L ’ Arrosoir

25 rue Joseph Bara, 29 680 Roscoff | Dimanche de 11h00 à 19h00

Note globale : 15

Situation : 13  | Cadre : 17| Accueil : 17 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Dans le vent » pour « Aéré »

 

Roscoff : ses vieilles demeures d’armateurs, sa thalasso, son jardin exotique, mais aussi ses Johnnies, ces colporteurs qui, depuis le XIXème siècle, traversent la Manche avec leurs vélos chargés de tresses d’oignons roses pour les vendre dans toute l’Angleterre. Ils ont été jusqu’à 1500, ils ne sont plus que 17 aujourd’hui !

Venus en coup de vent, nous n’en prenons pas moins le temps de visiter le musée qui raconte leur étonnante saga. Puis, le gosier quelque peu asséché, nous nous arrêtons dans une maison voisine conseillée par un roscovite.
Effectivement, il y a de quoi s’abreuver : on est ici chez un caviste passionné … mais pas seulement ! La deuxième pièce est un salon de thé – ouvert uniquement en fin de semaine et pendant les vacances scolaires.
Un lieu magnifique et reposant : des fauteuils de toutes tailles et de toutes les couleurs, de vieilles bibliothèques, l’ensemble est cosy à souhait.

Les grandes baies vitrées ouvrent sur un petit jardin où quelques tables invitent à la détente. Il y a même une adorable petite roulotte aux tons pastels qui attend les plus jeunes : on regrette d’avoir grandi trop vite !

Accueil plein de gentillesse et d’attentions du propriétaire. Il est intarissable : sur le vin bien sûr – il anime régulièrement des ateliers d’œnologie – mais aussi le tango argentin, l’autre grande passion qu’il partage avec sa femme : il arrive même qu’on le danse ici ! D’autres événements sont proposés chaque vendredi : concerts, conférences, pièces de théâtre …

En attendant, bien calés dans nos fauteuils, on plonge dans la carte : pâtisseries maison, cidre fermier, et autres boissons chaudes, également un brunch (18 E) avec des produits de saison aux petits oignons : salades maison, charcuteries bretonnes, fromages, omelette aux champignons, galette aux pommes de terre, pana cotta à la bergamote … il n’y a pas que le café qu’on sert qui vous met l’eau à la bouche !

Pour conclure : même rosse, Coffe apprécierait !

http://www.larrosoir-roscoff.com

 

 




Le Voilier

61 la Croisette, 06 400 Cannes | Dimanche de 8h00 à 23h00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 15

Situation : 17  | Cadre : 15 | Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,60 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Artère parfois engorgée » pour « Rue »

 

Sur la mythique Croisette, les stars, c’est nous ! On passe sa tête dans le visage évidé de l’une des silhouettes grandeur nature disséminées un peu partout, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on est devenu Lara Croft ou une drôle de dame, Superman ou Harry Potter, ou un autre héros du cinéma. Il suffit alors de prendre la pose … et se faire tirer le portrait pour l’éternité – pas plus, mais guère moins !

Petite pointe de faim. Entre le brunch du Carlton (70 E) et le petit déjeuner de son voisin (12,50 E), quelques nanosecondes d’hésitation … mais il faut savoir raison garder !

Pas de regrets : un crème tellement mousseux qu’on dirait des œufs à la neige, une orange ou un pamplemousse fraîchement pressés, des viennoiseries moelleuses et une demi tradition bien alvéolée accompagnée de beurre-confitures. Abondant et goûteux !

Le cadre est confortable, chic et sobre, avec de belles boiseries et d’élégants arums dans leurs grands vases translucides ; la musique discrète et … la vue permet de profiter de la mer, avec au loin, les yachts de Palm Beach sur la gauche et le massif de l’Esterel de l’autre côté de la baie.

