Claus

2 rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris  | Station Autolib’ 2 rue de l’Amiral Coligny | Dimanche de 9:30 à 17:00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 13| Accueil : 13 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Adjoint aux mères » pour « Biberon »

Le soleil vient de se lever, encore une belle journée, et il va bientôt arriver, l’ami du petit déjeuner, c’est l’ami … Claus ! Eh oui, c’est lui qui a eu l’idée d’ouvrir cette enseigne entièrement dédiée au repas le plus important selon lui, le « Frühstück » – littéralement « petit morceau, tôt le matin ». C’est vrai que dans son Allemagne natale, ce moment est primordial. Il a donc voulu lui donner ici toute la place qu’il mérite et partager avec nous ses si délicieux souvenirs.

En arrivant dans cette discrète rue toute proche du Louvre, on découvre donc une boutique de produits fins et gourmandises à emporter, et, juste en face, une vraie bonbonnière regorgeant de pâtisseries plus alléchantes les unes que les autres : impossible de résister à la tentation !

On se précipite à l’étage : place sur l’une des banquettes de velours bien confortables de l’un des deux petits salons. Cadre épuré mais cosy, pour un petit déjeuner mais une grande affluence : une poignée de minutes après l’ouverture, la salle est quasi pleine. C’est qu’il faut réserver au moins une semaine à l’avance nous dit-on, les tables partent comme des petits pains !

Pour s’émoustiller les papilles, des spécialités à la carte : le savoureux gâteau chocolaté à la poudre d’amandes (sans gluten !), l’onctueux financier pistache framboise ou encore le pancake bavarois, star de la Maison. Quelques formules aussi : du « Français » au « Frühstück », en passant par le « Hugo » ou le                 « Claus », sucré ou salé, il y en a pour tous les goûts, avec – griotte sur le Strudel – des produits sains et raffinés (Ah ces confitures parfumées de gingembre ou de safran !)

Mais l’assiette est assurément moins pleine que la salle et le prix trop élevé pour être cher à notre cœur : plus coûteux que copieux assurément, voilà une addition qui nous préviendra de toute addiction !

Pour conclure : un huis-Claus bien revigorant.

https://fr-fr.facebook.com/pages/Claus-Paris/195204123833995

 

 

 




Dame Jeanne

59 Grande Rue, Avallon  | Dimanche en saison de 8 h à 19 h

Note globale : 14

Situation : 13 | Cadre : 15 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 1,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle a fait fureur autrefois » pour « Ire »

 

Escapade au Parc Naturel du Morvan avec une pause à « Avalons » qu’on découvre perchée sur son promontoire en arrivant par la vallée du Cousin … car au cœur du quartier historique, se niche cet amour de salon de thé !

Une entrée discrète puis une grande pièce chaleureuse avec ses murs de pierre, ses poutres et même une cheminée où le feu crépite en hiver.

Question café, le choix ne manque pas : du Costa Rica à la Papouasie en passant par Sumatra, on s’offre un tour du monde pour 2,10 E à chaque escale, le double pour la Jamaïque avec son Blue Mountain, café le plus recherché de la planète.

Si l’on préfère le nectar des anglais, l’éventail est encore plus large (27 sortes !), mais comme vous l’avez sans doute remarqué, ce n’est pas ma tasse de thé.

Quant aux plus jeunes (ou plus gourmands), on leur recommande l’onctueux chocolat chaud aux marshmallows …

A 9,20 E, le petit-déjeuner se révèle copieux : un croissant et un pain au chocolat chauds, deux tartines avec beurre et confiture maison (coing et groseille), une boisson froide et une chaude (accompagnée de son amande cacaotée). Les produits sont de qualité. Seul le jus d’orange est quelconque. Dommage !

Côté jardin (on le découvre par la fenêtre), une terrasse pavée toute en longueur, entourée de hauts murs recouverts de glycines, avec quelques tables pour prendre le soleil dès qu’un rayon pointe et profiter de la quiétude du lieu.

