La Bourgogne

144 rue Mouffetard, 75005 Paris | Station Vélib’ Epée de bois | Dimanche de 7:00 à 2:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 15 | Accueil : 13 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Contribue à la protection du globe» pour «Cil»

 

En dévalant la montagne Sainte Geneviève par la pittoresque rue Mouffetard, on arrive directement en Bourgogne, comme nous l’indiquent les deux gros fûts postés à l’entrée.

Dehors, une bonne vingtaine de places en terrasse : elles permettent non seulement de profiter de l’animation de la place, avec les premiers étals d’un des marchés les plus courus de la capitale, mais aussi d’apprécier la vue de la fontaine et l’église Saint Médard juste en face.

A l’intérieur, un vrai bistrot à l’ancienne avec son grand bar en zinc, une belle hauteur sous plafond et de larges baies vitrées agrémentées sur la partie basse, de rideaux de dentelle accrochés à de petites barres de laiton. Des photos sur le thème du vin et quelques chopines constituent le décor, avec de grandes plantes palmées pour colorer l’ensemble. La banquette en molesquine centrale, le monte-charge en ogive et l’allée sinueuse de mosaïques du sol contribuent à donner un cachet authentique à l’ensemble, ainsi que les grandes ardoises sur lesquelles s’affichent les plats (Ah ! Une petite poêlée de Saint-Jacques au coulis de poireaux, voilà qui ne nous déplairait pas !)

Beaucoup de monde déjà à cette heure pourtant matinale : pas moins de 9 lecteurs de journal, dont 1 cruciverbiste penché sur la même grille que nous ! Quelques intellectuels sont plongés dans leur pavé, deux japonaises s’émerveillent devant leurs tartines beurrées tandis qu’un couple d’Irlandais décortique studieusement son guide de voyage …

Un peu plus tard, une maraîchère en blouse de travail entre et se dirige vers le comptoir pour demander qu’on lui remplisse le galopin. Une vieille dame la suit peu après, en tirant un caddie orange vif d’où débordent quelques feuilles d’épinards …

Le serveur est affairé et discret ; il apporte bientôt nos boissons dans de sympathiques tasses jaune moutarde et rouge corail, qui confortent l’impression chaleureuse et conviviale d’ensemble.

Pour conclure : au pied de la montagne mais haut en couleurs.




Le QG

32 rue de la Roquette, 75011 Paris | Station Vélib’ Beaumarchais | Dimanche de 8:00 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Il est en bottes durant l’été» pour «Foin»

 

Tout près de la Bastille, déjà bruyante et sale en ce début de matinée, on bifurque vers la rue de la Roquette, plus tranquille bien qu’animée elle aussi, mais surtout nickel chrome : ça repose les mirettes … et les narines !

A l’angle de la rue Lappe, une placette qui ne manque pas de charme et quelques troquets : on opte pour le QG.

La terrasse s’étire sur le trottoir, un peu étroite, c’est vrai, mais à deux, pas de problème. Et avec une seule voie sur la rue, on n’est pas trop gênés par la circulation, surtout à cette heure.

A l’intérieur, l’ambiance est plutôt lounge : de grands canapés noirs et profonds, très cosy ; des cadres de bois doré pour entourer les écrans de télévision : tout ça donne un côté intimiste et raffiné, même si la salle est un peu sombre peut-être. On s’imagine pourtant bien s’y réfugier aux premiers frimas …

Un serveur s’occupe de nous, efficace et discret, juste ce qu’il faut.

Nous demandons nos boissons habituelles mais le regrettons bientôt : nos voisins ont commandé un petit-déjeuner qui met nos papilles en alerte.

On replonge dans le menu : boisson chaude, jus d’orange, fromage blanc ou œuf, tartine et croissant pour 7 E … voilà qui est d’un bien meilleur rapport qualité-prix que notre grand crème à 5 E !

Et pour 2 E de plus, on pouvait carrément avoir un breakfast anglais avec les mêmes boissons accompagnées de toasts et d’un œuf au bacon agrémenté de champignons, tomates et saucisse : dommage qu’on ait déjà becqueté ce matin !

