Les petites écuries

40 rue des Petites écuries, 75010 Paris | Station vélib’ dans la même rue |

Samedi de 8:00 à 2:00

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 16| Accueil : 13 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,40 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « En chair ou en or » pour « Etalon »

Nouveau concert demain. Notre chevauchée hebdomadaire est donc avancée. En selle ! Direction, les grands boulevards : « Y a tant de choses, tant de choses, tant de choses à voir ; on n’a qu’à choisir au hasard » … un chouette petit café, où passer la matinée à faire des mots croisés !

Le hasard de nos flâneries nous conduit à la rue des anciennes écuries royales. Idéal pour poser nos montures. Devenue à présent un haut lieu du fooding, les gens s’y ruent et une belle animation y règne, notamment sur une grande terrasse (qui n’empiète pas sur le trottoir : suffisamment rare dans la capitale pour être souligné !), aux couleurs de Noël : auvent rouge vif et magnifique mur végétal (moi, je trouve sabot !) Une mezzanine plonge même dessus : de quoi donner envie d’y prendre un bain de chlorophylle … si les fumeurs du coin ne s’y étaient déjà donné rendez-vous ! Pour les allergiques, mieux vaut se réfugier à l’intérieur …

Nouvelles surprises : un curieux comptoir à l’entrée, composé de phares arrière de voitures artistiquement alignés et des arbres en pot, dont le tronc grimpe à l’étage à travers un trou circulaire percé dans le plafond !

De sympathiques vitrines aussi pour abriter la cave à vins – comme par hasard !(Vous confirmez, Gibbon ?). Sans parler des lieux d’aisance dont le papier-peint change de dessins en fonction de la couleur de la lumière : psychédélique !

Ambiance jeune et sympa. Même si le service est un peu cavalier, l’équipe semble particulièrement de bonne humeur. La musique entraînante n’y est sans doute pas étrangère. Une petite suédoise en profite pour se trémousser autour de la valise familiale, en attendant ses parents venus prendre le coup de l’étrier*, tandis qu’un habitué demande un grog pour juguler son rhume naissant … un traitement de cheval, en somme !

Pour conclure : allez-y au triple galop !

www.lespetitesecuriesparis.com

* Petit verre qu’on boit avant de partir.

 

 

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Coutume Instituutti

60 rue des Ecoles, 75005 Paris | Station vélib’ 5 rue de la Sorbonne | Dimanche de 10:00 à 18:00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 15

Situation : 16  | Cadre : 15 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il nécessite un certain dépouillement » pour « vote »
Rue des Ecoles, un dimanche : il fallait le vouloir ! Et tout ça pour trouver porte close : j’enrage ! Heureusement, mon cher et tendre aperçoit une faible lueur tout au fond et subodore une autre entrée : on contourne le pâté de maisons et c’est finalement au 31 rue Sommerard qu’on obtient notre Sésame. Sauvés !

Pourquoi la Finlande aujourd’hui ? Mais c’est leur Fête ! Déjà 98 ans d’existence en tant qu’état souverain : Hyvää itsenäisyyspäivää* ! L’occasion de trinquer avec un verre de glögi, vin chaud national – bon, il n’y a pas que du vin, mais contre les frissons hivernaux, on n’a jamais fait mieux !

Pourquoi un café alors ? Parce que c’est aussi le pays où l’on en consomme le plus au monde : 5 tasses par jour et par habitant, soit 12,9 kg par an, oui Madame !

Nous voilà donc dans un petit bout de Scandinavie au cœur du quartier latin. Volumes impressionnants, déco lumineuse et épurée qui rappelle la fraîcheur des grands espaces nordiques : reposant et même totalement « hygge », comme on dit ici, le top du bien-être parait-il …

L’ambiance est aussi chaude que celle d’un sauna du Grand Nord : accueil (international) par des passionnés du café, familles petit-déjeunant joyeusement sur les longues tables immaculées (bonnets rouges de lutins pour les plus jeunes !) et brochettes d’étudiants le long des baies vitrées (le nez dans leurs ordinateurs : tant pis pour la vue sur le musée de Cluny !)

