Café España

Le 20 octobre 2019
Café España, Plazza Piña Merino 1, Carrión de los Condes – Espagne
 6h à 23h (7h le week-end)
Note globale : 13
Situation : 13
Cadre : 10
Accueil : 15
Ambiance : 17
Café : 10 
Prix d’un café : 1,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Miss Météo» (grenouille)

 

Ultreïa ! Me voilà sur le Camino où j’ai rejoint mon cher et tendre le temps des vacances. Ensemble, nous suivons la lente procession des silhouettes bossues à travers la Meseta, grand plateau rocailleux situé à mille mètres d’altitude. 
Les paysages sont monotones et les villages limités pour la plupart à une unique rue souvent déserte, où le seul lieu de vie est le café.

Celui de Carrión de los Condes ne déroge pas à la règle. Les hommes y passent l’après-midi à jouer sans se soucier
de la télévision qui égrène ses mauvaises nouvelles – aujourd’hui, les énormes dégâts des inondations.
Autour d’une table, cinq d’entre eux lancent bruyamment leurs dominos, tandis que leurs compères, assis en retrait
ou restés debout, commentent le jeu : exclamations, grands gestes et même moulinets de canne pour l’un d’eux.
Un peu plus loin, d’autres tapent le carton avec tout autant de verve.

Etape de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce café est aussi très fréquenté par les pèlerins. On retrouve un trio d’Irlandais,
une américaine d’Alaska, un couple de Canadiens et une grappe de Coréens croisés ce matin et mouillés comme nous jusqu’aux eaux ! Tiens justement, j’aperçois « El Norte de Castillo », le quotidien régional : j’en récupèrerais bien quelques pages pour assécher mes chaussures …

Commande est passée au comptoir (c’est l’usage ici, de même qu’il est de bon ton de rapporter ensuite tasses et verres) : une boisson chaude, une San Miguel et ses tapas ou une lampée de vino tinto envoyée directement derrière le gosier.

Avant de partir, le patron tamponne nos crédentiales du logo de son établissement et nous gratifie d’un chaleureux
« Buen Camino ! ». La pluie a repris de plus belle. Il sort tout à coup en trombe pour baisser le store et protéger ainsi
les voyageurs qui attendent le bus devant sa terrasse : si c’est pas une gentille attention, ça ! 

Pour conclure : España, la vida ! 

www.carriondeloscondes.org

* Parti du Puy-en-Velay le 12 septembre, il est à présent en Espagne où je l’ai retrouvé à Burgos.




Caffè Sant’Eustachio

Le 13 octobre 2019
Caffè Sant’Eustachio, Piazza di Sant’Eustachio, 82 – Roma
Tous les jours, de 8h à 1h (2h le samedi)
Note globale : 16
Situation : 16
Cadre : 12
Accueil : 17
Ambiance : 17
Café : 17
Prix d’un café : 1,30 € au comptoir / 3,90 € en terrasse 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Elle met la main à la pâte » (italienne)

 

C’était son préféré, nous a dit Carmine*. En vraie italienne, Rossella n’aimait rien moins que déguster un bon café ;
c’est donc là qu’Isabelle, Anick, Michèle et moi avons fait notre dernière halte avant le retour. A deux pas de la place Navone et son église Saint-Louis-des-Français où elle nous avait montré les toiles du Caravage**, le Caffè Sant Eustachio est un véritable monument à Rome.

Fondé en 1938 dans le local d’un ancien torréfacteur, Il est considéré comme le meilleur de la capitale, et même d’Italie
– donc du monde ! 😉
Une technique de torréfaction au feu de bois, un savoir-faire et un mélange uniques, c’est le secret de ce café puissant et riche en saveurs. Les romains ne s’y trompent pas qui défilent chaque jour par milliers et jouent des coudes pour trouver une place sur le vieux zinc, après avoir passé commande à la caisse. L’endroit est populaire. De l’extérieur, il ne paye pas
de mine et l’intérieur est limite kitch, mais pittoresque.

