Les Calculots

Place de l’église St Jacques (22 700 Perroz-Gireg) | Dimanche pendant les vacances, 9:00 à 14:30 (21:30 en semaine) | symbole-handicap

Note globale : 16

Situation : 15  | Cadre : 15| Accueil : 17 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 16

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « La jalousie ne l’arrête pas » pour « Rai »


Cette semaine encore, nous profitons de la Côte de granite rose (pas pour rien que le célèbre guide Lonely Planet l’a référencée en tant que 4ème site naturel d’exception de France !)

Perroz-Gireg en est le fleuron et le macareux son emblème. C’est justement ce drôle d’oiseau au bec bariolé qui nous invite à entrer dans notre café-crêperie du jour, « les Calculots » étant le nom donné à ses petits.

Déco simple et lumineuse avec meubles et murs blancs, égayés de panneaux oranges, plantes vertes et larges stores jaunes, qu’on aperçoit à travers les vastes baies vitrées baignées de soleil. Et puis des lustres design et de grands clichés de la région exposés par le patron, photographe à ses heures. Sur l’ardoise du comptoir, la formule quotidienne : « Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os » (Audiard)

A notre arrivée, nous repérons quelques commerçants du bourg, venus recharger leurs accus avant l’ouverture. L’un d’eux, originaire du sud-est (et jamais avare de bons mots), se tient perché à l’entrée sur un tabouret : « Celui-ci, y a qu’là qu’il est bien, remarque une collègue : il domine la situation ! »

Les autres planchent sur leurs mots croisés … « Valeureux, en cinq lettres ? » questionne l’une. « C’est un café studieux, toujours ! se réjouit Yannick, le patron … et visiblement les clients préfèrent les banquettes ! » Sans lever le nez, le plus âgé confirme : « C’est comme au bal dans l’temps … sauf qu’on s’fait pas ramasser ! »

Nos travailleurs repartis, deux familles s’attablent à leur tour et commandent boissons et viennoiseries. Les secondes s’achètent à la boulangerie d’en face, mais on peut les consommer ici, comme c’est l’usage dans la région, même s’il y a possibilité de commander des tartines sur place. Ils optent finalement pour les deux … et ont bien raison : les croissants de chez Ty Coz sont incomparables, et la Trégor (du même fournisseur) l’est tout autant !

Pour conclure : une bonne cote sur une belle côte.

 

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Chez Titine

Port de Perroz-Gireg (Côtes d’Armor) | Dimanche 8:00 à 20:00

Note globale : 14

Situation : 16  | Cadre : 11| Accueil : 14 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Triste fin pour une vedette » pour « Epave »

Difficile de trouver un troquet ouvert tôt le dimanche en cette saison ! Heureusement, il y a Titine, toujours aux commandes, malgré ses 85 automnes …

Quatre petites tables, un comptoir typique années 50, un papier peint bleu ciel aux motifs marins, un lustre d’après-guerre, le canevas d’un matelot accroché au mur, un énorme bidon de lait posé dans un coin et quelques fleurs des champs … Le frigo lui par contre est flambant neuf : un article du Trégor nous a appris que l’ancien a été mis aux enchères (Il ne fermait plus que grâce au gros élastique qui en faisait le tour !). La théière aussi est toute pimpante ainsi que la petite tasse de grès pour le café. Ce dernier n’est plus servi à la casserole mais sort tout droit d’un percolateur … et a beaucoup gagné en qualité ; il y a même un petit chocolat avec !

Déjà de l’animation à cette heure : la patronne est en grande conversation avec deux clients accoudés au comptoir, le bonnet vissé sur la tête, et un troisième affalé sur une chaise voisine. Leurs accents très marqués font souffler comme un vent de Bretagne sur la petite salle. Il y a de la protestation dans l’air : les fonciers, la taxe professionnelle, la TVA ; tout y passe ! « V’là, c’que c’est qu’d’être riche ! » conclut Titine dans un grand éclat de rire.

On entend Radio Bonheur en sourdine (« La radio qui compte pas pour du beurre ! ») : de l’accordéon, des petites annonces et de vieilles chansons dont celle du loup, du renard et de la belette qui donne à notre octogénaire des envies de guincher : elle esquisse quelques pas en faisant glisser ses charentaises lie-de-vin, tout en effectuant des mouvements de bras pour les accompagner à la bretonne. « Un vrai bal musette, que c’est chez toi ! » se moque gentiment l’un des clients.

