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Chez Rollais
21/04/2024

Chez Rollais

Le 14 avril 2024
Chez Rollais, 26 rue du Général Leclerc, 22 000 Saint-Brieuc
Tous les jours, de 10h à 20h
Note globale : 15
Situation : 15
Cadre : 15
Accueil : 17
Ambiance : 15
Café : 12
Prix d’un café : 1,25 €

Aux mots croisés du jour :
« Le plus fourni en balais » (Doyen)



Rollais est le doyen des cafés briochins : 112 ans ! Bien que dans une rue piétonne du centre, nous ne l’avions jamais remarqué. Si la façade est vintage, c’est surtout quand on pousse la porte qu’on change d’époque. Un joyeux bric-à-brac s’y est accumulé : photos de la Libération ici, vieilles plaques publicitaires, antique téléphone, bouteilles poussiéreuses, collections de paniers et couvre-chefs. Les murs sont délavés, le plafond peint à l’ancienne. Le temps semble s’être arrêté. Pourtant, les journaux mis à disposition, en vrac sur le tonneau, sont bien ceux de la semaine.

Le samedi matin, c’est bondé… jour de marché oblige. On peut se retrancher dans l’arrière salle, à mi-chemin entre une brocante et un théâtre. Mais c’est autour du comptoir patiné par les ans que se retrouvent les habitués : une femme devant son petit noir et une brochette d’hommes devant leur ballon de rouge ou blanc … qui appliquent la maxime écrite au-dessus : « Buvons le vin d’ici plutôt que l’eau de là ».

– Depuis quand je viens Chez Rollais ? J’y’étais déjà dans le ventre de ma mère ! 
– Moi, j’étais pas aussi précoce ; j’avais des culottes courtes la 1ère fois …
– Et moi, j’avais 18 ans. Je m’en souviens, c’est comme ça que j’ai trouvé mon mari !

Une vieille dame entre en tirant son caddie, elle s’installe au fond, sur la banquette.
Tout le monde la salue : « Bonjour Marité ! », « Bonjour Marité ! », « Bonjour Marité ! »
Une famille au grand complet fait son entrée ; ça s’embrasse, ça se congratule.
On se donne les dernières nouvelles, on pousse la chansonnette …

Le patron n’est pas en reste. Il aime raconter l’histoire d’Amélie et Joseph Rollais, ses grands-parents qui avaient acheté cette épicerie-café. On les aperçoit sur une photo noir et blanc. Puis ses parents ont pris la suite, et lui quand son père est mort, pour seconder sa mère d’abord, puis définitivement.  Intarissable, il connaît toute l’histoire locale et bien des anecdotes truculentes, se souvient des artistes venus ( Raymond Devos !) et des grandes figures du bar depuis disparues : Gégé l’accordéoniste, Anne, la nonagénaire au petit rosé quotidien … Chez Rollais, il y a de sacrés personnages !

Pour conclure : tout un uni…verres

https://www.facebook.com/BistrotChezRollaisSaintBrieuc/?locale=fr_FR


Les Puces

Le 7 janvier 2024

Au Roi du Café des Puces, 32 rue Paul Bert, 93 400 St Ouen
Du mardi au vendredi (8h-16h), du samedi au lundi (7h-20h), accessible
Note globale : 13
Situation : 13
Cadre : 13
Accueil : 12
Ambiance : 16
Café : 11
Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
« Elles énervent le Labrador » (Puces)



« Les Puces de Clignancourt », un gigantesque (et mythique !) marché qui attire chaque année cinq millions d’antiquaires, chineurs ou simples flâneurs : miroirs, lustres, meubles marquetés, fripes, cartes anciennes, instruments scientifiques ou autres animaux empaillés. Des bricoles* ou trésors à dénicher sur sept hectares …

Autant dire qu’on a vite le gosier sec et l’estomac creux. Pas de souci ! On trouve de pittoresques bistrots à foison. Parmi eux, « Le Roi du Café des Puces ». En voilà un qui a du caractère : vrai zinc, vieilles briques et tuyaux noirs, siège bébé rétro et tables usées – mais siglées « Roi du Café ». Le café est d’ailleurs partout : à l’intérieur des poignées transparentes des portes, sur les doseurs qui ornent le comptoir, dans les gros sacs en toile de jute du fond de la salle … 

