Le Bel aujourd’hui

19 rue Ernest Renan, 22 220 Tréguier | Samedi de 10:00 à 19:00

Note globale : 15 | Situation : 15 | Cadre : 14 | Accueil : 16 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,70 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il pèse son poids » pour « Livre »


Le bel aujourd’hui, c’était … hier ! Avant de repartir, nouvelle halte dans cette jolie cité de caractère nichée entre fleuves et mer. Elégantes demeures à colombages, venelles pavées, jardins cachés et belles librairies anciennes où il fait bon s’attarder … et puis une autre, plus surprenante : un café-librairie ! De quoi conjuguer deux de nos plus grands plaisirs …

C’est en 2005 qu’une boulangère bio décide de changer de vie pour se consacrer à sa passion : la littérature. Avec sa sœur, elle ouvre cette boutique et lui donne ce nom qui sonne bien à leurs yeux – dont elles découvriront plus tard que c’est aussi celui d’un des poèmes les plus emblématiques de Mallarmé.

Depuis, la cadette propose des textes d’ici et d’ailleurs, tout en partageant ses coups de cœur. Mais pas seulement ! Chaleureuse, elle aime créer du lien et accueille régulièrement des auteurs, peintres ou musiciens : pour la rentrée littéraire, un concours d’écriture, une dédicace ou une expo dans la petite galerie accolée au magasin.

Les enfants ne sont pas oubliés qui ont leur coin dédié, avec des bibliothèques à leur taille et des jouets issus du commerce équitable. Deux d’entre eux construisent justement une tour de kaplas sur l’épais tapis, entre le château fort et le cheval à bascule. Certains jours, Léonie propose des lectures ou concours de dessins : « Les gâteaux d’anniversaire » pour le dernier, histoire de fêter les dix ans de la boutique … avec goûter de remise des prix !

Au fond, près du comptoir tout de rondeur et de bois clair, quatre petites tables entourées de livres donnant sur un patio : l’espace est certes limité, mais lumineux et convivial ; idéal pour bouquiner ou échanger avec ses voisins, façon café littéraire … pour peu qu’on y trouve une place !

Nos boissons arrivent sur un plateau : les tasses sont joyeusement bigarrées et ma cafetière individuelle à piston de bon augure (de quoi remplir au moins trois tasses !), le jus de raisin de mon cher et tendre se révèle délicatement parfumé. De quoi attendre tranquillement un beau lendemain …

Pour conclure : une bonne adresse que je vous livre !

librairie-lebelaujourdhui.blogspot.com/

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Maison de Jeanne

24 rue Ernest Renan, 22 220 | Dimanche de 11:30 à 19:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 16| Accueil : 16 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Souvent donnée, jamais rendue » pour « Heure »

 

Changement d’heure et même … d’époque ! A l’occasion d’une escale sur le Jaudy, remontant la grand rue de la capitale du Trégor jusqu’à sa cathédrale St-Tugdual, notre œil (de lynx) repère l’ardoise posée devant une vieille maison à pans de bois: «Vente de crêpes». Pourtant rien ne laisse augurer d’une boutique…

Passée la lourde porte, nous voilà propulsés un siècle avant ; pour un peu, on se croirait chez une lointaine grand-tante : la salle n’est ni très grande ni très claire (les ouvertures sont étroites et les poutres et meubles très sombres), mais rustique et authentique. Deux longues tables attendent les groupes tandis que les deux autres, rondes, s’offrent aux solitaires ou aux duos. Un vieux fourneau et une grande cheminée de granite complètent le mobilier – où devant l’âtre, des conteurs viennent animer les veillées durant les longues soirées d’hiver.

