Le Zinc

61 av de la Motte Picquet, 75015 Paris | Station Vélib sous le Métro | Dimanche de 8:00 à 1:00 |

Note globale : 12

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 11 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle permet de passer l’été à l’abri et l’hiver au chaud » pour « Canadienne »

 

Halte du jour dans un traditionnel bistrot parisien, à deux pas du Métro aérien et de l’attrayante rue du Commerce, toujours très animée, et quelques encablures du champ-de-Mars et sa dame de fer.

On entre par une belle terrasse, lumineuse tout en étant protégée des rafales et des intempéries, et recouverte au sol de belles lames de bois foncé.

A l’intérieur, de petits carreaux de faïence blanche façon Métro sur le mur, avec des inscriptions à l’ancienne : « Coktails », « Zinc », « Vins » … Toute une époque !

Une gigantesque affiche de « Suc » fait la réclame pour cet apéritif à la gentiane du Cantal. Il est produit par « Chanabier, père et fils » : ça ne s’invente pas, un vrai nom de terroir !

Tout de noir vêtu, le Garçon nous porte nos boissons, professionnel, mais sans une once d’humour ou de simple chaleur humaine : dommage ! A croire que sa tenue a fini par déteindre sur lui …

Le café par contre est bon, fort, mais bon (et un peu plus de sucre !). Le crème, lui, est mousseux à souhait : « Ca fait des années que je n’ai pas vu une mousse pareille ! » s’exclame mon cher et tendre visiblement ravi …

Clientèle clairsemée : deux jeunes parents donnent les dernières consignes à leur héritier apparemment sur le départ, quelques lecteurs sont plongés dans les quotidiens mis à disposition, tandis qu’un habitué sirote un petit verre devant l’imposant comptoir (un plombier ?!). La radio ronronne en sourdine … Mais côté ambiance, on peut dire que c’est l’encéphalogramme plat : visiblement, il vaut mieux venir à cette heure pour écrire ses mémoires … et plus tard pour l’animation (un coup d’œil sur le clip de « You Tube » vous en donnera une idée)

Pour conclure : un peu froid, mais ne mérite pas d’être dézingué …

http://www.youtube.com/watch?v=femzb8Rc9VU




Le Tsé

78 rue d’Auteuil, 75016 Paris | Station Vélib au 76 de la même rue | Dimanche de 10:30 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 14  | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : Ambiance … aucune à cette heure ! | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,60 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Etreinte et éternité » pour « Anagrammes »

 

Bien au chaud sous la couette, on entend la pluie ruisseler sur le zinc du toit ; s’il faut sortir, autant être dépaysés :
et pourquoi pas le Tsé ?

Installé dans l’ancienne gare de la Petite Ceinture, il est à deux pas de l’hippodrome du même nom, où les courses d’obstacles ont justement lieu le dimanche en novembre et en mars, et tout près du bois de Boulogne, véritable poumon vert de 850 hectares.

Notre ami Google nous signale qu’il n’ouvre pas avant 10 h 30 le matin : je piaffe ! Mais pour être sûre de saisir l’ambiance, j’évite l’heure d’ouverture et attends 20 minutes de plus. Je ne suis pas déçue : les employés sont encore en pleins préparatifs et il n’y a aucun client !

A la serveuse qui est à l’entrée, je m’inquiète de savoir s’il est possible de prendre un verre : « C’est ouvert ! » me répond elle en m’ouvrant grand la porte. Elle me propose de m’installer au bar, s’enquiert de ma commande et retourne à sa conversation téléphonique … Le barman s’active dans son coin, avec une discrétion de violette ; il s’inquiète néanmoins ce que je veux. Pas le temps de répondre qu’une tasse glisse devant moi : c’est la première qui revient : efficace ! Et son breuvage est ma foi, fort goûteux … Mais je ne m’éternise pas, et demande juste à faire un détour touristique pour jeter un œil à l’intérieur.

Je ne le regrette pas : on se croirait dans le Shanghai des années 30 ! Murs laqués, tissus soyeux, grands vases rouges, ancienne porte de temple et paravents chinois … Plusieurs espaces se succèdent, chacun avec son atmosphère : partie restaurant élégante et raffinée, coin canapé-cheminée très cosy, fumoir tibétain plus feutré. Il y a même deux grandes terrasses : sur le toit et isolée du brouhaha par une haie de bambous ; à l’entrée pour la seconde et ouvrant sur la petite place d’Auteuil, toujours animée quel que soit le jour de l’année.

Prometteur, donc, au niveau du cadre… mais à une autre heure !!