Pour autant, on ne se sent pas à l’étroit : la terrasse d’angle s’étale sur deux rangs (vue imprenable sur les Puces !) et à l’intérieur, on circule facilement. 
Beaucoup de monde s’y presse pourtant : franciliens de sortie, touristes en goguette et puciers ayant fait de bonnes affaires. L’ambiance est décontractée, l’accueil empressé pour les habitués (« Bonjour Louisette ! », « Salut Marcel ! »), affairé pour les autres.

Et le petit noir, me direz-vous ? Il est servi dans une chaleureuse tasse jaune soleil mais rugueux en bouche. Les âmes sensibles le préféreront viennois – et nos cousins alsaciens opteront pour une Météor** ou un vin chaud à la cannelle. En ce premier dimanche de janvier, pourquoi ne pas l’accompagner d’une traditionnelle galette … et succéder au Roi du Café pour trôner aux Puces !

Pour conclure : quand le Roi cligne en Cour***.

https://www.facebook.com/profile.php?id=100039388346077

* Petits objets sans valeur.
** Brasserie alsacienne créée en 1640, au nom évoquant la couleur de la bière (« or » en finale).
*** Pour « Clignancourt », nom de ces Puces situées à la Porte du même nom.


Montmartre
03/06/2023

La Mère Catherine

Le 4 juin 2023
La Mère Catherine, 6 place du Tertre, 75018 Paris
Tous les jours, de 7 h à 2 h
Note globale : 15
Situation : 17
Cadre : 15
Accueil : 14 
Ambiance : 14
Café : 14
Prix d’un café : 3,90 €

Aux mots croisés du jour : « Se fait plaquer par une pianiste » (accord)

1793 : à Montmartre, la Révolution sonne le glas du presbytère. Saisi par l’État, il est revendu à Catherine Lamotte* qui le transforme en café-restaurant. Danton est l’un de ses premiers clients. C’est toujours avec chaleur qu’elle les accueille et elle n’hésite jamais à boire un petit coup avec eux : elle devient ainsi leur « Mère Catherine ».

1814 : Napoléon a perdu ; les alliés occupent Paris. Parmi eux, des Cosaques viennent ici pour boire un verre et échapper à l’autorité de leurs officiers. Ils réclament leurs boissons bruyamment en criant : « Bystro ! Bystro ! » (Vite ! Vite !)
C’est en tout cas ce que dit la légende – et la plaque commémorative  de l’entrée …

2023 : si la place du Tertre a beaucoup perdu de son charme (les terrasses ont remplacé la plupart des peintres et leurs chevalets), la Mère Catherine n’a rien perdu du sien.
Son décor reste fidèle à la tradition : rustique avec ses nappes Vichy et son mobilier de bistrot, ses céramiques et photos noir et blanc du Montmartre d’autrefois.
Et confortable : un lourd rideau de velours carmin calfeutre la porte, un perroquet** attend les paletots*** et les nombreuses salles des deux étages permettent à chacun de trouver son coin.
Il y a même un patio intérieur pour qui veut éviter la terrasse grouillante de la place …

Bien sanglés dans leur tenue traditionnelle, les serveurs sont aimables et efficaces. Par contre, dès 9h, ils ont déjà dressé toutes les tables à l’intérieur pour le déjeuner. Et les allergiques au pollen ? Pas de souci : une petite table est rapidement débarrassée, nous voilà prêts à savourer notre nectar matinal. Un petit moineau vient nous tenir compagnie : ouf, Il en reste encore quelques uns à Paris**** !

Le soir, pianistes et chanteurs viennent interpréter quelques rengaines de la Butte.
Les touristes plébiscitent … surtout quand on accepte de jouer leur morceau préféré !