On imagine Rossella s’installer plutôt sur l’une des cinq tables posées sur le trottoir. En robe à moitié manches et lunettes de soleil, elle profite du charme de cette petite place et son église au joli campanile, et a sûrement remarqué le cerf qui orne son fronton, la croix entre les bois. Comment a-t-elle choisi son espresso ? En version légèrement amère (« amaro »), et en précisant « sans sucre » ; elle sait qu’il est sinon servi à l’ancienne manière napolitaine, sucré. Mais peut-être a-t-elle opté pour un capuccino, à la crème si dense qu’une petite cuillère pourrait tenir à l’horizontale ?

Sur ses traces, nous nous installons à notre tour. Un espresso « dolce » (avec une mousse d’une onctuosité inégalée !) ou un café au tiramisu … en souvenir de son sublissime dessert ! Avant de partir, petites emplettes dans la boutique : un mini « sac à main » en carton rempli de grains du café maison enrobés de chocolat ainsi qu’une tasse jaune soleil siglée « Caffè Sant Eustachio » … qui nous rappellera notre collègue romaine.

Pour conclure : buonissimo ! 

https://www.santeustachioilcaffe.it

* Le frère de Rossella.
** En 2007, lors de notre premier voyage d’étude sur la scolarisation des élèves en situation de handicap.




Gloriette Café

Le 6 octobre 2019
Gloriette Café, 58 rue de la Convention, 75 015 Paris
Tous les jours, de 7h à minuit
Note globale : 14
Situation : 13
Cadre : 14
Accueil : 15
Ambiance : 14
Café : 12
Prix d’un café : 2,30 €

 Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Coup de bourdon » (glas)

« Gloriette » : littéralement, petite gloire … Tout un programme !
Petit pavillon destiné au repos et à la poésie dans les parcs des châteaux à la Renaissance, elle s’est invitée depuis dans nos jardins : pergola ou tonnelle, elle sert de support aux plantes grimpantes pour offrir un espace détente ou un coin repas.

L’atmosphère est tout aussi champêtre et romantique dans ce « Gloriette Café » : alcôves et vieux meubles en bois,
vigne vierge et papier peint fleuri, cage à oiseaux transformée en lampadaire et panier pour fagots en porte-Journaux,
ou encore pot à lait en guise de vase pour les épis de blé. Il y a un petit côté bohème dans tout ça, limite kitsch, mais non moins ravissant. Voilà une nouvelle adresse qui ne manque pas de charme !

Au carrefour des rues Saint-Charles et Convention, toutes deux commerçantes et passantes, elle pourrait être bruyante. Que nenni ! A l’heure du laitier, c’est un vrai havre de paix, d’autant que la musique d’ambiance est toute en délicatesse.
Par contre, les tables sont relativement serrées, c’est donc sûrement moins le cas aux heures de rush. Et ce n’est pas
sur la terrasse, pourtant bien aménagée, qu’on pourra se réfugier vu la circulation !

Qu’est-ce qu’on vous sert avec ça ? Pour ceux que le petit noir empêche de dormir – même si d’aucuns pensent que
c’est plutôt dormir qui empêche d’en boire ! * -, la Maison propose des tisanes bio dont le « jardin clos » au gingembre
et au citron, aux multiples vertus** … et pas seulement la bagatelle !
Pour les accompagner, un petit-déjeuner de bonne facture ou quelques douceurs concoctées dans la cuisine.
Installée dans une petite cabane en bois, elle est ouverte sur la salle : en voilà qui n’ont rien à cacher ! 

Pour conclure : du bois mais pas d’embûches.

https://www.facebook.com/Gloriette-Cafe

* « Boire du café empêche de dormir. Par contre, dormir empêche de boire du café. » (Philippe Geluck)
** Tous deux possèdent des vertus dépuratives ; ensemble, ils vont nettoyer le corps, et notamment le sang. 




