Hôtel Amour

8 rue Navarin, 75009 Paris | Station vélib’ rue Clauzel |Dimanche de 8:00 à 2:00

Note globale : 14

Situation : 11  | Cadre : 15| Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,90 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Signe d’union » pour « Tiret »

 

L’Amour, ce sont cinq lettres lumineuses sur la façade d’un immeuble un peu défraîchi de cette petite rue du IXème où vécurent Truffaut, auteur des « Baisers volés », et Aznavour, chanteur de charme et acteur … dans l’un des films du premier !

L’Amour, c’est avant tout un hôtel comme son nom l’indique ; établissement atypique pour voyageurs ou artistes à l’esprit bohème. Niché sur les hauteurs du quartier Saint Georges, à quelques tours de roues du vacarme et de l’agitation des sex-shops de Pigalle, c’est un véritable havre de tranquillité.

L’Amour, c’est aussi un salon de thé-restaurant dans un cadre enchanteur.

Un lieu hors du temps, avec sa véranda aux plantes exotiques ouvrant sur un patio arrangé de la plus charmante manière. L’eau de la fontaine s’écoule paisiblement, la végétation luxuriante s’étale sur les murs, les arbustes offrent leur ombre bienfaisante : un endroit de rêve pour les belles plantes !

L’Amour, c’est un retour aux années 50, une atmosphère conviviale et une ambiance tamisée, propices à la détente et la sérénité. Le mobilier n’est plus de toute première jeunesse mais les banquettes gentiment patinées invitent les tourtereaux à roucouler face à cet écrin de verdure.

L’Amour, c’est un brunch amical, un café studieux ou un dîner bucolique pour des copines en mode papote, un étudiant connecté ou des amoureux transis. Au service, une jeune équipe, pas forcément efficace mais attentionnée, pour que ce moment reste une jolie parenthèse dans notre journée.

L’Amour n’est pas donné, il a un prix. Mais sans être aveugle, ce jardin exquis à l’abri des regards et du bruit le justifie, pour fêter cet anniversaire qui nous fait chaud au cœur : Amour quand tu nous tiens !

Pour conclure : parlez-moi d’Amour …

www.hotelamourparis.fr

 

 

 

 




Au Quinze

15 place du Prieuré, 89 420 Montréal | Dimanche en saison, de 8:00 à 14:00 et de 17:30 à 20:00

Note globale : 13

Situation : 11  | Cadre : 10| Accueil : 15 | Ambiance : 17| Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Ils jouent de mauvais tours » pour « Reins »

Petite halte dans l’un des plus beaux villages médiévaux de Bourgogne, où la reine Brunehaut séjourna au VIème siècle, d’où le nom : « Mont Royal ».
Si les Révolutionnaires l’ont transformé un temps en « Mont Serein », la tradition a vite repris le dessus : nous voici donc revenus à Montréal !

Flanquées de leurs tourelles et échauguettes, les vieilles maisons montent à l’assaut de la colline, tandis qu’au-dessus des anciennes fortifications, sur l’esplanade de la Collégiale, on découvre un superbe panorama de la tranquille (et bien nommée) vallée jusqu’aux monts du Morvan.

Pas de pseudos artisans d’arts ni même de commerces … juste un café (ouf !)
Près de la « Porte d’Enbas », du vin pour le quinze : ici, on boit rouge !
(Voilà assurément un prieuré où on ne sert pas que du vin de messe !)

Trois anciens sont déjà accrochés au comptoir : nez en chou fleur et regard bonhomme, panses débordant de leurs larges bretelles, et puis ces accents plein de truculence : quand leurs « r » se mettent à rouler, on est pris d’une envie de quoi rouler nous aussi sous la table. Mais attention : un verre ça va, trois verres bonjour les éclats (de rire) !

– Moi, j’étais chef plongeur : 33 ans de casseroles et pis la r’traite, mais ça paye rien, j’vous l’dis, moi !
– Remarque autrefois, y en avait pas : on en mettait sous l’mat‘las.
– Eh ? Faudrait p’têt ben s’rincer l’cou : Corinne, r’mets-nous une couleur !
– Goûtez-moi ces gougères pour éponger tout çà ! Cà va, mon vieux Pompon ?
– J’étais en commissions ; j’dois prendre des p’tites routes où qu’y a pas d’gendarmes maint‘nant, c’est long !
– Tu t’rappelles l’canon l’aut’ dimanche, quant’ sa femme a déboulé au Lulu. En voulant r’partir, il a calé la faucheuse, là dis donc !
– Mouaih ; tu connais la mienne, « Ramène point ce gars » qu’elle m’a dit !
Bon, faut qu’j’aille : j’vais être encore engueulé …
– Allez, comme qui dit : à la prochaine !

