Le Bureau

25 bd Koenig, 19 100 Brive-la-Gaillarde |

Dimanche de 11:00 à 23:00

Note globale : 13

Situation : 12  | Cadre : 15 | Accueil : 10 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’ : « Coup de pub » pour « ale »

 

Ah, les vacances : deux semaines sans aller au bureau, autant dire … une éternité ! Heureusement, il y a les annexes, partout en France et en Navarre, jusqu’à Brive dite « gaillarde » (car – petite parenthèse historique – anciennement fortifiée ; et pour les latinistes, Galia = la force).

Une imposante maison de caractère prolongée d’une immense terrasse avec fontaine et pieds de vigne. A l’arrivée, un majordome, austère comme un brocoli à la vapeur, qui vous toise en guise d’accueil. Bon, d’accord, ce n’est qu’une statue, mais ça ôte un peu l’envie de plaisanter !
Grand standing également à l’entrée de la bâtisse dont les portes vitrées (avec armoiries gravées s’il vous plait !) s’ouvrent automatiquement.

Inspiré des pubs londoniens (Il y a même une cabine de téléphone anglaise … pour les produits d’entretien !), l’intérieur est sombre mais vraiment confortable. Moquette épaisse et lourds rideaux, fauteuils profonds pour le coin salon et chaises de cuir hautes bien rembourrées au comptoir (sous d’impressionnants lustres !)

Par contre, l’accueil laisse à désirer : la serveuse reste cachée derrière ses pompes à bière et nous répond à peine.

On s’attend à voir des hommes plutôt d’un certain âge, voire d’un âge certain, mais non, ce sont exclusivement des jeunes (c’est pour ça qu’on y est !) C’est leur QG : certains refont le monde, d’autres jouent aux cartes (les jeux leur sont prêtés contre une carte d’identité laissée en gage) dans une ambiance conviviale et détendue. De grands écrans laissent à penser qu’elle est sûrement moins tranquille les soirs de match (de rugby, of course !) : la pression doit monter, et pas seulement la Leffe !

Tiens, tiens ! Des flàmmeküeche annoncées sur la carte ; je serais curieuse de voir comment des corréziens les cuisinent ! Mais il est vrai qu’il y a quatre ans, c’était ici une Taverne de Maître Kanter …

Pour conclure : on n’a jamais été aussi contents d’aller au bureau.




JM’S Café

 2 place du Vieux Marché, 76000 Rouen | Station cy’clic place du Vieux Marché |

Dimanche de 9:00 à 1:00

Note globale : 11

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 10 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 9

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Endroit même à l’envers » pour « Ici »

 

Givrée ! Telle est Rouen durant les fêtes : du village des automates au marché de Noël, jusqu’à la grande roue installée sur la place où Jeanne d’Arc fut brûlée, au cœur historique de la cité. De quoi prendre de la hauteur pour découvrir la ville et plonger dans l’histoire de France …

A l’angle de cette place pavée (où trône une église moderne au milieu des maisons à pans de bois : shocking !) et d’une large rue également piétonne et menant au Gros horloge (emblématique monument s’il en est !), une large terrasse permet de profiter de l’activité du centre – voire des spectacles et concerts en plein air comme ceux qui sont organisés ce mois-ci.

Mais, jour de marché oblige, les marchands finissent d’installer leurs étals. On se réfugie à l’intérieur. Plutôt chaleureux, à la manière des pubs anglais (décidément, ils ont laissé des traces !) : un imposant comptoir cerné d’une épaisse barre de laiton dorée, de hauts tabourets ou plutôt fauteuils (bien rembourrés !) et de petits compartiments aux solides banquettes. Tout cela fait aussi costaud que confortable ! Quelques lustres dégringolent sur les tables et de vieilles publicités complètent le décor.

L’atmosphère est calme, très calme, trop calme. Personne hormis un couple d’anglais (encore eux !) installé sous des ballons de rugby accrochés au mur, face à l’écran géant. Sans doute est-ce plus punchy les soirs de match, au moment du tournoi des six nations notamment : les sportifs doivent en profiter pour prendre une petite mousse … et la température grimper en même temps qu’ils la descendent !