Biergit

Le 29 septembre 2019
Biergit, 8 rue des Batignolles, 75 017 Paris
Tous les jours de 8h à 2h (10h à 23h le dimanche)
Note globale : 14
Situation : 13
Cadre : 13
Accueil : 15
Ambiance : 15
Café : 14
Prix d’un café : 2,20 € 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Unité de pression» (bière)

Warum Biergit ? Parce que la patronne s’appelle Birgit ? Nein !
Biergit Kraft est tout simplement l’icône des amoureux de la bière outre-Rhin ! Cette jeune paysanne en costume traditionnel de la forêt noire symbolise la brasserie Rothaus depuis les années 30 ; elle en est devenue l’emblème, à l’instar du pêcheur de nos bières Fischer en Alsace. Son nom vient de « Bier gibt kraft », qui signifie : « La bière donne de la force » … plutôt vendeur, non ? Tous les allemands la connaissent, c’est donc avec le sentiment d’être un peu chez eux qu’ils arrivent ici, et la retrouvent en grand sur le mur.

Une nouvelle adresse donc pour les germanophiles, depuis un peu plus d’un an et à deux pas de la Mairie du XVIIème.
Quelques tables en rangs d’oignons sur le trottoir, d’autres plus nombreuses à l’intérieur, et de longues banquettes
au fond. Des petits cœurs en pain d’épices sont accrochés aux branches du grand arbre de bois clair qui orne l’un des murs et des Ampelmännchen* indiquent si les sanitaires sont libres. Décidément, nos allemands ont peu de chances d’être dépaysés !

Le café est de gute Qualität : fraîchement torréfié, il est préparé avec soin par le Barista. On peut lui préférer le Latte, onctueux à souhait ou l’une des 60 bières allemandes de la carte – en forme de chope ! A la « Oktober Fest », il y a même une cuvée spéciale … et une ambiance qui l’est tout autant ! Pendant le championnat de la « Bundesliga » aussi, ça chauffe et ça s’échauffe : tous les matchs sont diffusés sur écran géant en direct des chaînes allemandes, avec commentaires
en allemand ! Et pour accompagner l’effort, de généreux bretzel bien sûr, mais aussi des saucisses de toutes sortes**, Schnitzel*** et autres Maultaschen***.

Le mot de la fin pour Jacques Chirac, disparu jeudi. 
A Angela Merkel qui lui avait offert une chope de bière datant de 1710, il avait déclaré :
« J’ai mieux à la maison, j’ai une canette de 1664 ! »

www.cafebiergit.com

* Personnages symboliques des feux de signalisation lumineux destinés aux piétons en ex Allemagne de l’est.
** Currywurst, Bratwurst, Nurnberger et Bockwurst. 
*** Célèbre escalope de volaille panée. 
**** Ravioles de porc aux épinards.




Au Temps Passé

Le 22 septembre 2019
Au Temps Passé, 108 rue d’Alésia, 75 014 Paris
Tous les jours de 6h à minuit
Note globale : 14
Situation : 13
Cadre : 15
Accueil : 16
Ambiance : 14
Café : 13
Prix d’un café : 2,40 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « La mort y précède la naissance, le divorce y vient avant le mariage et le succès avant le travail » (dictionnaire)

« Il s’est glissé dans nos pensées à notre insu, 
   Le temps passé n’est pas passé inaperçu », chantait jadis Michel Jonasz*. 
Ce Temps Passé là est bien visible lui aussi, à l’angle des rues des Plantes et d’Alésia – axe ô combien fréquenté.
En bus, à bicyclette, en voiture ou pédibus jambus**, impossible de le manquer !

Le café passe, le temps aussi : comment le passer ?
Prendre un café ou boire du petit lait, manger un morceau ou digérer une nouvelle, parler de la pluie et du beau temps
ou faire de l’esprit, feuilleter des dossiers jaunis ou compulser des écrits, charger son ordinateur ou envoyer un texto,
et bien d’autres passe-temps. On s’y retrouve comme au bon vieux temps, tandis qu’au mur, l’antique pendule égrène imperturbablement ses heures. On y passe du bon temps … et on finit par se fossiliser.