Suit une chanson des années 30 qu’elle accompagne de sa voix chevrotante : « J’ai gardé ta photo sur mon cœur ! », tout en arborant un sourire béat. « Pour une fois qu’il fait beau ! » soupire alors le plus âgé tandis que ses deux compères opinent du bonnet. « Vous m’gâchez tout ! » se plaint-elle. «Tu chantes mieux qu’un cheval » la console le second … « mais tu cours moins vite ! » rétorque le troisième comme pour l’achever …

Ils repartent bientôt, remplacés par un ouvrier en bleu de travail et cheveux gris en catogan. Il demande combien ça lui fera pour un petit blanc. « Ce s’ra 1,20 jusqu’au jour de l’an. Après, ça s’ra plus cher, on n’a pas augmenté depuis 5 ans ; alors ça s’ra 10 c de plus, sauf pour le Côte du Rhône, parce qu’à 0,70, on n’pourra pas mettre plus de 5c ». D’autres arrivent encore : ça ne désemplit pas …On peut même venir faire affuter ses ciseaux, couteaux ou lames de tondeuse : ça, c’est du service !

Pour conclure : plus kitsch, tu meurs !

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Le Café Branly

27 quai Branly, 75007 Paris | Station Vélib sur le quai | Dimanche de 9:30 à 18:00 |

Accessible  symbole-handicap

Note globale : 15

Situation : 17  | Cadre : 16 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Ceux qui y travaillent ont tous un grain» pour «Rizière»

 

Passé le magnifique mur végétalisé, on emprunte le parcours sinueux qui traverse le foisonnant jardin du musée des Arts premiers. Et là, on bascule dans un monde paisible qui contraste avec le vacarme de la circulation des quais.

C’est un véritable havre de paix au milieu duquel se niche ce café aux lignes épurées, imaginé, comme l’ensemble des bâtiments, par l’architecte Jean Nouvel.

Dehors, une vaste terrasse propose de nombreux fauteuils installés pour la plupart face à la tour Eiffel qui, à cette heure, émerge de la brume matinale : un vrai décor de rêve ! Et à la nuit tombée, quand les veilleuses s’allument, ce doit être tout simplement féérique !

A l’intérieur, la déco est sobre et moderne : sol en béton brut ciré, paravent de roseaux séchés pour intimiser l’entrée, large comptoir en alu, lampadaires blancs très design, chaises oranges accompagnés de tables gris perle.

Plusieurs couples ou duos sont déjà installés : ils ont tous choisi les places contre l’immense baie vitrée qui ouvre sur le jardin et ses arbres aux couleurs automnales. Deux jeunes femmes arrivent peu après : « C’est un endroit vraiment privilégié, explique la première, j’aime venir m’y poser »

Le service est discret et attentionné, les tasses originales et stylisées, le sucre issu de l’agriculture biologique ; seul le café lui-même ne nous transporte pas vraiment mais le biscuit à la cannelle qui l’accompagne l’agrémente fort agréablement.

Une quinzaine de jeunes envahissent brusquement la terrasse, tout aussi bruyants que joyeux : l’un d’eux brandit une coupe toute doriturée. Quel exploit peuvent-ils fêter ?

Un autre groupe, plus important encore, entre dans la salle ; il est aussitôt dirigé vers un espace plus à l’écart pour ne pas troubler la quiétude des clients déjà présents … à notre grand soulagement, car nos neurones ont besoin de tranquillité pour leur scène de méninges hebdomadaire !

Pour conclure : OK pour le quai !

http://www.quaibranly.fr/fr/soutenir-le-musee-privatiser/privatiser-les-espaces/cafe-branly.html




La Chambre aux Oiseaux

48 rue Bichat, 75010 Paris | Station Vélib’ quai de Jemmapes | Dimanche de  10:00 à 18:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 16 | Accueil : 14 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Elle aimerait bien avoir la paix» pour «ONU»

 

Après une balade le long du canal Saint Martin, voici un endroit parfait pour une pause sympa : un petit café d’antan mignon à croquer !

La déco est cosy, très british : papier peint vieillot, tapis élimé, cheminée en stuc blanc avec sa pendule 1930 et ses vinyles, meubles hétéroclites– chaises, bergères, banquettes avec de gros coussins, ou fauteuils de cuir dans lesquels on a envie de s’enfoncer avec un bon bouquin (ça tombe bien, il y en a à disposition sur l’étagère !)

