Le Fil rouge café

3 rue René Boulanger, 75010 | Station vélib’ au 50 de la même rue |Dimanche de 10h à 15 h

Note globale : 15

Situation : 13  | Cadre : 18| Accueil : 15 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Etoiles qui tournent» pour « Stars »

 

A deux pas des théâtres et de la République, la statue de la liberté trône sur le trottoir d’une petite rue parallèle au boulevard. Quelques tables sur les pavés, idéal pour une pause tranquille quand le soleil pointe …

Retour dans l’Amérique des sixties : à l’intérieur, du sol au plafond, c’est du 100% made in USA : vieille voiture, scooter, jukebox, affiches, drapeaux, anciens téléviseurs et photos de pin up. On imagine Fonzie accoté au comptoir, en train de piocher dans le bocal à candies !

Au fond, un petit corner propose des produits tout droit venus des States (chewing-gum à la cannelle, pop corn, moutardes sucrées) : pas besoin de prendre l’avion pour rapporter des souvenirs de l’Oncle Sam !

Le patron a mis le paquet pour nous faire traverser l’Atlantique ; sans doute un peu chargé, mais so cute ! Haut en couleurs, c’est un vrai passionné.
Un poil brusque au départ, il s’adoucit en évoquant le décès de son fils et ses projets pour rester constructif : chaque 4 juillet (jour de l’indépendance !),

il crée l’événement en tentant de battre un record. En 2012, le plus gros double cheeseburger du monde  (177 kg tout de même !) : pas vraiment diet mais tellement fédérateur et fun – utile aussi puisqu’il a pu reverser 5000 € à l’association               « Enfance et partage ». L’été dernier, c’était un Bagel, et pour le prochain, on annonce le plus gros des hot-dogs : avis aux amateurs !

En attendant, et selon la tradition américaine, c’est l’heure du brunch : quesadillas et nachos, oeufs pochés ou au plat suivis d’un burger kingsize pour les affamés, puis cheese-cake, brownies et pancakes. 
Sans oublier les nombreux softs (Cherry coke, Dr. Pepper etc.) ou boissons chaudes … pour faire glisser tout çà ! L’ambiance est conviviale et colorée. Un jukebox diffuse du Elvis ou de la country : c’est Rock’n Roll à Paname !

Pour conclure : Sam plait vraiment !

http://www.lefilrougecafe.com

www.dailymotion.com/…/xrzbke_record-du-monde

                              

 

 

 

 




Le Linois

89 rue Saint Charles, 75015 | Station vélib’ 66, rue Emeriau |Dimanche de 6 h à 2 h | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 13

Situation : 14  | Cadre : 13| Accueil : 11 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Matière à réflexion » pour « Glace »

 

Y fait frette ! Je vois déjà le sourire goguenard de nos cousins Montréalais – on est loin du trente-sixième dessous (de zéro) chez eux cette semaine – mais les températures négatives sont rares ici.

Le nez transformé en fontaine nasale, votre Lady Glagla se cherche un Bise-trop bien chaud où faire le chamallow … se laisser aller, quoi !

A l’angle de la très commerçante rue Saint Charles, face à la petite place, une terrasse s’étire au bout de laquelle on aperçoit … la tour Eiffel !
L’intérieur la joue rétro avec ses vieilles photos de Paris accrochées aux murs boisés, son parquet ciré, ses chaises bistrot et ses nappes rouges et blanches à carreaux. Et pour les philosophes, une citation gravée au mur :

« La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le genre humain que la découverte d’une étoile » (sauf si c’est celle d’un cuistot !)

Clientèle d’habitués (un gentleman charmeur, deux mamies permanentées et une quinqua poivre et sel), tous tutoyés par les serveurs. Par contre, nous autres, petits nouveaux, n’avons pas droit à un sourire. C’est vrai qu’on est un peu dans le passage … mais pourquoi y avoir mis une table ??

Beaucoup de touristes aussi profitant du large choix de petit-déj’ : du « français » à « l’anglais » en passant par le « norvégien » ou le « Parisien ». Mention spéciale à ce dernier composé d’une boisson chaude accompagnée d’un croissant ou d’une tartine (d’une vraie baguette de tradition bien croustillante !) pour 4,80 E – somme plutôt modique dans la capitale.