Des meubles patinés, un vieux radiateur en fonte, des lampadaires et lustres dépareillés, une cheminée et son miroir
d’un autre âge : s’il n’était le grand comptoir recouvert de journaux, on se croirait chez Mémé. Il y a même sa batterie
de casseroles en cuivre et ses photos de famille ! Seul détail insolite, le vélo suspendu à l’entrée qui fait figure d’OVI***.
Il a du vécu lui aussi.

Grand-mère sait faire un bon café et son garçon le sert avec gentillesse et discrétion. Un regret toutefois : que nos breuvages ne soient pas servis dans des tasses un peu vintage. Après tout, les assiettes murales sont bien d’époque …

Pour conclure : un café dans l’air du temps.

www.restaurant-autempspasse.fr

* En 1988, reprenant une chanson de Georges Brassens écrite en 1961.
** Pour les non latinistes, « à pied » : 
« pedibus » (forme de « pes » pour pied) et « jambus » (pseudo-latin d’après la jambe en français).
*** Objet Volant Identifié.




Aux Cadrans

Le 15 septembre 2019

Aux Cadrans, 21 bd Diderot, 75 012 Paris
Tous les jours de 6h à 2h
Note globale : 14
Situation : 15
Cadre : 14
Accueil : 15
Ambiance : 14
Café : 13
Prix d’un café : 2,60 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Ne fument plus depuis longtemps » (locomotives)

 

Un rapide coup d’œil à l’horloge du beffroi* : on est dans les temps !
Le TGV de mon Caministe** préféré s’ébranle à 12h59 ; ma prochaine réunion commence à 14h :
suffisant pour traverser la rue et avaler un petit noir en face, avant de reprendre, non pas mon bâton de pèlerin …
mais mon Pass Navigo pour retourner au turbin !

Depuis 1900, cette brasserie accueille les voyageurs en partance pour le sud ou de retour dans la capitale ;
certains sont devenus des habitués et y descendent à chaque halte parisienne.
Sur la terrasse, la véranda ou la grande salle aux airs de jardin d’hiver***, cadrans de montres et horloges d’époque rappellent aux étourdis … qu’après l’heure, c’est plus l’heure !

Face au comptoir en écailles et ses verriers en laiton trône une pâtissière, une des plus anciennes de la contrée, dit-on.
Ne cherchez pas une vieille artisane ; il s’agit d’un meuble en bois sombre à la vitre bombée, qui coulisse pour pouvoir récupérer ses appétissantes douceurs – réalisées maison, précise la Direction !

Service à toute vapeur pour les passagers pressés de se sustenter avant de sauter dans leur train.
Mais les garçons savent aussi prendre le temps d’accompagner les clients très âgés jusqu’aux espaces moins animés : impeccables avec leurs nœuds papillon, et d’une bienveillance et gentillesse rares dans ce type d’établissement !

Pour conclure : loin du train train …

https://aux-cadrans.business.site

* Dans l’esprit de l’Exposition universelle de 1900 pour laquelle la gare a été construite, cette immense tour carrée
la domine du haut de ses 67 mètres, et porte sur ses quatre faces des cadrans monumentaux de plus de 6 mètres
de diamètre !
** Pèlerin du « Camino », le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. 
(NB. Nom inventé de toutes pièces par nos soins … précisé parfois d’un « membre du Parti Caministe » !)
*** Une immense verrière, des fresques florales, plantes vertes et grands lustres en cannage pour une ambiance
quasi champêtre, en tous cas bien moins tumultueuse et agitée que sur le boulevard : un véritable havre de paix ! 




Le Café Livres

Le 8 septembre 2019
Le Café Livres, 10 rue de Saint Martin, 75 004 Paris
Du lundi au samedi de 8h à minuit (10 h à 20h le dimanche)
Note globale : 13
Situation : 14
Cadre : 15
Accueil : 11
Ambiance : 13
Café : 12
Prix d’un café : 2,60 € 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Gardent la ligne » (Livres)

Des livres par milliers, voilà un café qui porte bien son nom !
Une vraie bibliothèque avec ses murs tapissés de livres qu’on peut feuilleter à sa guise – à condition de les remettre
à leur place en partant ! -, confortablement installé dans un fauteuil club ou sur une banquette en cuir.
Petits, grands, classiques, récents … et même des albums et livres animés* pour les petits d’hommes !