Bon cru de café (mais au prix non proportionnel à la quantité), vrai latte avec un joli coeur sur la mousse (dommage qu’il soit servi dans un verre de cantine posé sur une soucoupe !), bonnes effluves de pipari ** et korvapuustit***, sans compter les appétissantes assiettes de pumpernickel-crème au raifort- crudités-poisson fumé- ou blini-crudités-viande rôtie-confiture d’airelles.

Pour conclure : un lieu qui ne vous laissera pas de glace.

www.institut-finlandais.asso.fr

* Joyeux jour de l’indépendance !
** Petits gâteaux aux épices de Noël *** Brioches à la cannelle

 

 

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Schmidt

Bertholdstraße 19a, 79098 Freiburg | Dimanche de 9:30 à 18:00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 11 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « S’en prendre au chef » pour « étêter » 

Premier dimanche de l’avent : de l’autre côté du Rhin, Freiburg vient d’ouvrir son marché de Noël. Après un concert d’applaudissements (on a chanté hier avec la chorale franco-allemande de la ville pour son quarantième anniversaire !), nous nous sommes levés en fanfare pour une balade tambour battant. Décorations de bois sculpté, céramiques multicolores, bougies scintillantes et autres produits artisanaux ; sous les lumières scintillantes, c’est un enchantement ! Mais le froid est vif, pour ne pas dire cinglant. Un costaud du diaphragme, debout devant une table haute en bois, siffle un verre de Glühwein* avec son compère au sourire aussi large que les épaules. Pas dans nos cordes ! Malgré les délicieuses effluves de girofle et de cannelle, nous préférons rentrer au chaud.

Dans cette partie de la vieille ville se trouve justement un établissement de renommée très ancienne. Un certain Gotthold Schmidt y a lancé les baguettes et croissants puis développé ses propres recettes de spécialités régionales. La tradition s’est poursuivie depuis : à voir le nombre de clients agglutinés devant les vitrines de chocolats et autres pâtisseries, c’est une bonne adresse !

Une petite salle au fond et une plus grande à l’étage permettent de s’isoler de l’agitation de la ville … et se réchauffer.
Epais tapis sur la moquette, rideaux de dentelle, coussins sur les sièges ou banquettes en demi-lune, tout est prévu pour le confort, même le vestiaire ! Quelques poinsettias** aussi pour la touche nature et colorée, mais – petit bémol – la déco manque un peu de charme.

Il est ailleurs : dans les discussions feutrées des consommateurs attablés devant d’appétissants (et imposants) gâteaux, l’accueil délicat de la serveuse et le raffinement de nos boissons. Sur un petit plateau argenté, une jolie tasse élancée et sa cuillère croquignolette, deux sachets de sucre Maison, sans oublier le verre d’eau, et, griotte sur le Strudel, une coupelle de crème Chantilly pour accompagner le café***. Pas si cher, finalement, la note, ni encore moins l’impression d’un établissement bas de gamme !

Pour conclure : allez-y si ça vous chante, amic’allemand …

www.cafeschmidt.de ; www.weihnachtsmarkt.freiburg.de

*Vin chaud   **Plante rouge appelée aussi « Etoile de Noël »
***Bien préciser « Expresso » sous peine de se retrouver avec une … baignoire !

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Une souris et des hommes

17 rue de Maubeuge, 75009 | Station vélib’ Carrefour Châteaudun | Dimanche de 10:00 à 19:00

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 14 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,10 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Elle est bonne à croquer » pour « dent »

C’est l’histoire de trois amis, une ancienne de Sciences Po et deux informaticiens. Un jour, ils décident de changer de vie. Les deux premiers mettent la main à la pâte et entrent chez Lenôtre et Dalloyau, tandis que le troisième se tourne vers la librairie. En mars 2014, notre trio de trentenaires ouvre sa propre boutique, un lieu qui doit nourrir le corps autant que l’esprit.
Mais au fait, d’où vient son nom ?
« C’est Damien qui l’a trouvé », explique Inès. « Nous en cherchions un qui soit original et lié à la littérature. Comme Régis m’appelait toujours « Souris », Damien a tout de suite pensé au roman de Steinbeck*.»

