A la fontaine

12 rue Boulainvilliers, 75016 Paris | Station Vélib’ au bas de la rue Lafontaine | Dimanche de 8:30 à 00:30

Note globale : 15

Situation : 12  | Cadre : 17 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Mot standard » pour « Allo »

 

Arrivés rue de l’Annonciation, semi-piétonne et déjà animée en ce tout début de matinée, nous dégringolons la rue Raynouard en passant devant la maison de Balzac: c’est tout en bas que se trouve notre café du jour.

Niché derrière la Maison de la radio, cet authentique estaminet, avec un vrai zinc comme autrefois et des ardoises dans tous les coins, propose des plats bien appétissants (pot au feu, entrecôte à l’aligot, fromage blanc au miel et au crumble etc.)

De gros bocaux remplis de bouchons, d’anciens panneaux publicitaires pour le Lillet et autres breuvages, ainsi qu’une vieille enseigne « Journaux, publication de Paris » complètent le décor …

A l’extérieur deux terrasses : une couverte sur une estrade et l’autre à l’air libre en contrebas, baignées de soleil le matin.

Service efficace assuré par deux trentenaires attentifs et souriants.

Clientèle d’habitués le dimanche : le sportif s’y arrête en passant, le gardien de l’hôtel voisin commente l’actualité au bar en sirotant un pastis et une dame entre deux âges s’installe dehors pour fumer tranquillement …

En semaine, c’est beaucoup plus animé. On imagine les peoples de la radio et de la télé se bousculer pour trouver le boire et le manger dans cet établissement de caractère : si vous voulez les voir, c’est là qu’il faut aller !

En sortant, nous traversons le pont: à droite, un centre des Glénans, et sur l’île aux Cygnes, une reproduction de la statue de la liberté d’Eiffel et Bartholdi, moins imposante et au visage tourné vers les Etats-Unis, avec une inscription gravée qui établit une relation entre la guerre d’indépendance américaine et la Révolution Française.

Nous prenons le Quai de Grenelle, dont le nom évoque ce policier de 1950 avec de Funès, longeons la base nautique (où l’on peut passer son permis !) et montons dans un bateau de croisières fluviales : à l’occasion de ses portes ouvertes, on peut le visiter … et rêver un peu !

A quelques mètres, le Paris Yacht Marina, partenaire des chantiers de Saint-Nazaire pour le projet du nouveau France, écologique et innovant, destiné à devenir – au milieu des les paquebots actuels tous semblables – une parfaite illustration de l’exception française : lancement prévu en 2015.De l’ancien et fabuleux navire, totalement démantelé en Inde, il ne reste plus que le Nez, exposé ici devant le bâtiment.

Pour conclure : un bon rad près de la radio.




Paul

61 rue de la Pompe, 75016 Paris | Station Vélib’ Mairie du XVIème | Dimanche de 8:00 à 13:30

Note globale : 17

Situation : 15  | Cadre : 17 | Accueil : 19 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle a du culot » pour « Ampoule »

 

Trait d’union avec Prague, qui en compte quelques unes, nous choisissons aujourd’hui une boulangerie Paul, maison fondée en 1889 : mais pas n’importe laquelle, tant celle de Boulogne nous a un jour déçus ; nous optons pour une valeur sûre que nous avons déjà eu l’occasion d’expérimenter, celle à l’angle des rues de la Tour et de la Pompe …

Dès l’arrivée, le charme opère avec sa devanture noire et sa vitrine appétissante. On pénètre dans une autre époque, enveloppés d’une bonne odeur de pain chaud : les murs sont couverts de boiseries et les plafonds sont à caissons, façon XVIIème ; de belles armoiries et autres objets anciens complètent le décor. Par une large fenêtre intérieure, on aperçoit le fournil où un mitron saupoudre ses pâtons avant de les enfourner …

Une serveuse, au tablier blanc et au bonnet assorti, vient s’enquérir de notre commande ; nous délaissons le traditionnel café pour une formule parisienne, qui propose pour 4,30 €, une grande boisson chaude accompagnée d’une viennoiserie au choix ou une demi-flûte avec beurre et confiture. C’est cette dernière qui nous tente, et nous ne regrettons pas notre choix : on nous l’apporte croustillante, avec la mie bien alvéolée, juste comme on l’aime ! …
La demoiselle revient un peu plus tard, s’inquiétant de savoir si les produits nous ont paru goûteux avec une gentillesse attendrissante, et c’est avec regret que nous quittons ces lieux …