C’est donc dans cette ambiance littéraire que nous dégustons notre petit noir, entourés de lecteurs isolés
mais aussi de touristes qui chuchotent pour préserver l’atmosphère feutrée.
On est à deux pas du théâtre du Châtelet, de l’Hôtel de ville, de la trépidante et commerciale rue de Rivoli,
et pourtant l’ambiance est reposante : lumières tamisées et fond musical doucement jazzy, tables espacées …

Certains se sont installés en terrasse pour profiter du soleil et des rues encore endormies de la capitale.
Un peu en retrait de la circulation, elle fait face au square de la Tour Saint Jacques : c’est d’ici que partent les parisiens
pour le chemin de Compostelle, le plus souvent à pied, mais parfois à cheval ou en VTT.
Au Café Livres, ils font tamponner leur crédentiale** et prennent une bonne rasade avant leur périple (1800 km !)
Les plus motivés – ou plus inquiets ?! – se retrouvent, chaque troisième vendredi du mois***,
pour échanger conseils ou souvenirs, préparer leur voyage ou montrer leurs clichés.

Pour conclure : on peut y faire un tour, c’est un café qui marche !

http://cafe-livres.lafourchette.rest

* Les livres animés ou livres à système (parfois désignés sous les anglicismes livres pop-up ou pop-hop)
contiennent des mécanismes développant en volume ou mettant en mouvement certains de leurs éléments.
** Véritable « passeport du pèlerin », elle est l’héritière de la lettre que l’évêque remettait autrefois aux pèlerins
de Compostelle pour inviter les autorités, l’Église et tous les hommes rencontrés en chemin à leur offrir aide et protection. En 1958, la Société française des Amis de Saint-Jacques a réinstauré cette pratique. On l’obtient auprès d’une association jacquaire et elle permet d’accéder à de nombreux hébergements en France et en Espagne puis obtenir sa Compostela (certificat de pèlerinage) à l’arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle.
*** A l’initiative de l’association Compostelle 2000, réée en1998, elle propose aux anciens et futurs pèlerins de Compostelle des renseignements et conseils pratiques, des marches pour tester leurs condition physique et des moments d’échanges avec d’anciens pèlerins.




O Coffee

Le 1er septembre 2019

O Coffee, 23 rue de Lourmel*, 75 015 Paris
Tous les jours, de 8h à 17h (9h le WE)
Note globale : 13
Situation : 11
Cadre : 12
Accueil : 12
Ambiance : 14
Café : 17
Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Collectionneur de papillons » (essuie-glace)

 

C’est la rentrée : bleu de travail, agenda pro et … nouveaux cafés !
Pour démarrer cette nouvelle année, que diriez-vous d’un coffee shop ?
Un quoi ? Une boutique où l’on boit du café, si vous préférez … mais pas que !
Le concept est aussi simple que le cadre : on y vient comme on est pour faire ce que l’on veut ;
siroter une boisson, grignoter des muffins ou petit-déjeuner en plein après-midi, le tout dans une atmosphère détendue.
Du matin au soir, on y est comme chez soi mais à l’extérieur, seul au milieu des autres ou profitant de leur proximité pour échanger. En résumé, c’est un salon de thé … à l’américaine !
Et ce qui est là-bas une institution se développe chez nous à vitesse grand V.

Surfant sur la tendance, j’en ai choisi un à l’ambiance australienne : un vrai repère de surfeurs urbains, si l’on en croit
les magazines, photos et planches suspendues. La déco se veut cosy mais manque de netteté, les pièces sont exigües ;
on comprend vite que ce n’est pas vraiment un endroit où se poser. Le turnover est permanent : habitants du quartier, travailleurs voisins et vagues d’asiatiques (il doit y avoir un hôtel répertorié dans leurs guides à côté !), qui commandent, consomment ou emportent sous une musique entraînante mais trop forte : pas vraiment reposant !