Sur les tables, le couvert est mis :quelques assiettes dépareillées en porcelaine ancienne, un sucrier rétro, de gros bocaux de confitures, des fleurs fraîches trempées dans de grands verres…

Ici, on se sent comme à la maison, et les enfants ne sont pas oubliés : une chaise haute à l’ancienne attend les plus petits, tandis qu’une vieille valisette de cuir grande ouverte invite leurs aînés à feuilleter des albums ou à se lancer dans un coloriage …

Un jeune couple prend son petit déjeuner, son petit fox terrier confortablement installé sur ses genoux. « Mention pour le flan » décrète la demoiselle ! « La confiture de coings, une tuerie ! » rétorque le second.

Les clients arrivent peu à peu : un trio d’amies venues bruncher, deux motards pour un break, des habitués qui claquent la bise aux patrons, un solitaire pour observer le mouvement de la rue tout en sirotant un citron chaud au gingembre et au miel, de la tablette basse accolée à la grande baie vitrée. Dehors quatre petites tables en rang d’oignon s’offrent au soleil du matin …

A 11h, c’est complet. Le téléphone continue de sonner et le cahier de réservations se remplit …De délicates effluves s’échappent de la kitchenette d’angle ouverte sur la pièce. On y aperçoit des cakes, muffins, cheese-cakes aux biscuits roses de Reims et autres carrot cakes : c’est frais et home made.

L’ambiance est calme et détendue … dommage qu’une musique anglo-saxonne un peu impersonnelle ne vienne la troubler …

Pour conclure : des oiseaux de bon augure …

http://lachambreauxoiseaux.fr




Le Pain quotidien

18 pl. du Marché St Honoré, 75001 Paris | Station Vélib rue du même nom | Dimanche de 8:00 à 22:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 17 | Accueil : 15 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Mesures de charme» pour «Stères»

 

A un tour de roue de l’Opéra, on arrive au Marché Saint Honoré : une immense halle de verre traversée par une rue centrale qui renoue avec la tradition parisienne des passages couverts bordés de boutiques. Crée par Ricardo Bofill à la fin des années 90, elle abrite de nombreux bureaux, mais aussi quelques commerces : de quoi magasiner fort tranquillement à deux pas de la frénésie parisienne !

Tout autour, une belle place avec de nombreux cafés et restaurants.

Nous optons pour le Pain quotidien, déjà testé en janvier dernier de l’autre côté de la Seine : s’il appartient à une chaîne, il n’en est pas moins agréable, et offre un espace chaleureux et humain dans un quartier qui ne l’est pas forcément.

Bien que différent du précédent, on retrouve le décor d’épicerie à l’ancienne, le mobilier de bois patiné, la longue table d’hôtes et les produits faits maison bien rangés dans les grands confituriers.

A l’étage, une autre salle fermée ce matin, et dehors, une belle terrasse donnant sur la place où quelques clients profitent des premiers rayons de soleil. Beaucoup de monde d’ailleurs déjà ; nous devons attendre qu’une table se libère et il n’est même pas 9 h : qu’est-ce que cela doit être en fin de matinée !

Ici, la clientèle est cosmopolite : deux brésiliennes en goguette, un couple d’américains, des familles avec leurs tout petits (pour lesquels des chaises-bébé à l’ancienne sont prévues), des anglais et des coréens semble-t-il, si l’on en croit l’écusson de leur sac à dos …

Le serveur nous apporte un petit déjeuner copieux, les (gros !) bocaux de miel et confitures maison sont déjà sur la table. Quelques coulées de celles-ci ont malheureusement résisté à son coup d’éponge trop rapide, et nous voilà avec les doigts tout poisseux ! Il s’excuse gentiment et s’empresse de nettoyer.

Le pain et les croissants sont frais, le jus d’orange tout juste pressé et pour agrémenter notre café, il nous propose du sucre de canne ou du sirop d’agave (édulcorant naturel et … bien collant lui aussi !)

Pour conclure : Tout beau, tout bio !

http://www.lepainquotidien.fr/#/fr_FR/nos_adresses/paris/st_honor%C3%A9




La Bourgogne

144 rue Mouffetard, 75005 Paris | Station Vélib’ Epée de bois | Dimanche de 7:00 à 2:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 15 | Accueil : 13 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Contribue à la protection du globe» pour «Cil»

 

En dévalant la montagne Sainte Geneviève par la pittoresque rue Mouffetard, on arrive directement en Bourgogne, comme nous l’indiquent les deux gros fûts postés à l’entrée.

Dehors, une bonne vingtaine de places en terrasse : elles permettent non seulement de profiter de l’animation de la place, avec les premiers étals d’un des marchés les plus courus de la capitale, mais aussi d’apprécier la vue de la fontaine et l’église Saint Médard juste en face.