Avant de quitter le quartier, une virée au port de l’Arsenal, tout juste en contrebas de la place, mais à mille lieues de son effervescence : au milieu du jardin, ses pergolas et sa roseraie, on se la coule douce en regardant les voiliers et autres petits bateaux à moteur. On s’y sent complètement dépaysés, et pour un peu … on aurait presque l’impression d’être à nouveau en vacances !

Pour conclure : un QG sympa en attendant la prise de la Bastille




Les Nautes

1 quai des Célestins, 75004 Paris | Station Vélib’ 4 rue St Paul | Dimanche de 9:00 à 21:00

Note globale : 9

Situation : 17  | Cadre : 5 | Accueil : 11 | Ambiance : 7 | Qualité du café : 5

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «tente» pour « Canadienne»

 

Alléchés par une pleine page du Parisien annonçant l’ouverture d’un restaurant-bar sur la voie Pompidou, piétonnisée depuis une semaine, nous nous y précipitons !

La photo principale montrait deux des quatre associés assis devant la maison des Célestins sur l’une des tables : on doit donc trouver sans problème, d’autant plus que c’est aujourd’hui l’inauguration, annoncée à 9 h.

Dix minutes plus tard, nous sommes sur les lieux : aucune indication !

On reconnait bien le pavillon, mais il est muré, et les fameuses tables restent désespérément vides. Seul un jeune homme semble se battre avec l’ouverture d’un conteneur posé à côté. Renseignement pris, c’est pourtant bien là !

L’air est divin et le site exceptionnel, nous prenons donc place : les bancs sont malheureusement trop larges pour être enjambés et leur accès inconfortable ;

les tables quant à elles n’ont pas été nettoyées et sont déjà ornées de graffitis.

Les premiers clients arrivent, tandis que les employés s’activent pour déployer le conteneur faisant office de buvette. L’un d’eux vient nous proposer d’ouvrir notre parasol et prendre commande, précisant que normalement, on doit se déplacer.

Il explique par ailleurs qu’ils ne sont pas tout à fait prêts bien qu’ayant dépensé une énergie colossale ; lui-même n’a dormi que 3 heures la nuit dernière (est-ce à dire qu’il a travaillé comme un cogne-fétu ?!). Comme le marmonne le titi parisien installé derrière nous : « il est sympa, mais c’est un branquignol ! »

Le pavillon doit être rénové au printemps : à terme, il y aura un restaurant d’une trentaine de couverts à l’étage et un bar au RC, qui proposera moultes activités culturelles ; le conteneur ne servant plus qu’à la vente à emporter…

Mais le chemin est encore long : non seulement le cadre n’est pas à la hauteur du site, mais le café (servi dans le quart d’un gobelet en carton) est exécrable, le jus d’abricot tout juste correct et le déca inexistant. Nous attendrons quelques mois …

Pour conclure : mauvaises nautes …




Eté 2012

Aux températures estivales de mars ont succédé des giboulées, tout particulièrement ces derniers temps :

Nous restons prudemment à l’intérieur ce matin, avant de mettre le cap à l’ouest d’ici une huitaine … là où le vent poussant les nuages, il fait beau plusieurs fois par jour.

Durant ces prochaines semaines, on délaisse donc les vélibs … et la plume !

Les cafés d’Ottilie, vous les retrouverez à la rentrée !

 

 




Pavillon de la Fontaine

Pavillon de la Fontaine,jardin du Luxembourg, 75006 Paris | Station Vélib’34 rue de Condé | Dimanche de 9:00 à 21:00 |

Accessible  symbole-handicap

Note globale : 13

Situation : 17  | Cadre : 14 | Accueil : 11 | Ambiance : 10 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Passe l’été en fourrure » pour « mite»

 

En plein cœur du Luco, cette tâche verte qui s’étend tout de même sur 23 hectares, se cache une agréable buvette à l’ancienne, nichée sous des arbres séculaires.

L’air encore frais et les rafales de vent nous incitent à prendre place à l’intérieur, dans une petite salle style XVIIIème, simple mais lumineuse grâce à ses panneaux vitrés sur les trois principaux côtés.

Une seule table et deux chaises par contre, les autres étant déjà toutes dehors. Un ampli diffuse une musique impersonnelle et assez bruyante, tandis que des odeurs de graillon pas forcément des plus agréables à cette heure s’échappent de la cuisine, dont la porte est hélas restée ouverte.