Pour conclure : quelle mouche les a piqués ?

http://www.restaurant-tse.fr/




Le Café de Paris

10 rue Buci, 75006 Paris | Station Vélib rue Dauphine | Dimanche de 8:00 à 2:00

Note globale : 14

Situation : 14  | Cadre : 14 | Accueil : 14 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Chef de rayons » pour « Radiologue »

 

Flânerie entre l’Odéon et la Seine, au milieu des petites rues et cours anciennes, c’est tout le charme du vieux Paris qui rejaillit : on y flânerait bien encore si ce n’était le froid qui nous piquait le visage.

Dans l’une des voies les plus animées, nous choisissons cette brasserie typiquement parisienne. Dehors, une large terrasse à même le trottoir qui doit être bien agréable l’été pour observer les va-et vient de cette rue piétonne, mais nous préférons nous réfugier à l’intérieur.

Passés les épais rideaux qui calfeutrent la porte, on découvre une atmosphère feutrée : fauteuils ou tabourets bien rembourrés, éclairage tamisé, menus sur de grandes ardoises entourées de cadres dorés, photos de la vie des cafés d’autrefois en noirs et blanc : bien confortable comme on en rêve ce matin !

Peu de monde encore, des touristes en majorité qui petit-déjeunent dans une ambiance encore engourdie : un british très smart à la moustache frétillante, deux orientales aux joues poudrées comme des loukoums, une allemande et son mari (qui pourrait jouer le menhir dans Astérix !) …

Les serveurs ont la traditionnelle tenue noire et blanche des garçons de café : pantalon et long tablier de sommelier sur chemise immaculée ; tous sont, à cette heure toujours, efficaces et attentionnés.

On se laisse tenter par un chocolat chaud servi sur un joli plateau d’argent, accompagné d’une crêpe à la crème de marrons … tout en étudiant le Menu qui est proposé dans pas moins de 7 langues différentes : de l’incontournable anglais, en passant par le russe, le japonais ou le portugais !

Quelques spécialités nous donnent l’envie de revenir pour un déjeuner : coq au vin, souris d’agneau rôtie au thym ou lasagnes de canard au foie gras. On en a déjà l’eau à la bouche ! Il y a même une carte exclusivement consacrée aux huîtres et fruits de mer : avis aux amateurs !

Pour conclure : « Ajoutez 2 lettres à Paris, et c’est le Paradis ! »
(Jules Renard)




Les Calculots

Place de l’église St Jacques (22 700 Perroz-Gireg) | Dimanche pendant les vacances, 9:00 à 14:30 (21:30 en semaine) | symbole-handicap

Note globale : 16

Situation : 15  | Cadre : 15| Accueil : 17 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 16

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « La jalousie ne l’arrête pas » pour « Rai »


Cette semaine encore, nous profitons de la Côte de granite rose (pas pour rien que le célèbre guide Lonely Planet l’a référencée en tant que 4ème site naturel d’exception de France !)

Perroz-Gireg en est le fleuron et le macareux son emblème. C’est justement ce drôle d’oiseau au bec bariolé qui nous invite à entrer dans notre café-crêperie du jour, « les Calculots » étant le nom donné à ses petits.

Déco simple et lumineuse avec meubles et murs blancs, égayés de panneaux oranges, plantes vertes et larges stores jaunes, qu’on aperçoit à travers les vastes baies vitrées baignées de soleil. Et puis des lustres design et de grands clichés de la région exposés par le patron, photographe à ses heures. Sur l’ardoise du comptoir, la formule quotidienne : « Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os » (Audiard)

A notre arrivée, nous repérons quelques commerçants du bourg, venus recharger leurs accus avant l’ouverture. L’un d’eux, originaire du sud-est (et jamais avare de bons mots), se tient perché à l’entrée sur un tabouret : « Celui-ci, y a qu’là qu’il est bien, remarque une collègue : il domine la situation ! »

Les autres planchent sur leurs mots croisés … « Valeureux, en cinq lettres ? » questionne l’une. « C’est un café studieux, toujours ! se réjouit Yannick, le patron … et visiblement les clients préfèrent les banquettes ! » Sans lever le nez, le plus âgé confirme : « C’est comme au bal dans l’temps … sauf qu’on s’fait pas ramasser ! »

Nos travailleurs repartis, deux familles s’attablent à leur tour et commandent boissons et viennoiseries. Les secondes s’achètent à la boulangerie d’en face, mais on peut les consommer ici, comme c’est l’usage dans la région, même s’il y a possibilité de commander des tartines sur place. Ils optent finalement pour les deux … et ont bien raison : les croissants de chez Ty Coz sont incomparables, et la Trégor (du même fournisseur) l’est tout autant !

Pour conclure : une bonne cote sur une belle côte.

 

/* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; mso-ascii- mso-ascii-theme- mso-hansi- mso-hansi-theme- mso-ansi-language:EN-GB;}