Au tout va mieux

7 rue de la République, 92 170 Vanves | Station vélib’ au 2 de la même rue |

Dimanche de 6:30 à 1:00

Note globale : 12

Situation : 14  | Cadre : 13| Accueil : 8 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Maître d’autel » pour « prêtre »

 

Sportifs du dimanche, en selle ! Passée la Porte de la Plaine, on quitte la capitale pour une petite grimpette avec Victor (Hugo) jusqu’au cœur du vieux village de Vanves.

Sur la place centrale, la jolie petite église n’attend plus que les fidèles. Mais l’établissement voisin promet que « tout va mieux » chez lui. Tentant, non ?

Les parasols installés au garde à vous attendent les premiers rayons printaniers pour éclore, tandis que les consommateurs délaissent à cette heure les fauteuils installés sur les pavés pour se réfugier dans la terrasse intérieure chauffée. Qu’importe, il y a comme une atmosphère qui fleure bon la province ici …

Pourtant, tout ne va pas si bien : il n’est que 9 h 30 et toutes les tables, ou quasiment, sont déjà dressées pour le déjeuner. Pas de bonus pour les matinaux (ou morningophiles, comme vous préférez !)

Personne non plus à l’accueil. Ah si, deux clients, Vanvéens sans doute, qui petit-déjeunent près du piano : ils rassurent les nouveaux arrivants en leur précisant que la patronne ne va pas tarder : visiblement comme chez eux (un village, j’vous dis !)

Quelques jouets éparpillés sur une table, une panière au milieu de la salle et un petit d’homme qui galope entre les rangées sur son cheval bleu (en plastique, je vous rassure !) que nos habitués essaient gentiment de tempérer. Sa mère finit par revenir et, à leur demande, s’enquérir de notre commande – sans un bonjour ni un sourire – pour tourner les talons aussitôt … avec la désagréable impression pour nous de déranger. Même attente au moment de régler : tout irait pourtant mieux si l’on se sentait bienvenu !

Pour conclure : en dehors de l’accueil, tout ne va pas si mal …

http://au-tout-va-mieux.lafourchette.rest/fr_BE/#




Bistro Dupleix

62 bd de Grenelle, 75015 | Station vélib’ bd de Grenelle | Dimanche de 6:15 à minuit | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 11

Situation : 12  | Cadre : 10 | Accueil : 13 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 2,40 E

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Ramène sa fraise » pour « dentiste »

Pittoresque, le marché de Grenelle du dimanche matin ! Chaleureux et animé aussi, un vrai petit ventre de Paris ! Sous le viaduc métallique de la ligne 6, les chalands baguenaudent au milieu des étals colorés et des effluves de victuailles (Un bon plan pour les allergiques aux courses du samedi !)

En face, cette brasserie d’angle classique, agrémentée d’une terrasse et de baies vitrées. Intérieur typique des années 30 – pas la période que je préfère : plutôt déprimant, non ? – hormis un détail : un écran géant (grand, le détail !)

Mais l’ambiance est là : acheteurs, marchands, camelots, touristes (on est à 2 pas de la Tour Eiffel) et habitués ; ça entre, ça sort, ça lit, ça discute … ça vit !

Au zinc, un tatoué des cheveux (si, ça existe !!) et un moustachu au grand chapeau échangent, tout en gobelotant leur chope :
– J’en ai plus pour longtemps, j’vais pas tarder à calancher.
– Mais non, ça va aller, tu t’fais des idées.
– Si, si, j’t assure ; quand l’toubib a vu la radio, il a fait un pas en arrière ! Si j’l’écoute, y’a plus qu’à téléphoner chez Roblot pour commander la caisse en bois !
– Les toubi’, y racontent n’importe quoi !
– T’as p’têt’ raison … Marcel, remets-moi une Mort Subite !

Pas de quoi déstabiliser leurs flegmatiques voisins (anglais of course !) qui dégustent leur french breakfast en observant tranquillement la faune parisienne s’agiter sous leurs yeux : God save the quick !

Pour conclure : en toute chose, il faut considérer la faim.

https://www.facebook.com/Bistro-Dupleix-162131647151071/




La Tartinerie

Place de l’Eglise, 32 120 Sarrant | Dimanche de 11:00 à 21:00

Note globale : 16

Situation : 13  | Cadre : 17 | Accueil : 19 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Toujours à la page » pour « livre »

Coup de coeur pour ce village que l’on découvre, passée l’imposante porte fortifiée : une poignée de maisons à colombages s’enroulant autour de l’église. Quatre-vingt âmes tout au plus et une seule boutique de … libraires-tartineurs !