Le service ne manque pas de bonne volonté même s’il reste très improvisé, on a même l’impression de déranger au début. Mais quand un japonais demande à se réfugier lui aussi à l’intérieur, on lui apporte volontiers le mobilier nécessaire.

Vers 10 h, le soleil darde ses premiers rayons et plusieurs clients s’installent sur les chaises de métal vert d’eau de la terrasse : les membres d’une association pour organiser leurs affaires autour d’un verre, un couple d’amoureux pour échanger tranquillement, une promeneuse solitaire pour profiter tout simplement de la quiétude du lieu, du chant des oiseaux et de la vue sur les statues et massifs de fleurs. Plus tard, si l’envie vient de grignoter, on vous propose ici quelques salades et tartines, voire même un ou deux plats chauds : ce n’est pas de la grande gastronomie, mais l’emplacement est tel que cela devient un moment sans égal …

Une famille passe le long de l’allée – le père en tête avec un volumineux sachet d’où dépassent des croissants – et se dirige vers le grand bassin pour petit déjeuner en plein air. L’un des enfants apercevant le palais du Sénat tout proche s’exclame : « Papa, j’ai vu le château de Versailles ! »

Pour conclure : Fontaine, je boirai de ton eau … voire plus !




Au Louvre, le Café Marly

93 rue de Rivoli, 75001 Paris | Station Vélib’ Palais Royal | Dimanche de 8:00 à 2:00

Note globale : 16

Situation : 17  | Cadre : 17 | Accueil : 16 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 3,70 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Somme de peu d’importance » pour « sieste »

C’est au cœur du Louvre que nous nous arrêtons aujourd’hui, dans un lieu unique et raffiné, où l’on a l’impression de remonter le temps : avec ses salons élégants décorés par Olivier Gagnère dans un style mi-moderne mi-Napoléon III, l’ambiance est … royale !

Haute de plafond, avec des dorures d’époque, de belles moulures et des murs rouges et or, notre salle est majestueuse. Portes et boiseries noires aux liserés dorés, grand lustre ressemblant à un bouquet de fleurs avec ses petites lampes rouges et immense miroir au dessus de la cheminée complètent le décor, tandis qu’un gigantesque tapis et des chauffeuses et fauteuils capitonnés ajoutent au confort. On doit prendre plaisir à s’y réfugier l’hiver en savourant
un délicieux lait chaud à la vanille !

A cette heure, juste après l’ouverture, l’ambiance est particulièrement calme. Les premiers touristes n’arrivent que vers 9h : un trio de teutons qui s’installe pour petit-déjeuner (de bonne famille si l’on en croit le magnifique sac à damiers Vuitton arboré par la grand-mère !), puis un couple d’anglais pour un brunch.

Ici, on chuchote plus qu’on ne parle, sans doute impressionné par la grandeur du lieu, ce qui accentue encore l’atmosphère reposante.

Le jeune serveur est agréable, discret et stylé. Il donne volontiers des explications et conseils touristiques à ceux qui le questionnement, y compris dans un anglais absolument parfait.

Dehors, la terrasse est incontestablement un plus aux beaux atouts : installée sous les arcades de l’aile Richelieu, elle offre une vue panoramique sur l’architecture du Louvre, ainsi que la grande pyramide et sa longue file de visiteurs qui serpente déjà à travers la cour. A la nuit tombée, ce doit être féérique quand elle s’illumine !

Bien sûr, l’addition n’est pas donnée, mais c’est le prix à payer pour un lieu d’exception.

Pour conclure : un palais vraiment … royal !




La Terrasse des Archives

51 rue des Archives, 75003 Paris | Station Vélib’ Blancs Manteaux | Dimanche de 9:00 à 2:00 |

Note globale : 14

Situation : 17  | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 11

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Sortie pour un tour » pour « urne »

 

En plein cœur du Marais, nous optons pour ce café bien nommé, car la terrasse est effectivement son principal atout.

En fait, il y en a deux : celle qui l’entoure, bien à l’abri, et la seconde au milieu de la placette qui fait l’angle des rues des Archives et des Haudriettes. Toutes deux sont déjà baignées de soleil à cette heure matinale – mais nous ne manquons pas de remarquer qu’il est prévu qu’elles soient chauffées pendant les mois d’hiver.

