25/08/2019
Le Gringo
Le 25 août 2019
Le Gringo, 20 rue des Chapeliers, 22 300 Lannion
Du mardi au dimanche de 16 h à 22 h et le jeudi à partir de 9h
Note globale : 15
Situation : 13
Cadre : 14
Accueil : 16
Ambiance : 15
Café : 17
Prix d’un café : 1,80 €
Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Lanceur de disque » (DJ)
Vous avez aimé le Café In ? Vous allez adorer le Gringo !
Après le premier, ouvert en 2011 dans la « p’tite rue qui monte »*, Steren et Jean ont repris le Bar Bu mis en vente
à deux pas. L’occasion de développer leur activité de « restorréfacteurs » : gâteaux maison et café bio grillé
sur place sont à présent complétés par de petits plats maison, du vin et des bières artisanales.
Le cadre est toujours soigné mais beaucoup plus vaste.
– Ancien (on est dans l’une des plus vieilles maisons de la ville) :
parquet, poutres et vieille cheminée joliment mise en valeur par un éclairage intérieur.
– Gai : comptoir à rayures multicolores, tasses rondes et colorées.
– Latino : sombreros accrochés aux murs, bières mexicaines, tapas maison,
et même des entraînements de bachata**, kizomb*** ou salsa certains soirs !
– Artistique : expos de photos ou peintures (l’occasion de découvrir de nouveaux talents) et concerts de flamenco …
mais pas seulement !
– Caféiné : gros sacs de toile et odeur du café torréfié ici-même qui, dès l‘entrée, invitent au voyage …
Un escalier grimpe à la mezzanine (ses moelleux canapés, ses jeux de fléchettes ou autres – les petiots ont même
leur coin !) et une agréable terrasse surplombe la rue piétonne …
Pourquoi Le Gringo**** ? Parce que c’était le pseudo de Jean quand il était DJ et puis … pour l’ambiance sud-américaine !
Pour conclure : des platines au perco, toujours au niveau le Gringo !
https://la-petite-bohemienne.com/blog/2019/07/09/flaner-dans-ma-ville-de-province-lannion/
* Repris en mai dernier par deux amies d’enfance qui poursuivent l’activité à l’identique … ou presque !
** Musique, mais aussi danse qui est à la République Dominicaine ce que le jazz est aux Etats-Unis.
*** Musique originaire d’Angola, devenue danse dans les années 80 avec de grandes influences du Zouk antillais.
**** Mot latino-américain désignant les étrangers, ou juste les personnes ne parlant pas l’espagnol ou le portugais.
01/08/2019
Pause estivale
Les températures montent et ma plume mollit,
il est temps de la mettre au repos :
Je vous retrouve (en pleine forme !) à la rentrée …
01/08/2019
L’Autre Rive (Huelgoat)
Le 21 juillet 2019
L’autre rive, hameau de Restidiou Vraz, 29 690 Berrien
Tous les jours, de 11h à 21h
Note globale : 15
Situation : 15
Cadre : 17
Accueil : 10
Ambiance : 17
Café & Co : 14
Prix d’un café : 1,10 €
Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Pierre de taille » (menhir)
C’est une maison blanche accrochée aux Monts d’Arrée … pour laquelle un couple d’humanitaires a eu un vrai
coup de coeur. Après avoir sillonné le monde, ils rêvaient d’ouvrir un café-librairie, à l’instar du « CapLan »,
premier du genre en Bretagne. Ils en avaient entendu parler à Bamako et s’étaient dit : « Un même lieu pour lire, boire, casser la graine et échanger ? Tout ce qu’on aime : un jour, on fera ça ! ». Leur projet a mûri, puis ils sont passés sur « l’Autre Rive »* : lui avait des racines bretonnes, elle trouvé un poste d’infirmière ici. Au hasard d’une promenade,
ils sont tombés sur cette crêperie de la légendaire forêt d’Huelgoat. Achat, travaux** ; le crépis a rendu sa place
aux vieilles pierres et le bois remplacé le béton tandis que des milliers de bouquins*** envahissaient les deux étages. Quelques œuvres d’artistes locaux au mur et d’étranges sculptures d’animaux dans le jardin ornementent le tout …
L’ambiance est celtique et littéraire, les animations originales et variées : ateliers artisanaux (pigments naturels, tricot etc.), sorties botaniques, apéro-poésie, soirées irlandaises, spectacles, concerts, conférences, expos :
« C’est presque un centre culturel ! », s’amuse une habituée.
Seul bémol, l’accueil. Un peu ours, le patron ! Mais, après tout, on est au milieu des bois : plutôt raccord avec l’environnement 😉 Et, pour un petit en-cas, les produits sont de qualité. Tous proviennent des 40 km alentour :
bières de la Feuillée, tisanes de Plounéour-Ménez (avec feuilles en vrac !), miel de Commana, patates de Sizun,
salades de Bennilis et fromage de brebis de Laz. De petits plats maison sont proposés : vraies soupes de légumes,
pommes de terre au four, cakes salés (à la farine de blé noir) et sucrés (à la farine de froment) …
à savourer tranquillement en profitant de la magie du lieu.