Des ustensiles et autres bocaux de confitures garnissent les étagères, tandis que d’anciennes photos de Trégorroises en costumes ornent les murs de pierres. L’un des ouvrages mis à disposition des clients nous apprendra que leurs «Touken» de dentelle, ces étonnantes coiffes à deux ailes, étaient destinés à cacher aux regards les cheveux considérés comme des «allumettes du diable». Voilà une maison qui ne manque pas d’âme …

Une bonne odeur de galette emplit l’espace : dans le coin cuisine ouvert sur la salle, la patronne s’active sur son billig. Impossible de résister : à la boisson prévue viendra s’ajouter une crêpe au miel de châtaignier ou de sarrasin (bien parfumé, mais fort de caractère !) Etonnamment, les assiettes sont en papier et les couverts en bois : recyclables, certes, mais moyen pour l’œil et le palais (Merci, les écolos !!) Heureusement, le contenu, lui, n’est pas en carton, plutôt goûteux même …

Nos breuvages sont servis dans des bolées. Le jus de pomme artisanal de mes compères se révèle d’une grande finesse ; pour moi par contre, ce n’est plus un café, c’est une baignoire ! Mais bon, c’est raccord avec le cadre …

Les produits proposés sont tous locaux ; on peut aussi les emporter (Ah, leurs lichouseries bretonnes !) : une cuisine de tradition, simple et fraîche, à l’image de l’hôtesse de la maison aussi tranquille et agréable que sa demeure.

Pour conclure : cote d’amour en Côtes d’Armor.

dilka.over-blog.com/article-treguier-capitale-du-tregor-111028936.html

 

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Le hibou

16 Carrefour de l’Odéon, 75006 Paris | Station vélib’ 6 rue des quatre vents |

Dimanche de 8:00 à 23:30

Note globale : 14

Situation : 16  | Cadre : 14| Accueil : 13 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Passa les menottes » pour « Tâta »

 

Nom d’une chouette en carton, voilà de quoi me donner envie de prendre la plume: une vraie terrasse ! Pas quelques tables en rang d’oignons sur un trottoir où l’on se fait marcher dessus ! Et chauffée en plus – option appréciée en ce jour ! On n’y est pas non plus asphyxié par les pots d’échappement car elle est en retrait du carrefour, et pourtant bien au cœur de l’animation germanopratine.
D’ailleurs, c’est un vrai show-off : « Qui c’est déjà ? » Ici, on vient pour voir autant qu’être vu : les élégances locales, hommes politiques (le Sénat n’est pas loin) ou acteurs (l’Odéon est tout proche). Comme le quartier, l’établissement est dans l’air du temps de ce qui est à la mode en ce moment dans la capitale. Les touristes ne s’y trompent pas qui affluent à tire d’ailes…

Si la façade est bleue de bleue, l’intérieur est noir … très noir ! Même les chaises de bébé à l’ancienne ! Déprimés s’abstenir, presbytes également : difficile de déchiffrer la carte ! Une fois l’œil habitué à l’obscurité, on apprécie le décor : parquets, boiseries, portraits XIXème et lustres à pampilles ; quelques éléments plus inattendus aussi, tels ces volatiles naturalisés qui semblent surveiller le bar ou cette grande table d’hôte (plus accueillante !) dans la pièce du fond …

Un large escalier de bois sombre mène à l’étage vers une salle plus intime, un salon « cottage » avec cheminée et un autre bar à cocktails. De drôles d’oiseaux aussi, empaillés ! De quoi donner la chair de poule à ceux que cela Effraie … Pour le sous-sol, un « One Way » indique la voie. On accède aux ténébreux lieux d’aisance : lavabos à l’ancienne au centre, cabines de chaque côté. A gauche, les dames ; à droite, les messieurs … quand on parvient à décrypter les pancartes !

Pour se remettre de ces pérégrinations, un petit noir ! (On reste dans le ton !) Pas de biscuit ou de carré de chocolat pour l’accompagner, juste un verre d’eau. Le crème de mon cher et tendre est quant à lui servi sans soucoupe pour la bagatelle de 5,80 €. On ne le prendrait pas pour un pigeon ? Attention, ce n’est pas un perdreau de l’année, il pourrait bien leur clouer le bec ! Mais nos breuvages s’avèrent excellents et la musique doucement jazzy nous fait oublier cette note.

Pour conclure : un endroit plutôt chouette !

www.lehibouparis.fr

 

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Le Chantefable

93 avenue Gambetta, 75020  | Station vélib’ Mairie du XXème | Dimanche de 8:30 à 1:00

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 14 | Accueil : 17 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,10 €

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Prélude pour violon » pour « Ebriété »

Amoureux de l’Art Déco, cette brasserie est pour vous ! A deux pas du théâtre de l’Est parisien, elle vous plonge dans le Paris des années 30. Mieux encore : on y sert encore tard le soir. L’ardoise est franchouillarde et met en appétit : idéal pour un souper après une pièce (par contre, il en faudra plus d’une pour régler !)

