Pastelaria Belem

47 rue Boursault, 75017 | Station Vélib’ Rue des Batignolles | Dimanche de 8:00 à 20:00

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 13| Accueil : 20 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 1,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Ligne de front » pour « ride »

 

Notre voyage à Porto approchant, nous nous mettons dans l’ambiance : une petite toile hier (« La cage dorée », d’un jeune réalisateur portugais : une comédie bien enlevée, sortie tout juste mercredi, avec quelques touches d’émotion … de quoi passer un bon moment !), et puis le désormais traditionnel café du dimanche matin, dans le populaire quartier des Batignolles.

C’est une boulangerie-salon de thé qui fleure bon le sud avec son décor tout en azulejos bleus et blancs, simple mais convivial. L’accueil est gentil et authentique ; le patron nous salue d’un adorable sourire et se met en quatre pour nous servir puis répondre à nos questions : non seulement on est dépaysés, mais on s’y sent bien ! Il nous raconte son voyage dans la région de Coimbra, l’ancienne capitale située dans le centre du pays, où sa Dame et lui sont allés chercher ces carreaux de faïence typiques de la péninsule ibérique.

Cinq petites tables seulement : un vrai mouchoir de poche ! L’ambiance est à la fois tranquille et animée. Des chauffeurs garent leur taxi en face pour venir au comptoir échanger quelques mots dans leur langue natale, tandis que quelques habitants du quartier passent s’approvisionner en beignets et autres spécialités de la cuisine portugaise – notamment la plus emblématique, le « pastel de nata », sorte de flan pâtissier à la cannelle. On apprend qu’il a été crée au XIXème siècle par des religieuses de la petite ville de Bélem, qui jouxte Lisbonne, et dont la célèbre tour attirant beaucoup de touristes a fait la gloire de ce dessert …

Et puis il y a le café, véritable institution ici (n’oublions pas que ce sont leurs ancêtres, grands navigateurs, qui l’ont ramené les premiers en Europe !) :
un grand café au lait chaud pour mon cher et tendre – ou « galao » – et un petit noir pour moi – ou « bica », pour « Beba Isto Com Açucar », c’est à dire « buvez cela avec du sucre » : c’était parait-il le slogan inventé d’un des premiers cafetiers de Lisbonne dont les clients trouvaient les expressos plutôt amers … et c’est resté dans le langage courant !

Pour conclure : la tarte déteste mais la belle aime !
http://www.google.fr/search?q=pastelaria+belem&hl=fr&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=ft98UZjtMpKDhQeD8oGwAg&sqi=2&ved=0CD4QsAQ&biw=1024&bih=5

 




Le Tambour

41 rue Montmartre, 75002 | Station Vélib’ en face | Dimanche de 8:30 à 6:00

Note globale : 16

Situation : 16  | Cadre : 18 | Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Pour elle, ce n’est pas demain la veille» pour «sentinelle»

 

Non loin du ventre de Paris, en plein quartier Montorgueil mais dans la rue plus calme qui mène à Montmartre (d’où son nom !), se niche cette petite maison à colombages aux allures d’auberge d’autrefois. Passée la terrasse, on s’engouffre dans un lieu atypique : retour au Paname d’autrefois !

Au sol, des pavés, clous d’anciens passages protégés, bouches d’incendie  et autres plaques d’égouts : on se croirait sur le trottoir du Paris d’antan.

De nombreux éléments de mobilier urbain complètent le décor : vieilles plaques de rues, enseignes de magasins, fontaine, lampadaire, ancien plan et banquettes de métro, poteaux d’autobus transformés en tabourets, et même un feu tricolore … qui fonctionne !

Et puis aussi, des citations et de vieux livres posés sur quelques étagères, au milieu de bustes de penseurs antiques. Vous êtes dans la « salle de notre ici-ailleurs d’urbain bucolique » : tout un programme !

L’accueil est tranquille et décontracté. Pas grand monde à cette heure : un grand gaillard un peu bourru qui essaie – sans succès – de gruger gentiment le patron, des bobos du quartier, un Texan de passage …

Ouvert sans discontinuer (ou presque), c’est un refuge pour les insomniaques, noctambules ou somnambules … voire plus : on peut même savourer un pied de cochon à 3 h du mat’, ou bien encore une bonne soupe à l’oignon à l’heure du laitier : bon pour les fringales nocturnes !