Au retour, nous choisissons un parcours bucolique et traversons le bois. Il est tôt et le petit lac est encore désert : quelques colverts se dandinent sur le bord, et seul un courageux modéliste fait voguer son voilier sur le plan d’eau – alors que leur nombre est impressionnant dès qu’arrivent les beaux jours. Un peu plus loin, un adorable petit écureuil déguste tranquillement un gland déniché sous une feuille …

Pour conclure : un boulanger qui ne vous roule pas dans la farine …




Kaficko

Minsenska 10, Prague, Tchequie | Dimanche de 10:00 à 19:00

Note globale : 15

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 17 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 17

Prix d’un café : 84 Kc, soit 4,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il appuie sur la détente » pour « Vacancier»

 

Cette semaine, nous menons la vie de Bohème, à l’occasion d’une escapade à Prague, dont les clochers, qu’on dit au nombre de 100, sont actuellement noyés dans le brouillard. Nous l’arpentons dans tous les sens pour admirer ses façades colorées et son audacieux collage de styles architecturaux ; découvrir aussi ses nombreux passages formés de porches s’ouvrant sur des enfilades de cours. Nous restons étourdis par le ballet des trams filant à toute vitesse, et le crépitement des feux avertissant les piétons.

La vieille ville est blottie au creux d’un coude de la Vltava, qui charrie encore quelques blocs de glace, et qu’enjambe notamment le célèbre pont Charles. C’est au pied de celui-ci, dans une adorable petite rue pavée légèrement en retrait, que nous nous engouffrons par ce froid matin d’hiver – même si la température est remontée en flèche cette semaine en passant de – 25 à – 5 : nous l’avons échappé belle !

Le cadre manque un peu de chaleur, même si un beau bouquet de tulipes tente de l’égayer, mais il y a une atmosphère tranquille et cosmopolite à la fois, comme en témoignent les quelques clients … et les 21 livres d’or mis à disposition : québécois, anglais, allemands, suisses, belges, italiens, espagnols, italiens, finlandais, mais aussi chinois, brésiliens, australiens, arabes et même taïwanais. Beaucoup de formules convenues, mais aussi quelques expressions savoureuses et de nombreuses illustrations d’enfants et adultes, dont certains dévoilent de véritables talents d’artistes …

Le service est efficace et bienveillant, on vous apporte votre breuvage sur un petit plateau ovale, avec napperon et tasse en céramique bleue, ainsi qu’un mini pot à lait assorti et un tout aussi petit verre d’eau, le tout accompagné d’un échantillon de chocolat noir : croquignolet !

Si l’on apprécie le fait que ce soit non fumeur – ce qui est rare ici où, en entrant dans les tavernes, on est souvent pris à la gorge par les odeurs de tabac tant on en a perdu l’habitude chez nous -, le point fort, c’est le café : on en choisit le type, puis la provenance : j’opte pour un nicaraguayen, légèrement acide et très aromatique, qui flatte le palais autant qu’il satisfait le nez … un délice !Joël, lui, ne peut faire comme tout le monde : il prend un déca-lait !

Après s’être désaltérés, il propose : on s’en grille une ?
Nous nous précipitons sur notre dernier feuillet de mots croisés …

Pour conclure : Ottilie a bu la tasse avec délice car elle a le café inné.

 




Le Franc Tireur

34rue d’Armaillé, 75017 Paris | Station Vélib’ Ternes | Dimanche de 6:00 à minuit

Note globale : 10

Situation : 6  | Cadre : 11 | Accueil : 13 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 10

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «On les rencontre entre deux portes» pour «Slalomeurs»

 

Bien que le temps soit toujours aussi glacial (le thermomètre affiche – 8, mais la température ressentie est très en deçà compte tenu du petit vent cinglant), nous enfourchons gaillardement nos montures et mettons le cap sur le Nord !