Passionnés de livres, Catherine et Didier ont décidé, voilà quinze ans, de faire campagne. Et parce qu’on a besoin de temps pour les parcourir, échanger et faire son choix, ils ont ajouté des chaises et des tables qu’on sort aux beaux jours sur le parvis voisin.
Au menu donc, des milliers de titres à dévorer au même titre que les tartines sucrées ou salées (au foie gras ou au magret de canard : on est en Gascogne, que diantre !) et autres douceurs, à commencer par les croustades gersoises (délicieux feuilletés de pommes cuites à l’armagnac). Alors quand érudition rime avec délectation, on se régale l’esprit autant que les papilles !
Pour écluser tout ça, quelques boissons artisanales et « Ethiquables » (nom de l’entreprise coopérative voisine qui les fournit) … ou l’art de conjuguer culture et agriculture.

C’est toute une tranche de vie qu’ils nous livrent aussi : expositions, conférences, projections de films, rencontres d’illustrateurs et ateliers créatifs ; lectures-débat, musicales ou bilingues et présentations de petits éditeurs pour mettre en avant des ouvrages peu médiatisés mais de qualité (si ce sont des best-sellers que vous cherchez, passez votre chemin !)

Pas d’animation aujourd’hui, et pourtant, toutes les tables sont occupées (c’est qu’on s’y presse de kilomètres à la ronde !) mais l’on discute à voix basse : des érudits, des écolos, des globe-trotteurs, des gastronomes, des familles et leurs pitchous (installés au milieu des albums, tranquillous !).
Loin du tumulte de la ville, le temps semble s’être arrêté. Voilà un endroit où se ressourcer ; on aurait vite fait d’y passer la journée !

Pour conclure : pas la peine d’en faire toute une tartine, c’est unique !

www.lires.org
http://www.dailymotion.com/…/xco5q3_reportage-sur-la-librai….




Le Bureau

25 bd Koenig, 19 100 Brive-la-Gaillarde |

Dimanche de 11:00 à 23:00

Note globale : 13

Situation : 12  | Cadre : 15 | Accueil : 10 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’ : « Coup de pub » pour « ale »

 

Ah, les vacances : deux semaines sans aller au bureau, autant dire … une éternité ! Heureusement, il y a les annexes, partout en France et en Navarre, jusqu’à Brive dite « gaillarde » (car – petite parenthèse historique – anciennement fortifiée ; et pour les latinistes, Galia = la force).

Une imposante maison de caractère prolongée d’une immense terrasse avec fontaine et pieds de vigne. A l’arrivée, un majordome, austère comme un brocoli à la vapeur, qui vous toise en guise d’accueil. Bon, d’accord, ce n’est qu’une statue, mais ça ôte un peu l’envie de plaisanter !
Grand standing également à l’entrée de la bâtisse dont les portes vitrées (avec armoiries gravées s’il vous plait !) s’ouvrent automatiquement.

Inspiré des pubs londoniens (Il y a même une cabine de téléphone anglaise … pour les produits d’entretien !), l’intérieur est sombre mais vraiment confortable. Moquette épaisse et lourds rideaux, fauteuils profonds pour le coin salon et chaises de cuir hautes bien rembourrées au comptoir (sous d’impressionnants lustres !)

Par contre, l’accueil laisse à désirer : la serveuse reste cachée derrière ses pompes à bière et nous répond à peine.

On s’attend à voir des hommes plutôt d’un certain âge, voire d’un âge certain, mais non, ce sont exclusivement des jeunes (c’est pour ça qu’on y est !) C’est leur QG : certains refont le monde, d’autres jouent aux cartes (les jeux leur sont prêtés contre une carte d’identité laissée en gage) dans une ambiance conviviale et détendue. De grands écrans laissent à penser qu’elle est sûrement moins tranquille les soirs de match (de rugby, of course !) : la pression doit monter, et pas seulement la Leffe !

Tiens, tiens ! Des flàmmeküeche annoncées sur la carte ; je serais curieuse de voir comment des corréziens les cuisinent ! Mais il est vrai qu’il y a quatre ans, c’était ici une Taverne de Maître Kanter …

Pour conclure : on n’a jamais été aussi contents d’aller au bureau.




