02/06/2019
Armani Caffè
Le 2 juin 2019
Armani Caffè, 43 bd de la Croisette, 06 400 Cannes
Tous les jours, de 9h à 20h30
Note globale : 15+
Situation : 17
Cadre : 14
Accueil : 16
Ambiance : 15
Café : 15
Prix d’un café : 3,30 €
Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Deux oui pour un nom » (Mariage)
Un lieu unique … pour une journée unique : pendant que notre futur marié et sa dulcinée se préparent, nous nous éclipsons pour dénicher une adresse digne de notre nectar matinal. Et pourquoi pas la Croisette ?
Avenue éponyme du littoral, elle est à Cannes ce que la promenade des Anglais est à Nice : boutiques de luxe, palaces,
mais aussi – et surtout ! 😉 -, terrasses de café … face à la grande bleue !
Au pied d’un de ses plus beaux immeubles, un peu en retrait de la circulation, notre sélection officielle :
celle d’Armani, adossée à sa boutique.
Au soleil ou à l’ombre de ses grands parasols, selon ses préférences ou la hauteur du thermomètre, c’est un must pour contempler marina et palmiers, défilé des élégantes et festival de belles voitures. Dommage qu’il y ait si peu de tables, d‘autant qu’elles sont très prisées par la clientèle internationale venue se rafraichir en pleine canicule azuréenne.
Mais mon credo, c’est le café et ici, je suis servie : c’est leur spécialité – origine italienne oblige !
Le classique espresso, avec son petit chocolat noir siglé et son mini palet (non pas des festivals mais breton !),
ou bien frappé au caramel, voire en macchiato au latte caramel.
Service stylé mais sans l’arrogance qu’on aurait pu craindre compte tenu de l’emplacement : le placeur accède bien volontiers à nos désidératas et notre petite serveuse s’active avec beaucoup de gentillesse et d’efficacité.
Le prix alors ? Eh bien non ! Certes plus élevé que la moyenne mais sans atteindre des sommets stratosphériques,
tant s’en faut. Aucune fausse note, donc !
Nous voilà ainsi requinqués et prêts à entamer le marathon des festivités :
costumes et robes longues, mairie et flashs des photographes, petits fours et pièce montée.
Le champagne va couler … les larmes aussi. Le mariage ? Un cocktail d’émotions !
Pour conclure : harmonie chez Armani.
https://www.armani.com/restaurant/fr/restaurant/armani-caffe-cannes/
03/03/2019
Mecearia Dona Mecia (Madère)
Le 3 mars 2019
Mercearia Dona Mecia, rua Aranhas 26, Funchal (Madère)
De 8h à 22h, minuit le vendredi, 10h à 20h le samedi, fermé le dimanche
Note globale : 13
Situation : 12
Cadre : 13
Accueil : 13
Ambiance : 14
Café : 14
Prix d’un café : 0,75€
Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Pour avoir du punch » (rhum)
De son promontoire surplombant l’Atlantique, Christophe Colomb* observe la Santa Maria … enfin sa réplique !
Lui-même n’est qu’une statue de pierre sur laquelle de petits lézards se chauffent au soleil.
On traverse toujours avec plaisir ce parc Santa Catarina, d’où la vue sur la Marina et le port est incomparable,
avant de descendre l’avenue de l’Infante pour rejoindre les rues étroites de Funchal.
Derrière un modeste portail se niche une ancienne maison de ville et sa petite cour carrée, prolongée par un passage
entre deux ruelles. Bucolique avec son haut mur couvert de vigne vierge, mais dans les courants d’air ; gare au rhume !
On lui préfère la première : sur les bancs de pierre qui l’entourent ou les tabourets de bois, quelques locaux se retrouvent un peu groggy après les festivités de la veille : hier avait lieu le grand cortège allégorique du Carnaval, suivi de danses
et musiques arrosées de poncha** jusqu’au bout de la nuit.
Quel contraste avec ce lieu si paisible et plein de charme ! Le rhum local est remplacé ce matin par un café
– le meilleur de la ville disent certains -, accompagné d’un pastel de nata*** encore tiède.
Avant de s’éclipser, petit coup d’œil à l’intérieur : outre le comptoir, une délicieuse épicerie fine, avec ses charcuteries
de pays, vins des îles et conserves de sardines de toutes les couleurs joliment disposées dans leurs vitrines.
Pour conclure : sur la route du rhum …
http://www.semilhastudio.com/portfolio/mercearia-dona-mecia-video-promo/
(Vidéo < 2 mn)
* Alors qu’il parcourait les mers comme navigateur marchand, Christophe Colomb est attaqué par des corsaires en 1478. Il trouve refuge à Madère sur l’île de Porto Santo et y rencontre sa future femme, Filipa Moniz, fille du gouverneur de l’île.
De leur brève union — elle décède en 1484 — naîtra un fils, Diego. C’est ici que se dessinent peu à peu ses projets d’exploration. Il noue des contacts avec de vieux marins, étudie cartes et traités de navigation et a l’idée de rejoindre
les Indes en passant par l’Atlantique. Mais le roi du Portugal la rejette ; il se tourne alors vers les rois d’Espagne …
** Rhum de canne local, citron, miel et fruits de la passion.
*** Une pâte feuilletée qui se défait dans la main tant elle est croquante, une garniture de crème aux œufs aromatisée
de vanille ou de cannelle : c’est tout le passé du Portugal distillé dans une bouchée !