Autrefois taverne, les poètes du quartier s’y réunissaient pour chanter des fables. Des reproductions de Toulouse-Lautrec l’agrémentent désormais lui donnant un charme particulier. Des banquettes de moleskine, on en profite d’autant plus qu’elles sont démultipliées par de grands miroirs. Toute une époque !

Un petit d’homme, haut comme deux pommes, déboule en courant et grimpe sur une chaise en criant joyeusement « Café ! » (le premier mot qu’il a prononcé, qui sait ?!!). Sa mère accourt en expliquant : « C’est la place où on est d’habitude ! ».
Ils retournent sur la terrasse rejoindre le reste de la famille. Un peu en retrait de l’avenue, juste en face du square et sous un beau ciel azur : pour la vitamine D, c’est quand même mieux qu’une cuillérée d’huile de foie de morue, non ?

Un vieillard entre.
– Ca fait belle lurette qu’on vous a pas vu, Lucien ! Un café ? interroge la serveuse.
– Oui, Madame Sophie, avec deux sucres et un verre d’eau !
Il nous aperçoit alors et salue avec trois doigts sur le chapeau :
– M’sieur, Dame !

La demoiselle court d’une table à l’autre, toujours souriante. Gilet noir multi poches et long tablier blanc, elle est raccord avec le cadre. Un bistrot resté dans son jus, bruyant mais chaleureux, avec une ambiance familiale et une clientèle d’habitués : une bonne maison, en vérité !

Pour conclure : une serveuse à fables.

http://www.chantefable.fr/




Terrasse Choron

4 rue Choron, 75009 Paris | Station vélib’ au 24 de la même rue |

Dimanche de 9:00 à 2:00

Note globale : 12

Situation : 12  | Cadre : 12| Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Fauteur de troubles » pour « émoi »

L’atout principal de « La Terrasse Choron », c’est … sa terrasse !

Impossible de la manquer : au tri-angle des trois rues, elle occupe une belle place. De grands arbres, de beaux pavés, de quoi donner envie de s’y installer ! Du calme aussi : en retrait du trafic, ses tables colorées au milieu de pots de fleurs géants rose fuchsia, lui donnent un charme très provincial. Voilà qui nous change des terrasses parisiennes en plein boulevard !

Même quiétude à l’intérieur, petit mais agréable avec ses pierres à nu, ses baies vitrées cernées d’orange et son sympathique tableau publicitaire pour une marque de fromage, où la célébrissime vache hilare vache arbore des boîtes mises en abyme en guise de boucles d’oreilles : de quoi mettre les plus ronchons d’humeur guillerette !

Des habitués sirotent leur café du jour (un robusta qui arrache : de quoi se lever pour la tartinette !), tandis que les touristes de l’hôtel voisin se sont attablés pour un brunch (classique, mais copieux). Les prix sont raisonnables (pas de quoi bousculer nos portefeuilles !), l’accueil aimable et la musique de fond plutôt énergique : pour l’espace tranquille, monter au premier !

Petit retour en arrière avec le fin mot de l’Histoire : c’est pendant l’été 1960 (particulièrement faste !), et dans l’immeuble plutôt cossu d’en face, qu’une bande de joyeux drilles, fantasques et provocateurs, créa un hebdomadaire à l’humour dérangeant : « Hara Kiri ». Parmi eux, Georget Bernier, plus connu sous le nom   du Professeur Choron … directement inspiré du lieu de naissance de ce fameux canard !

Plus récemment, à la dernière rentrée (s’colère) très exactement, c’est juste à côté que le Syndicat des Enseignants a installé son open space – histoire d’assurer en Rodier ! Nul doute que, pour les class‘croûtes, cette terrasse sera bien placée …

Pour conclure : ici, c’est la vache Kiri !

http://laterrassechoron.fr

 

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Prêt à manger

11 rue Rouget de Lisle, 92 130 Issy-les-Moulineaux | Station vélib’ au pied du RER Issy-Val-de-Seine | Dimanche de 9:00 à 20:00

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 14| Accueil : 16 | Ambiance : 12| Qualité du café : 15

