Café Reichard

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Unter Fettenhennen 11, 50 667 Köln, Allemagne | Dimanche de 8:30 à 20:00

Note globale : 14

Situation : 17  | Cadre : 13 | Accueil : 11 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3 € (Achtung : 4,50€ le WE !)

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Eau de Cologne » pour « Rhin »

 

Cologne est plus célèbre pour son eau que pour ses cafés ; pas une raison pour ne pas les tester – d’autant plus qu’à plus de 100 € le litre, la première n’est pas donnée !

A peine terminée la (passionnante) visite de la ville et ses marchés de Noël par deux choristes du cru, ma sœur de pupitre et moi nous précipitons dans la plus célèbre de ses brasseries : fondée en 1855 par celui qui lui a donné son nom, elle s’est installée ensuite sur l’esplanade pour être finallemand complétée d’un pavillon de verre laissant entrevoir l’impressionnante cathédrale. Malgré les 800 places, c’est plein ! Beaucoup de touristes mais aussi de vrais colonais : tous s’y retrouvent autour d’un (imposant) gâteau, un verre de Glühwein* (voire plus), un plat roboratif ou une simple Kölsch.**

Cadre élégant (limite kitsch) et armée d’actives serveuses en jupe carmin, chemisier rose et tablier blanc. La nôtre est particulièrement efficace – tellement qu’elle supporte visiblement mal qu’on dérègle son bel ordonnancement : on avait légèrement écarté notre table de celle de nos voisines ? Elle revient aussitôt la replacer d’un coup sec et sans un mot !
La vieille dame et sa fille, voyant notre air dépité, nous demandent gentiment d’où nous venons. « Paris ? Ach, die Stadt der Liebe !*** ». Avant d’ajouter avec une œillade : « Merci, Chéri ! »

Notre boisson est servie sur le traditionnel plateau d’argent avec napperon et tasse aux armes de la Maison ; la tarte à la rhubarbe est aussi crémeuse qu’impressionnante et l’apfelstrudel, nappé de crème chaude à la vanille.

Avant de partir, une visite au sous-sol est incontournable : moquette épaisse au sigle du fondateur, confort rarement égalé et, s’il faut laisser une pièce à l’entrée, une incongruité qui mérite ce surcoût : les portes sont toutes vitrées mais … s’opacifient une fois fermées de l’intérieur (l’honneur est sauf !)

Quelques notes mêlées d’une odeur de bougie nous parviennent de l’étage : dans le petit salon, un musicien s’est installé au piano à queue immaculé sur lequel la troisième bougie de l’avent vient d’être allumée : de quoi nous enchanter !

Pour conclure : une ambiance très germane-hic !

http://www.cafe-reichard.de/index.html

* Vin chaud ** Bière du cru *** La ville de l’amour

 

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