Bercés par le couinement lancinant du vélo de Joël (Ah, le cri du vélib’ transi de froid !), nous arrivons aux Ternes où il reste juste deux places … sauf que la glace nous empêche d’y garer nos engins. Trois valeureux agents de la propreté de Paris volent à notre secours, pour les dégager à coups de pelles, avec une énergie sans égale. Nous apprécions d’autant plus que ce climat polaire nous dissuade de chercher un autre port d’attache : la température est telle, que sans nos bonnets de pure laine et nos gants en Gore-Tex, c’est aux Urgences qu’on aurait pris notre café !

Nous arrivons enfin vers le but de notre escapade : la rue Poncelet, très animée en ce dimanche matin, avec son sympathique petit marché, et son salon de thé inspiré des plus belles traditions viennoises, une institution en matière de spécialités germano-autrichiennes. Je rêve déjà à une portion d’Apfelstrudel tout juste sorti du four …Et là, le choc : la devanture a changé de couleur, de nom – c’est désormais le « Kaffeehaus » – et est obturée par des rideaux opaques. Fermé … ce que rien sur le site ne laissait prévoir ! Autant dire que Stübli, j’t’oublie !

Déçus, nous parcourons les rues avoisinantes pour dégoter un autre point de chute, et finissons par nous engouffrer dans le seul café ouvert dans un rayon de 500 m. C’est une brasserie classique, mais pour nous, elle manque autant de charme que l’église Saint Ferdinand qui lui fait face.

L’ensemble est mal agencé. Certes, il y a un effort de décoration, mais en arrivant, on bute sur le bar trop près de la porte. Les clients qui y sont accoudés sont dans les courants d’air et gênent ceux qui entrent.

L’espace est morcelé par des boxes successifs qui finissent par donner une impression d’exiguïté. On ne s’y sent pas vraiment bien … sauf quand on pense à la température extérieure ! Clientèle de quartier, tranquille : un client bouquine, un autre tapote sans conviction sur son ordinateur, un groupe de paroissiens prépare sa prochaine sortie et un jeune couple se requinque avec un breakfast (3 œufs au bacon, tomates, pommes de terre avec thé et de jus d’orange pour 12 € TTC).

Ce Franc Tireur porte bien son nom car nous échappons à un méchant coup de fusil : la serveuse s’était trompée et avait augmenté la note de 50% !

Pour conclure : une sortie qui jette un froid …




Cambridge Tavern

17 avenue de Wagram, 75017 Paris | Station Vélib’ Etoile | Dimanche de 7:00 à 4:00 du matin

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 16 | Accueil : 14 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Ile flottante» pour «Iceberg»

 

C’est bien emmitouflés – non seulement gantés, mais aussi chapeautés et même écharpeautés – que nous sortons ce matin : le froid mordant n’a cessé de s’amplifier cette semaine et atteint aujourd’hui un nouveau record : – 6 !

Et encore s’agit-il de la température sous abri, qui n’est rien comparée au froid ressenti quand le vent s’en mêle, ce qui est le cas ces jours-ci : au contact du corps, le mercure affiché peut descendre de plusieurs degrés supplémentaires encore …

Malgré ces températures polaires et ce vent glaçant – en provenance direct de Sibérie ! -, nous enfourchons nos montures pour profiter de cette belle journée de printemps scandinave : grand choix de vélibs moyennant un petit époussetage de neige, circulation minimale particulièrement agréable et traversée féérique de la capitale entièrement recouverte d’un majestueux manteau blanc : de quoi s’offrir une cure gratuite de luminothérapie. Comme quoi, les températures négatives peuvent également avoir des effets positifs !

… Non, je blague ! Bien qu’ayant (courageusement) continué à aller travailler en vélo toute la semaine, je redoute aujourd’hui les glissades intempestives de ma part, mais surtout des automobilistes : c’est donc en bus que nous nous rendons – exceptionnellement – dans notre café du jour …

Nous avons choisi un pub anglo-saxon très cosy, avec son éclairage tamisé (allusion à la Tamise, bien sûr !), ses boiseries, ses fauteuils en cuir bien confortables et ses différents niveaux permettant à chacun de trouver sa place. De gigantesques drapeaux décorent le plafond, et quelques ballons de rugby complètent la déco.