Prix d’un café : 1,65 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Peut tourner en restant immobile » pour « lait »

A 10 mn de Paris, entre Boulogne et Issy, des péniches le long des deux bras de la Seine, et puis une bulle de verdure :     l’île Saint-Germain. De grandes pelouses pour les pique-niqueurs, des jardins sentant bon la lavande et le romarin et des espaces en friche pour écouter les oiseaux et se croire à la campagne. Pas de bruit mais une bonne odeur d’herbe coupée : idéal pour jogger. Mon cher et tendre ne s’y est pas trompé qui s’est déjà élancé. De belles surprises aussi pour les petits d’hommes : jeux, ferme, poney-club et, pour les artistes-aventuriers, la Tour aux Figures de Dubuffet, à explorer de l’intérieur. Quelques bonnes tables aussi pour les gastronomes en culottes longues … mais rien pour prendre un godet ?

Qu’à cela ne tienne ! Il y a un Prêt-à-manger de l’autre côté du pont. Une chaîne en or qu’on a découverte lors d’un week-end à Londres : a bio-tiful place ! Deux terrasses, sur l’avenue et à l’intérieur le long de la baie vitrée ainsi qu’une grande salle, lumineuse. Tables en bois clair rondes, carrées, basses ou hautes ; chaises ou fauteuils : on a l’embarras du choix. Et du solide, pas du genre à vous rester dans les mains ! Sur les murs de brique, de petits tableaux gais et colorés en guise de clins d’oeil : un chou-fleur transformé en mouton, un brocoli en arbre, un avocat en bateau, une orange en réveil et une foultitude d’autres. Très créatif !

Devant le comptoir, des gourmandises et dans la vitrine, soupes, salades, sandwichs et wraps, fruits, laitages et pâtisseries (dont le fameux carrot cake), à consommer sur place ou emporter. Des snacks frais et originaux, super pour un Grab n’ Go ! J’opte pour le traditionnel expresso, mon « maître » étalon. Côté prix, rien à redire : il m’est offert. Pourquoi ? Parce qu’ils le font de temps en temps ! Joël teste le Latte, « excellentissime » (bien qu’il ait dû le régler : il n’est pas rancunier !) L’ambiance est tranquille : deux étudiantes discutent, une fillette petit-déjeune avec son père (trop fière !) tandis qu’un jeune geek pianote sur son clavier. Certes, ça n’a pas le charme d’un troquet, mais quand on l’a essayé, on n’est pas prêts à changer !

Pour conclure : une chaîne dont on n’a pas envie de se libérer.

https://www.pret.com/en-us/coffee-story

 




Dupont avec un thé

6 avenue de la Mer, 14 390 Cabourg | Dimanche de 8:00 à 19:30

Note globale : 16 | Situation : 15 | Cadre : 17 | Accueil : 17 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 17

Prix d’un café : 1,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle a besoin qu’on la console » pour « Madeleine »

A deux heures de la capitale, Cabourg a bien des atouts dans sa Manche.
C’est la destination idéale pour respirer les bonnes odeurs iodées !

Marcel ne s’y était pas trompé qui séjournait régulièrement dans son Grand Hôtel au début du siècle dernier, à l’ombre des jeunes filles en fleurs. Considérée depuis comme la station la plus romantique de la Côte Fleurie, elle lui a rendu hommage en donnant son nom à la longue et charmante promenade qui longe sa plage.

Dans l’artère principale, une alléchante vitrine : celle de la Maison Dupont. Son créateur avait racheté le petit café jouxtant l’église de Dives-sur-Mer en 1912 pour ouvrir un salon de thé ; il s’attira ainsi les faveurs des dames en villégiature. Un employé l’a repris, étendu à Deauville, Trouville et Cabourg, créé de nouvelles spécialités et conservé le nom auquel il a malicieusement ajouté “avec un thé“.

Depuis, l’adresse est devenue incontournable ; on vient de toute la côte s’accorder le plaisir d’une pause gourmande : pâtisseries et chocolats – de l’un des Meilleurs Ouvriers de France (Il paraît même qu’une de ses spécialités est classée parmi les 100 choses à tester avant de mourir !)

A l’entrée, les présentoirs regorgent de douceurs et les clients se précipitent. Au milieu de cette effervescence, quelques tables, pas les plus reposantes !