Pour conclure : une mère veille sur la Place, Catherine !
                                                               https://lamerecatherine.com

* Elle meurt d’un accident en 1844 à l’âge de 76 ans.
** Porte-manteau dont les patères joliment courbées en couronne ressemblent à des perroquets accrochés à leur perchoir.
*** Vêtement de dessus, généralement assez court et boutonné par-devant
(également appelé « pardessus »).
**** L’absence de nichoir explique en partie leur disparition : ils aiment faire leur nid dans les anfractuosités des murs, or la modernisation des bâtiments fait disparaître ces cavités tant convoitées.


Dans le Paname d'autrefois

Le 10 octobre 2021
L’Entrepot’s, 2 rue Sorbier, 75020 Paris
De 7h à 2h sauf le dimanche
Note globale : 12,5
Situation : 10
Cadre : 14
Accueil : 14
Ambiance : 14
Café : 10 
Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour : « Coup de bar » (apéro)

 

Ménilmontant, que Maurice Chevalier* chantait en son temps :
« un p’tit coin sans égal et ses gars, toujours remontant, 
et même redescendant, les rues de Ménilmuche, le coeur ardent 
»

En la remontant justement, on trouve ce vrai bistrot parigot, bien connu des alpinistes de la rue Ménilmontant. Par cette fraîche journée d’automne, on délaisse sa terrasse ouverte sur le square pour se réfugier près du vieux poêle en faïence.

L’entrée étonne : on croirait une bouche de métro** ! L’intérieur détonne avec sa déco unique … mais pas uniforme : c’est un bric à brac vintage et bigarré, avec quelques vraies pièces de musées : retour dans le passé ! On se lance dans un inventaire à la Prévert*** pour répertorier le nombre d’objets – incongrus parfois ! – accrochés aux murs et au plafond : une caisse enregistreuse du siècle dernier, une vieille machine à café en cuivre, des téléphones d’une autre époque, casiers de bouteilles, tableaux, dessins, affiches ou encore un antique vélo et des petites voitures d’un autre âge.

L’espace ne manque pas et l’ambiance est bon enfant ; les habitués sont légion.
– Tu forces un peu, Robert !
– C’est l’toubi’ : faut boire au moins 1 litre et demi par jour qu’il m’a dit !
– Ouaih, mais c’était d’l’eau !
– Eh ben, c’est d’l’eau d’vie que j’prends !

On s’y retrouve aussi entre potes autour d’un plateau de cochonnailles. Et les spectateurs des salles branchées voisines**** viennent y commenter les concerts. C’est vite bruyant d’autant qu’à l’occasion de rencontres musicales, on y chante même tout en sirotant une bonne bière brassée dans le quartier …

Pour conclure : le bon plan de Ménilmontant.

https://www.facebook.com/Lentrepots-1246315752125138/

* Il est né le 12 septembre 1888 dans le XXe, dans cet ancien centre industriel de Paris. Chanteur, acteur, écrivain, parolier, danseur, imitateur, comique, il fut même, brièvement, chroniqueur et homme d’affaires. Il décède le 1ᵉʳ janvier 1972.
** Elle rappelle les accès aux stations de métro conçus par Guimard au début du XXᵉ siècle, dans un style Art nouveau.
*** A l’origine de cette expression, un poème de Jacques Prévert, appelé « Inventaire », issu de son célèbre recueil « Paroles » (1946). On y retrouve des éléments sans lien apparent, donnant à l’ensemble une dimension confuse.
**** « La Maro » (ou Maroquinerie), installée dans une vieille usine, et le « Vingtième Théâtre », juste à côté.


Quartier Mouffetard
04/07/2021

Café Léa

 Le 4 juillet 2021
Café Léa, 5 rue Claude Bernard, 75005 Paris
Tous les jours de 9h à 2h (10h le dimanche)
Note globale : 13
Situation : 13
Cadre : 12
Accueil : 15
Ambiance : 15
Café : 14 
Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
« Passage d’une berge à l’autre » (anniversaire)

 

Léa, est notre café du jour … et le prénom de l’aînée de nos amis : ceci explique cela !
Bien situé, en bas de la Mouffe*, il ne paye pas de mine mais c’est un vrai bistrot populaire,
à l’ambiance conviviale des petits cafés parisiens.