Côté rue, une deuxième salle au cadre feutré avec ses boiseries Louis XIV.

C’est que, eh oui, on est revenus faire la dînette autour de plats maison ! Délaissant le sauté de pintadeau aux cèpes ou la gougère à la crème d’époisses, on a choisi le gratin d’aubergines et la tarte rhubarbe accompagnée d’une boule de glace du même parfum : de bons petits plats des familles vraiment savoureux. L’accueil est souriant, l’ambiance conviviale et l’endroit plein d’élégance … visiblement, ça se sait !

Pour conclure : ton palais ne manque pas d’âme, Jeanne !

www.damejeanne.fr

 

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Hôtel Amour

8 rue Navarin, 75009 Paris | Station vélib’ rue Clauzel |Dimanche de 8:00 à 2:00

Note globale : 14

Situation : 11  | Cadre : 15| Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,90 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Signe d’union » pour « Tiret »

 

L’Amour, ce sont cinq lettres lumineuses sur la façade d’un immeuble un peu défraîchi de cette petite rue du IXème où vécurent Truffaut, auteur des « Baisers volés », et Aznavour, chanteur de charme et acteur … dans l’un des films du premier !

L’Amour, c’est avant tout un hôtel comme son nom l’indique ; établissement atypique pour voyageurs ou artistes à l’esprit bohème. Niché sur les hauteurs du quartier Saint Georges, à quelques tours de roues du vacarme et de l’agitation des sex-shops de Pigalle, c’est un véritable havre de tranquillité.

L’Amour, c’est aussi un salon de thé-restaurant dans un cadre enchanteur.

Un lieu hors du temps, avec sa véranda aux plantes exotiques ouvrant sur un patio arrangé de la plus charmante manière. L’eau de la fontaine s’écoule paisiblement, la végétation luxuriante s’étale sur les murs, les arbustes offrent leur ombre bienfaisante : un endroit de rêve pour les belles plantes !

L’Amour, c’est un retour aux années 50, une atmosphère conviviale et une ambiance tamisée, propices à la détente et la sérénité. Le mobilier n’est plus de toute première jeunesse mais les banquettes gentiment patinées invitent les tourtereaux à roucouler face à cet écrin de verdure.

L’Amour, c’est un brunch amical, un café studieux ou un dîner bucolique pour des copines en mode papote, un étudiant connecté ou des amoureux transis. Au service, une jeune équipe, pas forcément efficace mais attentionnée, pour que ce moment reste une jolie parenthèse dans notre journée.

L’Amour n’est pas donné, il a un prix. Mais sans être aveugle, ce jardin exquis à l’abri des regards et du bruit le justifie, pour fêter cet anniversaire qui nous fait chaud au cœur : Amour quand tu nous tiens !

Pour conclure : parlez-moi d’Amour …

www.hotelamourparis.fr

 

 

 

 




Au Quinze

15 place du Prieuré, 89 420 Montréal | Dimanche en saison, de 8:00 à 14:00 et de 17:30 à 20:00

Note globale : 13

Situation : 11  | Cadre : 10| Accueil : 15 | Ambiance : 17| Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Ils jouent de mauvais tours » pour « Reins »

Petite halte dans l’un des plus beaux villages médiévaux de Bourgogne, où la reine Brunehaut séjourna au VIème siècle, d’où le nom : « Mont Royal ».
Si les Révolutionnaires l’ont transformé un temps en « Mont Serein », la tradition a vite repris le dessus : nous voici donc revenus à Montréal !

Flanquées de leurs tourelles et échauguettes, les vieilles maisons montent à l’assaut de la colline, tandis qu’au-dessus des anciennes fortifications, sur l’esplanade de la Collégiale, on découvre un superbe panorama de la tranquille (et bien nommée) vallée jusqu’aux monts du Morvan.

