Le Progrès

Le 22 janvier 2023
Le Progrès, 7 rue des Trois frères*, 75 018 Paris
Tous les jours, de 9h à 2h
Note globale : 14
Situation : 14
Cadre : 13
Accueil : 15
Ambiance : 15
Café : 13 
Prix d’un café : 2,30 € 

Aux mots croisés du jour : «  On ne peut l’arrêter » (le progrès)

Le Progrès, c’est maintenant et tout de suite ! Au détour d’une petite grimpette à l’occasion de nos pérégrinations du jour, on a découvert sa devanture à l’ancienne sur une petite place animée. Croquignolet : de quoi nous donner envie d’entrer ! 

La salle n’est pas bien grande mais sa belle hauteur sous plafond lui donne du volume et ses immenses baies vitrées font entrer la lumière. Elle ne manque pas de charme non plus avec sa déco vintage (attention, je n’ai pas dit « vieillotte » !) : quelques tables et un comptoir de bois, une vieille caisse enregistreuse avec, aux murs, de grands panneaux d’inspiration art nouveau**. 

Pas facile de trouver une place. Typique de Montmartre et de la vie parisienne, avec son ambiance simple et conviviale, cette adresse est un incontournable pour les habitués et visiteurs de passage. Heureusement, le serveur, aussi aimable qu’efficace, nous dégotte un petit coin de banquette d’où on aperçoit, ô surprise, les clochetons du Sacré-Cœur : c’est la griotte sur le Strudel*** ! 

Notre commande arrive bientôt : café tout à fait honorable, belle mousse sur le crème et brioche perdue … pas pour tout le monde ! Visiblement, du fait-maison. De quoi nous donner envie de revenir pour tester l’une des recettes de la Grand Mère du Patron : par ces températures glaciales, on tenterait bien l’os à moelle ou le choux farci pour retrouver le décor pittoresque et chaleureux de ce bistro qui a su, dans ce quartier devenu ultra touristique, rester authentique. 

« Le vrai progrès, c’est une tradition qui se prolonge » écrivait Michel Crépeau**** : il ne croyait pas si bien dire …

Pour conclure : un bon « butte » de promenade.

https://www.facebook.com/leprogresmontmartre/

Une pensée aux 3 miens ! 😉
**  Style artistique qui se développe dès la fin du XIXe siècle, d’abord en Belgique et en France, qui s’épanouit dans l’architecture et les arts décoratifs. 
*** Equivalent de « la cerise sur le gâteau » … pour l’alsacienne que je suis !
**** Avocat et homme politique, plusieurs fois ministre (1930-1999).
***** Cf. La butte Montmartre, point culminant de la capitale avec quelques 130 mètres d’altitude. 




Studio Café

Le 15 mai 2022
Studio Café, 15 place St Pierre, 75 018 Paris
Tous les jours de 8h à 23h30
Note globale : 15
Situation : 17
Cadre : 12
Accueil : 17
Ambiance : 15
Café : 12 
Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour : « Elle nous met sur les rotules » (Eglise)

 

Studio café ou plutôt, de cinéma ! Un projecteur, de vieilles caméras et les photos d’anciens acteurs tapissent les murs de pierre. On distingue aussi une ancienne Deudeuche* baladant des touristes dans ce quartier incontournable de Paris.
C’est qu’on est au cœur de Montmartre, face au célèbre manège d’Amélie Poulain** : encore un film, plus récent … mais tellement vintage !

La vue sur la Butte et le Sacré-Cœur*** est canon. Qu’on soit attablé en terrasse (ou plutôt sur l’étroit et passant trottoir) ou bien à l’intérieur le long des baies vitrées. Et le cadre est simple mais chaleureux, au sens propre comme au figuré : le four à pizzas à l’arrière-plan et la crêperie ouverte sur la rue, réchauffent encore l’ambiance.

A l’ouverture, quelques habitués sirotent leur petit noir – pas le point fort de la Maison soit dit en passant, bien que ce soit un Lavazza, italien réputé. Mais le serveur est d’une gentillesse rare, efficace et polyglotte : bon casting !
Très vite, les touristes affluent pour petit-déjeuner avant l’ascension de la butte et l’ambiance s’anime. Les accords tranquilles de Django Rheinhardt**** sont supplantés par ceux des anglais et allemands, eux-mêmes bientôt masqués par ceux d’une grappe d’italiens dont les mains dansent en même temps avec élégance !

« Le cinéma, c’est un stylo, du papier et des heures à observer le monde et les gens » disait Tati.
Vraiment ? Pour moi, c’est plutôt la définition du Café !

