Café de la Comédie

Comedie-Palais-Royal-Paris
De
image_pdfimage_print

157 rue St Honoré, 75001 Paris | Station Vélib’ Les Fontaines St Honoré | Dimanche de 7:30 à 2:00

Note globale : 13

Situation : 16  | Cadre : 16 | Accueil : 2 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 16

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Vieille taupe » pour « Eon »

 

Au milieu des arbres de la place Colette, nous découvrons l’une des bouches de métro de la station Palais Royal, surmontée de deux coupoles de perles de verre colorées soufflées à Murano : ce « Kiosque des noctambules », qui représente le jour et la nuit, est une œuvre réalisée par Jean-Michel Othoniel, à l’occasion du centenaire du Métro. Un brin de poésie et de gaieté pour les uns, le summum du kitsch pour les autres !

Attirés par des notes de saxophone et quelques tables alignées au soleil sur lesquelles s’ouvrent de jolis boutons de roses dans de petits verres, nous entrons dans ce café. Il est juste en face à la Comédie française dont il a emprunté le nom, et, compte tenu de sa situation, est certainement devenu l’annexe de ses comédiens.

Nous longeons le vieux comptoir, et délaissons l’escalier en colimaçon menant à l’étage, pour nous installer dans la salle du fond : elle a la taille d’un mouchoir de poche, mais les miroirs qui recouvrent ses murs agrandissent sa perspective. Sur l’un d’eux, une fresque théâtrale renforce le côté à la fois ancien et chaleureux, de même que l’éclairage tamisé.

De nombreuses ardoises invitent à la dégustation de plats traditionnels : tripoux pommes-vapeur, saucisses-lentilles ou cassoulets-confit de canard.

La clientèle est essentiellement touristique. Deux jeunes anglaises étudient leur plan, une famille de japonais tente de décrypter la carte, tandis qu’un vieillard discute tranquillement avec une dame qui semble être sa fille.

L’atmosphère est particulièrement tranquille et sereine …

Dommage qu’en ce dimanche matin, le service soit assuré par un rottweiler – anglophone certes – mais d’une humeur de pitbull : il vous presse dès l’arrivée, vous arrache la carte quand vous avez formulé votre commande, pour la jeter sur la table voisine, et maugrée ses formules de politesse en vous tournant les talons.

Pour conclure : l’écueil de l’accueil …

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *