Pastelaria Belem

Pastelaria-paris
De
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47 rue Boursault, 75017 | Station Vélib’ Rue des Batignolles | Dimanche de 8:00 à 20:00

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 13| Accueil : 20 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 1,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Ligne de front » pour « ride »

 

Notre voyage à Porto approchant, nous nous mettons dans l’ambiance : une petite toile hier (« La cage dorée », d’un jeune réalisateur portugais : une comédie bien enlevée, sortie tout juste mercredi, avec quelques touches d’émotion … de quoi passer un bon moment !), et puis le désormais traditionnel café du dimanche matin, dans le populaire quartier des Batignolles.

C’est une boulangerie-salon de thé qui fleure bon le sud avec son décor tout en azulejos bleus et blancs, simple mais convivial. L’accueil est gentil et authentique ; le patron nous salue d’un adorable sourire et se met en quatre pour nous servir puis répondre à nos questions : non seulement on est dépaysés, mais on s’y sent bien ! Il nous raconte son voyage dans la région de Coimbra, l’ancienne capitale située dans le centre du pays, où sa Dame et lui sont allés chercher ces carreaux de faïence typiques de la péninsule ibérique.

Cinq petites tables seulement : un vrai mouchoir de poche ! L’ambiance est à la fois tranquille et animée. Des chauffeurs garent leur taxi en face pour venir au comptoir échanger quelques mots dans leur langue natale, tandis que quelques habitants du quartier passent s’approvisionner en beignets et autres spécialités de la cuisine portugaise – notamment la plus emblématique, le « pastel de nata », sorte de flan pâtissier à la cannelle. On apprend qu’il a été crée au XIXème siècle par des religieuses de la petite ville de Bélem, qui jouxte Lisbonne, et dont la célèbre tour attirant beaucoup de touristes a fait la gloire de ce dessert …

Et puis il y a le café, véritable institution ici (n’oublions pas que ce sont leurs ancêtres, grands navigateurs, qui l’ont ramené les premiers en Europe !) :
un grand café au lait chaud pour mon cher et tendre – ou « galao » – et un petit noir pour moi – ou « bica », pour « Beba Isto Com Açucar », c’est à dire « buvez cela avec du sucre » : c’était parait-il le slogan inventé d’un des premiers cafetiers de Lisbonne dont les clients trouvaient les expressos plutôt amers … et c’est resté dans le langage courant !

Pour conclure : la tarte déteste mais la belle aime !
http://www.google.fr/search?q=pastelaria+belem&hl=fr&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=ft98UZjtMpKDhQeD8oGwAg&sqi=2&ved=0CD4QsAQ&biw=1024&bih=5

 

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