Le Pavillon des Canaux

39 quai de la Loire, 75019 Paris | Station Vélib’ 22 rue Euryale Dehaynin | Tous les jours de 10:00 à 1:00 (Dimanche jusqu’à 22:00 seulement)

Note globale : 12

Situation : 15  | Cadre : 15 | Accueil : 8 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 8

Prix d’un café : 2,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Passe à table en premier » pour « entrée »

Quelques tours de roues le long du bassin de la Villette (notre ancien quartier !) sur la large piste cyclable qui en fait le tour. Des kayakistes glissent sur l’eau tandis que des boulistes s’adonnent à la pétanque sous les tilleuls. D’élégants bateaux sont amarrés au (mini) port de plaisance que des mouettes survolent avec des cris éraillés. On se croirait en vacances …

Une charmante petite bâtisse nous intrigue, c’est l’ancien pavillon des éclusiers. Assis sur les marches du perron face à la terrasse pavée, un serveur grille tranquillement une cigarette.
Une grande ardoise nous invite à entrer. Surprenant, l’intérieur ! Vintage et coloré, comme pourrait l’être celui d’une grand-mère un peu loufoque. On y circule librement du rez-de–chaussée à l’étage,  jusqu’au grenier. Et partout, des tables, du salon à la salle de bains en passant par les chambres à coucher ! On peut ainsi s’installer à la cuisine face à la vieille gazinière, sur le fauteuil-trône du salon ou un lit en fer forgé (voire de bébé pour les plus jeunes) et même … dans une baignoire à pieds !
Papiers peints colorés, meubles dépareillés et plantes suspendues, c’est convivial et chaleureux. Quelques idées sympas aussi comme ces abat-jours retournés en guise de lustres ou cette valisette ancienne ouverte collée au mur en guise d’étagère.

Des affiches annoncent moult ateliers de dégustation ou d’œnologie, yoga ou sophro, coiffure ou déco, c’est un vrai lieu de vie. La carte nous promet par ailleurs le café d’un célèbre torréfacteur de la capitale. Pas de chance, la machine est en panne aujourd’hui. Mon expresso sera remplacé par un café filtre insipide et le crème de mon cher et tendre, un jus de fruits rouges bien décevant. Quant au gâteau au miel et à la banane destiné à les accompagner, s’il est original, il se délite et colle aux doigts – d’autant plus qu’on n’a pas de couverts. Pas de plateau non plus, bien qu’on ait dû aller chercher nous mêmes nos boissons et en-cas : le service s’avère très improvisé !

Pour conclure : atypique pour écluser un verre.

http://www.pavillondescanaux.com

 




Salon du Panthéon

13 rue Victor Cousin, 75005 Paris | Station Vélib’ 22 rue Cujas | Du lundi au vendredi de 12:30 à 18:30

Note globale : 16

Situation : 14  | Cadre : 17 | Accueil : 17 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 3,00 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Etait muet de naissance » pour « cinéma »

 

Moteur : « En avant première, la palme des cafés-ciné est décernée à …
notre collègue, non seulement professeur mais aussi ressource ! »

Au Panthéon des bonnes adresses, une salle d’art et d’essai créée en 1907 dans un ancien gymnase de la Sorbonne, dont Sartre fut l’un des habitués (du ciné, pas du gymnase !!) Salle légendaire des cinéphiles parisiens, totalement rénovée en 2006, elle a conservé le caractère désuet de sa façade avec ses lettres néons et sa caméra en ferraille.

– Entrons !
– Dans un cinéma ?
– Oui !
– Mais quel rapport avec le café ?
– Patience ! …

Inutile de prendre un ticket, même si on passe devant le caissier pour monter au premier étage – pas de tapis rouge ni même d’ascenseur – pour découvrir un immense salon de thé : c’est l’ancien grenier réaménagé puis décoré, dit-on, par Catherine Deneuve elle-même.

Surprenant, car immense et intime à la fois : de larges canapés invitent à la détente, tandis que photos, livres et magazines sur le 7ème art incitent aux échanges. Zoom sur les consommateurs : prod’, réal’, distrib’, acteurs et journalistes y font souvent Salon … de quoi se faire un film !