En attendant, l’équipe s’affaire sans se préoccuper plus que ça de nous. Et alors qu’on attendait un café aussi robuste que le cadre, il se révèle un vrai jus de chaussette ! What else ?

Pour conclure : pas de pub pour ce pub.

https://www.facebook.com/JMS-CAFE-218557224865926/

 

 

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Le Bel aujourd’hui

19 rue Ernest Renan, 22 220 Tréguier | Samedi de 10:00 à 19:00

Note globale : 15 | Situation : 15 | Cadre : 14 | Accueil : 16 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,70 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il pèse son poids » pour « Livre »


Le bel aujourd’hui, c’était … hier ! Avant de repartir, nouvelle halte dans cette jolie cité de caractère nichée entre fleuves et mer. Elégantes demeures à colombages, venelles pavées, jardins cachés et belles librairies anciennes où il fait bon s’attarder … et puis une autre, plus surprenante : un café-librairie ! De quoi conjuguer deux de nos plus grands plaisirs …

C’est en 2005 qu’une boulangère bio décide de changer de vie pour se consacrer à sa passion : la littérature. Avec sa sœur, elle ouvre cette boutique et lui donne ce nom qui sonne bien à leurs yeux – dont elles découvriront plus tard que c’est aussi celui d’un des poèmes les plus emblématiques de Mallarmé.

Depuis, la cadette propose des textes d’ici et d’ailleurs, tout en partageant ses coups de cœur. Mais pas seulement ! Chaleureuse, elle aime créer du lien et accueille régulièrement des auteurs, peintres ou musiciens : pour la rentrée littéraire, un concours d’écriture, une dédicace ou une expo dans la petite galerie accolée au magasin.

Les enfants ne sont pas oubliés qui ont leur coin dédié, avec des bibliothèques à leur taille et des jouets issus du commerce équitable. Deux d’entre eux construisent justement une tour de kaplas sur l’épais tapis, entre le château fort et le cheval à bascule. Certains jours, Léonie propose des lectures ou concours de dessins : « Les gâteaux d’anniversaire » pour le dernier, histoire de fêter les dix ans de la boutique … avec goûter de remise des prix !

Au fond, près du comptoir tout de rondeur et de bois clair, quatre petites tables entourées de livres donnant sur un patio : l’espace est certes limité, mais lumineux et convivial ; idéal pour bouquiner ou échanger avec ses voisins, façon café littéraire … pour peu qu’on y trouve une place !

Nos boissons arrivent sur un plateau : les tasses sont joyeusement bigarrées et ma cafetière individuelle à piston de bon augure (de quoi remplir au moins trois tasses !), le jus de raisin de mon cher et tendre se révèle délicatement parfumé. De quoi attendre tranquillement un beau lendemain …

Pour conclure : une bonne adresse que je vous livre !

librairie-lebelaujourdhui.blogspot.com/

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Maison de Jeanne

24 rue Ernest Renan, 22 220 | Dimanche de 11:30 à 19:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 16| Accueil : 16 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Souvent donnée, jamais rendue » pour « Heure »

 

Changement d’heure et même … d’époque ! A l’occasion d’une escale sur le Jaudy, remontant la grand rue de la capitale du Trégor jusqu’à sa cathédrale St-Tugdual, notre œil (de lynx) repère l’ardoise posée devant une vieille maison à pans de bois: «Vente de crêpes». Pourtant rien ne laisse augurer d’une boutique…

Passée la lourde porte, nous voilà propulsés un siècle avant ; pour un peu, on se croirait chez une lointaine grand-tante : la salle n’est ni très grande ni très claire (les ouvertures sont étroites et les poutres et meubles très sombres), mais rustique et authentique. Deux longues tables attendent les groupes tandis que les deux autres, rondes, s’offrent aux solitaires ou aux duos. Un vieux fourneau et une grande cheminée de granite complètent le mobilier – où devant l’âtre, des conteurs viennent animer les veillées durant les longues soirées d’hiver.