Strada Café

94 rue du Temple, 75003 | Station vélib’ au 76 de la même rue | Dimanche de 10:00 à 18:00

Note globale : 11

Situation : 11  | Cadre : 10 | Accueil : 10 | Ambiance : 11 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 1,70 E

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il nous évite d’avoir des ampoules » pour « néon »

C’est dimanche : on va au temple … du café ! Dans une petite rue du Marais, un store brinquebalant au numéro indiqué : fermé ! C’est vrai qu’il n’est pas encore 10h. A l’heure exacte, le rideau s’ouvre et le néon de l’enseigne éclaire une petite salle toute en longueur. Sol rouge, mur en bois, mobilier de bric et de broc : trendy faute d’être cosy. A peine une dizaine
de places, mais on a repéré un canapé devant la vitrine. Pas de toute première jeunesse, mais après tout, nous non plus ! Coup d’œil sur les photos exposées, le prix de vente dessous – elles doivent donc changer régulièrement (ou en tous cas, on l’espère pour leurs auteurs !) et sur l’ardoise du fond, les spécialités du jour.

Petit détour touristique pour se laver les mains … et vrai jeu de piste : on sort dans la cour intérieure (joliment pavée),
en appréciant les colombages au passage, puis on pousse une première porte pour se trouver face à trois autres. A gauche « Not this door », en face « Almost there » et à droite enfin (cachée derrière la première) « You got it !!! » : ca se mérite !

Retour en salle où un couple de jap’ entame le brunch (servi à table et joliment présenté) et apprécie l’anglais courant de la serveuse. Moi, moins, car son français ne l’est pas et, non Shakespearienne émérite, je peine à me faire comprendre. Notre héritier et son père testent le crème et le latte : même tasse, même dessin, même goût (Didn’t she understand or what ?)

Mon petit noir s’avère lilliputien ; c’est simple, j’ai cru que c’était un échantillon ! Mais c’est un vrai nectar, visiblement
le point fort de la maison. Le patron est un passionné, toujours à la recherche des meilleurs arômes :
il fait venir ses grains de petits producteurs bios (Ethiopiens, Brésiliens ou Indiens), les torréfie chez des artisans de la capitale et a investi dans la Rolls des percolateurs, une Marzocco (du Berlutti sur mesure !) Et même si notre barista du jour n’a pas encore intégré la gestuelle métronomique que cette merveille réclame, quelle différence !

Pour conclure : le père Co veille à la qualité du café.

https://www.facebook.com/stradacafe94




Le grand Amour

18 rue de la Fidélité, 75010 | Station vélib’ : n° 10 017 au 1 de la même rue | Dimanche de 8:00 à 0:30 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 17

Situation : 12  | Cadre : 17 | Accueil : 19 | Ambiance : 16 | Qualité du brunch : 19

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Homme d’union » pour « mari »

 

Valentins et Valentines, courez rue de la Fidélité : après l’Amour (en 2015), le Grand Amour ! (Je ne vous dis pas, l’an prochain …)
Dans le très dynamique mais encore authentique Xème, le dernier des établissements Costes a ouvert ses portes le 23 novembre ; un lieu de vie 100% parisien, chic et arty à la fois.

L‘entrée s’ouvre sur un bar en bois sculpté et une grande salle joliment arrangée. Au fond, de petits salons pour plus d’intimité, avec cheminée, bibliothèque et même cave à vins. A travers les baies vitrées, on devine le jardin d’hiver, avec ses fleurs et ses oiseaux, ainsi que la cour intérieure à ciel ouvert toute pavée de marbre vert. L’ensemble est lumineux, avec un mélange d’art contemporain et de vieux meubles chinés, très tendance. Des tables de toutes formes et tailles accueillent les Z’amoureux mais aussi familles du quartier et voyageurs tout juste arrivés de Munich, Londres ou Bruxelles : on est ici à deux pas des gares du Nord et de l’Est.

L’accueil est adorable, le brunch exceptionnel et d’un rapport qualité-prix jamais vu dans la capitale (Dépêchez-vous, ça ne va durer !)
Pour 20 E, on attaque avec des tranches d’un vrai pain de céréales (à la croûte épaisse et la mie bien alvéolée) tartinées de beurre à la baratte (du Bordier demi-sel s’il vous plait !), accompagnées d’un fruit pressé et d’une boisson chaude (avec un cœur dessiné sur le Latte !)
Vient ensuite l’assiette garnie d’une gaufre de pomme de terre coiffée d’un œuf poché, une saucisse et une salade de choux fleurs, pomelos, avocat, endive, sucrine et baies de goji (aussi goûteux que délicat !)
Et pour finir, un dessert au choix (dont un carrot cake particulièrement moelleux) : originalité, abondance et qualité des produits, c’est un sans faute !

Après ce festin, une petite promenade digestive s’impose. Mais savez-vous où mène la Fidélité ? Au Paradis, bien sûr ! (Juste en face, la rue du même nom !)