Pas de pseudos artisans d’arts ni même de commerces … juste un café (ouf !)
Près de la « Porte d’Enbas », du vin pour le quinze : ici, on boit rouge !
(Voilà assurément un prieuré où on ne sert pas que du vin de messe !)

Trois anciens sont déjà accrochés au comptoir : nez en chou fleur et regard bonhomme, panses débordant de leurs larges bretelles, et puis ces accents plein de truculence : quand leurs « r » se mettent à rouler, on est pris d’une envie de quoi rouler nous aussi sous la table. Mais attention : un verre ça va, trois verres bonjour les éclats (de rire) !

– Moi, j’étais chef plongeur : 33 ans de casseroles et pis la r’traite, mais ça paye rien, j’vous l’dis, moi !
– Remarque autrefois, y en avait pas : on en mettait sous l’mat‘las.
– Eh ? Faudrait p’têt ben s’rincer l’cou : Corinne, r’mets-nous une couleur !
– Goûtez-moi ces gougères pour éponger tout çà ! Cà va, mon vieux Pompon ?
– J’étais en commissions ; j’dois prendre des p’tites routes où qu’y a pas d’gendarmes maint‘nant, c’est long !
– Tu t’rappelles l’canon l’aut’ dimanche, quant’ sa femme a déboulé au Lulu. En voulant r’partir, il a calé la faucheuse, là dis donc !
– Mouaih ; tu connais la mienne, « Ramène point ce gars » qu’elle m’a dit !
Bon, faut qu’j’aille : j’vais être encore engueulé …
– Allez, comme qui dit : à la prochaine !

Pour conclure : le vin, dieu du quinze.

www.montreal-en-bourgogne.com

 

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La Terrasse

31 place des Otages, 29 600 Morlaix | Vélo … cipède | Les dimanches, en décembre et longs week-end

Note globale : 13

Situation : 14 | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,40 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Bonne en dessin » pour « Bécassine »

 

« S’ils te mordent, mords-les ! » Telle est la devise locale, depuis qu’en 1522 les Morlaisiens revinrent tailler des croupières aux Anglais, qui avaient eu la mauvaise idée de s’attarder dans les celliers une fois la ville mise à sac.

A l’origine du nom, le « Montrelais », une des collines encerclant l’estuaire qui sépare le Léon du Trégor. Un monumental viaduc l’enjambe : 300 m de long, 60 de haut ; impossible de le manquer, il est omniprésent. Au second niveau, la voie ferrée du Paris-Brest (150 ans déjà !) et au premier, une voie piétonne avec vue panoramique : venelles pentues, maisons à Pondalez (uniques en France !) et port de plaisance … d’où l’idée d’une pêche au bar !

A l’ombre du majestueux ouvrage justement, les langues vont bon train sur la terrasse d’une grande brasserie très « parisienne Belle époque ».
Depuis 1885, elle est incontournable et n’a rien perdu de sa superbe.
Pompe à bière en cuivre, somptueuses (et parfois coquines) peintures au plafond, miroirs gigantesques (grâce auxquels tout le monde peut tout voir – et être vu !) et impressionnant escalier en colimaçon surmonté d’une horloge.

Même l’ambiance feutrée nous rappelle celle d’autrefois : on imagine les notables attablés ; le temps semble suspendu …

Notre serveuse est loin d’être la plus avenante, mais heureusement, pour nous détendre, il y a les devinettes des galettes Saint Michel servies avec nos cafés : leur village d’origine ? Saint-Michel Chef-Chef ! Leur secret de fabrication ? La simplicité de leur recette et de leurs ingrédients !

Terrassés par l’évidence, on prend le large.