Il doit faire bon s’y attabler avec des amis pour boire une bière en écoutant les concerts organisés certains soirs, et l’ambiance y est sûrement survoltée lors de la retransmission de matchs de rugby sur l’un des nombreux téléviseurs …

Pour conclure : un pub qui mérite une bonne pub.




Le Mouffetard

116 rue Mouffetard, 75005 Paris | Station Vélib’ Bazeilles | Dimanche de 07:30 à 19:00

Note globale : 14

Situation : 16  | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: «Œufs à la neige» pour «Télécabines»

 

Nous prenons notre temps ce matin – le froid sans doute – et soignons tout particulièrement notre tenue : c’est très « Et-les-gants » que nous pointons notre museau dehors, à 8 h 10 précises : il est tard … à la Mouff’!

D’autant plus qu’avec un degré seulement, on a des envies de montagne : celle de Sainte Geneviève nous tend justement ses bras !

Un bref coup d’œil à la Tour Eiffel du pont Mirabeau, puis nous rejoignons l’enfer du Nord parisien sur la place Cambronne pavée de mauvaises intentions pour les vélibistes que nous sommes, remontons gaillardement le boulevard Pasteur et contournons l’autre tour à Montparnasse pour redescendre jusqu’aux Gobelins : trois petits quarts d’heure tout juste, qui nous évitent de changer de monture. Si le parcours n’est pas particulièrement bucolique, il valait la peine cependant : en arrivant à l’église Saint Médard, on a vraiment l’impression d’une vie de village, animée par ses petits commerçants (primeurs, boucheries, fromageries, produits régionaux etc.), tous ouverts en ce dimanche matin …

Notre café du jour est un bistrot typique de quartier, avec de vieilles pierres, des objets rustiques, comme ces petits tonnelets ou un alambic semblant sorti de la nuit des temps, ainsi que différentes reproductions de photos de Doisneau pour illustrer la carte. Il y a même d’anciennes réclames comme celle de « Primior, notre vin quotidien » !

L’atmosphère est tranquille, avec des habitués (dont l’un fait ses mots croisés sur le quotidien du jour !) et quelques anglais de passage …

En sortant, nous remontons la rue à pied pour profiter encore un peu de cette ambiance de vieux Paris.

Qui devinerait que les savants officiels font dériver le mot « Mouffetard » de « Mons Cétarius » ? Selon eux, c’est ce mont Cétard qui aurait finalement donné son nom au chemin qui le traversait. D’autres évoquent les tanneries aux odeurs désagréables qui auraient fait dire : quelle mouffette !

Arrivés au Panthéon, nous reprenons notre route, longeons les Tuileries puis le Sénat avant de retrouver notre cap pour un retour plus agréable …

Pour conclure : un lieu authentique comme ceux café-ctionne Ottilie.




Bô Zinc Café

59 avenue Mozart, 75016 Paris | station Vélib’ Ranelagh | Dimanche de 08:00 à 02:00

Note globale : 15

Situation : 12  | Cadre : 16| Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 17

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Parti pris » pour « Mari »

Nous partons en direction de la porte de St Cloud, traversons la place d’Auteuil puis remontons l’avenue Mozart où notre JJ national fait une belle échappée ! …Aux deux-tiers de la côte, nous posons nos montures pour entrer dans notre café du jour.

L’ambiance y est ouatée, avec ses murs de pierres apparentes ou matelassés de gris, et son décor néo-rétro – ou comment faire du vieux avec du neuf -composé d’un vrai zinc à l’ancienne, de canapés doubles ou fauteuils confortables, d’une immense horloge noire aux grands chiffres dorés, d’un grand miroir style XVIIIème, ainsi que deux grands palmiers qui ajoutent une touche originale.

L’éclairage doux, le fond de musique reggae, les discussions feutrées des habitués et le bouillonnement sympathique du percolateur contribuent à rendre l’atmosphère tranquille et agréable …

Le café et le grand crème sont mousseux et parfumés à souhait et le Parisien mis à disposition, avec une addition plus que correcte :

le prix pouvant varier du simple au double selon les lieux, nous décidons donc de l’ajouter dorénavant à notre échelle de notation.

Nous repartons enfin par la piste cyclable du Ranelagh puis celle qui longe le Bois de Boulogne : le temps pour nous d’apercevoir l’hippodrome d’Auteuil, où nous avons le souvenir de mémorables courses d’obstacles … mais pour le dimanche, c’est en octobre ou en mars !