Et même si on ne vous pousse pas à la consommation (ici, le vin se prend « à la ficelle » : on ne règle que ce qu’on a bu), avec les tables serrées, propices aux échanges, l’ambiance ne doit pas manquer d’être chaude au plus fort de la nuit.

Pour conclure : allez-y tambour battant !
http://www.google.fr/search?q=le+tambour+75002&hl=fr&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=TUV0UeWjNKHY7Aa6gYHoDA&sqi=2&ved=0CGoQsAQ&biw=1024&bih=509

 

 

 

 




La Palette

43 rue de Seine, 75006 | Station Vélib’ 1 rue Jacques Callot | Dimanche de 10:00 à 2:00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 14

Situation : 15  | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Suit le cours des rivières » pour « diamantaire »

 

En rejoignant le pont des Arts où nous clôturions un stage européen sur la péniche « le Calife » (une bonne adresse !), j’ai repéré hier soir ce café-comptoir de 1902 : une façade recouverte de plantes et une belle terrasse installée sur une placette loin de la circulation du carrefour de l’Odéon, à la fois tranquille et animée. Renseignements pris, il est ouvert le dimanche, et ce, dès 8 h …

C’est donc dans le Saint Germain des Prés des artistes que nous poussons la roue ce matin. L’emplacement est toujours aussi agréable, d’autant plus que le soleil, après 6 mois d’esquives, s’est enfin décidé à percer. Nous nous installons, décidés à en profiter … Mauvaise nouvelle : le dimanche, c’est 10 h seulement, « pour préparer les brunchs » ! On décide de patienter néanmoins tant l’endroit est plaisant, avec son atmosphère quasi provinciale, et surtout cette douceur printanière aujourd’hui …

D’autres (futurs) clients nous imitent bientôt : un homme ventripotent tirant sur son cigare, un étudiant en pleine lecture d’un canard royaliste et un trio de galeristes tout à la préparation de sa prochaine expo. Le garçon arrive enfin, pas plus aimable que ça … sauf avec ceux dont la commande est plus conséquente ! Il insiste pour qu’on prenne autre chose, mais les tarifs ne nous ont pas vraiment ouvert l’appétit.

A l’intérieur, une première salle avec l’ancien comptoir, ornée de vieilles palettes de peinture, puis une seconde à l’arrière, sans grand intérêt : bien que classée, elle est vraiment très sombre, et ses vieilles croûtes accrochées au mur ainsi que ses grands miroirs de mercure piqués lui donnent un aspect vieillot. Ca peut plaire à la lumière des chandelles, mais à cette heure on a plutôt envie de fuir !

Braque, Cézanne et Picasso, y avaient, nous dit-on, leurs habitudes, quand ils étudiaient à l’école des Beaux Arts toute proche. Des écrivains et acteurs célèbres leur ont ensuite succédé. C’est à présent toute la jeunesse dorée qui y prend semble-t-il ses quartiers : autour d’un verre de Brouilly et d’une assiette de fromage ou de charcuteries, c’est vrai qu’il doit faire bon s’y retrouver, le soir à la veillée.

Pour conclure : une belle mise en Seine …

http://www.cafelapaletteparis.com/

 

 




Béchu

118 avenue Victor Hugo, 75016 | Station Vélib’ devant ! | Dimanche de 7:00 à 20:30

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 15 | Accueil : 10 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Bien élevé » pour « haut »

 

Ce matin, le baromètre est au beau fixe et le thermomètre affiche 1° :   pendant que mon cruciverbiste préféré cherche le quotidien, c’est dans un état d’esprit primesautier que je procède aux vérifications d’usage des vélibs, en sifflotant gaiement …
– Qu’est-ce qui se passe ? Vous avez gagné au loto ? grogne un octogénaire en passant.
– Même pas !, je lui réponds, la banane jusqu’aux oreilles.
– Pfff ! Après tout, c’est peut-être vous qui avez raison, marmonne-t-il en esquissant un quart de demi-sourire …

Pas facile de circuler aujourd’hui avec le Marathon de Paris ! Près de l’Etoile, on arrive, un peu par hasard, devant cette Maison de l’avenue Victor Hugo : une boulangerie-pâtisserie-chocolaterie-salon de thé. La file d’attente qui s’étire jusqu’au trottoir est de bon augure : nous posons pied à terre !

