Pâtisserie Martin

29 place des Otages, 29 600 Morlaix | Dimanche de 9h00 à 13h et 14h30 à 19h30

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 14 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,35 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Une bonne pâte » pour « Gâteau »

Pas facile de se désaltérer le dimanche dans cette bourgade ! Heureusement, sur le cours central, cette adorable petite pâtisserie fait aussi salon de thé.

Tout Morlaix la connaît : elle existe depuis Louis Philippe ! La devanture est d’ailleurs d’époque hormis quelques éléments restaurés ; la bâtisse elle-même plus ancienne encore.

Depuis 1882, la famille Martin a repris l’affaire : on en est déjà à la quatrième génération … tandis que la cinquième songe à la relève. Un véritable monument !

Mais sa notoriété n’est pas seulement due à sa façade sculptée surmontée de deux anges. C’est ici qu’on trouve, dit-on, les meilleures gourmandises locales. Il faut voir les morlaisiens venir y chercher leur dessert dominical.

Ils ont le sourire, prennent le temps de discuter, puis choisissent quasi religieusement le point d’orgue de leur repas familial : des classiques aux recettes allégées tels le grenoblois aux noix, le brie à la crème montée,

la meringue de Dax, la barquette aux marrons ou encore le gâteau breton – de quoi faire voyager ses papilles (avis aux globe croqueuses !) ; d’autres aussi qu’on avait un peu oubliés comme les conversations ou les pommés (pas pour tout le monde !)

Au fond de la boutique, une petite salle tranquille : elle n’a certes pas le charme de la devanture, mais n’est pas désagréable non plus avec ses banquettes bleues et ses tableaux de la vieille ville. Des anciens, visiblement fidèles, sont déjà attablés tandis qu’une jeune serveuse leur apporte des thés accompagnés de fars moelleux à souhait qui ont vraiment l’air … sucrulents !

Pour conclure : tenté par ces pâtisseries ? Alors … mords les !

http://cameracatchs.wordpress.com/2014/05/29/patisserie-martin-morlaix-photography/

 

 

 

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Moka Darjeeling

Rue Poul Palud, 22 730 Trégastel | Dimanche de 9h00 à 12h30 en saison

Note globale : 16

Situation : 11  | Cadre : 16| Accueil : 18 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 18

Prix d’un café : de 1,25 à 1,90 € selon les crus 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Son poivre fait la une des médias » pour « Arvor »

Une galerie marchande dans un centre commercial ? Il y a plus bucolique me direz-vous ! Pourtant, c’est ici que nous avons trouvé, tout à fait par hasard, notre havre de paix : en sortant du Super U, notre œil (de lynx) a repéré un écriteau « Wifi ». Pas évident à trouver ici : on s’est précipités !

De subtils arômes traversent une boutique largement ouverte sur l’entrée et, à travers les rayons d’épicerie fine,
on aperçoit quelques fauteuils et tables entourant une sympathique machine rouge vif : à ses côtés, le mari de la patronne surveille l’avancement de la torréfaction en fonction du crépitement des grains. De gros sacs de toile aux noms évocateurs sont entassés contre le mur, tandis qu’une petite table colorée attend les plus jeunes avec des jeux visiblement attractifs
si l’on en croit les deux petiots qui y sont installés.

Sur la carte, une quinzaine de crus de tous les continents, mais aussi de nombreux thés et chocolats chauds (au caramel pour l’un d’eux !), et quelques jus de fruits dont un nectar d’abricots pour le moins tentant.

Après nous avoir interrogées sur nos goûts, la patronne me conseille un Nicaragua doux et fruité, et pour Rossella qui m’accompagne aujourd’hui, un Guatemala tout en longueur, aux notes épicées. Elle nous les apporte dans de jolies petites tasses aux couleurs vives, accompagnées d’une petite cuillère très design et d’un chocolat fin : topissime !

Pour prolonger ce bon moment, nous ne résistons pas au plaisir de repartir avec un sachet de café moulu devant nous
et en fonction de notre cafetière (une Bialetti, certamente !) – à conserver au réfrigérateur nous est-il précisé.

