Cafés de Budapest
Du 1er au 9 décembre | Article rédigé en français et traduit en anglais |
Kavé espresso : de 250 à 850 forints (1 à 3 €)
A l’occasion d’un voyage d’étude sur la scolarisation des élèves en situation de handicap en Hongrie, j’en profite pour faire une étude (approfondie) des cafés Pestois. Ca tombe bien : ils sont légion ! Comme à Vienne ou Prague, on en trouve à tous les coins de rues.
De grandes maisons à la façade pompeuse et aux décors somptueux, telles Gerbeaud, place du marché de Noël (une institution !), le Müvesz Kavehaz en face de l’Opéra (un des plus anciens d’Europe), le NewYork Kavehaz (café littéraire centenaire) ou encore le Central Kavehaz, pour n’en citer que quelques uns.
Avec leurs immenses salons en enfilade, leurs grands lustres et autres cheminées monumentales, les lourdes tentures et plafonds en stuc, on s’attend à voir Sissi arriver en crinoline pour commander l’une des pâtisseries fines qui semblent valser dans les vitrines trônant à l’entrée : gâteaux au marzipan, au pavot ou à la mousse de chocolat surmontée de crème fouettée (le « rigo jancsi »), crêpes à la Gundel ou Strudel Hongrois. Un doux parfum de nostalgie flotte dans ces décors d’un autre temps où des groupes entiers se retrouvent pour discuter …
Quelques lieux plus insolites aussi : un ancien wagon, jouxtant le Musée des Transports, avec ses banquettes en bois et ses porte-manteaux en laiton, ou le Büfé des bains Széchenyi et son architecture néo baroque colorée de jaune, comme c’était la mode ici au début du XXème : de larges portes vitrées séparent la salle des visiteurs extérieurs, chaudement emmitouflés, de celle des baigneurs seulement couverts par un peignoir enfilé à leur sortie de la piscine extérieure … où il fait actuellement – 7° ! On aperçoit les volutes de vapeur qui s’en échappent et quelques bonnets de bain qui glissent tranquillement dans l’eau chauffée à 37 degrés.
Et puis un peu partout en ville, dehors et malgré le froid, de nombreux autochtones se regroupent autour des hautes tables en bois, pour bavarder debout devant un café, une bière ou un vin chaud. Ils l’accompagnent parfois d’une saucisse ou d’un kürtöskalac, ce délicieux gâteau-cheminée, cuit sur une broche cylindrique à feu ouvert ; la pâte assaisonnée de cannelle, de noix ou d’amandes et recouverte d’une croûte de sucre caramélisée : un moment exquis, limite transcendantal !
Pour conclure : les cafés, c’est un but à Pest.
www.gerbeaud.hu
www.muveszkavehaz.hu
www.newyorkcafe.hu/
www.centralkavehaz.hu
http://sorjaror.blog.hu/2008/07/10/cafe_waggon
From Sunday 1st, to Sunday 9th, December 2012
Budapest (Hungary)
(Attempt to) translate for my foreign colleagues …
I took the opportunity of an Hungarian study trip about schooling of pupils with disability, to do a (deepened) study on Pest’s Cafés. Lucky me : they are numerous ! Like in Vienne or Prague, you can find one at every corner.
Big houses with high-flown facades and sumptuous decors, as Gerbeaud, place of the Christmas market (an institution !), the Müvesz Kavehaz in front of the Opera (one of the oldest in Europe), the NewYork Kavehaz (an hundred-years-old literaty café) or also the Central Kavehaz, to name only the main.
With their huge living rooms in succession, their big chandelers and other monumental chimneys, the heavy curtains and cellings in stucco, we expect to see Sissi arriving in crinoline to order one of the finest pastries, which seem to walz in windows sitting enthroned at the entrance : cakes with marzipan, poppy or a foam of chocolate overcome by whipped cream (the « rigo jancsi »), Gundel pancakes or hungarian Strudel. A soft perfume of nostalgia floats in these decors of another time, where whole groups meet to discuss …
There are also some more unsual places : an ancient wagon, next to the Museum of Transport, with his wooden seats and his coat racks in brass, or the Büfé of baths Széchenyi and his néo-baroque architecture coloured in yellow, as the trend was here at the beginning of the XXth century : broad glass doors separate the room from the outside visitors, warmly muffled up, of that of the swimmers, only covered by a dressing gown threaded at the exit of the outside swimming pool … where it is – 7° right now ! We can see the volutes of steam which escape from it, and some bathing caps sliding quietly in the water heated to 37 degrees.
And then, nearly everywhere in the city, outside and despite the cold, lots of natives regroup around the high wooden tables, to tattle standing in front of a coffee, a beer or a hot wine. They sometimes take it with a sausage or a kürtöskalac – this delightful cake-chimney cooked on a cylindrical brooch in an opened fire ; the past seasoned with cinnamon, walnut or almonds, and covered with a caramelized rind of sugar : an exquisite instant, limit transcendental !
To conclude: Cafés, it’s a goal in Pest (French pun : un “but à Pest”)
www.gerbeaud.hu
www.muveszkavehaz.hu
www.newyorkcafe.hu/
www.centralkavehaz.hu
http://sorjaror.blog.hu/2008/07/10/cafe_waggon