Des ustensiles et autres bocaux de confitures garnissent les étagères, tandis que d’anciennes photos de Trégorroises en costumes ornent les murs de pierres. L’un des ouvrages mis à disposition des clients nous apprendra que leurs «Touken» de dentelle, ces étonnantes coiffes à deux ailes, étaient destinés à cacher aux regards les cheveux considérés comme des «allumettes du diable». Voilà une maison qui ne manque pas d’âme …

Une bonne odeur de galette emplit l’espace : dans le coin cuisine ouvert sur la salle, la patronne s’active sur son billig. Impossible de résister : à la boisson prévue viendra s’ajouter une crêpe au miel de châtaignier ou de sarrasin (bien parfumé, mais fort de caractère !) Etonnamment, les assiettes sont en papier et les couverts en bois : recyclables, certes, mais moyen pour l’œil et le palais (Merci, les écolos !!) Heureusement, le contenu, lui, n’est pas en carton, plutôt goûteux même …

Nos breuvages sont servis dans des bolées. Le jus de pomme artisanal de mes compères se révèle d’une grande finesse ; pour moi par contre, ce n’est plus un café, c’est une baignoire ! Mais bon, c’est raccord avec le cadre …

Les produits proposés sont tous locaux ; on peut aussi les emporter (Ah, leurs lichouseries bretonnes !) : une cuisine de tradition, simple et fraîche, à l’image de l’hôtesse de la maison aussi tranquille et agréable que sa demeure.

Pour conclure : cote d’amour en Côtes d’Armor.

dilka.over-blog.com/article-treguier-capitale-du-tregor-111028936.html

 

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Dupont avec un thé

6 avenue de la Mer, 14 390 Cabourg | Dimanche de 8:00 à 19:30

Note globale : 16 | Situation : 15 | Cadre : 17 | Accueil : 17 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 17

Prix d’un café : 1,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle a besoin qu’on la console » pour « Madeleine »

A deux heures de la capitale, Cabourg a bien des atouts dans sa Manche.
C’est la destination idéale pour respirer les bonnes odeurs iodées !

Marcel ne s’y était pas trompé qui séjournait régulièrement dans son Grand Hôtel au début du siècle dernier, à l’ombre des jeunes filles en fleurs. Considérée depuis comme la station la plus romantique de la Côte Fleurie, elle lui a rendu hommage en donnant son nom à la longue et charmante promenade qui longe sa plage.

Dans l’artère principale, une alléchante vitrine : celle de la Maison Dupont. Son créateur avait racheté le petit café jouxtant l’église de Dives-sur-Mer en 1912 pour ouvrir un salon de thé ; il s’attira ainsi les faveurs des dames en villégiature. Un employé l’a repris, étendu à Deauville, Trouville et Cabourg, créé de nouvelles spécialités et conservé le nom auquel il a malicieusement ajouté “avec un thé“.

Depuis, l’adresse est devenue incontournable ; on vient de toute la côte s’accorder le plaisir d’une pause gourmande : pâtisseries et chocolats – de l’un des Meilleurs Ouvriers de France (Il paraît même qu’une de ses spécialités est classée parmi les 100 choses à tester avant de mourir !)

A l’entrée, les présentoirs regorgent de douceurs et les clients se précipitent. Au milieu de cette effervescence, quelques tables, pas les plus reposantes !

Une immense pyramide de madeleines grimpe à l’étage que l’on atteint par un grand escalier circulaire : quelques fauteuils dans un coin salon, un immense piano où joue parfois un musicien et enfin les tables qui surplombent le rez-de chaussée.

Ambiance raffinée, service très classe, carte des boissons plus que fournie (il y a même l’emblématique Blue Mountain de la Jamaïque !) pour une addition quelque peu salée mais on ne regrette pas la petite entorse au budget.

Ce week-end, ce sont les journées du patrimoine partout en France. Et à Cabourg, le patrimoine, c’est la Madeleine !