Des produits originaux et attrayants dans les rayons (de quoi faire de jolis cadeaux !) et une clientèle de bretons pur beurre ou de touristes profitant des services informatiques (fax, impression couleur ou noir et blanc, voire un PC pour ceux
qui n’ont pas d’ordinateur) : pratique et harmonieux à la fois ; une vraie bulle de zénitude …

Pour conclure : un concept qui a super marché.

http://www.moka-darjeeling.com




Chez Lili et Marcel

1 quai d’Austerlitz, 75013 | Station vélib’ rue Fernand Braudel | Dimanche de 7h00 à 1h00 

Note globale : 15

Situation : 12  | Cadre : 17 | Accueil : 14 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,30 €

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Un Saint pour la mode » pour « Laurent »

En sortant du Djoon pour les clubbers (fermé à cette heure … 7 h !), d’une expo à la Cité de la mode pour les fashionistas, voire de Bercy pour les mélomanes, quoi de mieux qu’un petit noir chez L&M ?

”Lili et Marcel”, c’est un clin d’œil à Lili des Bellons et Marcel Pagnol, dont le second nous a si joliment conté leur enfance à courir dans les collines provençales en espadrilles de corde et culottes courtes.

Un parfum de nostalgie nous saisit d’ailleurs quand on franchit le seuil de ”leur” bistrot à la déco tout droit sortie du siècle dernier : chaises et tables rétro, fauteuils-club moutarde, armoires patinées aux étagères garnies de boîtes en fer blanc, gros radiateurs en fonte et même des strapontins dont une pancarte précise : ”Ne pas utiliser aux heures d’affluence” !
Au mur, de veilles réclames en plaques émaillées aux phrases évocatrices : “Pendant les chaleurs, la volaille est au frigo“, ou “Désormais, exigez le suisse triple crème“ ou encore “Toutes nos ventes sont faites strictement au comptant“ (au content ?)
Le mobilier différencie les espaces : “le bureau”, “la compta”, “l’épicerie” (avec une grande table d’hôte pour les bandes de potes) et “la pâtisserie”, dont la devanture ancienne ouvre sur la cuisine.

A l’heure du laitier, la salle est déjà bien animée (plutôt rare un dimanche !) Au comptoir, les casquettes sont vissées sur le crâne et les conversations vont bon train ; l’ambiance est conviviale.

Dehors, quelques tables au soleil avec vue imprenable sur le métro aérien … et le boulevard : pas sûr que ce soit la meilleure place !

Pour conclure : un coup d’oeil dans le rétro.

http://auroreinparis.com/2010/…/17/lili-et-marcel-brasserie/

 




Le Chalet

63 rue de la Pompe, 75016 | Station Vélib’ avenue Henri Martin, en face de la Mairie | Dimanche de 11h00 à 23h00

Note globale : 13

Situation : 12  | Cadre : 13 | Accueil : 14 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Partie de charme » pour « Tronc »

 

Là-haut sur la montagne (de Chaillot),
L’était un (pas si) vieux chalet …

Au carrefour des rues de la Tour et la Pompe (la bien nommée !), voilà une petite adresse de derrière les fagots. Toute la jeunesse du quartier y squatte d’ailleurs les quelques tables du trottoir … pour vapoter tranquillement au milieu des pots d’échappement.

Au rez-de-chaussée, une brasserie sans charme particulier mais vaste, et dont les différents espaces permettent à chacun de trouver le sien.
Un trio de sexygénaires prend le thé. L’une s’émerveille de la forme de sa voisine et lui demande son secret : « Le sport, jamais de sport ! » glousse-t-elle ravie (une admiratrice de Churchill, assurément !) Une saucisse poilue somnole à ses pieds. Un gentleman charmeur entre et scanne la pièce, puis se dirige vers une lectrice esseulée. Peine perdue ; il n’aura même pas un regard et repart avec son 06 …

Déco ordinaire, atmosphère plutôt léthargique, alors pourquoi ce choix ? C’est qu’il y a une pépite ! On escalade l’escalier (surtout, ne pas s’en faire une montagne !) A l’étage, boiseries, fauteuils et même une cheminée, c’est nettement plus chaleureux ! Mais le must est à l’extérieur, sur le balcon tout-en-bois. C’est là qu’il faut s’installer (venir tôt !) : on peut alors profiter, été comme hiver, de l’intimité du lieu, tout en observant nonchalamment les mouvements de la rue en contrebas. Le dépaysement est total !

L’heure tourne ; il est temps de rajouter du bois dans la chaudière :

Que nos cousins québécois ne puissent pas dire que nous ne sommes jamais en retard … sauf une fois au chalet !