Pour conclure : un café ni mort, ni laid !

www.laterrasse-morlaix.com

Saut dans le temps avec les clichés d’intérieur de ce café à « l’ancienne » : laurentautret.e-monsite.com/galerie/cafe-de-la-terrassemorlaix/

A la Terrasse, Corinne Le Noan, historienne, évoque le viaduc (1’32) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/2013/03/18/itineraires-morlaix-les-symboles-de-la-ville-218487.html

 

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Tavarn an Toll Toul

Rue du Général de Gaulle, 29 650 Guerlesquin | Vélo Tout-Terrain | Dimanche « à partir de 9 h ½ – 10h »

Note globale : 12

Situation : 12 | Cadre : 10 | Accueil : 14 | Ambiance : 13| Qualité du café : 11

Prix d’un café : 1,10 sesterce

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il a un cœur de pierre » pour « Menhir »

 

Entre Armor et Argoat, voilà un gros bourg célèbre pour ses championnats du monde : le Bouloù Pok, dont l’origine se perd dans la nuit des temps (jeu de boules – demi-sphères de buis lestées de plomb -, destiné aux hommes du cru et uniquement eux, le jour du Mardi Gras) et le lancer de menhirs, le premier jeudi d’août, en souvenir des tailleurs de pierre de granit qui furent légion ici. Avis à ceux qui ne craignent pas que le ciel leur tombe sur la tête, ils ne resteront pas de marbre !

L’occasion pour nos irréductibles de festoyer de sangliers grillés chassés dans les Monts d’Arrée, arrosés de cervoise ou autre potion magique.

Mais personne à cette heure sur la grand place pavée où trône le Présidial, belle bâtisse seigneuriale flanquée de ses échauguettes.

En face, une taverne. Il fait soif : on pousse la lourde porte.

L’intérieur est sombre, la lumière tremblotante. A gauche, deux chaises et un large tronc en guise de table, installés devant l’unique fenêtre pour profiter de la lumière tout en scrutant le va-et-vient des passants.
Vieux murs et cheminée, anciennes cartes et affiches ; une autre plus récente (le Breizh Cola, « Cola du Phare Ouest » !) ajoutée à un mobilier années 70 commençant sérieusement à dater : le mélange est un tantinet curieux …

Au coin du bar, les anciens discutent avec la patronne qui nous accueille de manière accorte. Un Guerlesquinais à la moustache en quart de lune plonge dans « Le Télégramme » du jour, tandis que sa voisine avale son café du Menez Bré en écoutant les offres de covoiturage de « Radio Nord Bretagne ».
Au fond, bien positionnés sur le long tapis marquant les distances, deux compères s’essaient aux fléchettes.

Dans l’arrière salle, billards et flipper attendent les amateurs …

Ici, on se détend et on se retrouve, on y cause et on s’y informe ; c’est un vrai lieu de vie, par toutatis !

Pour conclure : arrêt dans les monts d’Arrée …

www.guerlesquin.fr

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L’Arche

A11 Océane, Aire de la Sarthe, 72 190 Sargé-le-Mans | Vélo : sur le toit de la voiture | Dimanche de 6:00 à 23:00 |Accessible  symbole-handicap

Note globale : 12

Situation : 10 | Cadre : 12 | Accueil : 14 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Auto-stoppeur » pour « Frein »

 

Cap à l’ouest ! Direction l’A11 pour un périple au milieu des ajoncs. Deux heures sur le long ruban de bitume et puis, un coup de pompe ! Une pause s’impose, comme dirait le futé Bison : chez « Paul » ? Non ! La queue est interminable et ici, curieusement, la salle est aussi impersonnelle que triste.
Le bon plan : franchir la passerelle (avec la touche locale : un zeste de vent !) et passer de l’autre côté de l’autoroute. Là, personne, ou presque : ils sont tous restés de l’autre côté !