Dupont a donc choisi d’en organiser le premier festival : dégustations, démonstrations, ateliers de pâtisseries pour petits et grands et même concours de la meilleure fabrication d amateurs …

Pour conclure : du pont et même du très pont comme on dit en Alsace …

www.dupontavecunthe.fr/nos-boutiques/cabourg/

 

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Le Café du coiffeur

Place Michel Vermughen, 14 430 Beuvron-en-Auge | Dimanche de 10:30 à 19:30

Note globale : 13 | Situation : 15 | Cadre : 12 | Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,40 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Travaille en boucles » pour « Coiffeur »

Dans la série « J’irai revoir ma Normandie », cap sur la Calvadosie – pas sur la côte fleurie, non, mais à une vingtaine de kilomètres, au cœur de la campagne augeronne : le pays des vaches domino, des pommiers, des bourgs et des clochers, où la mer est absente … mais pas les touristes ! Notre bourgade du jour, parmi les dix plus belles de France, a gardé ses vieilles enseignes, ses maisons à pans de bois et ses étroites ruelles aux noms évocateurs : celle de « l’enfer » pour rappeler le dur métier des tanneurs au XVIIIe siècle ou de la « Catouillette », du patois « chatouiller » pour … se chatouiller le gosier avec un peu de Calva ?

Le nôtre est bien sec justement ; on aimerait par ailleurs connaître les gens du cru. Quoi de mieux qu’un petit café de pays pour prendre la température ? Justement, il y en a un juste en face de la vieille Halle, on ne peut pas y couper : de 1928 à 1972, c’était un café-coiffeur-barbier.

Deux tables et quelques chaises en guise de terrasse, et à l’intérieur, une salle minuscule avec son comptoir lambrissé, ses quelques affiches et ses bolées de cidre suspendues aux étagères. Au fond la deuxième salle, la porte du fond laisse entrevoir la cuisine familiale où les deux anciens regardent la télévision : on a l’impression d’être à la maison !

La patronne n’est pas matinale : « Ah ça non ! Je ne suis pas une lève-tôt ; je dors comme une bienheureuse ! », mais vous accueille avec beaucoup de gentillesse. Des pancartes précisent qu’« On peut apporter son manger », et même le trouver chez les autres commerçants du village – de la Falue*, du Beuvron** ou de la Teurgoule*** notamment. « Ça a tjs été comme ça », justifie-telle.

Mais si l’on vient ici, c’est avant tout pour s’abreuver, et pas seulement de café : « Vous avez beau dire, y a pas seulement que de la pomme ! » comme le disait Audiard dans les Tontons Flingueurs : cidre fermier pur jus, poiré, pommeau, calvados, c’est fou ce qu’on peut faire avec des pommes!

Pour conclure : un café au poil !

* Brioche plate.
** Gâteau au Calvados entouré d’une crêpe.
*** Riz au lait parfumé à la cannelle.

www.beuvroncambremer.com/pays-auge-le-cafe-du-coiffeur-cafe-beuvron

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La Grange à Louise

4 rue aux Anglais, 56140 Malestroit (Bretagne) | Range-vélos dans le jardin | Dimanche de 10:00 à 18:00

Note globale : 16

Situation : 15  | Cadre : 17 | Accueil : 16 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 1,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il ne doit pas transpirer » pour « Secret »

Le long du canal de Nantes à Brest, une petite cité de caractère avec de jolies maisons à colombages. Beaucoup d’animation sur la grand place, de chaleur aussi : les tavernes sont prises d’assaut. Et pourtant, il va bien falloir qu’on se désaltère ! … A gauche du Syndicat d’initiative, une ruelle, avec au fond, un grand portail ouvert sur un jardin, magnifique écrin de verdure pour les thés. Quelques chaises, fauteuils et tables sous de grands parasols, et même des transats au soleil … pour hâler bien en feuilletant le dernier « Flemme actuelle ». Et pour nos montures, un râtelier à vélos : il reste juste deux places !

C’est une ancienne grange joliment retapée et aménagée en crêperie-salon de thé-épicerie fine. L’intérieur est chaleureux avec ses grandes tablées installées au milieu des vieilles pierres, sous de belles poutres apparentes.
Dans un coin, des spécialités gourmandes et autres souvenirs régionaux sont proposés à la vente : une vraie caverne d’Ali Breton qui nous laisse baba !
Et sur la mezzanine, une belle exposition de tableaux d’artistes locaux.