Pour conclure : aux premières loges.

https://www.facebook.com/Le-Studio-café-493274724200505/

* Surnom populaire donné à la 2 CV de Citroën (« deux chevaux »)
** C’est à côté de ce manège ancien qu’Amélie convie son amoureux. Si le Sacré-Coeur et le carrousel n’ont pas bougé, on ne trouve plus la fameuse cabine téléphonique « France Telecom » visible dans le film de Jean-Pierre Jeunet (2001). http://lescafesdottilie.fr/les-deux-moulins-montmartre-paris/
*** 222 marches par les escaliers (ou funiculaire) + 300 (sans ascenseur) dans celui en colimaçon qui conduit au dôme de la basilique … et offre à l’arrivée l’un des panoramas les plus spectaculaires de Paris.
**** Issu d’une famille tsigane, Django Rheinhardt est l’un des guitaristes les plus influents de l’histoire du jazz.
Grièvement blessé dans l’incendie de sa roulotte, il garde toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main gauche qui l’obligent à trouver une nouvelle technique et à jouer dans un style si particulier que ses adeptes poussent l’idolâtrie jusqu’à s’entraver les doigts pour reproduire sa technique (Charleroi 1910 – Fontainebleau 1953).




Café-Tabac

Le 27 mars 2022
Café-Tabac, 1 bis rue Ravignan, 75 018 Paris
L-Ma 8h30 à15h, J-V 8h30 à17h, S-D 9h à17h (fermé le mercredi)
Note globale : 16
Situation : 17
Cadre : 13
Accueil : 16
Ambiance : 17
Café : 16 
Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour : « Une feuille qui a ses amateurs » (tabac)

 

« Café-tabac » : drôle de nom puisqu’il n’a de tabac que l’enseigne … mais il a eu été !
C’est en remontant la butte* qu’on a découvert ce café microscopique : vingt mètres carrés baignés de lumière (belles pierres claires et surtout, vitres à foison !) mais peu de tables : mieux vaut éviter de venir en meute – même si, par temps clément, la terrasse offre quelques places supplémentaires (plein sud !) A l’intérieur, la déco s’inspire du code couleur rouge et blanc de la fameuse carotte**, du carrelage aux stores, en passant les meubles et la vaisselle.

Si la place des Abbesses fourmille quelques mètres plus bas, ici, l’ambiance est tranquille et bon enfant.
Des touristes s’y hasardent parfois, mais ce sont surtout les riverains qui y prennent leurs quartiers. Avec leurs enfants, voisins et amis, ou bien en solo pour lire ou travailler. Pas de wifi par contre, c’est volontaire, mais la presse du jour, des magazines et même des albums pour les plus jeunes sont à disposition.

Derrière le comptoir, Charlotte, fille d’un torréfacteur australien, s’occupe de la pâtisserie, tandis que son barista de mari prépare notre nectar*** dans les règles de l’art. Mon ristretto a des notes d’épices, de chocolat et de pain grillé, tandis que le Golden Latte**** de mon cher et tendre, orné d’un joli cœur, est crémeux à souhait.
A la table voisine, un couple d’habitués attaque son brunch dominical : chocolat chaud au caramel, jus pressé minute et viennoiseries, suivis d’œufs brouillés (LA spécialité de la maison !) et pastels de nata *****… pour faire glisser ! 😉

Pour conclure : un café qui fait un tabac.

https://www.cafetabac.fr  

* Montmartre.
** Au XVIe siècle, le tabac était vendu en feuilles que l’on mâchait ou fumait. Elles étaient rassemblées en un petit rouleau ficelé … ressemblant à une carotte ! Depuis les années 30, celle-ci est devenue le signe distinctif des bureaux de tabac.
*** Café australien provenant d’Amérique du Sud servi à l’italienne, comme à Melbourne et un peu partout au pays des kangourous, où ce genre de bar fait fureur.
**** Au lait de vache, soja, avoine, amande ou riz.
***** Célèbres douceurs de Belem : http://lescafesdottilie.fr/pasteria-de-belem-lisbonne-portugal/




Tentazioni

Le 8 mars 2020
Tentazioni, 10 rue Aristide Bruant, 75 018 Paris
De 8h30 à 23h, fermé le lundi
Brunch de 10h à 16h le dimanche
Note globale : 15
Situation : 13
Cadre : 15
Accueil : 17
Ambiance : 15
Café : 14
Prix d’un café : 2,20 € 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Sicilien descendu en douceur » (Marsala*)

 

A Montmartre depuis 20 ans, ils ont commencé avec un restaurant rue Lepic.
Dans la famille Leopardi, je demande à présent :
– le père, à la tête du premier Tentazioni, trattoria ouverte en 2010 rue Tholozé.
– la mère, aux commandes d’un traiteur-épicerie fine, rue Véron, depuis 2012.
– le premier fils, qui reprend un restaurant en 2014 à deux pas du premier.
– le second fils, qui ouvre ce nouveau bistrot à l’italienne l’an dernier.
A chaque fois, le succès est au rendez-vous pour ces italiens de Palerme (le clan des Siciliens !),
qui semblent avoir retrouvé sur la butte un peu du charme de leur ville natale.