Une immense pyramide de madeleines grimpe à l’étage que l’on atteint par un grand escalier circulaire : quelques fauteuils dans un coin salon, un immense piano où joue parfois un musicien et enfin les tables qui surplombent le rez-de chaussée.

Ambiance raffinée, service très classe, carte des boissons plus que fournie (il y a même l’emblématique Blue Mountain de la Jamaïque !) pour une addition quelque peu salée mais on ne regrette pas la petite entorse au budget.

Ce week-end, ce sont les journées du patrimoine partout en France. Et à Cabourg, le patrimoine, c’est la Madeleine !

Dupont a donc choisi d’en organiser le premier festival : dégustations, démonstrations, ateliers de pâtisseries pour petits et grands et même concours de la meilleure fabrication d amateurs …

Pour conclure : du pont et même du très pont comme on dit en Alsace …

www.dupontavecunthe.fr/nos-boutiques/cabourg/

 

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Le Café du coiffeur

Place Michel Vermughen, 14 430 Beuvron-en-Auge | Dimanche de 10:30 à 19:30

Note globale : 13 | Situation : 15 | Cadre : 12 | Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,40 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Travaille en boucles » pour « Coiffeur »

Dans la série « J’irai revoir ma Normandie », cap sur la Calvadosie – pas sur la côte fleurie, non, mais à une vingtaine de kilomètres, au cœur de la campagne augeronne : le pays des vaches domino, des pommiers, des bourgs et des clochers, où la mer est absente … mais pas les touristes ! Notre bourgade du jour, parmi les dix plus belles de France, a gardé ses vieilles enseignes, ses maisons à pans de bois et ses étroites ruelles aux noms évocateurs : celle de « l’enfer » pour rappeler le dur métier des tanneurs au XVIIIe siècle ou de la « Catouillette », du patois « chatouiller » pour … se chatouiller le gosier avec un peu de Calva ?

Le nôtre est bien sec justement ; on aimerait par ailleurs connaître les gens du cru. Quoi de mieux qu’un petit café de pays pour prendre la température ? Justement, il y en a un juste en face de la vieille Halle, on ne peut pas y couper : de 1928 à 1972, c’était un café-coiffeur-barbier.

Deux tables et quelques chaises en guise de terrasse, et à l’intérieur, une salle minuscule avec son comptoir lambrissé, ses quelques affiches et ses bolées de cidre suspendues aux étagères. Au fond la deuxième salle, la porte du fond laisse entrevoir la cuisine familiale où les deux anciens regardent la télévision : on a l’impression d’être à la maison !

La patronne n’est pas matinale : « Ah ça non ! Je ne suis pas une lève-tôt ; je dors comme une bienheureuse ! », mais vous accueille avec beaucoup de gentillesse. Des pancartes précisent qu’« On peut apporter son manger », et même le trouver chez les autres commerçants du village – de la Falue*, du Beuvron** ou de la Teurgoule*** notamment. « Ça a tjs été comme ça », justifie-telle.

Mais si l’on vient ici, c’est avant tout pour s’abreuver, et pas seulement de café : « Vous avez beau dire, y a pas seulement que de la pomme ! » comme le disait Audiard dans les Tontons Flingueurs : cidre fermier pur jus, poiré, pommeau, calvados, c’est fou ce qu’on peut faire avec des pommes!

Pour conclure : un café au poil !

* Brioche plate.
** Gâteau au Calvados entouré d’une crêpe.
*** Riz au lait parfumé à la cannelle.

www.beuvroncambremer.com/pays-auge-le-cafe-du-coiffeur-cafe-beuvron

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Charbon café

109 rue Oberkampf, 75011 | Station vélib’ 80 rue Oberkampf | Dimanche de 9:00 à 1:00 

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 16 | Accueil : 12 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 16

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Un petit verre à l’oeil » pour « Monocle »

C’est la rentrée … on retourne au charbon ! Et comme vous savez que j’aime le travail « bienfait », j’ai relu mes classiques : dans « Le bouclier arverne », Astérix et Obélix rencontrent Alambix, commerçant en vins et charbons du Massif central. Un clin d’œil aux auvergnats montés à Paris au XIXe pour livrer du charbon, tandis que leurs épouses tenaient le débit de boissons. D’où leur nom : « charbonnier » et « Auvergnat » devenus « charbouniat » puis « bougnat ».