Mais pour aujourd’hui, on préfère le soleil. Et on est loin d’être les seuls ! Le service est du coup un chouia trop long bien que la pétillante Catherine s’active en robe rouge et talons hauts. Mais elle est tellement pleine de gentillesse et d’attentions qu’on lui pardonne volontiers !
De délicieuses effluves nous titillent les narines : notre pétulante serveuse vient d’apporter aux anglaises de la table voisine les crêpes aux pommes rissolées de caramel au beurre salé concoctées par sa soeur Maryvonne. Ici la crêpe-rit,
on a bien fait de s’y arrê-thé !

Mais l’heure est déjà venue de se remettre en selle : alors qu’à regret on s’apprête à quitter ce lieu enchanteur, la patronne, ayant réalisé qu’on randonne au long cours, revient en courant nous offrir une petite bouteille d’eau !

Pour conclure : une grange qui va faire du foin …

http://lagrangealouise.onlc.fr

 




Dame Jeanne

59 Grande Rue, Avallon  | Dimanche en saison de 8 h à 19 h

Note globale : 14

Situation : 13 | Cadre : 15 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 1,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle a fait fureur autrefois » pour « Ire »

 

Escapade au Parc Naturel du Morvan avec une pause à « Avalons » qu’on découvre perchée sur son promontoire en arrivant par la vallée du Cousin … car au cœur du quartier historique, se niche cet amour de salon de thé !

Une entrée discrète puis une grande pièce chaleureuse avec ses murs de pierre, ses poutres et même une cheminée où le feu crépite en hiver.

Question café, le choix ne manque pas : du Costa Rica à la Papouasie en passant par Sumatra, on s’offre un tour du monde pour 2,10 E à chaque escale, le double pour la Jamaïque avec son Blue Mountain, café le plus recherché de la planète.

Si l’on préfère le nectar des anglais, l’éventail est encore plus large (27 sortes !), mais comme vous l’avez sans doute remarqué, ce n’est pas ma tasse de thé.

Quant aux plus jeunes (ou plus gourmands), on leur recommande l’onctueux chocolat chaud aux marshmallows …

A 9,20 E, le petit-déjeuner se révèle copieux : un croissant et un pain au chocolat chauds, deux tartines avec beurre et confiture maison (coing et groseille), une boisson froide et une chaude (accompagnée de son amande cacaotée). Les produits sont de qualité. Seul le jus d’orange est quelconque. Dommage !

Côté jardin (on le découvre par la fenêtre), une terrasse pavée toute en longueur, entourée de hauts murs recouverts de glycines, avec quelques tables pour prendre le soleil dès qu’un rayon pointe et profiter de la quiétude du lieu.

Côté rue, une deuxième salle au cadre feutré avec ses boiseries Louis XIV.

C’est que, eh oui, on est revenus faire la dînette autour de plats maison ! Délaissant le sauté de pintadeau aux cèpes ou la gougère à la crème d’époisses, on a choisi le gratin d’aubergines et la tarte rhubarbe accompagnée d’une boule de glace du même parfum : de bons petits plats des familles vraiment savoureux. L’accueil est souriant, l’ambiance conviviale et l’endroit plein d’élégance … visiblement, ça se sait !

Pour conclure : ton palais ne manque pas d’âme, Jeanne !

www.damejeanne.fr

 

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Au Quinze

15 place du Prieuré, 89 420 Montréal | Dimanche en saison, de 8:00 à 14:00 et de 17:30 à 20:00

Note globale : 13

Situation : 11  | Cadre : 10| Accueil : 15 | Ambiance : 17| Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Ils jouent de mauvais tours » pour « Reins »

Petite halte dans l’un des plus beaux villages médiévaux de Bourgogne, où la reine Brunehaut séjourna au VIème siècle, d’où le nom : « Mont Royal ».
Si les Révolutionnaires l’ont transformé un temps en « Mont Serein », la tradition a vite repris le dessus : nous voici donc revenus à Montréal !

Flanquées de leurs tourelles et échauguettes, les vieilles maisons montent à l’assaut de la colline, tandis qu’au-dessus des anciennes fortifications, sur l’esplanade de la Collégiale, on découvre un superbe panorama de la tranquille (et bien nommée) vallée jusqu’aux monts du Morvan.