La salle est toute en longueur : normal, on est juste au-dessus du cinéma. Mais pas d’écran au fond, juste une grande baie vitrée découvrant un petit patio plein de charme.

C’est l’heure du déjeuner, l’occasion de faire dînette avec quelques plats, salades ou gâteaux (penser à réserver, c’est vite complet !) Mais on peut aussi venir l’après-midi pour prendre un café (en V.O*) après un film ou entre deux réunions. Par contre, les matinaliers devront ronger leur frein et le ouiquende, c’est … Coupez !

Pour conclure : pas commode d’y monter avec des Cannes.

*Version Ottilie !

http://www.whynotproductions.fr/pantheon/page.php?id=25&PHPSESSID=7202488b70faaa1274c409ab25325c85




Brûlerie du Gros horloge

8 rue massacre, 76 000 Rouen | Station Cyclic Place du Vieux Marché | Samedi de 9:00 à 19:00

Note globale : 13

Situation : 13  | Cadre : 14 | Accueil : 11 | Ambiance : 12 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 1,20 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Breuvage qui fait dormir quand on n’en prend pas » pour « café »

Petit froid sec et grande braderie : deux bonnes raisons de chercher un endroit où se poser … sans compter la troisième, mon billet du OUI-quende !

A quelques pas du Gros Horloge, des sacs de café en toile de jute empilés devant une pittoresque boutique, voilà qui est plutôt de bon augure ! C’est celle de passionnés qui, depuis plus de 80 ans (enfin, leurs prédécesseurs et eux !) assemblent et sélectionnent avec soin une vingtaine de variétés du monde qu’ils torréfient à l’ancienne, au charbon.
What else ? Ils les proposent en vrac ou en capsules bio recyclables, toutes faites ou à créer – compatibles avec nos machines, ajouterait Gorgeous George !

Mais cette Brûlerie est aussi un magasin de tisanes et de thés ; le mur du fond est d’ailleurs entièrement recouvert des célèbres boîtes rouges des frères Dammann, numéro un mondial : pas moins de trois cents variétés ! Quelques idées de cadeaux aussi : de ravissantes cafetières ou théières et des chocolats, nougats, pâtes de fruits ou confitures pour les accompagner.

Les consommateurs se perchent sur les tabourets du comptoir (sous une kyrielle de cages à oiseaux) ou s’installent sur les chaises dépareillées du fond face à trois vieux guéridons. Soit deux + six = huit places assises, plus les quatre autres à l’extérieur (pour les courageux !) : mieux vaut ne pas venir en nombre !

Quant à la dégustation sur place, aucun choix : seul un mélange italien est proposé, pour ne pas dire imposé – plutôt singulier pour une brûlerie ! (C’est le cas de le dire !). Et mieux vaut éviter de trop se désaltérer … au risque de devoir courir jusqu’à la place de la cathédrale pour se soulager !

Alors certes, l’endroit n’est pas dépourvu de charme, mais le concept de ce type d’enseigne, c’est quand même le conseil, la variété et la qualité du café. Où sont les deux premiers ?

Pour conclure : une brûlerie qui manque de chaleur.

http://www.brulerie-gros-horloge.fr




Le Saint M’

34 Cour Saint Emilion, 75012 Paris | Station Vélib rue François Truffaut | Dimanche de 9:00 à 1:00 |

Accessible  symbole-handicap

Note globale : 15

Situation : 17  | Cadre : 14 | Accueil : 15 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « il se noie dans un verre d’eau » pour « vin »

Il est 9 heures, Bercy s’éveille …
Après avoir traversé son parc aux plantations multiples (avec des vignes pour rappeler la fonction première du lieu – ils ont même gardé les rails des anciens chais !), on atteint le nouveau « Village » essentiellement constitué d’une jolie rue pavée et piétonne. Ici se trouvait donc, jusqu’en 1960, un immense marché vinicole. Les entrepôts de pierre ocre où l’on stockait les fûts ont été réhabilités à la fin des années 90 pour devenir des boutiques, des bars ou des restaurants : une belle réussite architecturale !