Pour conclure : le vin, dieu du quinze.

www.montreal-en-bourgogne.com

 

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La Terrasse

31 place des Otages, 29 600 Morlaix | Vélo … cipède | Les dimanches, en décembre et longs week-end

Note globale : 13

Situation : 14 | Cadre : 15 | Accueil : 12 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,40 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Bonne en dessin » pour « Bécassine »

 

« S’ils te mordent, mords-les ! » Telle est la devise locale, depuis qu’en 1522 les Morlaisiens revinrent tailler des croupières aux Anglais, qui avaient eu la mauvaise idée de s’attarder dans les celliers une fois la ville mise à sac.

A l’origine du nom, le « Montrelais », une des collines encerclant l’estuaire qui sépare le Léon du Trégor. Un monumental viaduc l’enjambe : 300 m de long, 60 de haut ; impossible de le manquer, il est omniprésent. Au second niveau, la voie ferrée du Paris-Brest (150 ans déjà !) et au premier, une voie piétonne avec vue panoramique : venelles pentues, maisons à Pondalez (uniques en France !) et port de plaisance … d’où l’idée d’une pêche au bar !

A l’ombre du majestueux ouvrage justement, les langues vont bon train sur la terrasse d’une grande brasserie très « parisienne Belle époque ».
Depuis 1885, elle est incontournable et n’a rien perdu de sa superbe.
Pompe à bière en cuivre, somptueuses (et parfois coquines) peintures au plafond, miroirs gigantesques (grâce auxquels tout le monde peut tout voir – et être vu !) et impressionnant escalier en colimaçon surmonté d’une horloge.

Même l’ambiance feutrée nous rappelle celle d’autrefois : on imagine les notables attablés ; le temps semble suspendu …

Notre serveuse est loin d’être la plus avenante, mais heureusement, pour nous détendre, il y a les devinettes des galettes Saint Michel servies avec nos cafés : leur village d’origine ? Saint-Michel Chef-Chef ! Leur secret de fabrication ? La simplicité de leur recette et de leurs ingrédients !

Terrassés par l’évidence, on prend le large.

Pour conclure : un café ni mort, ni laid !

www.laterrasse-morlaix.com

Saut dans le temps avec les clichés d’intérieur de ce café à « l’ancienne » : laurentautret.e-monsite.com/galerie/cafe-de-la-terrassemorlaix/

A la Terrasse, Corinne Le Noan, historienne, évoque le viaduc (1’32) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/2013/03/18/itineraires-morlaix-les-symboles-de-la-ville-218487.html

 

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Tavarn an Toll Toul

Rue du Général de Gaulle, 29 650 Guerlesquin | Vélo Tout-Terrain | Dimanche « à partir de 9 h ½ – 10h »

Note globale : 12

Situation : 12 | Cadre : 10 | Accueil : 14 | Ambiance : 13| Qualité du café : 11

Prix d’un café : 1,10 sesterce

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il a un cœur de pierre » pour « Menhir »

 

Entre Armor et Argoat, voilà un gros bourg célèbre pour ses championnats du monde : le Bouloù Pok, dont l’origine se perd dans la nuit des temps (jeu de boules – demi-sphères de buis lestées de plomb -, destiné aux hommes du cru et uniquement eux, le jour du Mardi Gras) et le lancer de menhirs, le premier jeudi d’août, en souvenir des tailleurs de pierre de granit qui furent légion ici. Avis à ceux qui ne craignent pas que le ciel leur tombe sur la tête, ils ne resteront pas de marbre !

L’occasion pour nos irréductibles de festoyer de sangliers grillés chassés dans les Monts d’Arrée, arrosés de cervoise ou autre potion magique.

Mais personne à cette heure sur la grand place pavée où trône le Présidial, belle bâtisse seigneuriale flanquée de ses échauguettes.

En face, une taverne. Il fait soif : on pousse la lourde porte.

L’intérieur est sombre, la lumière tremblotante. A gauche, deux chaises et un large tronc en guise de table, installés devant l’unique fenêtre pour profiter de la lumière tout en scrutant le va-et-vient des passants.
Vieux murs et cheminée, anciennes cartes et affiches ; une autre plus récente (le Breizh Cola, « Cola du Phare Ouest » !) ajoutée à un mobilier années 70 commençant sérieusement à dater : le mélange est un tantinet curieux …

Au coin du bar, les anciens discutent avec la patronne qui nous accueille de manière accorte. Un Guerlesquinais à la moustache en quart de lune plonge dans « Le Télégramme » du jour, tandis que sa voisine avale son café du Menez Bré en écoutant les offres de covoiturage de « Radio Nord Bretagne ».
Au fond, bien positionnés sur le long tapis marquant les distances, deux compères s’essaient aux fléchettes.