A l’intérieur, un vrai bistrot à l’ancienne avec son grand bar en zinc, une belle hauteur sous plafond et de larges baies vitrées agrémentées sur la partie basse, de rideaux de dentelle accrochés à de petites barres de laiton. Des photos sur le thème du vin et quelques chopines constituent le décor, avec de grandes plantes palmées pour colorer l’ensemble. La banquette en molesquine centrale, le monte-charge en ogive et l’allée sinueuse de mosaïques du sol contribuent à donner un cachet authentique à l’ensemble, ainsi que les grandes ardoises sur lesquelles s’affichent les plats (Ah ! Une petite poêlée de Saint-Jacques au coulis de poireaux, voilà qui ne nous déplairait pas !)

Beaucoup de monde déjà à cette heure pourtant matinale : pas moins de 9 lecteurs de journal, dont 1 cruciverbiste penché sur la même grille que nous ! Quelques intellectuels sont plongés dans leur pavé, deux japonaises s’émerveillent devant leurs tartines beurrées tandis qu’un couple d’Irlandais décortique studieusement son guide de voyage …

Un peu plus tard, une maraîchère en blouse de travail entre et se dirige vers le comptoir pour demander qu’on lui remplisse le galopin. Une vieille dame la suit peu après, en tirant un caddie orange vif d’où débordent quelques feuilles d’épinards …

Le serveur est affairé et discret ; il apporte bientôt nos boissons dans de sympathiques tasses jaune moutarde et rouge corail, qui confortent l’impression chaleureuse et conviviale d’ensemble.

Pour conclure : au pied de la montagne mais haut en couleurs.




Le QG

32 rue de la Roquette, 75011 Paris | Station Vélib’ Beaumarchais | Dimanche de 8:00 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Il est en bottes durant l’été» pour «Foin»

 

Tout près de la Bastille, déjà bruyante et sale en ce début de matinée, on bifurque vers la rue de la Roquette, plus tranquille bien qu’animée elle aussi, mais surtout nickel chrome : ça repose les mirettes … et les narines !

A l’angle de la rue Lappe, une placette qui ne manque pas de charme et quelques troquets : on opte pour le QG.

La terrasse s’étire sur le trottoir, un peu étroite, c’est vrai, mais à deux, pas de problème. Et avec une seule voie sur la rue, on n’est pas trop gênés par la circulation, surtout à cette heure.

A l’intérieur, l’ambiance est plutôt lounge : de grands canapés noirs et profonds, très cosy ; des cadres de bois doré pour entourer les écrans de télévision : tout ça donne un côté intimiste et raffiné, même si la salle est un peu sombre peut-être. On s’imagine pourtant bien s’y réfugier aux premiers frimas …

Un serveur s’occupe de nous, efficace et discret, juste ce qu’il faut.

Nous demandons nos boissons habituelles mais le regrettons bientôt : nos voisins ont commandé un petit-déjeuner qui met nos papilles en alerte.

On replonge dans le menu : boisson chaude, jus d’orange, fromage blanc ou œuf, tartine et croissant pour 7 E … voilà qui est d’un bien meilleur rapport qualité-prix que notre grand crème à 5 E !

Et pour 2 E de plus, on pouvait carrément avoir un breakfast anglais avec les mêmes boissons accompagnées de toasts et d’un œuf au bacon agrémenté de champignons, tomates et saucisse : dommage qu’on ait déjà becqueté ce matin !

Avant de quitter le quartier, une virée au port de l’Arsenal, tout juste en contrebas de la place, mais à mille lieues de son effervescence : au milieu du jardin, ses pergolas et sa roseraie, on se la coule douce en regardant les voiliers et autres petits bateaux à moteur. On s’y sent complètement dépaysés, et pour un peu … on aurait presque l’impression d’être à nouveau en vacances !

Pour conclure : un QG sympa en attendant la prise de la Bastille




Les Nautes

1 quai des Célestins, 75004 Paris | Station Vélib’ 4 rue St Paul | Dimanche de 9:00 à 21:00

Note globale : 9

Situation : 17  | Cadre : 5 | Accueil : 11 | Ambiance : 7 | Qualité du café : 5

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «tente» pour « Canadienne»

 

Alléchés par une pleine page du Parisien annonçant l’ouverture d’un restaurant-bar sur la voie Pompidou, piétonnisée depuis une semaine, nous nous y précipitons !

La photo principale montrait deux des quatre associés assis devant la maison des Célestins sur l’une des tables : on doit donc trouver sans problème, d’autant plus que c’est aujourd’hui l’inauguration, annoncée à 9 h.