Ambiance feutrée. Quelques jeunes s’encanaillent gentiment au comptoir, tandis qu’en salle, des hommes d’affaire pianotent sur leur I-pad ; une anglaise replie la poussette-canne de son dernier pour le caler sur ses genoux ; un couple âgé se lève pour sortir, canne anglaise pour Monsieur et… cannes de serin pour Madame ! Mais il est temps pour nous aussi de mettre les voiles …

Pour conclure : une qualité hissée haut.

http://www.levoilier.fr/fr/photos

http://www.cannes.com/fr/culture/cannes-et-le-cinema/les-murs-de-cannes-font-leur-cinema/silhouettes-de-cinema.html

 




La Tonnelle

Ile Saint Honorat, 06400 Cannes | Dimanche de 9h30 à 17h30

Note globale : 16

Situation : 19 | Cadre : 15 | Accueil : 16 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Preuve de bonne foi » pour « Piété »

Cap sur Saint Honorat : vingt minutes de traversée et nous voilà sur la plus petite des îles de Lérins : « Un écrin de verdure, de fraîcheur et de sérénité » nous promettait le dépliant. C’est vrai ! (surtout en cette saison !)
Elle se parcourt à pied, au milieu des pins et chênes verts, avec partout la mer couleur émeraude. Quelques chapelles et fours à boulets, un majestueux monastère fortifié en haut duquel la vue est inoublia-bleu ; et puis, au centre, l’abbaye où les moines accueillent toute personne désireuse de se ressourcer, se restaurer dans un climat de silence, partager leur quotidien … ou tout simplement goûter les produits des vignes qu’ils cultivent depuis plus de seize siècles (ça conserve !)

Avant de reprendre le large, petite halte à l’unique restaurant qui propose une cuisine méditerranéenne aux touristes et aux plaisanciers (la Maison vient même les chercher en zodiaque !), ou simplement des boissons et pâtisseries comme en cette fin d’après-midi.
Avec sa belle charpente de sapin et son sol en dalles de pierres à l’ancienne, cet espace s’intègre parfaitement au site. Le mobilier quant à lui invite à la détente, des tables et chaises en teck aux fauteuils et tables basses en résine tressée. Les plus petits ne sont pas oubliés : deux chaises hautes les attendent. Et, pour les gourmets, les petits bidons de la célèbre huile d’olive Alziari décorent joliment les tables.

Les prix sont un peu salés, mais on est en mer ou quasi, et le cadre exceptionnel le justifie : à travers oliviers et palmiers, on aperçoit l’île Sainte Marguerite, la baie de Cannes et les premiers sommets enneigés des Alpes : le temps semble suspendu, on est au paradis …

Le tintement des cloches nous rappelle qu’il est l’heure de rejoindre l’embarcadère pour le dernier bateau … si l’on ne veut pas avoir à supplier le frère hôtelier de nous ouvrir une cellule !

Pour conclure : de notre présence, il s’honorat …

http://www.tonnelle-abbayedelerins.fr

 




Le Bouchon du Port

8 place de l’hôtel de ville, 06 400 Cannes | Dimanche de 6h30 à 23h00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 12 | Accueil : 11 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Père de la mer » pour « Trenet »

 

Entre le vieux Suquet et la Croisette, l’une des 15 fresques murales de la ville met en scène les grandes figures du septième art : au milieu d’un décor en cours de montage, Fred Astaire, Bourvil, de Funès, Mickey, Superman, Batman, Belmondo et Depardieu se mélangent allègrement.

En face, le Bouchon où cantinent les travailleurs du port. Il n’est pas le seul : il y a ceux qu’on accroche au bout de nos Cannes (à pêche), ceux qu’on supporte au volant (pendant le Festival), ceux qu’on débouche (à la remise des palmes), et ceux adressés aux malotrus qui … le jettent un peu loin !

Il reste des places au soleil : on se précipite ! Tant pis pour les belles banquettes jaune moutarde de la salle, il fait trop bleu ! Pleine vue sur le mur peint, la gare routière et, derrière les palmiers, les silhouettes des yachts sagement amarrés …

Valérie Lemercier prend commande ; toute de noir vêtue – tailleur/pantalon, et haut perchée : chicissime ! Professionnelle aussi, sauf pour le sourire (ce n’est donc pas elle !) Un client ose la comparer à une actrice, elle rétorque pincée : « Je ne suis pas une fille de tapis rouge, juste une working girl ! »

Heureusement, l’animation ne manque pas en terrasse : de volubiles italiens, Castaldi-père caché derrière ses lunettes noires, un épagneul breton obéissant (qui s’exécute quand on lui demande : « prends ta laisse et va coucher ! ») et quelques cyclistes en combinaisons flashy venus s’abreuver au point d’eau.