Mais l’heure tourne, il est temps de rajouter du bois dans la chaudière …

Pour conclure : un froid presque ber-linois.

https://fr-fr.facebook.com/pages/Le-Linois/104442642955794

 

 




La Renaissance

112 rue Championnet, 75018 | Station vélib’ 111 rue Belliard |Dimanche de 9h à 2h00

Note globale : 13

Situation : 10  | Cadre : 13| Accueil : 14 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Avec le temps, elle gagne sur tous les fronts » ( Ride)


Au fin fond du XVIIIème, le quartier du Poteau a conservé tout son caractère.
C’est ici qu’on a débusqué cet étonnant bistrot, dans une rue qui dégringole de Montmartre à Barbès.
Une étroite terrasse, bien abritée du vent, et puis, derrière les rideaux de dentelle, un lieu intemporel :
ouvert en 1904, rien ne semble avoir changé depuis, ou presque. Ah, la Belle Epoque !

Combien de milliers de coudes se sont levés du vieux comptoir de marbre et de bois arrondi, cerné par quelques tabourets patinés par le temps. L’éclairage est un peu tremblotant mais les habitués n’en ont cure, ils continuent à perpétrer la tradition dans une ambiance bon enfant …

Séparée par des boiseries surmontées de vitraux fleuris, l’arrière-salle est plus tranquille mais tout aussi désuète : sol en mosaïque et plafond doré, colonnades baroques et panneaux fissurés, fresques de paysages romantiques et néons en vitraux d’époque, lampes art déco et miroirs biseautés et piqués, tables en bois sombre et banquettes rouges défoncées. Tout est dans son jus et dégage un charme suranné.

Pas étonnant qu’il ait séduit le septième Art. Depuis l’origine, les tournages s’y enchaînent, à l’instar des Ripoux, son plus gros succès. On imagine Claude Chabrol et Lino Ventura attablés, Daniel Brühl séduisant Mélanie Laurent ou les techniciens le prenant d’assaut à l’heure du déjeuner.

Un bruit sec et régulier résonne : un nonagénaire coiffé d’un panama et chaussé de deux paires de lunettes (ne me demandez pas pourquoi !) cogne sa petite cuillère contre sa tasse. Le garçon accourt, visiblement habitué …

Pour conclure : un bon jus pour un coin dans son jus.

www.bistrotlarenaissance.fr

www.dixhuitinfo.com/portraits/article/un-documentaire-capte-l-ame-de-la-Renaissance




L’Institut

1 bd Saint-Germain, 75005 | Station vélib’ 3 rue des Fossés-St-Bernard |Dimanche de 7h à 2h00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 14 | Accueil : 13 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Huile dans le pétrole » pour « Emir »
Face à l’Institut du Monde Arabe (d’où le nom !), une terrasse parfaite après une expo. Et avec les 30 000 étudiants de Jussieu, il doit y avoir de l’animation en semaine …

L’ambiance ne manque pas non plus le samedi soir si l’on en croit les conversations matinales. Apparemment, ça a chauffé hier : la pression

a monté, et pas seulement dans les pompes à bières.

Il semblerait que des clients se soient mis la tête à l’envers et la fermeture est encore dans toutes les conversations :
– A force de trinquer, les mecs, ils deviennent imbuvables râle la serveuse accoudée au comptoir.
– Ouais, ça leur vrille les nerfs ; y z’ont plus d’tenue.
– Y en a un, il les a tous faits (les bars) ; après, il hurlait comme s’il était
chez le dentiste.
– J’ai dû le sortir : OK, tu perds de l’oseille mais si c’est pour fermer …
se résigne le patron, torchon à la main.

Du coup, on est presque surpris du calme qui règne ce matin. Confortablement installés sur une méridienne, on jette un coup d’œil alentour : parquet et comptoir de bois, tables et chaises de style rétro ou indus’ ; le mélange est harmonieux. Tiens, il y a même, une chaise de bébé vintage, avis aux jeunes parents !

Avant de décoller (du zinc), un petit tour au fond pour découvrir les salons aux bons gros fauteuils club de cuir patiné par le temps. Pas forcément pratique pour déjeuner (et pourtant si, le couvert est déjà mis !), mais tentants pour bouquiner sous les étagères garnies de livres … ou de bouteilles ! Mais l’ENOOOOORME pendule nous rappelle à l’ordre : il est temps de remonter en selle !