La belle fontaine XVIIème, les murs classés, les vieux pavés, le grand arbre offrant son ombre et l’atmosphère paisible qui y règne donnent à l’ensemble un côté provincial ; l’impression d’un havre de paix.

Moins heureuse à mon goût, l’immense fresque qui la surplombe : une œuvre de Combas, peintre star des années 80, sur plus de 15 mètres de haut …

Nous arrivons à l’ouverture, et l’on sent que le service a du mal à se mettre en route : les garçons doivent fonctionner en mode diesel !

Ils sont particulièrement jeunes … et pas vraiment réveillés.

L’un d’eux, taillé comme un menhir, apporte une dernière table, tandis que le second remplit la desserte en faisant tintinnabuler les verres.

Un troisième finit par nous apporter nos boissons. Celles-ci n’ont d’ailleurs rien d’exceptionnel, malgré une agréable petite mousse sur le crème.

Peu de monde à cette heure : une vélibiste qui vient se rafraîchir les amygdales, puis une trentenaire descendue en voisine semble-t-il pour prendre le soleil tout en avalant sa tartine …

Bien que particulièrement bien installée dehors, je pousse la conscience professionnelle jusqu’à aller jeter un œil à l’intérieur : déco agréable, avec une élégante tour en fer forgé remplie de bouteilles qui ne manque pas d’originalité.

Pour conclure : mérite qu’on s’y in-terrasse.




Le Café du Trocadéro

8 place du Trocadéro, 75016 Paris | Station Vélib’ devant, avenue d’Eylau | Dimanche de 8:00 à 1:00 |

Note globale : 14

Situation : 15 | Cadre : 14 | Accueil : 15 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 17

Prix d’un café : 3,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Toujours battue à Roland Garros» pour « terre »

 

Pendant que Djokovic et Nadal s’échauffent à quelques centaines de mètres pour la finale du jour, nous prenons place dans l’une des six brasseries du Trocadéro … mais pas n’importe laquelle : la seule qui ait vue sur la Tour Eiffel, monument emblématique s’il en est ! Déjà bien agréable, à cette heure matinale, ce doit être carrément magique le soir quand elle s’illumine de tous ses feux!

On l’apprécie de la terrasse (déjà baignée de soleil) ou bien, après avoir passé l’élégante porte à tambour, de la vaste salle intérieure, au décor sobre et apaisant avec ses nombreuses orchidées blanches et ses grands palmiers. Une atmosphère chic et confortable, mais sans ostentation, dans laquelle on se sent bien.

Un serveur très classe, impeccablement sanglé dans son long tablier, vient s’enquérir de notre commande. Il nous apporte peu après notre expresso et notre grand crème : remarquables, et accompagnés d’une mini galette bretonne sous cellophane et de première qualité !

Deux italiennes d’âge mûr dégustent un petit déjeuner à la française tout en dissertant avec verve. « Va bene », disent elles. C’est bien vrai ! Un peu plus loin, un couple d’états-uniens s’exclame en découvrant le brunch : « Oh, my god ! », visiblement tout aussi satisfaits.

Quelques joggeurs s’arrêtent pour faire étape avant de rejoindre le bois de Boulogne, tandis que des clients solitaires lisent tranquillement leur journal. Sachant que si l’on a oublié de l’acheter, aucun problème : le kiosque est juste à côté, ouvert même le dimanche !

Le règlement de l’addition est certes un peu douloureux pour le portefeuille : le prix est à la hauteur de la vue.

Mais après tout, n’est-ce pas… parce qu’elle le vaut bien ?

Pour conclure : la crème des cafés …




La Marine

55 bis quai de Valmy, 75010 Paris | Station Vélib’ Jemmapes | Dimanche de 9:00 à 2:00 |

Note globale : 14

Situation : 15  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il est au bord de la ruine » pour « Etai »

 

Petite balade romantique le long du Canal Saint Martin. Nous faisons escale à la Marine, dont le nom rappelle les mariniers qui s’y sustentaient autrefois. Il nous inspire aussi notre aîné tout juste parti des States pour rejoindre le bercail en voilier …

Quelques tables sont alignées à l’extérieur, d’où l’on a une jolie vue sur la passerelle en arcade qui lui fait face : cela doit être bien agréable quand le soleil se lâche ! … Mais le grain menace, et nous préférons nous réfugier prudemment à l’abri. Un client sort au même moment en tanguant dangereusement, pour disparaître dans la rue Dieu qui fait l’angle : celui-ci a dû tuyauter du goulot !