Jolie mousse sur le crème, excellent café (Lavazza), sucrier vintage avec bec serveur au centre ; la note finale est serrée dans une pince à linge … et le prix    aussi !

Pour conclure : y jeter l’ancre sans pour autant en faire son port d’attache.

http://www.cannes.com/fr/culture/cannes-et-le-cinema/les-murs-de-cannes-font-leur-cinema/murs-peints.html

 

 

 

 

 

 




La Java

3 rue Sainte Barbe, 35 400 Saint-Malo | Dimanche de 8:03 à 20:41

Note globale : 18

Situation : 18 | Cadre : 20 | Accueil : 16 | Ambiance : 19 |
Qualité du café : 16

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour, la meilleure def’ : « Meneuse de revue » pour « rédactrice »

Passée la Grand-porte, longer les remparts à droite et s’engouffrer dans une ruelle à gauche : de grands immeubles en granit gris un peu austères, et dans l’un d’eux, notre «Café-du-coin-d’en-bas-de-la-rue-du-bout-de-la-ville-d’en-face-le-port».
Cet estaminet est le plus ancien de la cité corsaire dit-on, le plus bigarré et fantastiménal assurément : une accumulation d’objets de toutes tailles z’et couleurs, venus d’une autre époque, dans une exubérance savamment orchestrée.

Côté zinc, des escarpolettes en guise de tabourets, ou, pour les plus sportifs, des anneaux olympiques pour grimper sur l’éminente chaise, hisse et haut !
Quelques bancs d’église aussi pour les bigots en goguette. Ailleurs, des banquettes de métro ou tables et chaises bistrot Belle-époque, et même une cabine d’ascenseur des années 30 … dont le fond s’escamote pour accéder aux lieux d’aisance !

Le spectacle est partout, sur les murs, le plafond ; le moindre centimètre carré est recouvert d’objets insolites ou détournés : un immense lustre art déco, une ancienne pompe à essence, des plaques émaillées et autres objets publicitaires, des affiches et gravures anciennes, un accordéon (si l’envie nous vient d’entonner la java des Malouins), et surtout des centaines, que dis-je des milliers de poupées, qui donnent envie de lancer un « Où est Charlie » (attention au torticolis !) : sur les abat-jours, le comptoir, les porte-manteaux, par ribambelles ; elles ont même leur clinique au fond de la salle !

On commande un café-tartines, mais ici, on reçoit avec provisions précise le patron : seul un morceau de sauciflard est prévu pour éponger les boissons. A régler illico, en zorros, s’il vous plaît !
Notre cafetier se définit comme un provocateur-bistrotier… et joue son rôle à la perfection. Il annonce la couleur en affichant que son établissement est « interdit aux cons, à la malbouffe qui pue, photographes malpolis, toute personne se prenant trop au sérieux ou présentant un taux d’alcoolémie supérieur à celui du patron ».
A mauvais entendeur, salut ! Ancien brocanteur et fils de réparatrice de poupées,
il a passé 8 ans à collecter ces objets et créer son puzzle classé plus beau café de France … et même interplanétaire, selon lui : le ton est donné, le décor planté !
D’aucuns le trouveront trop grande gueule et regretteront un accueil plus convivial,   il n’empêche qu’il cadre bien avec ce lieu atypique où l’excentrique conjugue au merveilleux, à classer … monument hystérique !