Sous les parasols (solidement arrimés) de la terrasse, des vacanciers prennent l’aire (!) tout en surveillant leurs petits d’hommes qui se dépensent sur les toboggans et autres steps. Jeux, sports et détente : de quoi faire de ces passages obligés, de vrais moments de détente.
A l’intérieur, des touristes font leurs réserves de rillettes dans la partie boutique. Installée dans l’un des fauteuils du coin salon, une Mayennaise plonge dans l’hebdo local tandis que des travailleurs mobiles pianotent sur les tables hautes. Et dans les box du fond, des familles petit-déjeunent pendant que les plus jeunes regardent des dessins animés, affalés sur de gros poufs colorés.

Les serveuses vous soignent aux petits oignons. Malgré le défilé des voyageurs – des indécis, des pressés, des distraits, des bruyants, des stressés, des fatigués, mais toujours de passage -, elles restent attentives et souriantes : chapeau !

Indispensable à tout conducteur au long cours qui se respecte, on ne peut pas dire que le « petit noir » soit donné, mais la bonne surprise, c’est que le second est offert : pour le coup, on ne se sent pas roulés !

Pour conclure : un endroit pour faire le plein des sens.

www.aires-autoroute-elior.com/recherche-des-aires/a11/…sargemans/9…

 

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Café Charlot

38 rue de Bretagne, 75004 Paris | Station vélib’ 4 rue des Filles du Calvaire |Dimanche de 7:00 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 13| Accueil : 12 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Tourne dans sa cage » pour « Escalier »

 

Cap sur la Bretagne … à Paris ! Envie d’être à l’ouest, mais encore quelques jours de patience, alors va pour le haut Marais et cette rue pittoresque.
Face au plus ancien marché couvert de la capitale, notre œil (aiguisé !) a repéré une devanture en fer forgé et son auvent : une ancienne boulangerie transformée en bistrot rétro. C’est juste ce qu’il nous faut !

Quelques touristes prennent le soleil sur la terrasse : un bon spot pour voir passer la faune locale ! Des figures branchées de la mode et du cinéma, en passant par les designers et les artistes, c’est THE place to be ! Normal, tous les showrooms et bureaux de presse sont installés dans le coin et en ont fait leur QG. Les journalistes et producteurs y organisent leurs repas d’affaires en semaine ; les mannequins leurs breaks pendant la fashion week et, à tout moment, des it-girls en Louboutin et Jimmy Choo se retrouvent pour potiner tout à leur aise autour d’un thé. On vient ici pour voir et être vu !
Des peoples aussi, descendus en voisins : Jean Dujardin ou Nicolas Bedos, Lou Doillon ou Florence Foresti et quelques autres encore qu’on croise à l’occasion. Du beau-beau monde en somme !

Si la clientèle s’autorise toutes les excentricités, les serveurs sont plus traditionnels : longs tabliers blancs, cravates et grands plateaux. Complètement raccords avec le cadre, des boiseries aux miroirs vieillis, en passant par le comptoir à l’ancienne et les banquettes de cuir. Pour un peu, on ne s’étonnerait pas de voir Charlot garçon de café …

Mais cette exhibition a fait grimper les prix : le petit noir est à 2,80 E, le crème à 5,60 E et une simple bouteille d’eau à 8,20 E. Ce n’est pas la mer qui est salée ici, c’est l’addition ! Un peu fort de café quand même … et l’impression qu’on nous prend pour des charlots !

Pour conclure : les filles en terrasse et le calvaire en addition.

www.cafecharlotparis.com

 

 

 

 




Café Constant

139 rue Saint Dominique, 75007 | Station vélib’ 43 avenue Rapp | Dimanche de 8:00 à 23:00

Note globale : 14

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 17

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle peut se mettre en rang » pour « Perle »

 

A un tour de roue de la tour Eiffel, voilà un ancien bistrot de quartier devenu LE café du coin depuis qu’il a été repris par un chef étoilé (et médiatisé !) : à toute heure, commerçants et habitants viennent y prendre un godet ou bien déjeuner – quelques touristes aussi sûrement, vu la situation !