Dans l’arrière salle, billards et flipper attendent les amateurs …

Ici, on se détend et on se retrouve, on y cause et on s’y informe ; c’est un vrai lieu de vie, par toutatis !

Pour conclure : arrêt dans les monts d’Arrée …

www.guerlesquin.fr

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L’Arche

A11 Océane, Aire de la Sarthe, 72 190 Sargé-le-Mans | Vélo : sur le toit de la voiture | Dimanche de 6:00 à 23:00 |Accessible  symbole-handicap

Note globale : 12

Situation : 10 | Cadre : 12 | Accueil : 14 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Auto-stoppeur » pour « Frein »

 

Cap à l’ouest ! Direction l’A11 pour un périple au milieu des ajoncs. Deux heures sur le long ruban de bitume et puis, un coup de pompe ! Une pause s’impose, comme dirait le futé Bison : chez « Paul » ? Non ! La queue est interminable et ici, curieusement, la salle est aussi impersonnelle que triste.
Le bon plan : franchir la passerelle (avec la touche locale : un zeste de vent !) et passer de l’autre côté de l’autoroute. Là, personne, ou presque : ils sont tous restés de l’autre côté !

Sous les parasols (solidement arrimés) de la terrasse, des vacanciers prennent l’aire (!) tout en surveillant leurs petits d’hommes qui se dépensent sur les toboggans et autres steps. Jeux, sports et détente : de quoi faire de ces passages obligés, de vrais moments de détente.
A l’intérieur, des touristes font leurs réserves de rillettes dans la partie boutique. Installée dans l’un des fauteuils du coin salon, une Mayennaise plonge dans l’hebdo local tandis que des travailleurs mobiles pianotent sur les tables hautes. Et dans les box du fond, des familles petit-déjeunent pendant que les plus jeunes regardent des dessins animés, affalés sur de gros poufs colorés.

Les serveuses vous soignent aux petits oignons. Malgré le défilé des voyageurs – des indécis, des pressés, des distraits, des bruyants, des stressés, des fatigués, mais toujours de passage -, elles restent attentives et souriantes : chapeau !

Indispensable à tout conducteur au long cours qui se respecte, on ne peut pas dire que le « petit noir » soit donné, mais la bonne surprise, c’est que le second est offert : pour le coup, on ne se sent pas roulés !

Pour conclure : un endroit pour faire le plein des sens.

www.aires-autoroute-elior.com/recherche-des-aires/a11/…sargemans/9…

 

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Café Charlot

38 rue de Bretagne, 75004 Paris | Station vélib’ 4 rue des Filles du Calvaire |Dimanche de 7:00 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 13| Accueil : 12 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Tourne dans sa cage » pour « Escalier »

 

Cap sur la Bretagne … à Paris ! Envie d’être à l’ouest, mais encore quelques jours de patience, alors va pour le haut Marais et cette rue pittoresque.
Face au plus ancien marché couvert de la capitale, notre œil (aiguisé !) a repéré une devanture en fer forgé et son auvent : une ancienne boulangerie transformée en bistrot rétro. C’est juste ce qu’il nous faut !

Quelques touristes prennent le soleil sur la terrasse : un bon spot pour voir passer la faune locale ! Des figures branchées de la mode et du cinéma, en passant par les designers et les artistes, c’est THE place to be ! Normal, tous les showrooms et bureaux de presse sont installés dans le coin et en ont fait leur QG. Les journalistes et producteurs y organisent leurs repas d’affaires en semaine ; les mannequins leurs breaks pendant la fashion week et, à tout moment, des it-girls en Louboutin et Jimmy Choo se retrouvent pour potiner tout à leur aise autour d’un thé. On vient ici pour voir et être vu !
Des peoples aussi, descendus en voisins : Jean Dujardin ou Nicolas Bedos, Lou Doillon ou Florence Foresti et quelques autres encore qu’on croise à l’occasion. Du beau-beau monde en somme !

Si la clientèle s’autorise toutes les excentricités, les serveurs sont plus traditionnels : longs tabliers blancs, cravates et grands plateaux. Complètement raccords avec le cadre, des boiseries aux miroirs vieillis, en passant par le comptoir à l’ancienne et les banquettes de cuir. Pour un peu, on ne s’étonnerait pas de voir Charlot garçon de café …

Mais cette exhibition a fait grimper les prix : le petit noir est à 2,80 E, le crème à 5,60 E et une simple bouteille d’eau à 8,20 E. Ce n’est pas la mer qui est salée ici, c’est l’addition ! Un peu fort de café quand même … et l’impression qu’on nous prend pour des charlots !