Dix minutes plus tard, nous sommes sur les lieux : aucune indication !

On reconnait bien le pavillon, mais il est muré, et les fameuses tables restent désespérément vides. Seul un jeune homme semble se battre avec l’ouverture d’un conteneur posé à côté. Renseignement pris, c’est pourtant bien là !

L’air est divin et le site exceptionnel, nous prenons donc place : les bancs sont malheureusement trop larges pour être enjambés et leur accès inconfortable ;

les tables quant à elles n’ont pas été nettoyées et sont déjà ornées de graffitis.

Les premiers clients arrivent, tandis que les employés s’activent pour déployer le conteneur faisant office de buvette. L’un d’eux vient nous proposer d’ouvrir notre parasol et prendre commande, précisant que normalement, on doit se déplacer.

Il explique par ailleurs qu’ils ne sont pas tout à fait prêts bien qu’ayant dépensé une énergie colossale ; lui-même n’a dormi que 3 heures la nuit dernière (est-ce à dire qu’il a travaillé comme un cogne-fétu ?!). Comme le marmonne le titi parisien installé derrière nous : « il est sympa, mais c’est un branquignol ! »

Le pavillon doit être rénové au printemps : à terme, il y aura un restaurant d’une trentaine de couverts à l’étage et un bar au RC, qui proposera moultes activités culturelles ; le conteneur ne servant plus qu’à la vente à emporter…

Mais le chemin est encore long : non seulement le cadre n’est pas à la hauteur du site, mais le café (servi dans le quart d’un gobelet en carton) est exécrable, le jus d’abricot tout juste correct et le déca inexistant. Nous attendrons quelques mois …

Pour conclure : mauvaises nautes …




Eté 2012

Aux températures estivales de mars ont succédé des giboulées, tout particulièrement ces derniers temps :

Nous restons prudemment à l’intérieur ce matin, avant de mettre le cap à l’ouest d’ici une huitaine … là où le vent poussant les nuages, il fait beau plusieurs fois par jour.

Durant ces prochaines semaines, on délaisse donc les vélibs … et la plume !

Les cafés d’Ottilie, vous les retrouverez à la rentrée !

 

 




Pavillon de la Fontaine

Pavillon de la Fontaine,jardin du Luxembourg, 75006 Paris | Station Vélib’34 rue de Condé | Dimanche de 9:00 à 21:00 |

Accessible  symbole-handicap

Note globale : 13

Situation : 17  | Cadre : 14 | Accueil : 11 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Passe l’été en fourrure » pour « mite»

 

En plein cœur du Luco, cette tâche verte qui s’étend tout de même sur 23 hectares, se cache une agréable buvette à l’ancienne, nichée sous des arbres séculaires.

L’air encore frais et les rafales de vent nous incitent à prendre place à l’intérieur, dans une petite salle style XVIIIème, simple mais lumineuse grâce à ses panneaux vitrés sur les trois principaux côtés.

Une seule table et deux chaises par contre, les autres étant déjà toutes dehors. Un ampli diffuse une musique impersonnelle et assez bruyante, tandis que des odeurs de graillon pas forcément des plus agréables à cette heure s’échappent de la cuisine, dont la porte est hélas restée ouverte.

Le service ne manque pas de bonne volonté même s’il reste très improvisé, on a même l’impression de déranger au début. Mais quand un japonais demande à se réfugier lui aussi à l’intérieur, on lui apporte volontiers le mobilier nécessaire.

Vers 10 h, le soleil darde ses premiers rayons et plusieurs clients s’installent sur les chaises de métal vert d’eau de la terrasse : les membres d’une association pour organiser leurs affaires autour d’un verre, un couple d’amoureux pour échanger tranquillement, une promeneuse solitaire pour profiter tout simplement de la quiétude du lieu, du chant des oiseaux et de la vue sur les statues et massifs de fleurs. Plus tard, si l’envie vient de grignoter, on vous propose ici quelques salades et tartines, voire même un ou deux plats chauds : ce n’est pas de la grande gastronomie, mais l’emplacement est tel que cela devient un moment sans égal …

Une famille passe le long de l’allée – le père en tête avec un volumineux sachet d’où dépassent des croissants – et se dirige vers le grand bassin pour petit déjeuner en plein air. L’un des enfants apercevant le palais du Sénat tout proche s’exclame : « Papa, j’ai vu le château de Versailles ! »

Pour conclure : Fontaine, je boirai de ton eau … voire plus !