Pour conclure : un caféérique !

www.youtube.com/watch?v=He-kinorwN8
www.lajavacafe.com

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Café du Port

85 rue Ernest Renan, 22700 Perroz-Gireg | Dimanche 7:00 à 20:00 au moins

Note globale : 12

Situation : 14  | Cadre : 12| Accueil : 13 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Ils se font toujours rouler au jeu » pour « Dés »

Petite bolée d’air iodé sur le port de Perroz : l’occasion d’y tester un nouveau rad. Avec Titine que nous connaissons déjà, celui-ci est le seul sur le pont ce matin. Moins dans son jus que la première, mais pas désagréable pour autant. Il vient d’être remis à neuf : tables en ardoise, bar panoramique tout de bois gris latté avec des miroirs donnant un bel effet de champ. On aimerait juste un peu plus de caractère à l’ensemble. Un bon point néanmoins : la barque-tronc de la SNSM posée bien en évidence, pour donner un coup de pouce aux sauveteurs-bénévoles en mer.

Accoudé à bâbord, un trio d’habitués s’esclaffe bruyamment. La patronne est seule, mais elle assure, trottinant du comptoir à la salle, en passant par les coins tabac ou loto, avec un petit mot pour chacun. Nos joyeux drilles l’interpellent :
– Rhabille-nous les gamins !
– C’est çà : envoie-nous en un autre, au moins !
– Oui, mets-nous y un coup d’plus !
Elle s’exécute … mais le dernier est tellement ras qu’il manque de déborder :
– T’as mis la moitié d’trop ! s’amuse le premier
– C’est sûr : y a pas à s’plaindre, approuve le second
– C’cui-ci a déjà bu 3 verres de rang pourtant, s’inquiète le troisième …

Dans la salle, une trentaine de clients déjà : lecteurs du Trégor, joueurs de PMU, pêcheurs en retraite, Breton pur beurre salé avec son épagneul couché au pied … La plupart se connaissent et se serrent la louche au passage en échangeant quelques mots : pronostics du futur conclave, la météo a le vent en poupe aussi (il va neiger demain, sûr que c’est !) … Mieux vaut garder la tête froide, alors !

Nos cafés arrivent dans de jolies tasses rouges et noires, à la fois originales et pleines de pep … avec, en touche finale, le petit carré de chocolat assorti !

Pour conclure : pêche au Bar en Bretagne …

https://plus.google.com/114653750583852844933/about?gl=fr&hl=fr

        

 

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Café-librairie Gwrizienn

3 rue de la Chanvrerie, 35 190 Bécherel (Entre Rennes et Saint Malo)|

Dimanche 10:00 à 12:30 et 14:00 à 19:00

Note globale : 14

Situation : 15  | Cadre : 14| Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 1,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Artère vite bouchée » pour « Ruelle »

Perchée sur une colline, cette bourgade médiévale fut autrefois célèbre pour son industrie de la toile. Alors qu’elle était en déclin, une poignée de passionnés de littérature lui redonne vie à la fin des années 80, et en fait une véritable cité du livre. Libraires, éditeurs, relieurs, calligraphes, enlumineurs et illustrateurs reprennent les anciennes boutiques, et des manifestations sont organisées : marché au livre le premier dimanche du mois, fête du livre le week-end de Pâques ou Nuit du livre les mercredis d’été … pour chiner à la lumière des bougies !

Quelques librairies-salons de thé aussi, pour bouquiner ou échanger : « la Porte Saint-Michel » dans la rue du même nom, « la Vache-qui-lit » et le « Gwrizienn » sur la place centrale, justement ouvert …

Deux grandes pièces avec des piles d’ouvrages sur la Bretagne, légendes, histoire, culture, économie, politique : chacun peut y trouver son bonheur toujours ! Près d’une fenêtre, une chauffeuse et un mini-fauteuil : pour les grands et les petits ! Et plus loin, une petite table avec des coloriages attend les artistes en herbe… Des affiches annoncent expositions, concerts ou débats : ce n’est pas seulement un magasin, mais aussi un lieu de partage et de rencontres.

Au dessus de la porte du fond, une pancarte : « Café ». Quelques marches, et on se retrouve dans un salon, bien cosy avec ses couleurs chaleureuses, ses tapis et ses meubles dépareillés. Sur la droite, le coin cuisine, tout aussi de bric et de broc. Et au milieu, un radiateur d’appoint : c’est comme à la maison ! …Trois babas-cool discutent allègrement dans un coin. Elles viennent de dénicher des merveilles : un livre d’art, un récit maritime et un vrai Club des cinq de la bibliothèque rose d’origine (deux euros précise son acquéreuse, visiblement ravie de son affaire !)