A l’intérieur, on se sent transporté presqu’un siècle en arrière ; c’est bien un bistrot de quartier qui a gardé sa patine … et ses peintures écaillées ! Mais avec ses moulures au plafond, ses piliers en fonte et miroirs dorés, ses banquettes de faux cuir bordeaux et son rideau de velours rouge, on lui trouve une vraie gueule d’atmosphère !

Autour du beau bar rond, on peut vite se laisser mener en bateau : quelques habitués accoudés au zinc ou perchés sur leurs tabourets persiflent de concert, d’autres devisent dans un coin sans faire de vagues.                                                         En ce début de matinée dominicale, l’ambiance est déjà bien animée, et l’on s’imagine bien venir partager une de leurs planches de saucisson, à l’heure de l’apéro avec de vieux amis … Mais l’heure est plutôt aux tartines beurrées : ça tombe bien, leurs ficelles sont bien fraîches et croustillantes, et à 2,50 E on n’est pas ruinés par ce petit déjeuner !

Un solitaire tente de s’ancrer dans son bouquin, mais l’affaire n’est pas aisée :  outre les conversations bruyantes et les rires pleins de gouaille, on entend aussi le gargouillement du percolateur et le ronronnement du moulin à café, le tout sur fond de musique reggae …

Pour conclure : pas beau mais bobo …




Le Café des techniques vapeurs

292 rue St Martin, 75003 Paris | Station Vélib’ Réaumur | Dimanche de 10:00 à 18:00

Note globale : 13

Situation : 12  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : «Il parle du nez » pour « ORL »

 

Et si l’on brunchait intelligent ? Cap sur le musée des Arts et Métiers où nous avons dégotté notre dernier café !

Niché dans l’une de ses grandes salles, il abrite lui-même une maquette du paquebot France longue de plusieurs mètres … et l’on est qu’à quelques pas des machines volantes de Léonard de Vinci et autres objets incroyables : c’est que ce musée est à lui seul passionnant et mérite le détour !

Le cadre du café lui-même est un peu austère et sombre à mon goût ; la déco industrielle manque singulièrement de chaleur.

Heureusement, le soleil est de la partie et nous permet de profiter de l’immense terrasse où quelques tables et parasols sont installés dans l’agréable cour pavée, sous le regard (de pierre) de Denis Papin, l’inventeur de la machine à vapeur : un vrai havre de paix, bien loin de l’agitation de la capitale. Dommage qu’il n’y ait plus les grandes plantes vertes qui offraient des recoins bien agréables en leur temps …

Le brunch, pourtant prometteur avec ses salades de pâtes variées, ses charcuteries italiennes et ses antipasti, est de bonne facture sans être extraordinaire. Les mini viennoiseries sont correctes, et pour le gosier, rien que du très classique : des boissons chaudes ou jus de fruits en bouteille.

Beaucoup de monde par ailleurs (nous ne sommes pas seuls à vouloir étancher notre soif de culture !), et donc d’attente, alors que le réapprovisionnement semble se faire au compte gouttes.

L’addition reste raisonnable sachant que la visite du musée est comprise : 22.50 € par adulte (18 € le 1er dimanche du mois), et 11 € pour les enfants de moins de 10 ans : de quoi allier érudition et gastronomie !

Attention : l’entrée se fait par le musée ce jour-là, au 60 rue Réaumur. Nous nous sommes fait refouler par un gardien semblant sorti d’une autre époque …

A noter, pour les accros, des Rencontres organisées le 3e jeudi de chaque mois, de 18 h 30 à 20 h. Un débat est animé par un journaliste spécialisé, autour des changements dans le domaine scientifique : leur impact sur les hommes, les perspectives qu’ils nous ouvrent etc.

Pour conclure : un endroit où s’a-musée …