Dans un salon à l’ancienne flottent de bonnes effluves. Les vitrines ont gardé leurs décorations de Pâques, originales et stylées. Quelques tables seulement, et un tout petit comptoir : c’est un mouchoir de poche. Un autre salon derrière, plus minuscule encore : quatre tables seulement ! Mais il y a aussi une belle terrasse sur le trottoir de l’avenue. On passe commande :
– Vous ne prenez rien d’autre ?…
Pas un mot d’accueil, pas un sourire. Et les autres clients ne bénéficieront pas d’un meilleur traitement. La serveuse sert : c’est tout ! Pour un peu, elle nous mettrait au pain sec et à l’eau. La seule chose qu’elle apporte en un éclair, c’est l’addition ! Et elle est salée ! Ses collègues du bar ne sont guère plus affables. Seule la caissière (patronne ?) se fend d’un petit mot gentil pour chacun de ses clients.

Le salon s’est rempli : un trio d’espagnoles fait la papote, un vieil homme lit son journal, tandis qu’un couple d’habitués savoure des pâtisseries : c’est vrai qu’elles ont l’air exquises ! Un marmiton apporte un plateau de grandes brioches au sucre fort appétissantes. S’il n’était le service, il ferait bon céder au pécher de gourmandise dans ce salon ancestral qui a su préserver son charme d’antan.

Pour conclure : une boulangerie où l’on vous mène à la baguette.

http://www.gillespudlowski.com/36113/produits/le-pain-du-dimanche-chez-bechu-paris-16e#.UWGETaJQZc0

 




Au Petit Fer à cheval

30 rue Vieille du Temple, 75004 | Station Vélib’ Ecouffes | Dimanche de 9:00 à 2:00

Note globale : 14

Situation : 15  | Cadre : 16 | Accueil : 11 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Mot standard» pour « allo »

 

Dans l’une des rues les plus passantes du Marais, grand comme un mouchoir de poche, cet estaminet ne paye pas de mine. A l’intérieur pourtant, un étonnant comptoir en forme de U (d’où le nom !) qui occupe toute la salle. Voilà qui est propice aux échanges : on s’interpelle d’un bord à l’autre pour commenter l’actualité ou les derniers événements du quartier …

Rien ne semble avoir bougé depuis le siècle dernier, on est comme transporté au cœur du vieux Paris : mosaïques, boiseries, lustres et miroirs, vieux téléphone en bakélite noir, et puis aussi l’affiche du film « la jument verte » pour le clin d’oeil équestre. Au fond, un mur de bouteilles.

En se faufilant derrière les clients accoudés au bar, on découvre une deuxième salle cachée derrière le comptoir : avec ses anciennes banquettes de bois patiné et ses porte-manteaux en laiton, on se croirait dans la rame d’un des premiers métros. Les conversations vont bon train dans cet endroit tout aussi minuscule où les tables jouent à touche-touche. Au-dessus de nous, une énorme horloge pour le moins surprenante avec son unique aiguille qui avance à la vitesse d’une trotteuse … mais à l’envers !

Le barman n’est pas vraiment loquace, on a presque l’impression de le déranger. Il est vrai qu’on lui a fait l’offense (pourtant poliment) de refuser ses pains au chocolat : un mauvais point pour nous, visiblement ! Il nous apporte néanmoins nos cafés accompagnés d’un carré de chocolat (mais pas du Poulain !). La salle se remplit peu à peu : des anglaises avec béret pour l’une, bébé en bandoulière pour la seconde ; des habitués aussi qui laissent à dire que c’est ici qu’on trouverait la meilleure Tatin de la capitale …

Un détour touristique me laisse tout aussi éberluée : même les lieux d’aisance ont leur cachet ici ; inspirés du Nautilus, ils valent le détour !