Pas de pseudos artisans d’arts ni même de commerces … juste un café (ouf !)
Près de la « Porte d’Enbas », du vin pour le quinze : ici, on boit rouge !
(Voilà assurément un prieuré où on ne sert pas que du vin de messe !)

Trois anciens sont déjà accrochés au comptoir : nez en chou fleur et regard bonhomme, panses débordant de leurs larges bretelles, et puis ces accents plein de truculence : quand leurs « r » se mettent à rouler, on est pris d’une envie de quoi rouler nous aussi sous la table. Mais attention : un verre ça va, trois verres bonjour les éclats (de rire) !

– Moi, j’étais chef plongeur : 33 ans de casseroles et pis la r’traite, mais ça paye rien, j’vous l’dis, moi !
– Remarque autrefois, y en avait pas : on en mettait sous l’mat‘las.
– Eh ? Faudrait p’têt ben s’rincer l’cou : Corinne, r’mets-nous une couleur !
– Goûtez-moi ces gougères pour éponger tout çà ! Cà va, mon vieux Pompon ?
– J’étais en commissions ; j’dois prendre des p’tites routes où qu’y a pas d’gendarmes maint‘nant, c’est long !
– Tu t’rappelles l’canon l’aut’ dimanche, quant’ sa femme a déboulé au Lulu. En voulant r’partir, il a calé la faucheuse, là dis donc !
– Mouaih ; tu connais la mienne, « Ramène point ce gars » qu’elle m’a dit !
Bon, faut qu’j’aille : j’vais être encore engueulé …
– Allez, comme qui dit : à la prochaine !

Pour conclure : le vin, dieu du quinze.

www.montreal-en-bourgogne.com

 

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La Terrasse

31 place des Otages, 29 600 Morlaix | Vélo … cipède | Les dimanches, en décembre et longs week-end

Note globale : 13

Situation : 14 | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,40 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Bonne en dessin » pour « Bécassine »

 

« S’ils te mordent, mords-les ! » Telle est la devise locale, depuis qu’en 1522 les Morlaisiens revinrent tailler des croupières aux Anglais, qui avaient eu la mauvaise idée de s’attarder dans les celliers une fois la ville mise à sac.

A l’origine du nom, le « Montrelais », une des collines encerclant l’estuaire qui sépare le Léon du Trégor. Un monumental viaduc l’enjambe : 300 m de long, 60 de haut ; impossible de le manquer, il est omniprésent. Au second niveau, la voie ferrée du Paris-Brest (150 ans déjà !) et au premier, une voie piétonne avec vue panoramique : venelles pentues, maisons à Pondalez (uniques en France !) et port de plaisance … d’où l’idée d’une pêche au bar !

A l’ombre du majestueux ouvrage justement, les langues vont bon train sur la terrasse d’une grande brasserie très « parisienne Belle époque ».
Depuis 1885, elle est incontournable et n’a rien perdu de sa superbe.
Pompe à bière en cuivre, somptueuses (et parfois coquines) peintures au plafond, miroirs gigantesques (grâce auxquels tout le monde peut tout voir – et être vu !) et impressionnant escalier en colimaçon surmonté d’une horloge.

Même l’ambiance feutrée nous rappelle celle d’autrefois : on imagine les notables attablés ; le temps semble suspendu …

Notre serveuse est loin d’être la plus avenante, mais heureusement, pour nous détendre, il y a les devinettes des galettes Saint Michel servies avec nos cafés : leur village d’origine ? Saint-Michel Chef-Chef ! Leur secret de fabrication ? La simplicité de leur recette et de leurs ingrédients !

Terrassés par l’évidence, on prend le large.

Pour conclure : un café ni mort, ni laid !

www.laterrasse-morlaix.com

Saut dans le temps avec les clichés d’intérieur de ce café à « l’ancienne » : laurentautret.e-monsite.com/galerie/cafe-de-la-terrassemorlaix/

A la Terrasse, Corinne Le Noan, historienne, évoque le viaduc (1’32) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/2013/03/18/itineraires-morlaix-les-symboles-de-la-ville-218487.html

 

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