Pour conclure : les filles en terrasse et le calvaire en addition.

www.cafecharlotparis.com

 

 

 

 




Café Constant

139 rue Saint Dominique, 75007 | Station vélib’ 43 avenue Rapp | Dimanche de 8:00 à 23:00

Note globale : 14

Situation : 13  | Cadre : 13 | Accueil : 14 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 17

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle peut se mettre en rang » pour « Perle »

 

A un tour de roue de la tour Eiffel, voilà un ancien bistrot de quartier devenu LE café du coin depuis qu’il a été repris par un chef étoilé (et médiatisé !) : à toute heure, commerçants et habitants viennent y prendre un godet ou bien déjeuner – quelques touristes aussi sûrement, vu la situation !

Sur le trottoir, une terrasse lilliputienne : quatre clients et c’est complet !
L’intérieur est à peine plus vaste, mais la vocation première d’un bistrot est, rappelons-le, de servir des boissons. Il y a bien une salle à l’étage mais on y est serré-serré.

Fond de pierres et de briques, pavage de tesselles années 30 et trappe pour dissimuler l’escalier de la cave, avec un vieux comptoir lustré, des tireuses en porcelaine, des tables et chaises en bois et des banquettes un peu vieillottes : le confort est spartiate même si les piliers dorés et autres moulages en stuc rappellent opportunément les grandes tendances du moment tout en apportant un certain raffinement.

Service discret mais attentif (on nous a repérés sous notre escalier !) ; vaisselle aussi basique que le mobilier (le verre d’eau est en pyrex, comme à la cantine !), mais café tout en douceur et en arômes …

Les marchands de légumes d’à côté s’installent au zinc et se lancent dans une discussion animée sur l’état du pays, la liste des Grands ayant sauvé la nation, puis le nom d’un hypothétique homme providentiel.
– Pour l’instant, y a personne ! s’inquiètent-ils en choeur.
Ils cherchent alors les pays où partir mais…il y a toujours un mais !
– Remets nous un ballon ! conclut finalement l’un d’eux.

Avant de partir, la « douloureuse » … mais pas tant que ça :
un petit noir au prix habituel de la capitale mais inférieur pour ce quartier, et surtout un grand crème à 2,90 ce qui est très en dessous de la moyenne parisienne.

Pour conclure : ici, tous les chemins mènent arôme.

http://www.cafeconstant.com/

 

 




Le Smiley

37 rue des Martyrs, 75009 Paris | Station vélib’ 24 rue Choron |Dimanche de 7:00 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 12  | Cadre : 13 | Accueil : 13 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « S’il est jaune, il n’est pas fou » pour « Rire »

 

Heure de sommeil en moins, pluie non stop, rue au nom sinistre : ça ne peut que s’arranger ! Les noctambules de chez Michou ont regagné leurs pénates, mais les plus matinaux des autochtones les ont déjà remplacés ; l’ambiance est très animée en ce dimanche matin. Et au retour de leurs courses, certains font une pause « Smiley » dans ce petit bistrot-food plein de pep.

Atmosphère branchée mais bon enfant, service détendu pour ne pas dire décontracté : installé à la table d’hôtes, un jeune couple petit-déjeune au rythme d’une musique reggae, avec un œil sur les images sportives de l’écran mural. Une fois sur notre banquette, on réalise que ce sont eux qui assurent le service !

Café-tartines pour deux … mais il manque les couteaux pour le beurre ?
La serveuse s’étonne : « Ah, bon ? Moi, je l’étale à la cuillère ! », avant de repartir tranquillement nous les chercher. Un legging aussi alvéolé que la baguette, une coiffure-palmier idéale pour éviter la prise de tête capillaire, en voilà une qui est aussi originale que la déco !

Du bas de la rue, on avait repéré en arrivant l’enseigne-pendule jaune-sourire. L’intérieur est plutôt fun lui aussi : ambiance street, couleurs noir et citron, projecteur de cinéma. C’est cool !

Pour accéder sous-sol, un énorme feu règle la circulation devant l’escalier style Eiffel : « Walk »/« Don’t walk ». Et en bas, une surprenante cave voutée. Dommage que la peinture soit si sombre. Ca ne cadre pas avec l’ambiance !