Dehors, quelques fumeurs prennent (déjà !) leur apéritif sur la micro terrasse chauffée installée sur la rue. Un endroit propice à l’observation du va-et vient continu de cette artère connue pour son animation, de jour comme de nuit …

Pour conclure : à faire à cheval ou à pied …

http://unique-guides.com/fr/nos-microguides/paris/bar/161/Le-Petit-Fer-A-Cheval

 

 

 




L’Auvergne à Paris

102 rue Blomet, 75015 | Station Vélib’ place Adolphe Chérioux | Dimanche de 5:30 à 23:30

Note globale : 11

Situation : 11  | Cadre : 11| Accueil : 13 | Ambiance : 11 | Qualité du café : 10

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Du vieux avec du neuf » pour « nonagénaire »

 

Face à la Mairie du XVème, de l’autre côté de la petite place piétonne, voilà un café plutôt classique, avec sa terrasse (malheureusement) protégée par une bâche en plastique : un bon point pour les fumeurs … mais pas pour l’esthétique !
Pas évident de trouver l’entrée ; c’est un tonneau recouvert de cartes de visites qui nous met sur la piste. Pas facile non plus de se frayer un passage, l’ensemble est tarabiscoté et encombré. On atteint quand même la banquette…

Le cadre est plutôt banal, genre rad des années 60 avec néons blafards, heureusement atténués par le puits de lumière qu’offre la verrière à ciel ouvert.
En bruit de fond, les moteurs d’une course automobile qui vrombissent sur un grand écran (faut aimer !).

On réalise alors qu’il y a des voitures partout, des centaines, soigneusement rangées dans des vitrines dans tous les coins. Des plaques de rallyes aussi, et puis une pancarte : « Au rendez-vous des amateurs de sports mécaniques et amateurs de rugby». On apprend que le patron est un fervent supporter de l’ASM Clermont et accueille régulièrement l’association «Les Arvernes de Lutèce» qui en a fait son QG : avis aux collectionneurs invétérés !

Le garçon nous accueille gentiment, puis installe les nappes pour le déjeuner, rouges et blanches : ça fait auberge de campagne ! On s’imagine bien attaquer l’une des spécialités auvergnates du cru : chou farci, tripoux, potée, aligot, truffade ou petit salé aux lentilles du Puy … pas vraiment diététique, mais ça fleure bon le terroir !   En espérant cependant que la qualité soit meilleure que le café qui est franchement amer (3 sucres sont nécessaires !), bien que joliment servi sur un plateau avec sucrier, pot à lait, verres à pied et bouteille d’eau décorée de sympathiques vaches Salers.

Mais on n’a pas vu l’heure tourner : il va falloir mettre le turbo !

Pour conclure : allez y faire un tour, il tient la route.
www.lauvergne-a-paris.fr

 

 




La Java

3 rue Sainte Barbe, 35 400 Saint-Malo | Dimanche de 8:03 à 20:41

Note globale : 18

Situation : 18 | Cadre : 20 | Accueil : 16 | Ambiance : 19 |
Qualité du café : 16

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour, la meilleure def’ : « Meneuse de revue » pour « rédactrice »

Passée la Grand-porte, longer les remparts à droite et s’engouffrer dans une ruelle à gauche : de grands immeubles en granit gris un peu austères, et dans l’un d’eux, notre «Café-du-coin-d’en-bas-de-la-rue-du-bout-de-la-ville-d’en-face-le-port».
Cet estaminet est le plus ancien de la cité corsaire dit-on, le plus bigarré et fantastiménal assurément : une accumulation d’objets de toutes tailles z’et couleurs, venus d’une autre époque, dans une exubérance savamment orchestrée.

Côté zinc, des escarpolettes en guise de tabourets, ou, pour les plus sportifs, des anneaux olympiques pour grimper sur l’éminente chaise, hisse et haut !
Quelques bancs d’église aussi pour les bigots en goguette. Ailleurs, des banquettes de métro ou tables et chaises bistrot Belle-époque, et même une cabine d’ascenseur des années 30 … dont le fond s’escamote pour accéder aux lieux d’aisance !

Le spectacle est partout, sur les murs, le plafond ; le moindre centimètre carré est recouvert d’objets insolites ou détournés : un immense lustre art déco, une ancienne pompe à essence, des plaques émaillées et autres objets publicitaires, des affiches et gravures anciennes, un accordéon (si l’envie nous vient d’entonner la java des Malouins), et surtout des centaines, que dis-je des milliers de poupées, qui donnent envie de lancer un « Où est Charlie » (attention au torticolis !) : sur les abat-jours, le comptoir, les porte-manteaux, par ribambelles ; elles ont même leur clinique au fond de la salle !

