Gloriette Café

Le 6 octobre 2019
Gloriette Café, 58 rue de la Convention, 75 015 Paris
Tous les jours, de 7h à minuit
Note globale : 14
Situation : 13
Cadre : 14
Accueil : 15
Ambiance : 14
Café : 12
Prix d’un café : 2,30 €

 Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Coup de bourdon » (glas)

« Gloriette » : littéralement, petite gloire … Tout un programme !
Petit pavillon destiné au repos et à la poésie dans les parcs des châteaux à la Renaissance, elle s’est invitée depuis dans nos jardins : pergola ou tonnelle, elle sert de support aux plantes grimpantes pour offrir un espace détente ou un coin repas.

L’atmosphère est tout aussi champêtre et romantique dans ce « Gloriette Café » : alcôves et vieux meubles en bois,
vigne vierge et papier peint fleuri, cage à oiseaux transformée en lampadaire et panier pour fagots en porte-Journaux,
ou encore pot à lait en guise de vase pour les épis de blé. Il y a un petit côté bohème dans tout ça, limite kitsch, mais non moins ravissant. Voilà une nouvelle adresse qui ne manque pas de charme !

Au carrefour des rues Saint-Charles et Convention, toutes deux commerçantes et passantes, elle pourrait être bruyante. Que nenni ! A l’heure du laitier, c’est un vrai havre de paix, d’autant que la musique d’ambiance est toute en délicatesse.
Par contre, les tables sont relativement serrées, c’est donc sûrement moins le cas aux heures de rush. Et ce n’est pas
sur la terrasse, pourtant bien aménagée, qu’on pourra se réfugier vu la circulation !

Qu’est-ce qu’on vous sert avec ça ? Pour ceux que le petit noir empêche de dormir – même si d’aucuns pensent que
c’est plutôt dormir qui empêche d’en boire ! * -, la Maison propose des tisanes bio dont le « jardin clos » au gingembre
et au citron, aux multiples vertus** … et pas seulement la bagatelle !
Pour les accompagner, un petit-déjeuner de bonne facture ou quelques douceurs concoctées dans la cuisine.
Installée dans une petite cabane en bois, elle est ouverte sur la salle : en voilà qui n’ont rien à cacher ! 

Pour conclure : du bois mais pas d’embûches.

https://www.facebook.com/Gloriette-Cafe

* « Boire du café empêche de dormir. Par contre, dormir empêche de boire du café. » (Philippe Geluck)
** Tous deux possèdent des vertus dépuratives ; ensemble, ils vont nettoyer le corps, et notamment le sang. 




La Maison Sauvage

La Maison Sauvage, 5 rue de Buci, 75 006 Paris
Tous les jours de 7h à 2h
Note globale : 14
Situation : 15
Cadre : 14
Accueil : 14
Ambiance : 15
Café : 12
Prix d’un café : 2,40 €

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’: « Bailleur de fond » (cancre)

 

Ca y est ! On est d’équerre pour la rentrée … des glaces !
Direction Odéon et la très animée rue de Buci, temple des italiennes où se précipitent les parisiens branchés et milliers de touristes – j’exagère à peine, c’est pire que la gare Montparnasse un 31 août !

Au numéro 5, une petite maison à deux étages, construite en 1851, dont la façade de lierre
et de glycine attire l’attention … et les objectifs ! C’est du faux, donc un peu kitsch, mais non dénué de charme. D’autant que la déco de la terrasse est tout aussi bohème : les chaises proviennent d’un ancien stock du Parc Monceau et les abat-jours sont tressés de raphia.
Par contre, il ne faut pas craindre la promiscuité ; on est serré, très très serré, et ceux dont
les tables bordent la chaussée se font carrément frôler par les voitures … sans que cela semble les déranger tant ils sont pris par leurs discussions !

L’intérieur est minuscule et intemporel : poutres et vieux plancher, meubles chinés (dont
un étonnant comptoir en arc de cercle !), déco hétéroclite et champêtre avec ses bouquets
de fleurs sauvages et plantes vertes … sur fond de reggae bien tonique ! De quoi donner la pêche aux serveurs qui ne savent plus où tourner la tête tant les commandes affluent.

Les clients qui le souhaitent peuvent se réfugier à l’étage, plus intime et confortable, mais tout aussi surprenant, entre boudoir et cabinet de curiosités.
Ils peuvent même, en s’installant près la fenêtre, profiter de la vie bouillonnante du carrefour … en toute tranquillité !

Quant à mon étalon, l’expresso, il ne manque pas de caractère*, mais pourquoi le servir dans un (petit) verre de cantine rempli à peine à moitié ?

Pour conclure : une façon de se mettre au verre ?

http://www.maison-sauvage.fr/#

* Massaya mexicain bio, 70% arabica, 30% robusta.