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Boire la tasse
07/02/2021

Boire la tasse

Corona Café / 22

Dimanche 7 février 2021

Boire la tasse …

 

Nos bistrotiers n’en finissent plus de boire la tasse : 22 semaines de fermeture déjà !
Quant à nous, nous essayons de tuer le temps, faute de pouvoir occire le Covid. Nous avons cultivé, récolté, torréfié 
notre café. Dans quelle tasse le boire à présent ? Selon le moment de la journée, le lieu ou l’évènement, on la choisira :

  • Comestible

. A base d’un biscuit élaboré pour contenir un liquide chaud sans se désagréger* : gourmande et green … car zéro déchet !

  • Pratique

. En plastique ou carton, version gobelet : légère et empilable, mais côté gustatif, ça ne fait pas un carton !
A réserver plutôt aux pique-niques ou expéditions.

. En verre : plus économique et écologique, elle va même au lave-vaisselle.
Prévoir toutefois une épaisseur suffisante pour isoler de la chaleur … sinon, gare aux doigts !

. Version « mug** », pour un ami qui passe, une pause-travail ou le petit-déjeuner familial – avec un prénom,
un surnom, une photo, un souvenir, une déclaration (« A mon papa chéri ! ») : dépareillés, délavés ou ébréchés,
on ne peut s’en séparer !

  • Design

. En céramique pour un repas avec des proches, la tasse sera classique, humoristique ou bariolée, avec sa soucoupe
(convexe si un petit chocolat accompagne le café ; il pourra ainsi être posé sur son bord sans risquer de fondre).

. En verre transparent à double paroi pour la touche de modernisme, mais aussi parce que cette tasse gardera
notre nectar bien au chaud et évitera de nous brûler.

  • Raffinée

. En porcelaine, pour clore un déjeuner plus sélect (on n’hésite pas à ressortir le service de l’aïeule) :
parfaite pour conserver chaleur et arômes, sa soucoupe et ses motifs délicats lui confèrent une élégance rare.
Assortie, la première assure une meilleure stabilité à la tasse, recueille les éventuelles gouttes … et évite les tâches !

     Le café est servi au salon. Sur le plateau préparé à l’avance, l’hôte a posé les tasses (petite cuillère à droite
sur la soucoupe, jamais à côté ni dans la tasse !), le sucrier, la pince à sucre et les douceurs qu’un invité aura éventuellement apportées.
Au moment de le boire, l’usage veut que l’on tienne soucoupe et tasse de la main gauche ; la droite porte la tasse
aux lèvres (et inversement pour les gauchers). 
Vous ne voulez pas avoir l’air bê-tasse ?
Sachez que se déplacer avec la tasse sans sa soucoupe, reposer l’autre moitié de sucre dans le sucrier***,
lever le petit doigt en buvant ou, pour l’hôte, oublier de proposer une 2ème tasse sont des fautes de goût.

* Elaborée en 2017 par Tassiopée, jeune startup au croisement de la foodtech et de l’économie circulaire.
** Large tasse cylindrique munie d’une anse, semblable à une chope.
*** Le mettre sur sa soucoupe.


Le désespoir des cafetiers

Dimanche 8 novembre 2020

Les cafetiers ? Ils sont comme nous : reconfinés !
Depuis 10 jours et pour un mois au moins.
Dans leur bistrot, un cafetier et sa cafetière sont désespérés  …


Roger

– A quoi y sert maintenant, le père Colateur ?
Gisèle
– Ouaih, y’en a marc : c’est pas un grain qu’on s’prend, c’est une tornade.
Roger
– Et café le gouvernement, hein, tu peux m’le dire ? ?
Gisèle
– Ah ça, pour nous écraser, ils ont mis le paquet.
Roger
– Maintenant mon rad, il est en rade ; y s’rendent pas compte :
c’est qui qui va payer les traites ? Y en a pour 2000 sacs ! Pourtant, j’ai de la bouteille …
Gisèle
– T’en as même plusieurs !
Roger
– Eh ben la coupe, elle est pleine.
Gisèle

– Et la tasse vide.
Roger
– La caisse surtout. Avec ça, la pression, elle est au max.
Gisèle
– Et la dépression pas loin.
Roger
– J’travaille plus mais j’suis moulu. Plus d’café, c’est la bière, direct !
Gisèle
– Faut quand même pas voir tout en noir, Roger.
Roger

– Les clients ont pas l’droit d’rentrer, nous on n’a pas l’droit d’sortir :
où qu’c’est qu’tu la vois, la lumière, toi ? 
Gisèle
– C’est vrai qu’nous interdire d’ouvrir, c’est fort de café quand même.
Roger
– J’en ai ras la cafetière : s’il vient le ministre, j’vais lui parler sans filtre, moi.
Mon café, y vaut plus rien  : y a rien contre quoi je peux le troquer.
Gisèle
– T’as raison, parce qu’si ça continue comme ça, on va finir par la boire, la tasse.
Roger
– Si j’peux plus la préparer, j’vais la faire parler, moi, la poudre.
Et quand j’s’rai mort, c’est allongé que j’le prendrai mon café !


Artiste-peintre-de-cafe-Ouzin

Le 19 août 2018

Artiste peintre … de café !

 

Aux mots croisés du jour :

La meilleure def’: « On peut la boire en mer » (tasse)

 

Ouzin* est un artiste, non pas un petit mais un grand noir, doté d’un grain de folie:
Il utilise des objets détournés du quotidien. Sa dernière mouture, c’est le café
qu’il peint avec ses doigts ou une cuillère, voire les deux. C’est fort de café !

Pour conclure : le café, c’est sa tasse de thé !

http://artouzin.blogspot.com

* Originaire du Sénégal, l’artiste vit à Montpellier et est reconnu pour sa technique de peinture unique au monde.