Avec un nom pareil, il y a forcément un happy hour. Bingo ! Il a lieu de 16 h à 21 h et change tous les jours : du double mojito-passion à la chope de Saint-Omer en passant par les coktails aux fruits, il y en a pour tous les goûts … avec au milieu, une guimauve douce et moelleuse pour un retour en enfance !

Pour conclure : un café qui vous donne un coup de jaune.

https://fr-fr.facebook.com/bistrotsmiley

 




Le timbre poste

31 rue Rouget de l’Isle, 92 240 Malakoff | Station vélib’ rue Charles de Gaulle face au Métro | Dimanche de 9:00 à 2:00

Note globale : 16

Situation : 12  | Cadre : 19| Accueil : 15 | Ambiance : 17 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Experte en électronique » pour « Puce »

Jolie découverte que ce resto-pub : ça vaut le coup de passer le périph’ !

Direction boulevard Adolphe Pinard (ça ne s’invente pas !)
Au milieu de maisonnettes et leurs jardinets, une façade couverte d’enseignes anciennes (à répéter 30 fois à toute vitesse !)

Non, ce n’est pas le Musée de la pub rétro mais une bonne petite adresse pour les chineurs du dimanche : le propriétaire, un collectionneur invétéré, s’est installé à un saut de puce du « Marché de Vanves » (pourtant à Paris !)

A l’intérieur, le même bric-à-brac, une vraie caverne qui nous laisse baba : affiches, réclames des années 30, plaques émaillées, maquettes d’avions, de bateaux ou d’hélicoptères, néons, figurines et autres objets étonnants accrochés aux murs, au plafond ou dehors sur la terrasse. Plus un seul centimètre carré de libre : chargé … mais si fun !

On passe son temps le nez en l’air jusqu’à en avoir le tournis et les yeux trouvent toujours quelque chose sur quoi s’accrocher. La mémoire se met en route : on s’amuse à retrouver les marques et les logos sous l’œil bienveillant de Fernandel et autres acteurs posant sur les affiches, sous les feux de vieux spots de cinéma. Sacrée ambiance !

Un lieu hors du commun mais où l’on joue au coude à coude : mieux vaut oublier le dîner romantique et venir plutôt avec une bande de potes pour un repas à la bonne franquette. Ou un soir de match pour les amateurs de foot ou de rugby : si les écrans cathodiques semblent des enseignes parmi les autres, ils diffusent aussi les meilleurs moments sportifs. Nul besoin de son, l’ambiance bruyante et animée le couvre de toutes façons.

Et pour les mélomanes, de chaleureuses soirées jazz parfois le vendredi soir. Une adresse vraiment différente qui ne nous laisse pas indifférents !

Pour conclure : un pub avec des pubs.

www.timbre-poste-malakoff.fr/

www.youtube.com/watch?v=8mE3fIBHXPg

 

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Paris London

16 place de la Madeleine, 75008 | Station vélib’ sur la place | Dimanche de 8 h à 2 h

Note globale : 14

Situation : 14  | Cadre : 15| Accueil : 13 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 3,60 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il peut être impérial » pour « Bus »

 

La Maison du Caviar, celle de la truffe, Hédiard et Fauchon : voilà une place pour les gourmands … mais pas les fauchés !

Dans notre brasserie du jour, les prix sont tout aussi stratosphériques ; elle ne manque pourtant pas d’atouts :

Sa terrasse chauffée face au Marché aux fleurs et à l’église de la Madeleine, sa déco old school avec son carrelage mural façon station de métro et son vieux zinc de bois foncé : Paris-London gagne la première Manche !

Au menu … beaucoup d’anglais, of course !

Deux teen-agers, penchées sur leur plan de Paris – baskets XXL, jupes et sweats aux motifs broyés dans un mixer (tenue maxi détente et au diable l’Académie !) : pour elles, c’est café first pour un break.

Pour la famille attablée à côté, c’est breakfirst : thé, jus d’orange, tartines, croissants et d’étonnants œufs-coques accompagnés de mouillettes toastées plantées à la verticale dans un joli petit pot de faïence …

What else ?

« Un café à la crème sans crème ! » réclame un sosie de Mr Bean goguenard.

« Nous n’avons pas de crème, mais je peux vous apporter un café au lait sans lait », répond le garçon avec un flegme très anglosaxon. Tenue noire et blanche de rigueur, mais les grosses bretelles qui encadrent sa cravate lui donnent un look légèrement décalé … so british !

You know what ? Cette ambiance à la fois délicieusement britannique et à la bonne franquette dans ce cadre typiquement parisien, c’est terriblement in !

Mais french or english ? That is the question.

Pour conclure : allez vous y faire cuire un œuf.

www.cafeparislondon.com/