Pour conclure : un refuge ex-skis.

http://www.marmiton.org/restos/restaurant_chalet-du-16eme_31431.aspx
 




Le Brébant

32 bd Poissonnière, 75009 | Station Vélib’ au 42 rue Vivienne |Dimanche de 8h00 à 5h00

Note globale : 12

Situation : 12  | Cadre : 15 | Accueil : 7 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 3,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Arrive après coup » pour « Aïe »

 

A deux pas des théâtres, une brasserie ouverte non-stop ou quasi, devenue une institution et le repère des lève-tôt autant que des oiseaux de nuit, des salariés ou des touristes. Ce matin, surtout les seconds : des asiatiques, des anglais, des latino-américains, c’est un flux ininterrompu.

A l’intérieur, un cadre rénové voici 8 ans, assez étrange mais plutôt réussi : mélange de bistrot à l’ancienne avec moulures rococos, boiseries et long zinc de cuivre, éclairé par une forêt d’ampoules bariolées suspendues à des conduits d’aluminium – façon déco post-industrielle.

Manque de chance, les chaises sont encore sur les tables : pour être assis, direction la terrasse.

Grande et couverte, elle ne manque pas d’atouts : outre ses chaises cannelées multicolores, sa situation stratégique permet d’observer la foule cosmopolite qui arpente le grand boulevard. Pas une oasis de verdure toutefois, ni encore moins de zénitude.

Et pour couronner le tout, on hérite de la jeune et désagréable serveuse (son collègue en tenue traditionnelle de limonadier a l’air nettement plus amène !) : pas un mot ni un sourire, juste un service mécanique : mauvaise pioche ! Nos voisins étrangers en font aussi les frais : elle s’agace de leurs hésitations. L’établissement a ouvert depuis moins d’une heure, pauvres de ceux qui prendront place à la fin de son service !

On plonge dans la carte. Conçue comme une pièce de théâtre, elle suggère aux consommateurs de ne pas hésiter à faire appel à leurs « souffleurs » pour un conseil. C’est vrai qu’on n’hésite pas : on n’a surtout pas envie de demander quoi que ce soit !

Pour conclure : Un bel écrin mais une serveuse à cran.

http://www.cafelebrebantparis.com

 

 

 

 




Les Philosophes

28 rue Vieille du Temple, 75004 | Station Vélib’ au 29 rue des Blancs Manteaux |Dimanche de 9h00 à 2h00

Note globale : 14

Situation : 14  | Cadre : 14| Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Boîte à idées » pour « Crâne »

 

« La culture est une arme de construction massive » : dès l’entrée, on affiche la couleur ! Dans cet ancien local d’ouvriers juifs russes, Trotski débattait déjà au début du XIXème, puis Sartre et autres penseurs existentialistes.

Mais c’est avec le nouveau propriétaire des années 70, féru de philosophie, que ce bistrot prend définitivement ce nom.

Dans cette partie très animée du Marais, sa terrasse s’étire à l’angle des deux rues, dont une impasse piétonne particulièrement agréable. Inutile de dire qu’elle est vite prise d’assaut !

A l’intérieur, on remonte le temps : pans de bois, vieilles pierres et escalier en colimaçon. Aussi chaleureux qu’harmonieux !
Et pour peu qu’une envie nous presse, ne pas hésiter à découvrir ce lieu où un astucieux jeu de miroirs se double d’un mélange d’ancien et de design ; ça vaut le détour !

Philosophes mais pas musiciens. Le seul bruit de fond arrive des cuisines, dont la porte est grande ouverte : ça s’active ! Au moins peut-on voir que les produits sont vraiment frais et cuisinés sur place : la réputation de pourfendeur de la malbouffe de l’établissement ne semble pas usurpée !

Philosophes et épicuriens : si les habitués sont plongés dans leur quotidien, les touristes préfèrent tester le petit-déjeuner à la française : baguette tradition croustillante, vrai jus d’orange pressé et salade de fruits frais joliment présentée. Ca a l’air goûtu ! On en regretterait presque d’être arrivé le ventre plein !