On est pourtant bien loin ici de la misère et des souffrances humaines.
Tout est reposant et lumineux ! D’inspiration scandinave, la déco blanche et épurée aurait presque des allures de laboratoire, s’il n’y avait le bois des tables et du parquet, les couleurs vives des pâtisseries en vitrine et les nombreux livres (de cuisine, romans ou albums – les plus jeunes ne sont pas oubliés !)

Avec beaucoup de discrétion et de gentillesse, la Souris nous apporte nos cafés, leurs pots à lait de porcelaine blanche et le petit kugelhof à partager.
Des clients passent prendre leur commande ; une maman entre avec sa (volumineuse) poussette se renseigner sur les bons-cadeaux « Cours de cuisine » (avis aux amateurs : si vous voulez devenir experts dans l’utilisation d’une poche à douille, le foisonnement d’une guimauve ou la réalisation d’un streusel, c’est tous les mardis soirs !) … pendant que sa fillette s’extasie devant la petite porte de la souris au pied du comptoir.
Une étudiante s’installe pour une p(r)ose sucrée – cheese-cake (sans gluten) et ordinateur (avec wifi) -, tandis qu’un couple d’américains brunche dans le coin sofa.
Tout est frais, bien présenté et fait maison.

Pour conclure : un lieu INEStimable … qui vous sourit.

www.unesourisetdeshommes.fr

* « Des souris et des hommes»

 




Brasserie d’Auteuil

78 rue d’Auteuil, 75016 Paris | Station vélib’ 76 rue d’Auteuil | Dimanche de 9:00 à 2:00

Note globale : 14

Situation : 14  | Cadre : 15 | Accueil : 13 | Ambiance : 11 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,90 €

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il est sur les dents » pour « émail »

Envie d’une petite place au soleil en cette fraîche matinée de novembre. Porte d’Auteuil, une brasserie a justement ouvert l’été dernier. Installée dans l’ancienne gare, elle en a gardé le charme, avec son toit pointu et ses lanternes. Atout plus : sa large terrasse ensoleillée abritée par un immense store vert et entourée de plantes exotiques. On dirait le sud !

Personne ce matin, Paris reste encore hébétée par les événements de l’avant-veille. Seuls quelques passants se précipitent au kiosque central, en quête des dernières nouvelles. Nous nous réfugions dans notre café du jour. Un immense bar fait face à l’entrée dans une première salle toute aussi monumentale, à la déco style récup’. Un peu hall de gare à vrai dire. Glaciale, même, malgré les plantes dégringolant des suspensions en rotin qui le surplombent – d’ailleurs, elles frémissent avec les courants d’air. Nous aussi.

La salle voisine est plus chaleureuse avec ses longues tables blanches devant de grandes baies vitrées, mais le couvert y est déjà mis ; quant au salon de billard du fond, il nous parait bien sombre : va pour le bar !

Avec beaucoup de nonchalance, l’unique serveuse nous apporte nos cafés servis dans de (petits) verres de cantine. Ils sont certes accompagnés de (grands) verres d’eau … de cantine eux aussi ! Quant aux sucres et cuillères, ils sont plantés dans un pot : pas vraiment la grande classe …

Le barman semble perdu derrière son comptoir mais attentif. Pour répondre à nos questions, il nous invite à monter voir le roof top.
Et là, coup de cœur ! Au milieu des orangers, pieds de vignes et plantes vertes, de larges banquettes en bois aux coussins colorés et chaleureux, des fauteuils en osier à déplacer selon les envies et des parasols chauffants en vue des frimas. Un cocon de verdure à l’abri du trafic de la ville et de ses tracas. Un vrai havre de paix …

Pour conclure : brasse peut-être mais rit peu.

www.auteuil-brasserie.com/

 




Dernier bar avant la fin du monde

19 avenue Victoria, 75001 | Station vélib’ en face | Dimanche de 10:00 à 0:30

Note globale : 16

Situation : 16  | Cadre : 18 | Accueil : 15 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Eclaire au café » pour « Néon »

2012, l’apocalypse est annoncée ! Oui, je sais, on l’attendait déjà en 2000, mais là c’est du sérieux (le calendrier maya), et c’est pour le 21 décembre : plutôt que de s’apitoyer en attendant le funeste jour, de jeunes quadras rachètent une ancienne galerie d’art mitoyenne du Théâtre du Châtelet et ouvrent ce bar pour partager leur passion de la littérature fantastique.
«Le Dernier Restaurant avant la fin du monde», titre d’un ouvrage de science fiction, leur inspirera le nom …