Pour conclure : au menu, c’est fromage ou désert.

www.dailymotion.com/…/xfq4ls_l-institut-75005-paris

 




Café de la Paix

 5 place de l’Opéra, 75009 | Station vélib’ rue Auber |Dimanche de 7h à 0h00

Note globale : 11

Situation : 14  | Cadre : 14 | Accueil : 6 | Ambiance : 11 | Qualité du café : 10

Prix d’un café : 6,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Gardien de la paix » pour « ONU »
Construit par le même Garnier que son voisin l’Opéra, cet établissement de légende fait figure d’enseigne mythique de la capitale depuis le Second Empire.
Dès son ouverture, des écrivains et artistes illustres y ont pris leurs quartiers sous ses plafonds peints et ses élégantes dorures (classés depuis), dans une ambiance toute parisienne, mêlant distinction et convivialité.

Beaucoup de célébrités donc, et de nombreuses anecdotes dont celle-ci :

quand en 1976, Léon Zitrone envoie des invitations pour y fêter son jubilé, Pierre Dac et ses compères du MLF (Mouvement Loufoque Français) décident alors d’en imprimer de fausses qu’ils expédient à tous les concierges du XIXème et autres troupes de cirque et sociétés d’accordéonistes … lesquels se présentent le jour dit avec leur fameux carton !

Aujourd’hui encore, cet établissement a gardé son ambiance feutrée et quelque peu guindée. Mais en dehors de son cadre impérial, difficile de l’apprécier vraiment quand on ne fait pas partie de la haute : dès l’arrivée, on a le sentiment très net de déranger le personnel – ou plutôt impersonnel et limite méprisant. Quant aux prix indiqués sur la carte, ils n’aident pas non plus à se détendre : un véritable coup de fusil pour la Paix !

C’est vrai que nous autres, joueurs de Monopoly patentés, aurions pu nous douter qu’ils seraient prohibitifs, mais on pouvait quand même espérer que le café soit à la hauteur : or, il n’a aucune saveur ni longueur en bouche. Même le biscuit qui l’accompagne est médiocre. Et si la tasse arbore le chiffre (ou logo) de la maison, elle n’en est pas moins tristement banale.

Le prestige du lieu et son décorum ne suffisent donc pas et d’ailleurs, à part quelques touristes aussi surpris que nous par l’addition, la salle est plutôt déserte. La terrasse aussi qui donne directement sur les pots d’échappement de cette place ô combien bruyante : un signe qui ne trompe pas …

Pour conclure : guère et Paix !

www.cafedelapaix.fr

 




Le pachyderme

2 bis bd Saint Martin, 75010 | Station vélib’ 50 rue René Boulanger |Dimanche de 9h à 2h00

Note globale : 14

Situation : 14  | Cadre : 15 | Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,60 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Tube de rouge » pour « Internationale »

Juste en face du Caveau de la République, voilà un majestueux animal … pachy empoté que ça !

Un cadre colonial pour rappeler sa terre natale et plusieurs espaces selon que l’on souhaite profiter de l’animation des Grands Boulevards, prendre un verre dans un endroit plus cosy ou tout simplement souper en sortant d’un spectacle.

La terrasse est spacieuse et idéalement placée à l’angle d’une petite placette. Couverte et chauffée à cette période, elle est donc tout à fait confortable, attrayante aussi avec ses immenses luminaires pour le moins originaux.

A l’intérieur, un comptoir de bois foncé en arc de cercle ainsi qu’un dédale de salles au milieu d’une végétation tropicale et de décorations exotiques – peintures d’éléphants et de rhinocéros, mais aussi une maman hippopotame et son petit d’un jaune citron aussi joyeux que sympathique !

Mais pour l’heure, on a plutôt envie de s’affaler dans les fauteuils club en cuir du coin salon : notre vélocipédie du jour nous a cannés !

Lumière filtrant à travers les lamelles des stores, boiseries et tapis épais, plantes vertes et tables basses, musique jazzy et tons chauds. Ambiance intime et chaleureuse garantie !