L’un d’eux est déjà ouvert : charpente et pierres apparentes, il a conservé son cachet d’origine.
Avec, pour le confort et la convivialité, des banquettes, des fauteuils de velours rouge et de grandes tables collectives.
On regrette juste la pénombre et les changements continuels de lumière derrière le comptoir : fatigant pour les yeux !

Heureusement, il y a les terrasses. Une petite à l’entrée, stratégique, pour profiter de l’animation de la rue piétonne.
La seconde, nettement plus spacieuse, surplombe une vaste esplanade. Plus calme aussi et aux tables plus espacées :
un havre de paix après le fourmillement de la Cour Saint Emilion. Sur la gauche, on aperçoit le musée des Arts forains           (à l’ouverture malheureusement limitée, mais sinon, quelle féérie ces carrousels Belle Epoque, ces automates et autres scénographies incroyables !)

Retour à la carte : pas de brunch avant 11 h, mais une formule petit-déjeuner à 4,20 € avec une boisson chaude et deux tartines-beurre-conf’. Quand on réalise que le café-crème est à 5 €, on n’hésite pas longtemps. Bien joué : le pain est frais et le beurre de qualité. C’est LE bon plan !

Pour conclure : un café qu’on M !

http://www.lesaintm.com

 

 




La Cigale

La Cigale, 4 place Graslin, 44 000 Nantes | Station Bicloo rue Racine | Dimanche de 7:30 à 0:30

Note globale : 15

Situation : 16  | Cadre : 17 | Accueil : 11 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 2,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Timbre estival » pour « cigale »
Un Grand Eléphant, une Raie Manta et un Serpent des Mers : de bien curieuses machines se sont installées sur l’île de Nantes, entre les bras de la Loire, inspirées de Jules Verne, célèbre natif de la ville, et Léonard de Vinci, génialissime peintre et inventeur.
Un autre animal les avait précédés bien avant, le 1er avril 1895 très exactement : une Cigale qui n’a cessé de chanter depuis sur la jolie place pavée de l’Opéra. Conçue par un célèbre architecte-céramiste local, cette brasserie transporte ses visiteurs à la Belle époque : stucs dorés, boiseries, miroirs et céramiques (dont certaines illustrent la fable qui lui a donné son nom) ; le cadre est flamboyant !

A l’origine, elle attirait les bourgeois et les comédiens du théâtre d’en face. Les surréalistes aussi adoraient l’endroit, Prévert et Breton y avaient même leur table. Puis des cinéastes ont profité de son fabuleux décor pour y tourner quelques scènes, dont Jacques Demy et sa « Lola » et Agnès Varda et son « Jacquot de Nantes » (Sur l‘enfance du précédent !)

Coup de théâtre : en 1964, la Cigale est transformée en self-service ; heureusement, elle est aussi classée monument historique, cela va la sauver. Menacée d’abandon dans les années 70, elle renait de ses cendres vingt ans plus tard et devient une véritable institution dans la Cité des Ducs.

Toujours lieu de rencontre des personnalités du monde des arts, on y vient aussi pour un petit-déjeuner en touriste, un brunch en famille, un repas d’affaires ou un dîner en amoureux (Pour ce dernier, préférer le petit salon à gauche en entrant, moins bourdonnant que les grandes salles !)
Beaucoup d’attente (malgré une armée de serveurs en tablier blanc et gilet noir multi-poches aussi virevoltants qu’inefficaces !) mais des produits régionaux savoureux, avec une mention spéciale pour le chocolat maison, le crémet nantais (spécialité fromagère) et le caramel au beurre salé … comme la note : mieux vaut être cigale que fourmi ici !