Pensée du jour : « Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait mais qu’on a décidé de regarder au-delà des imperfections » (Aristote)

http://www.youtube.com/watch?v=viSPDawdiBs&feature=youtu.be

 




Musée de la vie romantique

16 rue Chaptal, 75009 | Station Vélib’ 4 rue Moncey |Dimanche de 10h00 à 18 h00,

de la mi-mars à la mi-octobre

Note globale : 15

Situation : 13  | Cadre : 17| Accueil : 17 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Elle expose ses toiles au jardin » pour « Epeire »

 

A mi-chemin des sex-shops de Blanche et des petites femmes de Pigalle, une petite allée discrète et pavée. Au bout, la ravissante demeure d’un peintre transformée en musée, avec tout autour, une cour, des ateliers d’artistes et un adorable jardinet : de quoi renouer avec le romantisme !

Au fond, la serre abrite un salon de thé microscopique proposant boissons, tartes et salades. Thés et cafés sont de qualité, mais servis sur des plateaux (comme au self !) et dans des gobelets en carton, avec, pour remuer, une sorte de tire-langue en bois : bonjour la poésie !

Heureusement, la serveuse est souriante et aimable. Un touriste lui tend une (très) grosse coupure pour un simple thé ? Elle rend tranquillement la monnaie sans se départir de son calme. A côté, Le ruissellement de la fontaine contribue à procurer un sentiment de quiétude et d’apaisement.

Mais c’est à l’extérieur qu’on est le mieux : à l’ombre des arbres, quelques tables et chaises en fer forgé d’un délicat vert bouteille nous accueillent au milieu des rosiers. Des gravillons blancs crissent sous nos pas …

Main dans la main, un couple se dévore des yeux, tandis qu’une jeune fille est plongée dans « Les affinités électives ». Un peu plus loin, un trio commente le dernier brûlot de l’ex-concubine du Président : nettement moins romanesque !

D’autres pianotent sur leur ordinateur ou se laissent tout simplement aller à la rêverie. L’endroit s’y prête : le temps s’écoule délicieusement. Loin du tumulte de la ville, on a le sentiment d’être coupé du monde dans cette oasis de verdure : une jolie parenthèse pour le prix d’un café.

Pour conclure : un jardin très Rome antique pour muser.

http://www.cafe-vie-romantique.com

 

 




Café Beaubourg

100 rue Saint-Martin, 75004 | Station Vélib’ en face, place Edmond Michelet |Dimanche de 9h00 à 1h00

Note globale : 14

Situation : 16  | Cadre : 14| Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Peinture sur soi » pour « Maquillage »

 

Au cœur de la capitale, deux vastes places piétonnes et animées.
A l’angle, une belle terrasse surplombée de géraniums écarlates (Pour un peu, on se croirait en Alsace !)
Des chaises rouges et blanches impeccablement rangées face à l’esplanade, voilà un poste d’observation tout trouvé : touristes, bateleurs, autochtones, vendeurs à la sauvette ; il y a toujours quelque chose d’amusant à remarquer sur ce parvis, véritable scène à ciel ouvert.

A l’intérieur, l’architecture est saisissante : une immense salle, un large escalier en spirale avec une passerelle donnant accès à la mezzanine, des volumes généreux. La déco est très eighties, élégante et froide ; le mobilier tout aussi design, noir et bordeaux. Mais en ce début de matinée où les consommateurs se font rares, ça manque sacrément d’humanité ! Il aurait pourtant suffit de quelques plantes vertes dégringolant des murs …

Pas de bousculade non plus côté service, on patiente. Musique impersonnelle et un chouia trop fort. Le garçon finit par arriver, chic et professionnel – pas particulièrement attentionné ni souriant, mais efficace. Sûrement nécessaire en temps ordinaire (jusqu’à 500 clients les bons jours et une tonne de café sur l’année !), mais pour l’heure, on ne peut pas dire qu’il soit débordé.

Petite visite à l’étage avant de partir : plancher en bois, espaces différenciés ; un peu tôt pour y trouver âme qui vive, mais déjà beaucoup plus chaleureux. Je m’installerai bien à cette petite table plongeant sur la place Michelet si joliment arborée (enfin de la verdure !) Non, celle-ci : vue imprenable sur la boîte à tuyaux ! Et pour le brunch familial, là : une grande table ovale toute en longueur avec huit confortables fauteuils …

Pour conclure : un bon tuyau au cœur de Paris.

http://www.beaumarly.com/cafe-beaubourg/accueil

 




Fleur des thés

Route de la cale, port d’Argenton, 29 840 Landunvez | Dimanche de 10h30 à 19h30, 8 h le mercredi, jour de marché (à partir de 14h30, sauf le lundi, hors saison)

Note globale : 17

Situation : 17  | Cadre : 17 | Accueil : 19 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Une bonne partie du Finistère » pour « Bécassine »

Cap sur la côte des légendes, là où finit la terre : un ancien fileyeur* devenu salon de thé est amarré au bout du quai, juste en face du phare du Four.