L’accueil est souriant et le service efficace malgré les clients qui affluent peu à peu. Seule la note finale nous paraît quelque peu éléphantesque compte tenu du quartier …

Pour conclure : à coloniser sans hésitation !

http://www.lepachyderme.com

www.kewego.fr/video/iLyROoafIeiz.html

 




Les petites gouttes

12 esplanade Nathalie Sarraute, 75018 | Station vélib’ 55 rue Pajol | Dimanche de 11h à 2h00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 13

Situation : 9 | Cadre : 14| Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Coupai à travers bois » pour « Sciai »

 

Une ancienne messagerie des douanes le long de la voie ferrée, idéal pour fuir le train-train ! Au cœur de la nouvelle Halle Pajol, c’est le premier éco quartier parisien, un lieu en pleine mutation et … une vraie bulle à bobos.

Entre jardins et ateliers, médiathèque et auberge de jeunesse, l’endroit est propice à la créativité et les propriétaires ne manquent pas d’idées pour donner une bonne vib’ à leur café : concerts, DJ set, expos, cours d’œnologie, petits marchés de producteurs …

Sur l’esplanade, une grande terrasse (rare dans la capitale !) avec des cagettes, chaises de jardin et chauffage pour l’hiver (et une version transats et plantes exotiques l’été). Et puis cette grande bâtisse recouverte de planches qui nous fait penser à une chaleureuse scierie canadienne.

Entrons ! Belle déco d’inspiration industrielle tendance wood, plutôt récup’ que design. Lampes et tables en bois, fauteuils et coussins, petit salon plus intimiste côté jardin. Et pour le fun, quelques bornes d’arcades, des skateboards, une petite scène avec un équipement de pros et même une table de mixage à dispo pour ceux qui veulent s’ambiancer. C’est éclectique et dynamique, un poil bruyant et un peu sombre aussi : on n’y voit goutte !

Ouverture officielle du brunch à 11h30 : pour nous mettre l’eau à la bouche, grand jus d’oranges, de pamplemousse ou de carottes servi à table. Ensuite, c’est buffet à volonté : copieux et varié. Les produits sont loin d’être tous maison, mais de bonne facture et régulièrement réapprovisionnés, avec discrétion et efficacité. Il y même du sirop d’érable (dont ils nappent parfois du camembert rôti avec des amandes grillées, avis aux aventuriers !)

Compter 25 € par trappeur pour l’ensemble : correk !

Pour conclure : accrochez-vous au brunch !

http://www.lespetitesgouttes.com

 




ZZZ

23 quai Anatole France, 75007 | Station vélib’ : Port de Solferino |Dimanche de 12h à 19h30 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 14

Situation : 16 | Cadre : 13| Accueil : 16 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle emplit la boîte » pour « Sono »

 

Aujourd’hui, nos fils nous invitent ; ils ont une idée derrière la fête.

RV sur les berges de la Seine, en contrebas de l’Assemblée nationale, à deux foulées du musée d’Orsay et juste en face des Tuileries : vue imprenable sur la grande Roue – et réciproquement.

On va bruncher sur une péniche ? Non, beaucoup plus original :
nos héritiers ont décidé de nous offrir une sortie en boîte …
dans un container maritime revisité. Ca c’est de la mise en Seine !

A l’intérieur, 4 bancs autour d’une table qu’ils ont garnie de viennoiseries, salades, bagels, yaourts, pain d’épices, corbeille de fruits et jus d’oranges. Mais le café me direz-vous ? Quelle impatience, il arrive ! L’aîné file dans l’échoppe voisine : du Richard – enfin pas trop, si j’en crois le gobelet en carton, mais juste chaud comme il faut. Pendant ce temps, le cadet nous propose un plaid moelleux en attendant que le radiateur ait réchauffé la pièce. Ambiance Z comme Zen !

Nous voilà propriétaires, une heure trente durant, d’un petit cabanon au bord de l’eau : pour pique-niquer, siroter, bouquiner, faire la papote, se distraire (des jeux de société sont à dispo dans la grande malle), écouter de la zique (il y a même une prise !), voire roupiller (sur les coussins géants du fond – pour les transats sur la terrasse, on attendra les beaux jours) ou tout simplement … se mettre en boîte : ça tombe bien, on adore ça !

Dehors, Paris est à nos pieds … et les touristes aussi : à travers la baie vitrée, on se fait mitrailler. En route vers la postérité !

Pour conclure : une eau-berge originale

http://www.dailymotion.com/video/x12o9a2_les-zzz-box-prennent-place-en-bord-de-seine_news

Réservation en ligne sur http://lesberges.paris.fr/envies/zzz/

 

 

 




Maison !