Pour conclure : un petit paradis low Costes.

http://www.hotelamourparis.fr/grandamour

 




Caffe Cambronne

5 place Cambronne, 75015 Paris | Station vélib’ boulevard de Grenelle |

Samedi de 8:00 à 2:00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 12

Situation : 12  | Cadre : 13| Accueil : 12 | Ambiance : 11 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,40 €

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’ : « Attaque aux assises » pour « sape »

 

A côté du Métro du même nom, une brasserie somme toute banale de l’extérieur, avec sa petite terrasse, certes couverte et chauffée, mais au coeur d’un carrefour animé et donc d’un niveau sonore pas forcément topissime. Des touristes s’y sont pourtant attablés (clients de l’Ibis voisin sans doute) qui semblent apprécier de déguster tranquillement leur si frenchy croissant en contemplant les parisiens zébulonner. Autre plus pour eux : le menu est en anglais et le personnel d’un niveau très nettement supérieur à celui de la majorité de ses compatriotes dans cette langue so strange.

A l’intérieur, passé le comptoir et les tables hautes, changement d’époque : ambiance Napo ! Une immense fresque de la campagne d’Egypte, des portraits de valeureux généraux, des sabres et figurines de guerre. Bois brun foncé, carrelages de mosaïques noires et assises rouges, l’ensemble est cependant presque aussi sombre que l’issue de la bataille de Waterloo.

Bon sang, mais c’est bien sûr : c’est là que s’est construite la légende de ce fidèle de l’Empereur dont le café porte le nom ! Aux Anglais qui le sommaient de se rendre alors qu’il commandait le dernier carré de manière héroïque, il aurait répondu le mot devenu légendaire. Véridique ? Si les avis divergent, son nom lui est depuis indissociable, au point d’être entré dans le langage courant et même devenu un véritable euphémisme : « Oh, et puis Cambronne à la fin ! ». Certains lui en rendent hommage, tel Peyo utilisant un « Schtroumpf ! » pour répondre à une injonction de se rendre dans l’un de ses albums … ou s’en amusent à l’instar de Jean Yanne qui persifle : « Cambronne ne mâchait pas ses mots. Heureusement pour lui. »

Je sais, ce n’est pas vraiment l’heure, mais avouez que c’est le bon endroit pour prendre un canon : décor uniforme et pas de coup de fusil ; un bon bivouac pour le repos des guerriers qui ne le quitteraient pour un empire.

Pour conclure : une bonne impression en général …

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La Tasse du Marais

26 rue Charlot, 75003 Paris, 75012 | Station vélib’ 4 rue des Filles du Calvaire |

Samedi de 10:30 à 18:30 (Attention, c’est fermé le dimanche !)

Note globale : 15

Situation : 13  | Cadre : 15| Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’ : « Se trouve en un éclair » pour « crème »

 

Il pleut, il vente, il … Non, il ne neige pas encore, mais il tombe des hallebardes. Heureusement, passée la rue de Bretagne, nous arrivons à notre adresse du jour.

Ouvert il y a quelques mois par une compatriote (bon signe !) – qui a choisi pour chef, un ancien de chez Hermé (un autre Alsacien: nouveau bon point !), c’est un salon de thé, grand comme un mouchoir de poche.

Petit donc, six tables seulement, mais bien espacées. Bien occupées aussi, nous récupérons in extrémis la dernière, juste à côté d’un groupe d’étudiants Erasmus d’outre-Rhin.

Déco soignée et cadre reposant : pierres apparentes, mur joliment tapissé et mobilier sobre mais élégant. Un ensemble cosy et calme, parfait pour une discussion entre amis. Attention ! On y est tellement bien qu’on perdrait vite la notion de temps.

Mais le meilleur, ce sont sans aucun doute les pâtisseries, dignes des plus grandes maisons. La carte est courte mais de qualité : une tarte au citron et une forêt noire, spécialités de la maison, auxquelles s’ajoutent aujourd’hui, une tarte aux clémentines-oranges et un gâteau au chocolat. De quoi émoustiller nos papilles d’autant plus que ces vraies oeuvres d’art nous sont présentées sur une ardoise et même soigneusement décrites avant de passer commande. Par contre, plus de café ou thé gourmand qui nous aurait pourtant permis d’en tester les échantillons. Mais pour les accompagner, une belle variété de thés bios ou du café Reck, un torréfacteur … strasbourgeois, natîrlig ! Alors, va pour un schtuck de magnésium avec une schluck de Khàféé !