Son intérieur est gentiment désuet, mais chaleureux avec ses murs orange, jaune et mauve dont la peinture s’écaille.
Nous lui préférons les chaises alignées à l’angle des deux rues, le long des baies vitrées : vue imprenable sur les scooters garés juste devant, certes, mais bénéfice des doux rayons de l’astre suprême … entre deux averses !

La matinée est tranquille : des habitués lisent le journal qu’ils ont récupéré à l’entrée et trempent de généreuses tartines dans leur café au lait. Les accros de l’expresso – dont je fais partie ! 😉 – apprécient qu’il soit servi sur un joli petit plateau argenté avec ses spéculoos et sucres en sachets – sans compter le verre d’écolier rempli d’eau : un service royal vu le prix !

L’atmosphère s’anime à midi ; on s’y presse pour le plat du jour. Ce n’est pas de la haute gastronomie, mais un bon repaire où se détendre les papilles, avec un goût de revenez-y. Du coup, il est plus prudent de réserver son rond de serviette.

Avec l’après-midi arrive une nouvelle parenthèse de calme : les habitants du quartier s’y retrouvent pour discuter ou simplement bouquiner. Pendant l’année universitaire, l’ambiance est carrément studieuse. Entre les étudiants de la Fac voisine** qui révisent leurs cours et les professeurs qui corrigent leurs copies, ça phosphore sec …

Le soir, la tension neuronale retombe et l’animation revient. La salle devient même bruyante : c’est vite bondé ! 

Pour conclure : un bon quartier général.

https://www.petitfute.com/v17231-17300-paris-75005/c1169-s-amuser-sortir/c182-bar-cafe/21050-cafe-lea.html

* La rue Mouffetard est l’une des rues les plus anciennes et les plus pittoresques de la capitale. Longue et pavée,
elle dégringole en pente douce de la montagne Sainte-Geneviève, bordée de nombreux commerces et restaurants.
** Appelée aussi Sorbonne Nouvelle ou Paris 3, elle fait partie des treize nouvelles universités qui ont remplacé l’ancienne Université de Paris, dissoute après les événements de mai 1968. Son siège est à la Sorbonne, bâtiment historique qu’elle partage avec deux autres universités. Elle dispense principalement des enseignements en lettres, langues, arts du spectacle, communication et études européennes.


Déconfinement pour certains seulement !

Dimanche 10 mai 2020

 

Le déconfinement, c’est demain !
Mais comment le fêter sans cafés ?!

Le déconfinement ? Quel déconfinement ? Moi je suis en CDI* !! Et déconfit !  Ca fait sept semaines que je tourne en rond dans mon bistrot, seul avec mes factures. Mes serveurs sont au chômage technique mais les charges courent toujours. Deux mois de loyer pour rien, un troisième, je ne pourrai pas. Après les gilets jaunes et les grèves, ma trésorerie est à zéro. Mon moral aussi ! Trois semaines encore à attendre pour savoir à quoi m’en tenir. Et si je peux rouvrir en juin, avec les mesures sanitaires, ça va donner quoi ? On fait comment pour boire un café avec un masque ? 

J’essaie de tromper l’angoisse en surfant sur le Net. On trouve tout sur la toile ! Même un moine bouddhiste !
Selon lui, le seul moyen pour se sentir apaisé, c’est de finir ce qu’on a commencé. Alors j’ai scanné mon bistrot.
Et sifflé le fond de la cafetière, puis celui de la bouteille de rouge d’Ottrott, celle de Gewürztraminer, un pti tou pti Crémant, pi une voddkka, in rest douiski, un rom blanc … I ave rézon, c vrémen f ikass, jem snes tel men biyen. Ge v me fer in peu ty rou pille on ron ron rrr rrr rrr …

– Marcel, Marcel, que fais-tu ?
– Hein, quoi ? Qui es-tu ?
– Je suis ton Coron’ange. Pauvre de toi, dans quel état tu t’es mis ?
– Je bois la tasse !
– Allons, allons, il y a toujours une solution! Les plateformes solidaires**, tu connais ?
– Si je connais quoi ?