On passe commande ; elle arrive dans de grandes tasses bleu turquoise à pois blancs : sympa ! Mais pour la grignote, le choix est limité ; seul un malheureux gâteau au chocolat s’ennuie sous sa cloche : pas de quoi casser la faim !

Pour conclure : ici, on vous livre un café …

http://www.becherel-autour-du-livre.com

 

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Les Calculots

Place de l’église St Jacques (22 700 Perroz-Gireg) | Dimanche pendant les vacances, 9:00 à 14:30 (21:30 en semaine) | symbole-handicap

Note globale : 16

Situation : 15  | Cadre : 15| Accueil : 17 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 16

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « La jalousie ne l’arrête pas » pour « Rai »


Cette semaine encore, nous profitons de la Côte de granite rose (pas pour rien que le célèbre guide Lonely Planet l’a référencée en tant que 4ème site naturel d’exception de France !)

Perroz-Gireg en est le fleuron et le macareux son emblème. C’est justement ce drôle d’oiseau au bec bariolé qui nous invite à entrer dans notre café-crêperie du jour, « les Calculots » étant le nom donné à ses petits.

Déco simple et lumineuse avec meubles et murs blancs, égayés de panneaux oranges, plantes vertes et larges stores jaunes, qu’on aperçoit à travers les vastes baies vitrées baignées de soleil. Et puis des lustres design et de grands clichés de la région exposés par le patron, photographe à ses heures. Sur l’ardoise du comptoir, la formule quotidienne : « Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os » (Audiard)

A notre arrivée, nous repérons quelques commerçants du bourg, venus recharger leurs accus avant l’ouverture. L’un d’eux, originaire du sud-est (et jamais avare de bons mots), se tient perché à l’entrée sur un tabouret : « Celui-ci, y a qu’là qu’il est bien, remarque une collègue : il domine la situation ! »

Les autres planchent sur leurs mots croisés … « Valeureux, en cinq lettres ? » questionne l’une. « C’est un café studieux, toujours ! se réjouit Yannick, le patron … et visiblement les clients préfèrent les banquettes ! » Sans lever le nez, le plus âgé confirme : « C’est comme au bal dans l’temps … sauf qu’on s’fait pas ramasser ! »

Nos travailleurs repartis, deux familles s’attablent à leur tour et commandent boissons et viennoiseries. Les secondes s’achètent à la boulangerie d’en face, mais on peut les consommer ici, comme c’est l’usage dans la région, même s’il y a possibilité de commander des tartines sur place. Ils optent finalement pour les deux … et ont bien raison : les croissants de chez Ty Coz sont incomparables, et la Trégor (du même fournisseur) l’est tout autant !

Pour conclure : une bonne cote sur une belle côte.

 

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Chez Titine

Port de Perroz-Gireg (Côtes d’Armor) | Dimanche 8:00 à 20:00

Note globale : 14

Situation : 16  | Cadre : 11| Accueil : 14 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Triste fin pour une vedette » pour « Epave »

Difficile de trouver un troquet ouvert tôt le dimanche en cette saison ! Heureusement, il y a Titine, toujours aux commandes, malgré ses 85 automnes …

Quatre petites tables, un comptoir typique années 50, un papier peint bleu ciel aux motifs marins, un lustre d’après-guerre, le canevas d’un matelot accroché au mur, un énorme bidon de lait posé dans un coin et quelques fleurs des champs … Le frigo lui par contre est flambant neuf : un article du Trégor nous a appris que l’ancien a été mis aux enchères (Il ne fermait plus que grâce au gros élastique qui en faisait le tour !). La théière aussi est toute pimpante ainsi que la petite tasse de grès pour le café. Ce dernier n’est plus servi à la casserole mais sort tout droit d’un percolateur … et a beaucoup gagné en qualité ; il y a même un petit chocolat avec !