Des gourmandises de quali-thé, un service d’une exquise gentillesse, une atmosphère de séréni-thé : idéal pour s’autoriser un pêché mignon par un week-end froid et pluvieux !

Pour conclure : trop de bon thé vous y perdra…

https://www.facebook.com/latassedumarais/




La Maison

28 place Saint Ferdinand, 75017 | Station vélib’ devant ! | Dimanche de 7:00 à 1:00 

Note globale : 14

Situation : 13  | Cadre : 15 | Accueil : 13 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,50 E

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Bête en habit » pour « mite »

Une petite place aussi tranquille que charmante à deux pas du Palais des Congrès et de l’Arc de triomphe : dans ce qu’on appelle le Village Saint-Ferdinand, c’est vrai qu’il y a comme un parfum de province …

Devant la station Vélib, une grande terrasse fermée (idéale pour une cure de luminothérapie bien au chaud !)
A l’intérieur, c’est toute l’âme du Paname des Années 30 : carrelage polychrome, banquettes de moleskine, glaces en verre poli et lustres à globes. Si les tables sont tellement rapprochées qu’on doit les écarter pour prendre place (c’est là qu’on voit que c’est une vraie basserie parisienne !), on trouve aussi de petits fauteuils bien confortables, comme au salon. L’ensemble a un petit air désuet qui nous transporte quelques décennies en arrière.

Le garçon est raccord avec le cadre, en noir et blanc (comme les photos encadrées au mur) et tiré à quatre épingles : le traditionnel tablier long et immaculé, le gilet multi poches assorti d’un nœud pap’ (très smart !) et même la fine moustache complètement rétro ! Bien que plutôt replet, il vibrionne d’un client à l’autre en essuyant une table ou en donnant un coup de balai entre deux : avec lui, c’est le service tout entier qui devient un véritable ballet !

Au comptoir, des locaux sont plongés dans leur journal tandis qu’une mater dolorosa s’applique au pliage des serviettes du prochain déjeuner. Elle retrouve son sourire à l’arrivée d’un sémillant sexygénaire qui lui commande deux tartines. Un habitué, semble-t-il ; elle lui raconte avec force détails la panne historique de la ligne 1 toute proche durant laquelle elle a dû, comme des milliers de passagers, attendre plus de deux heures dans un tunnel. Vive l’automatisation informatique !
– Vous auriez dû m’appeler ! lui dit-il galamment.

Pour conclure : c’est un plaisir de rentrer à la Maison !

www.cafelamaison.com/




Eclectic

2 rue Linois, 75015 Paris | Station vélib’ 66 quai de Grenelle |

Dimanche de 8:00 à minuit

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 14| Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 3,50 €

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’ : « N’est pas toujours compris » pour « service »

 

Plongée dans le quartier Beaugrenelle : à l’ouest, il y a du nouveau !

A la proue du nouveau navire commercial, une belle terrasse amarrée à sa brasserie face à la Seine. Mais aussi le carrefour du Pont de Grenelle : raté pour le grand bol d’oxygène ! Et ce ne sont pas les malheureuses petites haies qui y peuvent quelque chose …

L’endroit est pourtant top pour se poser après une séance ciné (il est en face !) ou même shopping (eh, oui ! C’est ouvert aussi le dimanche !)
Et ceux qui ont pris leur première voiture peuvent même laisser leurs clés au voiturier : la classe !

Déco tout aussi chic inside. C’est un célèbre designer britannique qui a imaginé ce cadre d’inspiration 70′s, élégant et « in » à la fois, avec une touche un peu excentrique, so British : plafond brut avec tuyauterie apparente et parois armées de béton ; petites lampes dorées accrochées à un immense lustre comme autant de gouttes de miel, et au fond, un mur d’alvéoles de cuivre conçu comme une ruche … pour cet espace bourdonnant !

Les clients ne s’y sont pas trompés qui ont investi nombreux les différents espaces : les confortables fauteuils et canapés face aux grandes baies vitrées, les grandes banquettes en demi lune qui serpentent dans la salle (et vous livrent des romans !), les petites tables rondes des alcôves en contrebas (ambiance plus intimiste) ou celles plus hautes qui surplombent la salle. De ces dernières, on a une vue imprenable sur … la cuisine où l’on aperçoit, à travers la vitre, les toques s’affairer.

Baies circulaires, meubles arrondis, fauteuils qui tournent (sympa !) : très Feng shui ! Musique décontractée (de Bob Marley à Cat Stevens) mais service professionnel ; ambiance animée et trendy. Le prix quant à lui est … à la hauteur du lieu !

Pour conclure : On est clectique ou on ne l’est pas.

www.restauranteclectic.fr