Dehors, une grande terrasse comme tant d’autres … mais c’est pour mieux nous surprendre une fois entrés, quand R2D2* nous invite à «déposer nos armes» : bienvenue dans un univers parallèle !
Sur plusieurs niveaux, d’impressionnants fauteuils (quoique usés !) Pas d’écrans, mais des reliques (Saint Graal, philtres, potions et squelettes), des jeux de société, de cartes ou de rôles, et des livres, de Jules Verne au Seigneur des anneaux en passant par des comics ou mangas (qu’on peut tous emprunter) : on se croirait dans la bibliothèque d’Indiana Jones, un vrai décor de film !

L’immense salle est déserte en ce début de matinée. Seul un trio est occupé à jouer, avec, en fond sonore, le générique de la Guerre des étoiles … sous l’œil d’un monstre humanoïde à tête de seiche, tentacules de pieuvre et ailes de dragon** !

Le Droïde de service nous indique la page intérieure du «Kraken Tribune», posé en guise de set. Surprise : c’est la carte ! Mais il faut être un vrai geek pour en saisir les subtilités. Cocktails avec ou sans alcool (Jedi, Poison Ivy ou Gargle Blaster Pan-Galactique), restauration vegan ou sans gluten, il y en a pour tous les goûts.

Sur ses conseils, je me risque dans les entrailles, un véritable labyrinthe éclairé au néon façon guerre des étoiles :
au premier sous-sol, l’ambiance est futuriste et l’atmosphère digne d’un vaisseau spatial de Stargate.
Au second, c’est plus rustique avec une taverne médiévale et ses tables en bois et fûts de bière. Il y a aussi un dragon et le trône de fer de Game of Thrones, tandis qu’une pancarte précise : «Ne nourrissez pas le troll» …
Et pour ceux que la fin du monde effraie vraiment, il y a même … un bunker anti zombie !

Pour conclure : un vaisseau spécial au cœur de Paris.

* Le gentil robot de Star Wars.
** Cthulhu, créature imaginée par Lovecraft.

www.dernierbar.com
http://www.youtube.com/watch?v=BHHLy0ZSTIU%5B%2Fyout

 




Le Bel aujourd’hui

19 rue Ernest Renan, 22 220 Tréguier | Samedi de 10:00 à 19:00

Note globale : 15 | Situation : 15 | Cadre : 14 | Accueil : 16 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,70 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il pèse son poids » pour « Livre »


Le bel aujourd’hui, c’était … hier ! Avant de repartir, nouvelle halte dans cette jolie cité de caractère nichée entre fleuves et mer. Elégantes demeures à colombages, venelles pavées, jardins cachés et belles librairies anciennes où il fait bon s’attarder … et puis une autre, plus surprenante : un café-librairie ! De quoi conjuguer deux de nos plus grands plaisirs …

C’est en 2005 qu’une boulangère bio décide de changer de vie pour se consacrer à sa passion : la littérature. Avec sa sœur, elle ouvre cette boutique et lui donne ce nom qui sonne bien à leurs yeux – dont elles découvriront plus tard que c’est aussi celui d’un des poèmes les plus emblématiques de Mallarmé.

Depuis, la cadette propose des textes d’ici et d’ailleurs, tout en partageant ses coups de cœur. Mais pas seulement ! Chaleureuse, elle aime créer du lien et accueille régulièrement des auteurs, peintres ou musiciens : pour la rentrée littéraire, un concours d’écriture, une dédicace ou une expo dans la petite galerie accolée au magasin.

Les enfants ne sont pas oubliés qui ont leur coin dédié, avec des bibliothèques à leur taille et des jouets issus du commerce équitable. Deux d’entre eux construisent justement une tour de kaplas sur l’épais tapis, entre le château fort et le cheval à bascule. Certains jours, Léonie propose des lectures ou concours de dessins : « Les gâteaux d’anniversaire » pour le dernier, histoire de fêter les dix ans de la boutique … avec goûter de remise des prix !