Nous voilà donc chez le dernier découvert au hasard d’une promenade. Dans cette petite rue tranquille,
pourtant toute proche des Abbesses, Francesco nous accueille avec beaucoup de chaleur et de gentillesse.
Face au comptoir, deux petites tables seulement le long des baies vitrées, déjà occupées par des compatriotes
à l’heure du petit-déjeuner : cappucino ou chocolat chaud noir de Modica**, avec pour tous, des Cannoli***.

Forza ! Va pour la mezzanine ! Sur le mur de l’escalier, les dizaines de tire-bouchons nous rappellent l’importance du vin dans ce bistrot dédié aux cépages d’Italie (plus de 250 références !). Pour le reste, la déco est rustique mais travaillée,
avec de nombreuses plantes. Sur le vaisselier, des produits italiens … dont le panforte**** auquel mon cher et tendre
ne résistera pas : c’est une denrée si rare chez nous !

Le café est delizioso et accompagné de reginelle**** (tradition sicilienne oblige !).
De bons produits, de l’authenticité : la surface est petite mais les saveurs sont grandes !

Pour conclure : cedere alle tentazioni ! (Cédez aux tentations !)

https://gramho.com/explore-hashtag/tentazionibistrot

* Vin sicilien originaire de la ville de Marsala.
** Le chocolat de Modica, dans le sud de la Sicile, est célèbre pour son pourcentage de beurre de cacao et sa texture croquante (on y rajoute du sucre semoule et des épices : cannelle, vanille, gingembre, sel ou piment…)
*** Pâtisserie originaire de Sicile, dont le nom signifie « petit tube » (du latin canna = « roseau »), car à l’origine,
la pâte était enroulée sur de petits cylindres taillés dans du bambou. 
**** Dessert traditionnel de Noël au miel et aux épices, né à Sienne en Toscane, dont l’origine est très ancienne.
***** Petits biscuits originaires de Palerme recouverts de graines de sésame. 




SyLon

Le 29 décembre 2019
SyLon de Montmartre, 4 bis Rue Piemontesi, 75018 Paris
De 9h à 18h (10h le week-end)
Note globale : 13,5
Situation : 13
Cadre : 12
Accueil : 14
Ambiance : 14
Café : 15 
Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Réunion de quartiers » (orange)

 

Décalé le nom, croisement des premières syllabes de Sydney et Londres :
deux des villes préférées d’un couple d’amis à l’origine du concept,
la troisième étant la leur, où ils ont ouvert ce coffee-shop il y a deux ans.

Décalée la situation, croisement de Montmartre-la-cohue et des petites rues tranquilles en contrebas des Abbesses.
Une devanture boisée ; SyLon veut se poser après une balade sur la Butte, c’est ici !

Décalée la déco, croisement de style haussmannien (moulures et parquet en chevrons) et berlinois (murs bruts
et sols en béton). Mais le revêtement cuivré réfléchissant du fond réunit les deux univers et agrandit l’espace.

Décalée l’ambiance, croisement des conversations anglophones de touristes égarés et des papotages des habitués
qui échangent au comptoir sur la vie du quartier. Le tout sans fond musical : le sonnant serait dissonant.

Décalés les plats, croisement du fait-maison et de saveurs insolites :
jus de pomme-chou kale* ou carottes-gingembre-épices, œuf miso**, tartine de patates douces-cream cheese
et gâteau au chocolat-caramel au beurre salé.

Calés, Carine et Léonard … euh, non : lui, c’est Pascal ! Passionnés par les grains, ils les choisissent parmi des cafés d’origine contrôlée, puis les préparent avec soin, en variant les techniques en fonction de ceux qui sont commandés. 

Pour conclure : des calés question café.

https://www.facebook.com/SylondeMontmartre/videos/860488774303059/

* Légume ancien, connu depuis l’Antiquité et courant au Moyen Age, il revient sur le devant de la scène
depuis une dizaine d’années. Réputé pour ses nombreuses vertus dont une teneur exceptionnelle en vitamine C :
pour seulement 100 g consommés, il couvrirait 150 % des besoins quotidiens !
** Aliment japonais traditionnel qui se présente sous forme de pâte fermentée, à haute teneur en protéines,
de goût plus ou moins prononcé selon la fermentation, et relativement salé. 