Par contre, rien à dire sur le café, tout droit venu de la Brûlerie de Belleville et préparé avec soin dans la rutilante Marzocco par deux baristas** en tablier-jean. Accompagné d’un mini broc d’eau chaude, l’expresso est un vrai nectar et le Latte art est particulièrement réussi – dommage qu’il soit servi dans un verre de cantine XXL !

Pour conclure : un café où l’on s’entasse***

https://www.facebook.com/O-Coffee-shop-899618906724142/

* A 100m de ma boulangerie alsacienne préférée (et vous pouvez vous fier à mon expérience !),
tous les jours sauf le mardi, de 7h à 20h et jusqu’à 19h le dimanche, au 18 de la même rue.
** Propriétaires du Coffee shop et tous deux anglophones, Matthew est australien et Timothée français.
Après avoir participé à des évènements, pop-up et Food Market avec leur vélo triporteur pendant un an,
ils ont ouvert fin 2016 leur coffee shop comme à Melbourne.
*** Pas sans tasse … cent tasses ! 😉




Le Gringo

Le 25 août 2019

Le Gringo, 20 rue des Chapeliers, 22 300 Lannion
Du mardi au dimanche de 16 h à 22 h et le jeudi à partir de 9h
Note globale : 15
Situation : 13
Cadre : 14
Accueil : 16
Ambiance : 15
Café : 17
Prix d’un café : 1,80 €


Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Lanceur de disque » (DJ)

 

Vous avez aimé le Café In ? Vous allez adorer le Gringo !
Après le premier, ouvert en 2011 dans la « p’tite rue qui monte »*, Steren et Jean ont repris le Bar Bu mis en vente
à deux pas. L’occasion de développer leur activité de « restorréfacteurs » : gâteaux maison et café bio grillé
sur place sont à présent complétés par de petits plats maison, du vin et des bières artisanales.

Le cadre est toujours soigné mais beaucoup plus vaste. 
– Ancien (on est dans l’une des plus vieilles maisons de la ville) :
parquet, poutres et vieille cheminée joliment mise en valeur par un éclairage intérieur.
– Gai : comptoir à rayures multicolores, tasses rondes et colorées.
– Latino : sombreros accrochés aux murs, bières mexicaines, tapas maison,
et même des entraînements de bachata**, kizomb*** ou salsa certains soirs !
– Artistique : expos de photos ou peintures (l’occasion de découvrir de nouveaux talents) et concerts de flamenco …
mais pas seulement !
– Caféiné : gros sacs de toile et odeur du café torréfié ici-même qui, dès l‘entrée, invitent au voyage …

Un escalier grimpe à la mezzanine (ses moelleux canapés, ses jeux de fléchettes ou autres – les petiots ont même
leur coin !) et une agréable terrasse surplombe la rue piétonne …

Pourquoi Le Gringo**** ? Parce que c’était le pseudo de Jean quand il était DJ et puis … pour l’ambiance sud-américaine !

Pour conclure : des platines au perco, toujours au niveau le Gringo !

https://la-petite-bohemienne.com/blog/2019/07/09/flaner-dans-ma-ville-de-province-lannion/

* Repris en mai dernier par deux amies d’enfance qui poursuivent l’activité à l’identique … ou presque !
** Musique, mais aussi danse qui est à la République Dominicaine ce que le jazz est aux Etats-Unis.
*** Musique originaire d’Angola, devenue danse dans les années 80 avec de grandes influences du Zouk antillais.
**** Mot latino-américain désignant les étrangers, ou juste les personnes ne parlant pas l’espagnol ou le portugais.

 

 




Pause estivale

Les températures montent et ma plume mollit, 

il est temps de la mettre au repos :

Je vous retrouve (en pleine forme !) à la rentrée …