Pour conclure : vous en sortirez en-chanté !  

http://www.lacigale.com

https://www.youtube.com/watch?v=oN-g77Dy380

 

 




Black Pearl

Sur le Port, 22 700 Perroz-Gireg | Tous les jours, du 1er avril au 30 septembre |Dimanche de 10:00 à 2:00

Note globale : 16

Situation : 17 | Cadre : 17 | Accueil : 17 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 1,50 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Parfois réduit en miettes » pour « thon »

Black Pearl en vue : à l’abordage ! Bon, en fait, ce n’est pas un bateau de pirates (malgré la tête de mort de son drapeau noir en guise de bienvenue !) ; son propriétaire en a bien eu l’idée mais il a dû changer de cap : trop cher et trop grand. Alors va pour cette élégante goélette en bois !

Ce Géo Trouve-tout des mers (il a inventé un moteur hybride pour bateaux !) est allé bourlinguer jusqu’en Turquie pour dénicher cette perle. Un bijou de 30 mètres sur 6, si imposant qu’il a dû attendre un très important coefficient de marée pour passer l’entrée de ce port costarmoricain large de « seulement » 5,85 m !

L’ancien restaurateur et voileux a jeté l’ancre dans cette petite station balnéaire avec l’idée de conjuguer ses deux passions. Et transformé le vieux gréement en bar à vins … sur l’eau ! Mais pas seulement : de belles mousses (que ceux qui n’en ont jamais bu me lancent la première bière !), du whisky (pour les compères du capitaine Haddock), des coupettes de champagne (pour les grandes occasions – ou pas !) ; on peut même boire la tasse (de café) … pour me permettre d’écrire un petit billet !

Et pour éponger ces breuvages, qu’est-ce qu’on nous propose ? Des fruits de mer – huîtres, sardines, crevettes et bulots (la Criée est en face !) – ou des nourritures plus terrestres, planches de charcuteries et fromages. Nom d’une palourde à l’oseille, ne pas goûter, c’est pêcher !

Alors on traverse la passerelle sans hésiter pour un expresso, un lunch ou un « aperroz », et on en profite pour explorer le bateau de la cale au carré : fans de Pirates des Caraïbes, il est pour vous ! Sur le pont supérieur, vous pouvez prendre la barre. Pas besoin d’avoir le pied marin tant il est solidement amarré au ponton, et aucun risque de mal de mer ! Sur les coussins bien confortables, on peut assurément se la couler douce …

Pour conclure : la perle de l’Armor !

https://www.facebook.com/BLACK-PEARL-303081506550997/

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NB. Repris en mars 2018 par un couple de perrosiens, il est devenu GwadaBreizh.




Indiana

2 place de la Porte de Saint Cloud, 75016 Paris | Station vélib’ devant ! | Dimanche de 8:00 à 1:00

Note globale : 13

Situation : 10  | Cadre : 14| Accueil : 13 | Ambiance : 13 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,70 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Tient la corde » pour « arc »

Un saloon ! Au cœur de la capitale ! Notre œil de lynx l’a repéré de loin ; on laisse nos montures à l’entrée. Dehors, quelques squaws tout juste sorties de leur réserve s’échangent des signaux de fumée, leurs peaux rouges déjà grillées par le soleil. Nous franchissons le seuil et pénétrons en territoire américain : décor tipi-que, univers ethnique et coloré, à dominante noir et orangé ; tableaux de flèches, totems, calumets et même un tomahawk décoré de rubans et de plumes.

Voilà qui nous change de la tristissime Porte de Saint Cloud !

En veste à franges et mocassins, un apache accoudé au comptoir descend de l’eau de feu, tandis que deux papooses l’évitent en riant, avec des ruses de sioux … sous le regard sévère du grand Manitou prêt à leur voler dans les plumes.

Des voyageurs sont attablés devant un solide breakfast (Ah ! La native food de l’ouest !) mais on peut aussi le prendre à la française, avec la traditionnelle baguette, voire sans gluten (Rossella, c’est pour toi !) Quant aux lève-tard, ils ont le choix entre un brunch « ordinaire » ou « détox » (saumon fumé, galettes de quinoa et salade d’agrumes ajoutés aux boissons).

Une tribu entière se présente et attend bruyamment devant le bar, en file indienne. La serveuse les place avec diligence et part en flèche – des fois qu’ils s’impatientent et déterrent la hache de guerre ! Car-quoi, elle n’a pas envie d’y laisser des plumes …

Mais l’heure de la ruée vers l’ouest a sonné : en selle sur nos bisons d’acier !