Pour conclure : Un rapport qualité/prix assez Zinc-royable …

 

 

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Le Pain quotidien

25 rue de Varenne, 75007 Paris | Station Vélib’ Raspail | Dimanche de 08:00 à 20:00

Note globale : 16

Situation : 13  | Cadre : 17 | Accueil : 15 | Ambiance : 15 | Qualité des produits : 16

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Une bonne moitié » pour « Epouse »

 

Aymeric ne regagnant le Canada que la semaine prochaine, c’est à 4 que nous partons aujourd’hui. L’aîné nous ouvre la voie en rollers …

Par un temps froid mais ensoleillé, nous longeons les quais jusqu’aux Invalides, à gauche desquels nous trouvons la rue de Varenne : nous passons devant le Musée Rodin, l’ambassade d’Italie, Matignon et arrivons à bon port …

Notre adresse du jour est une boulangerie-table d’hôtes. Les habitués comme les gens de passage se retrouvent dans cet espace magnifique aux murs de pierres apparentes sous une grande verrière. Conçu par un architecte, il s’articule autour de deux grandes tables très conviviales, entourées de plus petites de deux ou de quatre. Le décor est à la fois chaleureux et tranquille, avec ses rayonnages de spécialités toutes plus appétissantes les unes que les autres et son mobilier de bois blond.

Le chocolat et la citronnade font l’unanimité, et si le petit noir n’est pas extraordinaire à mon goût, le café crème ne manque pas de saveur.

Pour accompagner les boissons, de grandes tartines de pains frais et variés, avec moult confitures faites maison, le tout bio, bien sûr …

Axel teste la gaufre belge, curieux de savoir ce qu’elle a de différent des nôtres :s’il n’a pas véritablement trouvé de réponse à son existentielle question, il n’en apas moins passé un fort bon moment ! Aymeric opte pour un fromage blanc au miel. Et nous nous promettons de revenir un jour au déjeuner pour goûter l’appétissant pot-au-feu qui figure sur la carte …

Pour conclure : nous ferions bien de ce Pain notre quotidien !




Le Sancerre

35 rue des Abbesses, 75018 Paris | Station Vélib’ sur la place du même nom | Dimanche de 07:00 à 02:00

Note globale : 14

Situation : 15  | Cadre : 14 | Accueil : 14 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Remis en état de marche » pour « Ressemelé »

 

Trajet aller agréable au départ (nous longeons le bois de Boulogne par la piste cyclable, grimpons sur la colline de Chaillot, tournons autour de l’Etoile par les rues de Presbourg et Tilsitt, contournons le Parc Montceau pour arriver Bd des Batignolles), mais nécessitant un changement de monture, et peu bucolique par la suite (place Clichy peu esthétique et dangereuse avec ses cars et ses voitures, boulevard du même nom jonché de mégots et de détritus, puis gros effort à l’arrivée avec la montée sur la butte Montmartre par la rue Lepic).

Bistrot à vin au décor 1900, agrémenté d’une jolie mosaïque à l’entrée, 
de menus inscrits sur de grandes ardoises aux murs, avec des fresques représentant des scènes de quartier, ainsi que différents espaces : 
nous choisissons une banquette très confortable en imitation de pelage d’autruche.

Ambiance un peu provinciale, avec des habitués qui viennent tremper leur tartine dans un bon café au lait, et se retournent pour voir qui vient d’entrer quand vous arrivez.

Accueil tranquille et sympathique. Café tout à fait plaisant sans être exceptionnel … mais avec une belle mousse comme Joël les aime sur le grand crème !

Trajet de retour beaucoup plus rapide (40 mn) et agréable (nous descendons par la rue Blanche jusqu’à l’église de la Trinité, prenons le Bd Haussmann jusqu’à St Augustin, puis la rue de la Boétie pour traverser les Champs Elysées et rejoindre le Bois par Iéna et le Trocadéro).
La griotte sur le Strudel : un défilé de 540 vieilles voitures dont nous croisons quelques spécimens à deux reprises, avec notamment une 4CV, une Dauphine, une Triumph TR3, une Ford Mustang et quelques autres …

Pour conclure : Sancerrement, c’était bien !