Au fond, près du comptoir tout de rondeur et de bois clair, quatre petites tables entourées de livres donnant sur un patio : l’espace est certes limité, mais lumineux et convivial ; idéal pour bouquiner ou échanger avec ses voisins, façon café littéraire … pour peu qu’on y trouve une place !

Nos boissons arrivent sur un plateau : les tasses sont joyeusement bigarrées et ma cafetière individuelle à piston de bon augure (de quoi remplir au moins trois tasses !), le jus de raisin de mon cher et tendre se révèle délicatement parfumé. De quoi attendre tranquillement un beau lendemain …

Pour conclure : une bonne adresse que je vous livre !

librairie-lebelaujourdhui.blogspot.com/

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Maison de Jeanne

24 rue Ernest Renan, 22 220 | Dimanche de 11:30 à 19:00

Note globale : 15

Situation : 15  | Cadre : 16| Accueil : 16 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 1,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Souvent donnée, jamais rendue » pour « Heure »

 

Changement d’heure et même … d’époque ! A l’occasion d’une escale sur le Jaudy, remontant la grand rue de la capitale du Trégor jusqu’à sa cathédrale St-Tugdual, notre œil (de lynx) repère l’ardoise posée devant une vieille maison à pans de bois: «Vente de crêpes». Pourtant rien ne laisse augurer d’une boutique…

Passée la lourde porte, nous voilà propulsés un siècle avant ; pour un peu, on se croirait chez une lointaine grand-tante : la salle n’est ni très grande ni très claire (les ouvertures sont étroites et les poutres et meubles très sombres), mais rustique et authentique. Deux longues tables attendent les groupes tandis que les deux autres, rondes, s’offrent aux solitaires ou aux duos. Un vieux fourneau et une grande cheminée de granite complètent le mobilier – où devant l’âtre, des conteurs viennent animer les veillées durant les longues soirées d’hiver.

Des ustensiles et autres bocaux de confitures garnissent les étagères, tandis que d’anciennes photos de Trégorroises en costumes ornent les murs de pierres. L’un des ouvrages mis à disposition des clients nous apprendra que leurs «Touken» de dentelle, ces étonnantes coiffes à deux ailes, étaient destinés à cacher aux regards les cheveux considérés comme des «allumettes du diable». Voilà une maison qui ne manque pas d’âme …

Une bonne odeur de galette emplit l’espace : dans le coin cuisine ouvert sur la salle, la patronne s’active sur son billig. Impossible de résister : à la boisson prévue viendra s’ajouter une crêpe au miel de châtaignier ou de sarrasin (bien parfumé, mais fort de caractère !) Etonnamment, les assiettes sont en papier et les couverts en bois : recyclables, certes, mais moyen pour l’œil et le palais (Merci, les écolos !!) Heureusement, le contenu, lui, n’est pas en carton, plutôt goûteux même …

Nos breuvages sont servis dans des bolées. Le jus de pomme artisanal de mes compères se révèle d’une grande finesse ; pour moi par contre, ce n’est plus un café, c’est une baignoire ! Mais bon, c’est raccord avec le cadre …

Les produits proposés sont tous locaux ; on peut aussi les emporter (Ah, leurs lichouseries bretonnes !) : une cuisine de tradition, simple et fraîche, à l’image de l’hôtesse de la maison aussi tranquille et agréable que sa demeure.

Pour conclure : cote d’amour en Côtes d’Armor.

dilka.over-blog.com/article-treguier-capitale-du-tregor-111028936.html

 

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Le hibou

16 Carrefour de l’Odéon, 75006 Paris | Station vélib’ 6 rue des quatre vents |

Dimanche de 8:00 à 23:30

Note globale : 14

Situation : 16  | Cadre : 14| Accueil : 13 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Passa les menottes » pour « Tâta »

 

Nom d’une chouette en carton, voilà de quoi me donner envie de prendre la plume: une vraie terrasse ! Pas quelques tables en rang d’oignons sur un trottoir où l’on se fait marcher dessus ! Et chauffée en plus – option appréciée en ce jour ! On n’y est pas non plus asphyxié par les pots d’échappement car elle est en retrait du carrefour, et pourtant bien au cœur de l’animation germanopratine.
D’ailleurs, c’est un vrai show-off : « Qui c’est déjà ? » Ici, on vient pour voir autant qu’être vu : les élégances locales, hommes politiques (le Sénat n’est pas loin) ou acteurs (l’Odéon est tout proche). Comme le quartier, l’établissement est dans l’air du temps de ce qui est à la mode en ce moment dans la capitale. Les touristes ne s’y trompent pas qui affluent à tire d’ailes…