Pour conclure : un café original dans un secteur ouest terne.

http://www.indianacafe.fr/restaurants-clubs/46/saint-cloud.html

 




L’Arrosoir

75 avenue Daumesnil, 75012 | Viaduc des Arts  |  Dimanche de 7:30 à 0:30 |  Station vélib’ 124 rue de Charenton

Note globale : 15

Situation : 13  | Cadre : 16 | Accueil : 15 | Ambiance : 16 | Qualité du café : 14

Prix d’un café : 2,30 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Il augmente chaque année » pour « Age »

Un anniversaire, ça s’arrose : quelle meilleure adresse que celle-ci ? Nous y donnons donc rendez-vous au héros du jour et sa dulcinée. A deux pas de la gare de Lyon (pratique quand on a un train !) et sous le Viaduc des Arts. Construit à l’origine pour soutenir la ligne Paris-Strasbourg puis laissé à l’abandon, il a finalement été restauré dans les années 90 pour abriter dans ses arches de nombreuses boutiques d’art et d’artisanat ainsi que deux cafés-restaurants … dont cette magnifique brasserie.

La terrasse est tentante pour des parisiens en mal de vitamine D ; au soleil ou à l’ombre (voire chauffée en hiver) et suffisamment loin de l’avenue pour ne pas trop pâtir du trafic.
Mais sous les grandes voûtes de pierres, avec ses immenses verrières, son joli bar à l’ancienne et ses meubles en bois fleurant bon la récup’, l’intérieur est tout aussi attrayant : rustique et chaleureux ! Des volumes généreux donc, mais aussi quelques tabliers de jardiniers, présentoirs à graines et arrosoirs pour la touche champêtre.
Sur la mezzanine, un espace plus intimiste accueille les groupes (un bon plan célébrer un événement !) tandis qu’en bas, les tables sont plus espacées mais les banquettes tout aussi confortables. Beaucoup de bruit et d’animation : typique de la vie parisienne !

Alors, café, entrecôte ou brunch ? A presque midi le dimanche, c’est plutôt le dernier : on démarre avec une corbeille de tartines-beurre-confiture complétée d’un mini pudding, d’une orange pressée et d’une boisson chaude. Vient ensuite l’assiette abondamment garnie d’œufs brouillés, de saumon, saucisses, salade et fromage, sans oublier les pommes de terre qu’on n’a pas sautées, et on a bien fait ! Enfin pour la note sucrée, une crêpe accompagnée de compote, fromage blanc et Nutella. Pas de viennoiseries mais du fait maison de qualité … et copieux : une petite ballade digestive sur la coulée verte située juste au dessus sera la bienvenue !

Pour conclure : heureux comme des oiseaux sur le brunch.

http://www.restaurant-larrosoir.com




Le Café Pouchkine

155 bd Saint-Germain, 75006 Paris | Station Vélib 141 bd Saint Germain | Dimanche de 9:00 à 23:00 |

Accessible  symbole-handicap

Note globale : 15,5

Situation : 15  | Cadre : 16 | Accueil : 16 | Ambiance : 15 | Qualité du café : 15

Prix d’un café : 3,80 €

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Grand père slave » pour « Papyrus »

 

Années 50 : de nombreux artistes fréquentent un certain Кафе Пушкинъ (Café Pouchkine), mais il finit par disparaître, y compris de la mémoire des moscovites …
Années 80 : diplômé des Beaux-Arts à Paris, Andrey retourne sur les terres maternelles vendre ses toiles et s’improvise guide pour gagner sa vie. Tous les touristes hexagonaux lui demandent d’aller boire un chocolat dans ce fameux café qui n’existe pourtant plus : c’est qu’entre temps, Gilbert Bécaud a gravé « Nathalie » dans les sillons ! Les paroles leur trottent dans la tête et le jeune artiste se rappelle sa grand-mère qui lui avait parlé de ce café.