On commande un café-tartines, mais ici, on reçoit avec provisions précise le patron : seul un morceau de sauciflard est prévu pour éponger les boissons. A régler illico, en zorros, s’il vous plaît !
Notre cafetier se définit comme un provocateur-bistrotier… et joue son rôle à la perfection. Il annonce la couleur en affichant que son établissement est « interdit aux cons, à la malbouffe qui pue, photographes malpolis, toute personne se prenant trop au sérieux ou présentant un taux d’alcoolémie supérieur à celui du patron ».
A mauvais entendeur, salut ! Ancien brocanteur et fils de réparatrice de poupées,
il a passé 8 ans à collecter ces objets et créer son puzzle classé plus beau café de France … et même interplanétaire, selon lui : le ton est donné, le décor planté !
D’aucuns le trouveront trop grande gueule et regretteront un accueil plus convivial,   il n’empêche qu’il cadre bien avec ce lieu atypique où l’excentrique conjugue au merveilleux, à classer … monument hystérique !

Pour conclure : un caféérique !

www.youtube.com/watch?v=He-kinorwN8
www.lajavacafe.com

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Café du Port

85 rue Ernest Renan, 22700 Perroz-Gireg | Dimanche 7:00 à 20:00 au moins

Note globale : 12

Situation : 14  | Cadre : 12| Accueil : 13 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Ils se font toujours rouler au jeu » pour « Dés »

Petite bolée d’air iodé sur le port de Perroz : l’occasion d’y tester un nouveau rad. Avec Titine que nous connaissons déjà, celui-ci est le seul sur le pont ce matin. Moins dans son jus que la première, mais pas désagréable pour autant. Il vient d’être remis à neuf : tables en ardoise, bar panoramique tout de bois gris latté avec des miroirs donnant un bel effet de champ. On aimerait juste un peu plus de caractère à l’ensemble. Un bon point néanmoins : la barque-tronc de la SNSM posée bien en évidence, pour donner un coup de pouce aux sauveteurs-bénévoles en mer.

Accoudé à bâbord, un trio d’habitués s’esclaffe bruyamment. La patronne est seule, mais elle assure, trottinant du comptoir à la salle, en passant par les coins tabac ou loto, avec un petit mot pour chacun. Nos joyeux drilles l’interpellent :
– Rhabille-nous les gamins !
– C’est çà : envoie-nous en un autre, au moins !
– Oui, mets-nous y un coup d’plus !
Elle s’exécute … mais le dernier est tellement ras qu’il manque de déborder :
– T’as mis la moitié d’trop ! s’amuse le premier
– C’est sûr : y a pas à s’plaindre, approuve le second
– C’cui-ci a déjà bu 3 verres de rang pourtant, s’inquiète le troisième …

Dans la salle, une trentaine de clients déjà : lecteurs du Trégor, joueurs de PMU, pêcheurs en retraite, Breton pur beurre salé avec son épagneul couché au pied … La plupart se connaissent et se serrent la louche au passage en échangeant quelques mots : pronostics du futur conclave, la météo a le vent en poupe aussi (il va neiger demain, sûr que c’est !) … Mieux vaut garder la tête froide, alors !

Nos cafés arrivent dans de jolies tasses rouges et noires, à la fois originales et pleines de pep … avec, en touche finale, le petit carré de chocolat assorti !

Pour conclure : pêche au Bar en Bretagne …

https://plus.google.com/114653750583852844933/about?gl=fr&hl=fr

        

 

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Café-librairie Gwrizienn

3 rue de la Chanvrerie, 35 190 Bécherel (Entre Rennes et Saint Malo)|

Dimanche 10:00 à 12:30 et 14:00 à 19:00

Note globale : 14

Situation : 15  | Cadre : 14| Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 1,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Artère vite bouchée » pour « Ruelle »

Perchée sur une colline, cette bourgade médiévale fut autrefois célèbre pour son industrie de la toile. Alors qu’elle était en déclin, une poignée de passionnés de littérature lui redonne vie à la fin des années 80, et en fait une véritable cité du livre. Libraires, éditeurs, relieurs, calligraphes, enlumineurs et illustrateurs reprennent les anciennes boutiques, et des manifestations sont organisées : marché au livre le premier dimanche du mois, fête du livre le week-end de Pâques ou Nuit du livre les mercredis d’été … pour chiner à la lumière des bougies !