Si la façade est bleue de bleue, l’intérieur est noir … très noir ! Même les chaises de bébé à l’ancienne ! Déprimés s’abstenir, presbytes également : difficile de déchiffrer la carte ! Une fois l’œil habitué à l’obscurité, on apprécie le décor : parquets, boiseries, portraits XIXème et lustres à pampilles ; quelques éléments plus inattendus aussi, tels ces volatiles naturalisés qui semblent surveiller le bar ou cette grande table d’hôte (plus accueillante !) dans la pièce du fond …

Un large escalier de bois sombre mène à l’étage vers une salle plus intime, un salon « cottage » avec cheminée et un autre bar à cocktails. De drôles d’oiseaux aussi, empaillés ! De quoi donner la chair de poule à ceux que cela Effraie … Pour le sous-sol, un « One Way » indique la voie. On accède aux ténébreux lieux d’aisance : lavabos à l’ancienne au centre, cabines de chaque côté. A gauche, les dames ; à droite, les messieurs … quand on parvient à décrypter les pancartes !

Pour se remettre de ces pérégrinations, un petit noir ! (On reste dans le ton !) Pas de biscuit ou de carré de chocolat pour l’accompagner, juste un verre d’eau. Le crème de mon cher et tendre est quant à lui servi sans soucoupe pour la bagatelle de 5,80 €. On ne le prendrait pas pour un pigeon ? Attention, ce n’est pas un perdreau de l’année, il pourrait bien leur clouer le bec ! Mais nos breuvages s’avèrent excellents et la musique doucement jazzy nous fait oublier cette note.

Pour conclure : un endroit plutôt chouette !

www.lehibouparis.fr

 

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Le Chantefable

93 avenue Gambetta, 75020  | Station vélib’ Mairie du XXème | Dimanche de 8:30 à 1:00

Note globale : 14

Situation : 12  | Cadre : 14 | Accueil : 17 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 13

Prix d’un café : 2,10 €

 

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Prélude pour violon » pour « Ebriété »

Amoureux de l’Art Déco, cette brasserie est pour vous ! A deux pas du théâtre de l’Est parisien, elle vous plonge dans le Paris des années 30. Mieux encore : on y sert encore tard le soir. L’ardoise est franchouillarde et met en appétit : idéal pour un souper après une pièce (par contre, il en faudra plus d’une pour régler !)

Autrefois taverne, les poètes du quartier s’y réunissaient pour chanter des fables. Des reproductions de Toulouse-Lautrec l’agrémentent désormais lui donnant un charme particulier. Des banquettes de moleskine, on en profite d’autant plus qu’elles sont démultipliées par de grands miroirs. Toute une époque !

Un petit d’homme, haut comme deux pommes, déboule en courant et grimpe sur une chaise en criant joyeusement « Café ! » (le premier mot qu’il a prononcé, qui sait ?!!). Sa mère accourt en expliquant : « C’est la place où on est d’habitude ! ».
Ils retournent sur la terrasse rejoindre le reste de la famille. Un peu en retrait de l’avenue, juste en face du square et sous un beau ciel azur : pour la vitamine D, c’est quand même mieux qu’une cuillérée d’huile de foie de morue, non ?

Un vieillard entre.
– Ca fait belle lurette qu’on vous a pas vu, Lucien ! Un café ? interroge la serveuse.
– Oui, Madame Sophie, avec deux sucres et un verre d’eau !
Il nous aperçoit alors et salue avec trois doigts sur le chapeau :
– M’sieur, Dame !

La demoiselle court d’une table à l’autre, toujours souriante. Gilet noir multi poches et long tablier blanc, elle est raccord avec le cadre. Un bistrot resté dans son jus, bruyant mais chaleureux, avec une ambiance familiale et une clientèle d’habitués : une bonne maison, en vérité !

Pour conclure : une serveuse à fables.

http://www.chantefable.fr/