Ses tableaux se vendent bientôt comme des petits pains et il acquiert des restaurants dont en vrai esthète, il soigne la déco ; sa « French touch » fait un tabac. En 1999, un emplacement de prestige se libère à deux pas de la statue d’Alexandre Sergueïevitch Pouchkine : le jour du bicentenaire de la naissance du grand poète, il y fonde ce qui deviendra une institution … et Bécaud fait le déplacement !
Années 2010 : de retour à Paris, il ouvre des succursales dont celle-ci.

Cadre intimiste et baroque, boiseries revisitées, moulures Grand Siècle, lustres d’inspiration Louis XV, samovar ancien et miroir majestueux : on est transporté dans la Russie impériale.
Vêtue d’une blouse au col si caractéristique, une jeune slave nous souhaite le bonjour dans la langue du poète. En cette heure matinale, nous sommes les premiers et pouvons profiter de la musique aux accents mélancoliques, tout en savourant des yeux les alléchantes pâtisseries : Sirniki, petit chausson au fromage blanc, Bostock, brioche fourrée de crème d’amandes et de myrtilles, Vatrouchka, pâte feuilletée garnie de crème légèrement citronnée, Koulitch, brioche traditionnelle aux fruits confits ou Medovick, biscuit au miel de sarrasin et à la confiture de lait (le best seller de la maison !) Certes, tout cela n’est pas donné mais semble justifié au regard de la qualité …

Pour conclure : star du pays des Tsars.

www.http://cafe-pouchkine.fr

http://www.france2.fr/emissions/comment-ca-va-bien/videos/societe_la_russie_a_paris_19-11-2015_986504




Café du Trésor

9 Rue du Trésor, 75004 | Station vélib’ : 50 rue Vieille du Temple | Dimanche de 12:00 à 1:00 | Accessible  symbole-handicap

Note globale : 13

Situation : 17  | Cadre : 14 | Accueil : 8 | Ambiance : 14 | Qualité du café : 12

Prix d’un café : 2,50 E

Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’ : « Endroit de rêve » pour « Lit »

En ce dimanche de Pâques, ce n’est pas un œuf qu’on a déniché, mais un véritable trésor : une impasse piétonne joliment arborée et fleurie, à deux pas de la place des Vosges. Jadis y vivait le père du favori de Louis XIII (Vous suivez ?) dans l’hôtel particulier duquel, deux siècles plus tard, on découvrit un vase de cuivre rempli de pièces d’or, un véritable pactole … D’où le nom !

Au cœur du Marais, mais loin de ses hordes de touristes et cafés surchargés, cet estaminet porte bien son nom : c’est un vrai Trésor de calme et de verdure, parfait pour se désaltérer – ou plus si affinités car on peut aussi y bruncher le dimanche.
Sur les pavés de la ruelle, une grande terrasse pleine de charme attend les amateurs (couverte et chauffée l’hiver, ombragée et fleurie l’été) : une vraie bulle d’oxygène !

Surprise à l’intérieur. Si la maison est bourgeoise, le mobilier mêle curieusement le contemporain au baroque : canapé Chesterfield, fauteuils Louis XVI et grands miroirs Murano, sans compter les quelques objets récupérés et mis en scène pour parfaire l’ensemble. Un peu défraîchi (Ca n’a visiblement pas changé depuis des lustres !) mais chaleureux et cosy.

La clientèle est plutôt branchée, voire très – on ne compte plus les People, dit-on (ouvrez l’œil, et le bon !) : Alain Delon, Cameron Diaz ou Johnny Deep y auraient leurs entrées ; quant à Guillaume Canet et Grégory (de la Star’Ac, pour ceux qui n‘ont pas suivi !), ils y ont travaillé.

Alors, une adresse en or ? Pas si sûr, en tous cas aujourd’hui, car ce sont surtout des trésors de patience dont nous avons eu besoin ! Non content d’être aussi lent qu’inefficace, notre serveur ne brillait ni par sa disponibilité, ni par son attention. Peut-être pensait-il avoir bien assez de monde pour faire l’économie d’un quelconque effort ?

Pour conclure : chasse au TrésOr dans le Marais.

www.parisweb.tv/Le-Tresor_v2099.html