– Une idée de tes fournisseurs : pour éviter une épidémie de faillites, de grandes marques de café, brasseurs et limonadiers ont proposé aux consommateurs de soutenir leurs bistrots préférés en achetant un avoir à utiliser
dans les mois suivant la réouverture. Eux mêmes offrent parfois une majoration. Les bistrotiers récupèrent directement
les contributions et peuvent ainsi régler leurs traites. Et s’ils ont des questions de RH ou de gestion financière, le service
en ligne y répond. Ça marche fort : des centaines de milliers de clients ont déjà été participé, certains ajoutent même un petit mot pour encourager leur cafetier favori. Alors, ressaisis toi : il est temps de t’inscrire !

Pour conclure : le café ne coule plus… mais le patron si.

* Confinement à Durée Indéterminée
** https://www.jaimemonbistrot.fr, https://barsolidaire.fr, https://sauvermonbar.fr


La Fontaine de Belleville

Le 14 avril 2019
La Fontaine de Belleville, 33 rue Juliette Dodu, 75011 Paris
Tous les jours de 8h à 22h
Note globale : 14
Situation : 12
Cadre : 14
Accueil : 14
Ambiance : 15
Café : 15
Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « A toujours le dernier mot » (écho)

Il ne faut jamais dire : « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau » … surtout quand elle est pétillante, faite maison et destinée
à préparer le palais avant un espresso dit de « spécialité ». Car chez elle coule un café frais et de qualité, avec une légère pointe d’acidité. L’Allongé et le filtre sont plus doux, le Latte onctueux avec une mousse joliment décorée.
Ici, point de jus de chaussette, de bière bas de gamme ou de sandwich de mauvaise qualité : les propriétaires misent
sur des produits artisanaux de petits producteurs triés sur le volet. Fondateurs de la Brûlerie de Belleville, ils ont aussi
(et surtout !) un très bon atelier de torréfaction à deux pas … Ceci explique cela !
Quelques bières locales*, jus de fruits** et apéritifs délicieusement vintage*** complètent la carte des breuvages.
Et pour se sustenter à cette heure, un petit déjeuner**** qu’attaque à notre droite un groupe de randonneurs allemands ou brunch … qu’un coup d’œil sur la carte nous dissuade d’essayer : 28€ pour un contenu réduit avec boissons en supplément !

Dans cet estaminet des années 20, moulures, sol carrelé et plafond (superbe !) ont été soigneusement conservés.
Le comptoir de cuivre en arc de cercle aussi, où tant d’habitués se sont accoudés. Quelques belles chaises « bistrot »,
des tabourets hauts, de belles tables en bois et de grands luminaires complètent le décor qui reflète bien l’ambiance
du populaire quartier de Belleville.
Au fond, une inscription annonce « Jazz tous les samedis à 16h30 » sur le grand miroir piqué : saxo, contrebasse,
batterie et trompette viennent alors compléter le piano pour faire swinguer la salle, petite mais haute de plafond …
de quoi égayer l’apéro !

Pour conclure : belle ville et bon café.

https://cafesbelleville.com/pages/la-fontaine-de-belleville

* Deck & Donohue ou Outland en pression, deux des meilleurs brasseurs franciliens, à Montreuil et Fontenay-sous-Bois.
** Importés d’Allemagne via le fournisseur Van Nahmen.
*** Casanis, Pastis H. Bardouin, Pernod, Ricard, Suze Saveur, Quinquina et Vieux Pontarlier.
**** Tartines de pain fumé rustique, œufs-mouillettes, tranches de pain perdu et compotée de rhubarbe.


Le-Bistrot-de-la-Galette-Montmartre

Le bistrot de la galette, 102 ter Rue Lepic, 75018 Paris |
Du mardi au dimanche de 11h à 22h | Station Vélib’ 55 bd de Clichy

Note globale : 12
Situation : 12 | Cadre : 11 | Accueil : 13 | Ambiance : 12 | Café : 11
Prix d’un café : 2,40 € (Brunch : 29 €)

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