Sur le trottoir, une terrasse lilliputienne : quatre clients et c’est complet !
L’intérieur est à peine plus vaste, mais la vocation première d’un bistrot est, rappelons-le, de servir des boissons. Il y a bien une salle à l’étage mais on y est serré-serré.

Fond de pierres et de briques, pavage de tesselles années 30 et trappe pour dissimuler l’escalier de la cave, avec un vieux comptoir lustré, des tireuses en porcelaine, des tables et chaises en bois et des banquettes un peu vieillottes : le confort est spartiate même si les piliers dorés et autres moulages en stuc rappellent opportunément les grandes tendances du moment tout en apportant un certain raffinement.

Service discret mais attentif (on nous a repérés sous notre escalier !) ; vaisselle aussi basique que le mobilier (le verre d’eau est en pyrex, comme à la cantine !), mais café tout en douceur et en arômes …

Les marchands de légumes d’à côté s’installent au zinc et se lancent dans une discussion animée sur l’état du pays, la liste des Grands ayant sauvé la nation, puis le nom d’un hypothétique homme providentiel.
– Pour l’instant, y a personne ! s’inquiètent-ils en choeur.
Ils cherchent alors les pays où partir mais…il y a toujours un mais !
– Remets nous un ballon ! conclut finalement l’un d’eux.

Avant de partir, la « douloureuse » … mais pas tant que ça :
un petit noir au prix habituel de la capitale mais inférieur pour ce quartier, et surtout un grand crème à 2,90 ce qui est très en dessous de la moyenne parisienne.

Pour conclure : ici, tous les chemins mènent arôme.

http://www.cafeconstant.com/

 

 




Le Smiley

37 rue des Martyrs, 75009 Paris | Station vélib’ 24 rue Choron |Dimanche de 7:00 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 12  | Cadre : 13 | Accueil : 13 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « S’il est jaune, il n’est pas fou » pour « Rire »

 

Heure de sommeil en moins, pluie non stop, rue au nom sinistre : ça ne peut que s’arranger ! Les noctambules de chez Michou ont regagné leurs pénates, mais les plus matinaux des autochtones les ont déjà remplacés ; l’ambiance est très animée en ce dimanche matin. Et au retour de leurs courses, certains font une pause « Smiley » dans ce petit bistrot-food plein de pep.

Atmosphère branchée mais bon enfant, service détendu pour ne pas dire décontracté : installé à la table d’hôtes, un jeune couple petit-déjeune au rythme d’une musique reggae, avec un œil sur les images sportives de l’écran mural. Une fois sur notre banquette, on réalise que ce sont eux qui assurent le service !

Café-tartines pour deux … mais il manque les couteaux pour le beurre ?
La serveuse s’étonne : « Ah, bon ? Moi, je l’étale à la cuillère ! », avant de repartir tranquillement nous les chercher. Un legging aussi alvéolé que la baguette, une coiffure-palmier idéale pour éviter la prise de tête capillaire, en voilà une qui est aussi originale que la déco !

Du bas de la rue, on avait repéré en arrivant l’enseigne-pendule jaune-sourire. L’intérieur est plutôt fun lui aussi : ambiance street, couleurs noir et citron, projecteur de cinéma. C’est cool !

Pour accéder sous-sol, un énorme feu règle la circulation devant l’escalier style Eiffel : « Walk »/« Don’t walk ». Et en bas, une surprenante cave voutée. Dommage que la peinture soit si sombre. Ca ne cadre pas avec l’ambiance !

Avec un nom pareil, il y a forcément un happy hour. Bingo ! Il a lieu de 16 h à 21 h et change tous les jours : du double mojito-passion à la chope de Saint-Omer en passant par les coktails aux fruits, il y en a pour tous les goûts … avec au milieu, une guimauve douce et moelleuse pour un retour en enfance !

Pour conclure : un café qui vous donne un coup de jaune.

https://fr-fr.facebook.com/bistrotsmiley