Déjà de l’animation à cette heure : la patronne est en grande conversation avec deux clients accoudés au comptoir, le bonnet vissé sur la tête, et un troisième affalé sur une chaise voisine. Leurs accents très marqués font souffler comme un vent de Bretagne sur la petite salle. Il y a de la protestation dans l’air : les fonciers, la taxe professionnelle, la TVA ; tout y passe ! « V’là, c’que c’est qu’d’être riche ! » conclut Titine dans un grand éclat de rire.

On entend Radio Bonheur en sourdine (« La radio qui compte pas pour du beurre ! ») : de l’accordéon, des petites annonces et de vieilles chansons dont celle du loup, du renard et de la belette qui donne à notre octogénaire des envies de guincher : elle esquisse quelques pas en faisant glisser ses charentaises lie-de-vin, tout en effectuant des mouvements de bras pour les accompagner à la bretonne. « Un vrai bal musette, que c’est chez toi ! » se moque gentiment l’un des clients.

Suit une chanson des années 30 qu’elle accompagne de sa voix chevrotante : « J’ai gardé ta photo sur mon cœur ! », tout en arborant un sourire béat. « Pour une fois qu’il fait beau ! » soupire alors le plus âgé tandis que ses deux compères opinent du bonnet. « Vous m’gâchez tout ! » se plaint-elle. «Tu chantes mieux qu’un cheval » la console le second … « mais tu cours moins vite ! » rétorque le troisième comme pour l’achever …

Ils repartent bientôt, remplacés par un ouvrier en bleu de travail et cheveux gris en catogan. Il demande combien ça lui fera pour un petit blanc. « Ce s’ra 1,20 jusqu’au jour de l’an. Après, ça s’ra plus cher, on n’a pas augmenté depuis 5 ans ; alors ça s’ra 10 c de plus, sauf pour le Côte du Rhône, parce qu’à 0,70, on n’pourra pas mettre plus de 5c ». D’autres arrivent encore : ça ne désemplit pas …On peut même venir faire affuter ses ciseaux, couteaux ou lames de tondeuse : ça, c’est du service !

Pour conclure : plus kitsch, tu meurs !

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Le Thé dans la vigne

8 place des Halles, 21 340 Nolay | Dimanche 10:30 à fin de soirée

Note globale : 17

Situation : 16 | Cadre : 17 | Accueil : 17 | Ambiance : 16| Qualité du café : 17

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Gens du milieu » pour « Centristes »

 

A l’occasion d’une petite halte dans un village viticole des hautes côtes de Beaune, nous apercevons cette vieille maison datant de 1810, nichée à l’ombre des halles médiévales. Quelques tables de jardin et transats nous accueillent à l’extérieur tandis qu’une belle devanture verte garnie de théières anciennes et autres antiquités attire notre regard. A priori, c’est un salon de thé, mais peut-être ne sont-ils pas sectaires et proposent-ils aussi du café ?

Gagné ! Notre hôtesse nous propose même de choisir entre un mexicain, au goût très doux et parfumé, et un guatémaltèque, aux arômes fleuris avec une note chocolatée. Elle nous en annonce par ailleurs de nouveaux, haut de gamme, dans les deux prochaines semaines …

L’intérieur est à l’image de la vitrine : délicieusement vieillot et plein de charme. Tout est dépareillé et pourtant, l’ensemble donne une impression d’harmonie : les tables, chaises, fauteuils et canapés, même les plaids et la vaisselle ancienne. De vieux moules sont suspendus aux poutres, ainsi que des couronnes de pin sur lesquelles sont sagement installés des ours en peluche. Sécotine, un gros chat gris, ronronne sur un coussin, tandis que son cousin Lucifer, profite de l’ouverture de la porte pour s’échapper prestement …

Un couple vient réserver son dîner aux chandelles tandis qu’un quatuor d’anglais s’installe pour goûter aux spécialités de la région; un vieil homme s’est confortablement installé pour lire son journal : l’atmosphère est paisible.

Sur un guéridon, d’appétissants desserts faits maison attendent les clients sous leur cloche, de même qu’une bonbonne remplie de confiture de vieux garçon. La carte des plats éveille nos papilles : potage de céleris-bananes-pommes-curry, assiette de fromages de Bourgogne, daube de bœuf en sauce et vins du cru.

Pour conclure : à dégusThé en toute tranquilliThé …