Pointage avec le doigt, façon E.T : « MAISON ! » | Station debout : impossible | Dimanche du matin au soir | Accessible (non contamineuse)

Note globale : 13-19 (de tension)

Situation : sous contrôle | Cadre : de vie | Accueil : familial | Ambiance : bouillotte  | Café : plutôt tisane

Pris  : au lit

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Effets de jambes » pour « Bas »
 

C’est Noël, mais ça sent le sapin. Vous allez m’enguirlander :
j’ai été incapable d’aller au rad ce matin ; c’est moi qui suis en rade …
et j’ai les boules, vraiment !

Ces dernières semaines m’avaient complètement dézinguée.

Heureusement – comme dirait mon cousin Bertrand -, j’ai réussi à terminer le trimestre … en flaque, mais réussi ! Même pour la Schrumpfête d’hier !

Au réveil, terrass–ée par la fatigue et le stress, c’étaient les montagnes russes sous mes cheveux et j’arborai un sinistre teint blanch-âtre.

Impossible de des-cendres pour cheminer, même au troquet d’en bas, même à la Nespresso de la cuisine.

Donc, pas de changement de décor malgré la période.

Pour résumer, ce n’était pas café olé mais café au lit … à vrai dire, pas de café du tout, car j’étais plus tentée par des tisanes (je sais, ça va vous paraître incroyable, ô fidèles lecteurs !!)

Comme le père Noël, depuis des heures, je me traîneau lit … sauf que je ne suis pas un cadeau : ma compagnie n’a rien eu d’emballant aujourd’hui !

Il ne me reste plus qu’à laisser tomber la neige en attendant d’être reniaquée … car pas d’inquiétude, j’ai la couenne dure – comme diraient nos cousins québécois !

Pour conclure : aujourd’hui, le café, c’est pas ma tasse !

http://www.psychologies.com/Bien-etre/Medecines-douces/Se-soigner-autrement/Articles-et-Dossiers/La-verite-sur-les-bienfaits-des-tisanes

 




Bermuda onion

7 rue Linois, 75015 | Station Vélib’ quai de Grenelle … juste en dessous ! | Dimanche de 10h00 à minuit | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 14

Situation : 14 | Cadre : 14 | Accueil : 15 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Qui s’emporte facilement » pour « Léger»

 

Prendre de la hauteur, voilà qui est toujours utile … et souvent agréable !

Perché au dernier étage du nouveau centre commercial de Beaugrenelle,
notre café du jour plonge sur la Seine. A travers les immenses baies vitrées, c’est confortablement installés dans de majestueux fauteuils bleu-canard qu’on profite de la vue imprenable : un bateau de croisière amarré au quai, l’île aux Cygnes et sa réplique en miniature de la statue de la liberté, et plus loin la maison de la Radio (tout récemment rénovée elle aussi) et la péniche des Glénans … Une belle invitation au voyage !

Un lieu résolument branché, ré-ouvert depuis peu. Dès l’entrée, le comptoir donne le ton : design et circulaire, d’un blanc translucide et orné d’élégantes orchidées. Musique lounge, jeux de lumière bleutés, lampadaires de plaques nacrées ; tout contribue à rendre l’atmosphère à la fois raffinée et pleine de zénitude. Et comme nous sommes les premiers arrivés, nous sommes aussi les mieux placés : on en prend plein les mirettes !

Nulle viennoiserie ou autre substance comestible pour accompagner les boissons, et des tarifs un poil élevés. Quoique : un expresso et un cappuccino pour 8,50 E, ce n’est pas prohibitif, surtout dans un cadre pareil et vu la qualité (saveur + mini biscuit et verre d’eau pour les accompagner, service attentionné : tout y est !) Bon, maintenant, on n’a pas testé le repas complet ; l’addition ne semble pas vraiment tendre.

Justement, l’heure du déjeuner approche. Notre serveur s’applique à la mise en place du couvert, et l’on comprend qu’il ne serait pas de bon ton de s’éterniser. Ca tombe bien, notre shopping de Noël nous attend : quatre étages de magasins qui ouvrent leurs portes pour ces trois premiers dimanches de décembre, on va pouvoir magasiner !

Pour conclure : on y est soigné aux petits onions.

http://bermuda-onion.fr