La Fourmi

Le 16 novembre 2019
La Fourmi, 74 rue des Martyrs, 75 018 Paris
De 8h à 2h (4h vendredi et samedi, 10h le dimanche)
Note globale : 15
Situation : 15
Cadre : 14
Accueil : 15
Ambiance : 17
Café : 13 
Prix d’un café : 1,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Invasion de fourmis » (picotement)

 

La Cigale, donnant concert en soirée,
Ses spectateurs crient ensuite famine chez la Fourmi sa voisine :
La Fourmi n’est pas avare de son temps, c’est l’une de ses qualités,
Nuit et jour à tout venant, elle accueille les Cigalons
Jusqu’au petit matin, et toujours sans façons.

Aux beaux jours, Pigallais et Montmartrois investissent sa terrasse,
Mais la bise une fois venue, s’abritent derrière ses grandes baies vitrées
Pour profiter de la grouillante vie du faubourg bien au chaud installés.

Artistes et bobos du quartier y fourmillent ce samedi midi, 
Enchaînant mousses et cafés dans un brouhaha plutôt décontracté.
Des touristes, un peu sonnés, se mêlent à cette fourmilière.
Ils apprécient la grande salle, au décor volontairement défraîchi,
Bien que très haute de plafond et donc vite bruyante,
D’autant que les baby-foot sont toujours pris d’assaut.
Et admirent le long zinc à l’ancienne plein de charme,
Ainsi que l’étonnant lustre vintage – un dépose-bouteilles géant !

Notre groupe*, tout droit venu des Abbesses, se trouve fort dépourvu :
Trouver des chaises, à cette heure, semble relever d’une lutte sans merci !
Mais pas plus que de temps, la Fourmi n’est avare de place :
– Combien êtes-vous, s’enquiert-elle ?
– Une trentaine à tout le moins, désireux de se juste désaltérer.
– Je vous installe, nous dit-elle,
Sur la mezzanine, foi d’animal, je vais vous dégotter quelques tables.
Et de jouer des coudes pour nous frayer un chemin …

Gens de la fontaine … à boissons !

https://www.facebook.com/pages/category/French-Restaurant/La-Fourmi-161609657184625/

* Amis et frère de Rossella ayant pu rester après la cérémonie organisée en souvenir d’elle.

 




Le Bistrot de la Galette

Le bistrot de la galette, 102 ter Rue Lepic, 75018 Paris |
Du mardi au dimanche de 11h à 22h | Station Vélib’ 55 bd de Clichy

Note globale : 12
Situation : 12 | Cadre : 11 | Accueil : 13 | Ambiance : 12 | Café : 11
Prix d’un café : 2,40 € (Brunch : 29 €)

Aux mots croisés du jour, la meilleure def’:
« Galette de son » pour « disque »

Sur le sommet de sa butte, Montmartre était un village entouré de terres agricoles et de moulins à vent où les paysans apportaient leur grain pour le transformer en farine. A la fin du XIXe siècle, la femme d’un meunier eut l’idée d’ouvrir une échoppe pour qu’ils puissent se remettre de leur grimpette en mangeant une galette de seigle accompagnée d’un verre de Lait. L’avènement de l’ère industrielle ayant entraîné le déclin des moulins, le lait fut remplacé par du vin et les galettes par des bals musettes, où bourgeois et artistes venaient s’encanailler …

A deux pas du Moulin de la Galette, le bistrot du même nom a repris son activité initiale pour partager les secrets de Mme Debray. Créé sur mesure, il est recouvert des mosaïques de l’ancienne usine Lu de Nantes, orné d’affiches d’époque et de vieux meubles chinés au Pays de Galles pour les chaises, en Ecosse pour les lampes, à Charleroi pour le tonneau à bière et à Bruxelles pour le comptoir, comme nous l’explique (longuement) la maîtresse des lieux.
Mais était-il nécessaire d’aller si loin pour faire revivre le Paris d’antan ?
Et si on la sent désireuse de bien faire, on a aussi le sentiment que c’est un peu
too much : ça sent le cinéma, tout çà … un peu comme son décor !

Ici, on aime la galette, mais savez-vous comment ? Salée ou sucrée (mais sans frangipane),
avec du seigle dedans, clin d’œil à la recette d’origine, sans compter le logo d’un moulin tamponné sur le dessus : voilà une galette qui roule …

Pour conclure : un vrai moulin à paroles !

http://bistrotdelagalette.fr

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/le-restaurant-bistrot-de-la-galette-rue-lepic-901103.html

Brunch original et savoureux, mais sans partie petit déjeuner (pains et viennoiseries)
et d’un prix excessif  selon nous :
– Pour commencer, traditionnels jus de fruits pressés et boisson chaude.
– Pour continuer. brouillade d’oeufs à la Parisienne (Palette de cochon et comté), la Paysanne (Lard, pommes de terre et herbes fraîches) ou Norvégienne (saumon fumé et herbes fraîches) avec une galette (sèche !)
– Pour terminer. dessert au choix dont le Millefeuille Arlette, fine galette caramélisée et délicatement parfumée à la vanille bourbon (une pure merveille !)