La Marine

La-Marine-Canal-Saint-Martin-Paris
De
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55 bis quai de Valmy, 75010 Paris | Station Vélib’ Jemmapes | Dimanche de 9:00 à 2:00 |

Note globale : 14

Situation : 15  | Cadre : 13 | Accueil : 12 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il est au bord de la ruine » pour « Etai »

 

Petite balade romantique le long du Canal Saint Martin. Nous faisons escale à la Marine, dont le nom rappelle les mariniers qui s’y sustentaient autrefois. Il nous inspire aussi notre aîné tout juste parti des States pour rejoindre le bercail en voilier …

Quelques tables sont alignées à l’extérieur, d’où l’on a une jolie vue sur la passerelle en arcade qui lui fait face : cela doit être bien agréable quand le soleil se lâche ! … Mais le grain menace, et nous préférons nous réfugier prudemment à l’abri. Un client sort au même moment en tanguant dangereusement, pour disparaître dans la rue Dieu qui fait l’angle : celui-ci a dû tuyauter du goulot !

A l’intérieur, on se sent transporté presqu’un siècle en arrière ; c’est bien un bistrot de quartier qui a gardé sa patine … et ses peintures écaillées ! Mais avec ses moulures au plafond, ses piliers en fonte et miroirs dorés, ses banquettes de faux cuir bordeaux et son rideau de velours rouge, on lui trouve une vraie gueule d’atmosphère !

Autour du beau bar rond, on peut vite se laisser mener en bateau : quelques habitués accoudés au zinc ou perchés sur leurs tabourets persiflent de concert, d’autres devisent dans un coin sans faire de vagues.                                                         En ce début de matinée dominicale, l’ambiance est déjà bien animée, et l’on s’imagine bien venir partager une de leurs planches de saucisson, à l’heure de l’apéro avec de vieux amis … Mais l’heure est plutôt aux tartines beurrées : ça tombe bien, leurs ficelles sont bien fraîches et croustillantes, et à 2,50 E on n’est pas ruinés par ce petit déjeuner !

Un solitaire tente de s’ancrer dans son bouquin, mais l’affaire n’est pas aisée :  outre les conversations bruyantes et les rires pleins de gouaille, on entend aussi le gargouillement du percolateur et le ronronnement du moulin à café, le tout sur fond de musique reggae …

Pour conclure : pas beau mais bobo …

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