : 19 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 0,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Son état n’a aucun caractère de gravité » pour «apesanteur»

Une adresse atypique dans un lieu hors du temps ; une ancienne fabrique, où des kyrielles d’objets ont envahi les anciens rayonnages de bois sur toute la hauteur des murs : vieux postes de TSF et projecteurs 16 mm, machines à coudre, balances, poupées, automobiles et autres trams miniatures … Sur le comptoir, une antique caisse enregistreuse (en escudos), et à son pied, une pile de vieilles valises en carton. Au fond, un balcon domine cette vaste salle un peu sombre, avec le bureau du contremaître qui contrôlait jadis les ouvriers. Et au mur, une Cinque cento grandeur nature qui semble plonger sur un piano à queue. Des musiciens s’y essayent parfois le soir quand les derniers clients dînent aux chandelles. Pour l’heure, c’est Charles Aznavour qui emplit la salle avec son envoûtante « Mama » …

L’atmosphère est studieuse et tranquille : des étudiants penchés sur leur ordinateur (l’université est à deux pas) ou attablés devant les pâtisseries maison. A midi, un déjeuner-buffet avec viande ou poisson, légumes au choix, pain, dessert et café est proposé à 4,50 E : c’est resté le prix de la cantine de l’usine !

Par contre, le petit-dej’ est un peu décevant : un jus d’orange aussi microscopique que chimique, une confiture pas plus naturelle que la mini salade de fruits, pas assez de beurre pour tartiner le petit pain (fade) et les deux toasts (corrects) ; seul le café trouve grâce à nos yeux (on nous propose même du lait chaud ou froid à notre convenance) … mais il faut avouer que le prix est imbattable (1,90 E le tout !)

Un conseil en passant, évitez autant que possible l’escale technique : si le sous-sol est tout aussi déjanté (insolite collection de vélos accrochés au plafond !), il manque quelque peu de netteté.

Dommage, car l’accueil est adorable, et ce quelle que soit l’heure : pour être venus plusieurs fois, nous avons été touchés par la gentillesse (et la patience !) des serveuses. Un endroit à la fois étonnant, et où l’on se sent bien !

Pour conclure : une usine où l’on ferait volontiers les trois huit !

Ne pas manquer aussi l’ancien magasin du 20 de la même rue, où l’on peut dégotter, à l’étage, des rééditions d’objets qui firent la fierté du Portugal. Et à 3 encablures, la librairie Lello e Irmao au centre de laquelle se dresse un escalier incroyable !
http://www.google.fr/search…

 




La Java

3 rue Sainte Barbe, 35 400 Saint-Malo | Dimanche de 8:03 à 20:41

Note globale : 18

Situation : 18 | Cadre : 20 | Accueil : 16 | Ambiance : 19 |
Qualité du café : 16

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour, la meilleure def’ : « Meneuse de revue » pour « rédactrice »

Passée la Grand-porte, longer les remparts à droite et s’engouffrer dans une ruelle à gauche : de grands immeubles en granit gris un peu austères, et dans l’un d’eux, notre «Café-du-coin-d’en-bas-de-la-rue-du-bout-de-la-ville-d’en-face-le-port».
Cet estaminet est le plus ancien de la cité corsaire dit-on, le plus bigarré et fantastiménal assurément : une accumulation d’objets de toutes tailles z’et couleurs, venus d’une autre époque, dans une exubérance savamment orchestrée.

Côté zinc, des escarpolettes en guise de tabourets, ou, pour les plus sportifs, des anneaux olympiques pour grimper sur l’éminente chaise, hisse et haut !
Quelques bancs d’église aussi pour les bigots en goguette. Ailleurs, des banquettes de métro ou tables et chaises bistrot Belle-époque, et même une cabine d’ascenseur des années 30 … dont le fond s’escamote pour accéder aux lieux d’aisance !

Le spectacle est partout, sur les murs, le plafond ; le moindre centimètre carré est recouvert d’objets insolites ou détournés : un immense lustre art déco, une ancienne pompe à essence, des plaques émaillées et autres objets publicitaires, des affiches et gravures anciennes, un accordéon (si l’envie nous vient d’entonner la java des Malouins), et surtout des centaines, que dis-je des milliers de poupées, qui donnent envie de lancer un « Où est Charlie » (attention au torticolis !) : sur les abat-jours, le comptoir, les porte-manteaux, par ribambelles ; elles ont même leur clinique au fond de la salle !

On commande un café-tartines, mais ici, on reçoit avec provisions précise le patron : seul un morceau de sauciflard est prévu pour éponger les boissons. A régler illico, en zorros, s’il vous plaît !
Notre cafetier se définit comme un provocateur-bistrotier… et joue son rôle à la perfection. Il annonce la couleur en affichant que son établissement est « interdit aux cons, à la malbouffe qui pue, photographes malpolis, toute personne se prenant trop au sérieux ou présentant un taux d’alcoolémie supérieur à celui du patron ».
A mauvais entendeur, salut ! Ancien brocanteur et fils de réparatrice de poupées,
il a passé 8 ans à collecter ces objets et créer son puzzle classé plus beau café de France … et même interplanétaire, selon lui : le ton est donné, le décor planté !
D’aucuns le trouveront trop grande gueule et regretteront un accueil plus convivial,   il n’empêche qu’il cadre bien avec ce lieu atypique où l’excentrique conjugue au merveilleux, à classer … monument hystérique !

Pour conclure : un caféérique !

www.youtube.com/watch?v=He-kinorwN8
www.lajavacafe.com