Nous voilà donc dans l’un de ces anciens commerces devenu depuis le poumon de la rue Oberkampf : c’est même une véritable institution !
La hauteur sous plafond est impressionnante. Une mezzanine en fer forgé surplombe la salle qu’on distingue à peine dans l’obscurité du fond. Les peintures sont un peu défraîchies, mais de grands miroirs quelque peu ternis renvoient la lumière, tout en démultipliant les dames en robes longues et messieurs en haut de forme des tableaux accrochés aux murs.
C’est un lieu authentique, patiné par le temps. Pour un peu, on s’attendrait à voir un bougnat déposer son sac de charbon au pied du bar pour prendre un petit noir. En attendant, il y en a du monde au zinc !

Sur les banquettes, par contre, personne. La plupart sont défoncées, parfois même rafistolées avec du scotch, mais on ne manque ni d’espace ni de tranquillité : idéal pour notre gymnastique neuronale du dimanche !
Mon cher et tendre s’extasie devant son sucre qui s’enfonce lentement dans la mousse de son crème : « Quand je pense qu’il y a des gens qui perdent leur temps devant la télé, alors qu’ils pourraient assister à un spectacle pareil ! »
Il est vrai qu’elle est tellement volumineuse et ferme à la fois qu’on dirait des blancs d’oeufs battus en neige : la crème du café !

Au fond, une arrière-salle où de jeunes groupes musicaux peuvent faire preuve de leur talent à la nuit tombée. Et quand le Nouveau Casino, salle de concert d’à côté, ouvre ses portes pour une soirée commune, c’est jusqu’à 1000 personnes qui peuvent danser au rythme des DJ …

Pour conclure : un Charbon ardent depuis plus de 100 ans.

www.parisbouge.com › Guide › Restaurant › Cafecharbon

 




La Grange à Louise

4 rue aux Anglais, 56140 Malestroit (Bretagne) | Range-vélos dans le jardin | Dimanche de 10:00 à 18:00

Note globale : 16

Situation : 15  | Cadre : 17 | Accueil : 16 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 1,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il ne doit pas transpirer » pour « Secret »

Le long du canal de Nantes à Brest, une petite cité de caractère avec de jolies maisons à colombages. Beaucoup d’animation sur la grand place, de chaleur aussi : les tavernes sont prises d’assaut. Et pourtant, il va bien falloir qu’on se désaltère ! … A gauche du Syndicat d’initiative, une ruelle, avec au fond, un grand portail ouvert sur un jardin, magnifique écrin de verdure pour les thés. Quelques chaises, fauteuils et tables sous de grands parasols, et même des transats au soleil … pour hâler bien en feuilletant le dernier « Flemme actuelle ». Et pour nos montures, un râtelier à vélos : il reste juste deux places !

C’est une ancienne grange joliment retapée et aménagée en crêperie-salon de thé-épicerie fine. L’intérieur est chaleureux avec ses grandes tablées installées au milieu des vieilles pierres, sous de belles poutres apparentes.
Dans un coin, des spécialités gourmandes et autres souvenirs régionaux sont proposés à la vente : une vraie caverne d’Ali Breton qui nous laisse baba !
Et sur la mezzanine, une belle exposition de tableaux d’artistes locaux.

Mais pour aujourd’hui, on préfère le soleil. Et on est loin d’être les seuls ! Le service est du coup un chouia trop long bien que la pétillante Catherine s’active en robe rouge et talons hauts. Mais elle est tellement pleine de gentillesse et d’attentions qu’on lui pardonne volontiers !
De délicieuses effluves nous titillent les narines : notre pétulante serveuse vient d’apporter aux anglaises de la table voisine les crêpes aux pommes rissolées de caramel au beurre salé concoctées par sa soeur Maryvonne. Ici la crêpe-rit,
on a bien fait de s’y arrê-thé !

Mais l’heure est déjà venue de se remettre en selle : alors qu’à regret on s’apprête à quitter ce lieu enchanteur, la patronne, ayant réalisé qu’on randonne au long cours, revient en courant nous offrir une petite bouteille d’eau !

Pour conclure : une grange qui va faire du foin …

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