Pour conclure : une rive où l’on rêve d’être rivé.
https://www.facebook.com/cafelibrairielautrerive/
https:/www.facebook.com/cafelibrairielautrerive/
* « L’Autre rive », référence aux Mouches de Jean-Paul Sartre : allusion antique à la traversée des fleuves des enfers, royaume des morts. Cette métaphore permet une vie nouvelle à Oreste, le héros, qui assume son acte.
** En 2005 et 2006.
*** Romans récents ou non mais de qualité littéraire avérée, ouvrages spécialisés dans la botanique
et livres régionaux quasi introuvables …
14/07/2019
Café 1701
Le 14 juillet 2019
Le 1701, 23 rue du Maréchal Foch, 22 000 Saint-Brieuc
Lundi/mardi 10h-15h, mercredi 10h-15h/18h30-1h,
jeudi/samedi 10h30-1h, dimanche 11h-18h (brunch 12h-15h)
Note globale : 14
Situation : 13
Cadre : 14
Accueil : 15
Ambiance : 15
Café : 12
Prix d’un café : 1,20 €
Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Vide les vaisseaux et remplit les artères » (escale)
Avant de nous rendre aux festivités du siècle*, courte escale à Saint-Brieuc, la cité voisine, pour un petit jus …
histoire de mettre du carburant dans le moteur ! 😉
Au détour d’un ruelle, une jolie maison à colombages. 1701 : son numéro de la rue ? Que nenni !
Sa date de construction – d’ailleurs sculptée sur sa façade. Bon, à l’époque, c’était peut-être une autre échoppe …
L’intérieur a gardé son cachet ; pierres et poutres n’ont pas bougé. Sur le rebord de l’unique (et petite) fenêtre,
ronronne la mascotte de la maison. Tandis que derrière le comptoir sont épinglées des tas de photos d’identité :
« Celles de nos clients : ne pas hésiter à venir avec la sienne », explique la jeune patronne, « pas forcément récente …
c’est encore plus amusant ! »
Et puis, au fond, un escalier aux contremarches multicolores grimpe jusqu’à une terrasse suspendue : une pépite !
A l’abri des regards et du vent, elle permet de profiter du soleil dès qu’il pointe le bout d’un rayon. Quelques tables
et chaises de toutes couleurs, un peu de verdure bien sûr, mais aussi des jeux de société et puis, le petit plus,
une boîte à déguisements ! Briochins et briochines de tous âges aiment s’y retrouver pour discuter ou juste chiller**,
voire profiter d’un concert ou une expo.
Pour conclure : un bar où l’on s’en-tasse les soirs de fête.
https://www.facebook.com/1701-1507317332632967/
* Ma chopine de kir et de cœur fête ses 120 ans … avec son guitariste de mari !
** Mot québécois emprunté à l’anglais « to chill », qui signifie « se détendre » ou « passer du bon temps ».
07/07/2019
Au Chien qui fume
Le 7 juillet 2019
Au chien qui fume, 33 rue du Pont Neuf, 75 001 Paris
De 7h30 à 2h
Note globale : 14
Situation : 14
Cadre : 15
Accueil : 14
Ambiance : 13
Café : 13
Prix d’un café : 2,60 €
Aux mots croisés du jour :
La meilleure def’: « Parfois assis sur un toit » (chien)
Tout commence en 1740 : une modeste auberge* ouvre devant les Halles au Roy. Avec Haussmann et la rénovation
du quartier, elle disparaît pour réapparaitre quelques années plus tard face aux pavillons conçus par Baltard.
En 1920, le nouveau propriétaire s’affiche avec son griffon et son caniche, l’un fume le cigare, l’autre la pipe : le nom
est trouvé ! Depuis, le Forum a remplacé les Halles, mais le Chien qui fume a conservé ses bonnes vieilles recettes.
Et visiblement, la formule fait un tabac : si vous avez les crocs …
Ici, les cabots sont partout : sur la devanture et le comptoir en bois** ornés de têtes de chiens qui fument, ou les tableaux classiques revisités par la gente canine. Pour le reste, l’établissement est cossu : idéal quand il fait un temps de chien !
Notre serveuse aussi ne manque pas de chien. Pour autant, elle ne nous traite pas comme tels*** et nous propose même de choisir notre table. Elle nous apporte un café encore fumant, accompagné d’une meringue maison joliment décorée de paillettes multicolores, puis retourne s’affairer : un groupe arrive, c’est le moment de donner un bon coup de collier.
Avec ma collègue-amie-et fidèle lectrice ;), nous nous installons face à la terrasse ouverte sur le parvis des Halles.
On distingue la Canopée et l’église Sainte Eustache au loin, tout en observant le ballet des voitures, bicyclettes, trottinettes, gyropodes et monoroues**** – sans compter les gens du cru promenant leurs compagnons à 4 pattes. Gare à ne pas
passer sous l’un de ces engins… au risque de se retrouver dans la rubrique des « chiens écrasés » !
Pour conclure : pour les mordus du rétro décalé.
https://www.auchienquifume.com
* « Au chien qui fume » fait partie des plus anciens restaurants de la capitale au même titre que le Procope ou La Pérouse.
** Tous sont inscrits au titre des monuments historiques français et donc protégés.
*** Comme des chiens.
**** Plateformes à deux roues avec manche dotées d’un système de stabilisation gyroscopique et
roues électriques équipées d’un moteur.