Quelques librairies-salons de thé aussi, pour bouquiner ou échanger : « la Porte Saint-Michel » dans la rue du même nom, « la Vache-qui-lit » et le « Gwrizienn » sur la place centrale, justement ouvert …

Deux grandes pièces avec des piles d’ouvrages sur la Bretagne, légendes, histoire, culture, économie, politique : chacun peut y trouver son bonheur toujours ! Près d’une fenêtre, une chauffeuse et un mini-fauteuil : pour les grands et les petits ! Et plus loin, une petite table avec des coloriages attend les artistes en herbe… Des affiches annoncent expositions, concerts ou débats : ce n’est pas seulement un magasin, mais aussi un lieu de partage et de rencontres.

Au dessus de la porte du fond, une pancarte : « Café ». Quelques marches, et on se retrouve dans un salon, bien cosy avec ses couleurs chaleureuses, ses tapis et ses meubles dépareillés. Sur la droite, le coin cuisine, tout aussi de bric et de broc. Et au milieu, un radiateur d’appoint : c’est comme à la maison ! …Trois babas-cool discutent allègrement dans un coin. Elles viennent de dénicher des merveilles : un livre d’art, un récit maritime et un vrai Club des cinq de la bibliothèque rose d’origine (deux euros précise son acquéreuse, visiblement ravie de son affaire !)

On passe commande ; elle arrive dans de grandes tasses bleu turquoise à pois blancs : sympa ! Mais pour la grignote, le choix est limité ; seul un malheureux gâteau au chocolat s’ennuie sous sa cloche : pas de quoi casser la faim !

Pour conclure : ici, on vous livre un café …

http://www.becherel-autour-du-livre.com

 

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Le Pain de la Bourse

33 rue Vivienne, 75002 | Station vélib’ Saint Marc | Dimanche 7:30 à 18:00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 14

Situation : 13  | Cadre : 16 | Accueil : 12 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Elle se met en boule » pour « Neige »

 

Une fine pellicule de neige a recouvert les trottoirs durant la nuit, mais impossible de sortir nos skis : pas de pistes de fond ici comme à Helsinki ! On enfourche donc nos bons vieux vélibs …

A deux tours de roues de l’Opéra, juste à côté du Palais Brongniart, une délicieuse odeur de viennoiseries nous montre la voie : dans une ambiance rustique, de belles et grandes tables de bois massif invitent à la pause, à l’image des boutiques du Pain Quotidien auquel cette maison appartenait autrefois.

Un lieu de détente, pour un café-journal le matin (quotidiens à dispo), un brunch-bio le midi, un goûter d’anniversaire l’après-midi (réserver la grande table centrale et demander les rehausseurs pour les petits derniers), un café-travail sur ordi (option wifi) ou un chocolat chaud entre copines pour la fin d’après-midi.
Il y a même une petite salle au sous-sol à laquelle on accède par un bel escalier en pin doré. C’est un cadre où on se sent bien, simple et convivial, parfait pour un cocooning bien au chaud …

Sur les tables, en libre service, des confitures et pâtes à tartiner (du « noisella » pour MH !), aussi appétissantes les unes que les autres (et bio, bien sûr). Dans les immenses confituriers accolés aux murs, de nombreux produits à emporter : viennoiseries, petits kugelhofs individuels, huiles, confitures et chocolats …

Un seul serveur à cette heure matinale … mais pas le plus bavard ! Heureusement, les clients sont plus volubiles : trois jeunes bardés de leurs anoraks et bonnets commentent avec verve l’actualité, une petite famille Ricoré, dont deux fillettes mignonnes à croquer avec leurs chapkas lilas, brunchent avec enthousiasme, tandis qu’un couple d’anglo-saxons s’émerveille de la vue sur la place de la Bourse …

Nos cafés arrivent dans de petits bols en grès, bien rustiques : c’est comme au chalet, j’vous dis !

Pour conclure : une bonne action pour le palais.

http://www.google.fr/search?q=pain+de+la+bourse&hl=fr&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=MkwqUeXcDIXU0gGKwIHwAw&ved=0CAcQ_AUoAQ&biw=1024&bih=509