Et hop ! Marie-Claude nous fait « mon thé » à bord … et nous envoie à fond de cale (trop chaud pour s’installer sur le pont supérieur transformé en terrasse !) : à l’entrée, quelques produits régionaux et autres lichouseries – caissettes garnies de beaux assortiments de gourmandises bretonnes (caramels et carambars au beurre salé, thés aux algues et même des sacs de kig ha farz !). Au fond, de confortables banquettes gris-bleu et une grande table ovale particulièrement conviviale. Il y a même un piano pour les mélomanes et un pupitre d’écolier pour les plus petits… ou les nostalgiques !

Notre tonifiante balade sur le sentier des douaniers nous a mis en appétit.
Ca tombe bien, il y a aussi de quoi grignoter sur place : quiches, tartes, fars, kouign amann et autres petites choses toutes droit sorties de la cambuse.
On se laisse ensuite bercer par les chants marins et le roulis du bateau (c’est marée haute !) pour plonger dans l’album souvenir : photos retraçant l’histoire du bateau, puis des animations depuis l’ouverture (dédicaces, débats, concerts, vernissages, ateliers culinaires et même défilé de mode !) Marie-Claude profite d’un moment d’accalmie pour venir discuter avec nous, bientôt rejointe par son mari : comment l’idée leur est venue ainsi que les surprises rencontrées depuis …

Mais il est déjà l’heure de filer ; on aurait bien prolongé tant cet endroit nous parait mer-veilleux : une vraie plage de sérénithé ! Et c’est avec la pêche qu’on s’en repart, ragaillardis par cette escale inattendue !

Pour conclure : Un bateau-café … mais pas un café bateau !

http://www.iroise-tv.fr/?p=689

*Navire de pêche au filet

 

 

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La Coupole

102 bd du Montparnasse, 75014 | Station Vélib’ sur le Bd, à l’église ND des Champs | Dimanche de 8h30 à 23h00

Note globale : 10

Situation : 11  | Cadre : 10 | Accueil : 10 | Ambiance : 9 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 3,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Il a en général le cœur sec » pour « été »

 

Ah, la Coupole ! En voilà un lieu emblématique ! Son nom à lui seul évoque les années folles … mais elles semblent bien loin !

Certes, en y entrant, on plonge dans l’Histoire : une salle immense, véritable temple de l’Art déco, avec de petits box à l’ancienne et une trentaine de colonnes décorées des fresques peintes par les artistes qui ne pouvaient payer. Et puis, les photos noires et blanches de quelques illustres clients :

Ici, Aragon rencontra Elsa en 1928, Joséphine Baker s’attabla avec Chiquita (son guépard !), Camus fêta son prix Nobel en 57, tandis que Simone de Beauvoir en fit le décor de l’un de ses romans (« L’invitée »). En 68, son homard tardant à venir, Dany-le-Rouge montait sur la table en haranguant la foule, tandis que Gainsbourg et Birkin y partageaient leur couplicité. Chagall y fêtait son 97ème et dernier anniversaire en 84 et Mitterrand son ultime repas 12 ans plus tard …

Finie la belle époque ! S’il fut le plus grand restaurant de France, c’est plus un gigantesque hall de gare à présent (c’est vrai qu’on n’est pas loin de Montparnasse !) : réputé mais vieillot. Quant à la coupole, bien que colorée et lumineuse, elle dénote avec sa nouvelle peinture pop moderne.

Au sous-sol, de vieilles cabines téléphoniques (il manque juste les bottins et l’odeur de tabac froid !), un vestiaire et même une salle de bal où l’on organise encore des thés dansants chaque semaine. Marbre sombre, lignes droites, cadre impersonnel : pas plus cosy qu’à l’étage !

L’accueil est aussi froid que la salle : un serveur en tenue de pingouin, aussi démodé qu’un presse-purée et parfaitement inefficace. Peu de monde, hormis quelques touristes et personnes âgées qui semblent y avoir leurs habitudes. Il faut être curieux ou nostalgique pour avoir envie de s’y poser …

Pour conclure : cette coupe-hall est à éviter.

http://www.lacoupole-paris.com/fr/